Activités des Ministres des Affaires Etrangères

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est félicité, dimanche à Alger, des résultats de la réunion du groupe de Médiation internationale sur le Mali dont il a présidé les travaux, samedi à Bamako.

Dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire à l’Assemblée populaire nationale (APN), concernant sa participation à la réunion du groupe de Médiation internationale à Bamako, M. Lamamra a affirmé que sa mission était « réussie » et qu’il existait des « horizons prometteurs » pour les relations bilatérales entre l’Algérie et le Mali et pour l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Pour rappel, M. Lamamra avait présidé, samedi à Bamako, la réunion du groupe de Médiation internationale sur le Mali, consacrée à l’évaluation du processus de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Les participants à la 6e réunion de haut niveau du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger (CSA), tenue à Bamako, ont plaidé pour le renforcement de l’appui de la communauté internationale au processus de parachèvement de l’application de l’Accord de paix.

La 6e réunion de haut niveau du CSA s’est tenue en présence des parties signataires maliennes et des membres de la Médiation internationale, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

Dans son allocution d’ouverture, M. Lamamra, en sa qualité de chef de file de la Médiation internationale, a salué la participation de tous les membres du CSA, soulignant « le contexte encourageant et prometteur dans lequel intervient la réunion », indique un communiqué publié dans la capitale malienne, à l’issue de la rencontre.

M. Lamamra a ajouté que celle-ci « offre de nouvelles opportunités de prise en charge de toutes les attentes légitimes des parties signataires dans le cadre d’une mise en œuvre diligente et effective des dispositions fondamentales de l’Accord ».

Cette réunion a été l’occasion pour les participants de « faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et de s’accorder sur les prochaines étapes du processus, notamment à la lumière des recommandations de la réunion de niveau décisionnel tenue à Bamako du 1er au 5 août ».

 

Ils ont, en outre, souligné l’ »importance de la rencontre, qui constitue un signal fort de la volonté des parties à s’engager dans une nouvelle dynamique en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord » et ont noté que « la présente session est intervenue dans un contexte d’ensemble marqué par des avancées tangibles dans la conduite de la Transition ».

De plus, les participants « se sont félicités des résultats positifs de la réunion de niveau décisionnel, relevant en particulier l’accord sur l’intégration, en deux phases, au sein des structures de l’Etat malien, y compris les forces de défense et de sécurité, de 26.000 ex-combattants, et la mise en place d’une Commission ad hoc pour formuler des propositions concrètes et réalistes sur la gestion au cas par cas de la situation des cadres des Mouvements signataires, y compris en relation avec la question relative à la chaîne de commandement ».

Soulignant l' »importance cruciale que revêt le maintien de la dynamique amorcée par la réunion de niveau décisionnel, les participants ont encouragé les parties maliennes à finaliser dans les délais les plus brefs qui soient les termes de référence de la Commission ad hoc mentionnée plus haut et d’en démarrer les travaux ». Ainsi, les membres de la Médiation internationale ont exprimé leur « disponibilité à appuyer, en tant que de besoin, les travaux de la Commission », souligne le communiqué.

 

Nécessité du fonctionnement « effectif et régulier » du CSA

 

Les participants ont également « relevé avec satisfaction les consultations en cours sur la rédaction d’une nouvelle Constitution, notamment les échanges entre la Commission chargée de cette responsabilité et les Mouvements signataires ». Ils ont souligné l’ »opportunité ainsi offerte de prendre en compte les aspects pertinents de l’Accord dont la mise en œuvre participe également de l’entreprise de refondation de l’Etat malien telle qu’articulée lors des Assises nationales de la refondation », poursuit le texte.

Dans le même contexte, ils ont rappelé l’ »urgence de procéder au lancement des 16 projets de développement déjà validés et dont la Convention de financement a été signé entre le ministère de l’Economie et des Finances et les représentants des collectivités territoriales en novembre 2021.

La matérialisation de ces projets permettra aux populations de bénéficier des dividendes tant attendus du processus de paix », précise la même source.

Par ailleurs, les participants « se sont réjouis de la désignation de 15 femmes devant siéger au sein des mécanismes de suivi de la mise en œuvre de l’Accord (trois supplémentaires au CSA et douze au sein des sous-Comités), et ce conformément aux recommandations de la 5e session de haut niveau tenue à Kidal », selon le communiqué.

A cet effet, ils « ont lancé un appel pressant à tous les membres de la communauté internationale pour qu’ils renforcent leur appui politique, technique et financier à la mise en œuvre des actions prioritaires susmentionnées en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord », souligne le texte.

Et ils ont tous reconnu « la nécessité du fonctionnement effectif et régulier du CSA et de ses structures subsidiaires, notamment les sous-comités, conformément aux dispositions pertinentes de l’Accord de paix ».

Ils ont aussi salué « les recommandations du Séminaire organisé les 16 et 17 février par l’Observateur indépendant sur l’examen de ses observations et recommandations, en vue de faciliter l’appropriation desdites recommandations par les parties signataires », ajoute le document.

Ont pris part à la 6e réunion de haut niveau du CSA au titre des parties maliennes, les ministres de la Réconciliation nationale et des Affaires étrangères ainsi que les chefs des mouvements signataires de l’Accord.

Du côté de la Médiation internationale, la réunion a connu la participation de plusieurs ministres des Affaires étrangères des Etats de la région et de hauts représentants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que des organisations internationales et régionales impliquées dans le dossier malien, en l’occurrence l’ONU, l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’OCI.

L’Algérie se félicite de la tenue de la 5e consultation de haut niveau du CSA à Kidal

Publié Le : Samedi, 13 Février 2021

ALGER – L’Algérie a félicité samedi le Gouvernement malien, les mouvements signataires et les membres de la Médiation internationale pour la tenue de la cinquième consultation de haut niveau du CSA à Kidal, la toute première réunion délocalisée du Comité depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaire étrangères.

« L’Algérie se réjouit que cet important événement ait été abrité au siège du Gouvernorat de Kidal, sous le drapeau malien et en présence des membres du Gouvernement malien et des partenaires du Mali », a ajouté le communiqué, soulignant que « c’est là un indice palpable du retour à la normale dans les régions du nord du Mali au bénéfice des Maliens en général et de la population de ces régions frontalières à l’Algérie, symbole de la fraternité algéro-malienne ».

C’est également « un signe d’avancée majeure sur le chemin de la paix et de la réconciliation que les frères maliens ont tracé ensemble avec l’appui de leurs partenaires depuis Alger il y a déjà près de six ans », a soutenu le ministère dans le texte, indiquant que « c’est enfin une autre marque d’attachement renouvelé à la mise en œuvre de l’Accord, qui demeure le cadre idoine pour un retour durable de la stabilité au Mali ».

L’Algérie, pays voisin, chef de file de la médiation internationale et présidente du CSA, « tient à assurer les frères maliens de son accompagnement à l’opérationnalisation de la feuille de route qu’ils ont adoptées pour diligenter la mise en œuvre de l’Accord pendant la période de transition ».

« Elle espère voir la dynamique de confiance et l’esprit de concertation, aujourd’hui des plus favorables, se poursuivre pour mener le processus de paix à bon port, au bénéfice du Mali et de tous les Etats de la région », a conclu le communiqué.

Le CSA a réaffirmé, lors de sa 5ème réunion de haut niveau à Kidal, la pertinence de l’Accord d’Alger en tant que « cadre idoine pour restaurer durablement la paix et consolider la réconciliation au Mali », encourageant la partie malienne à continuer à privilégier la voie du dialogue.

Présidée par le Ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, la réunion qui a été tenue jeudi pour la première fois dans la ville de Kidal au nord du Mali, a vu une participation « forte et de qualité » tant du côté malien que du côté de la médiation internationale, a fait observer le Comité de suivi dans son communiqué final. et son annexe.

A l’issue des travaux, les participants ont réaffirmé la pertinence de l’Accord d’Alger « en tant que cadre idoine pour restaurer durablement la paix et consolider la réconciliation au Mali dans le plein respect des fondements républicains de l’Etat malien et des valeurs ancestrales de vivre-ensemble et de solidarité qui ont toujours sous-tendu la société malienne dans toute sa diversité », indique le communiqué.

Boukadoum reçu à Bamako par le président malien

Publié Le : Jeudi, 11 Février 2021

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a été reçu, mercredi à Bamako, par le président malien, Bah N’Daw, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales et les perspectives de les renforcer, ainsi que des moyens à même d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger.

« J’ai été reçu, aujourd’hui, par le président de la République du Mali, M. Bah N’Daw, dont la rencontre a été une opportunité pour examiner les relations bilatérales et les perspectives de les renforcer, ainsi que les voies et moyens à même d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », a tweeté M. Boukadoum.

Dans le cadre de sa visite de travail au Mali, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué qu’il s’est entretenu avec le vice-président du Mali, le colonel Assimi Goïta et le ministre de la réconciliation nationale, le colonel Ismael Wagué, avec lesquels il a abordé les relations bilatérales et les modalités de faire progresser le processus de paix et de réconciliation que l’Algérie accompagne et soutient.

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum avait entamé, mercredi matin, une visite au Mali où il a été reçu à Bamako par M. Zeyni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali. 

Durant leur rencontre, les deux ministres ont convenu de la poursuite des efforts pour promouvoir les relations bilatérales et donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation dans ce pays ».

Sabri Boukadoum en visite au Mali

 Publié Le : Jeudi, 11 Février 2021

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a entamé mercredi matin une visite au Mali où il s’est entretenu avec son homologue malien autour de la promotion des relations bilatérales et des efforts de paix dans ce pays voisin.  

« Je suis arrivé ce matin à Bamako où j’ai été reçu par mon frère Zeyni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans la République du Mali, pays ami », a tweeté M. Boukadoum.

« Je suis ravi des discussions fructueuses qu’on a eues et de notre détermination commune à poursuivre les efforts pour promouvoir les relations bilatérales et donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation dans ce pays », a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.

Mali: Boukadoum propose l’élaboration d’une nouvelle feuille de route adaptée à la Transition

APS Publié Le : Lundi, 16 Novembre 2020

BAMAKO- Le Chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a proposé l’élaboration d’une nouvelle feuille de route adaptée aux objectifs de l’accord de paix et à la Transition au mali, réitérant l’engagement de l’Algérie à apporter son accompagnement au processus.

« Je réitère aujourd’hui l’engagement de l’Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation internationale et de présidente du Comité de suivi de l’accord de paix (CSA), à tout entreprendre pour poursuivre la mise en œuvre de l’Accord durant cette période délicate », a déclaré M. Boukadoum à l’ouverture de la 41e session ordinaire du CSA tenue à Bamako.

Il a noté que « l’Algérie qui a déployé d’importants efforts pour la stabilisation du Mali à travers la conclusion de l’Accord, et pour la préservation de la stabilité de ce pays frère durant les derniers mois, s’est engagée à apporter son accompagnement à la Transition en cours ».

Dans ce contexte, « il serait important que vos travaux aboutissent dans un temps raisonnablement court au parachèvement de la mise en œuvre des actions prioritaires héritées des sessions précédentes », a dit le ministre en s’adressant aux participants.

« Nous pensons que le contexte actuel offre une excellente opportunité pourque la Partie malienne se projette sur les étapes restantes de la mise en œuvre de l’Accord à travers l’élaboration d’une nouvelle feuille de route adaptée aux objectifs et au calendrier de la Transition », a-t-il préconisé à ce propos.


Mali : l’Algérie attachée à la mise en œuvre de l’accord de paix

 APS Publié Le : Lundi, 16 Novembre 2020

BAMAKO- Le Ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réitéré, lundi, l’engagement de l’Algérie aux cotés des Maliens en vue de mettre en œuvre l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, suggérant l’élaboration d’une nouvelle feuille de route adaptée aux objectifs de l’accord et à la Transition.

« Je réitère aujourd’hui l’engagement de l’Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation internationale et de présidente du Comité de suivi de l’accord de paix (CSA), à tout entreprendre pour poursuivre la mise en œuvre de l’Accord durant cette période délicate », a déclaré M. Boukadoum à l’ouverture de la 41e session ordinaire du CSA tenue à Bamako.

A cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne, a rappelé que « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné tout l’intérêt qu’il attache à l’application intégrale de l’Accord en tant que seule voie à même de permettre au Mali de préserver durablement sa stabilité et de relever les défis multiples auxquels il fait face ».

A ce propos, il a noté que « l’Algérie qui a déployé d’importants efforts  pour la stabilisation du Mali à travers la conclusion de l’Accord, et pour la préservation de la stabilité de ce pays frère durant les derniers mois, s’est engagée à apporter son accompagnement à la Transition en cours ».

Dans ce contexte, « il serait important que vos travaux aboutissent dans un temps raisonnablement court au parachèvement de la mise en œuvre des actions prioritaires héritées des sessions précédentes », a dit le ministre en s’adressant aux participants.

« Nous pensons que le contexte actuel offre une excellente opportunité pour que la Partie malienne se projette sur les étapes restantes de la mise en œuvre de l’Accord à travers l’élaboration d’une nouvelle feuille de route adaptée aux objectifs et au calendrier de la Transition », a-t-il préconisé à ce propos. A l’évidence, soutient le ministre, « il serait important pour la Partie malienne de se doter du cadre de travail novateur qui lui permettrait de forger, dans la sérénité, le consensus nécessaire à l’identification des nouvelles initiatives à retenir en la matière ».

En effet, « l’engagement des parties prenantes à la mise en œuvre de l’Accord s’est poursuivi voire s’est renfoncé davantage depuis le 18 aout 2020 », a-t-il ajouté, saluant à cet égard la présence effective des neuf femmes qui ont été désignées récemment pour siéger au CSA.

Et d’ajouter : « Nous nous félicitons du fait que les contacts que nous avions encouragés entre les parties prenantes aient conduit à l’inclusion de l’Accord dans la Charte et la Feuille de route de la Transition », saluant l’implication des mouvements signataires dans le processus de la

mise en place des organes de la Transition et plus particulièrement leur entrée au Gouvernement.

« Ces développements, très encourageants renforcent la confiance au sein de la Partie malienne et la nécessaire appropriation nationale de l’Accord et, de ce fait, suscitent la dynamique tant souhaitée pour en hâter la mise en œuvre », a-t-il fait valoir.

A cet effet, il a jugé que « la mise en œuvre de l’Accord reste intimement liée à son environnement. Un environnement déjà complexe aux plans communautaires, sécuritaires, politiques et économiques, auquel est venu se greffer une crise sanitaire du Covid-19 ».

Aussi, a relevé M. Boukadoum, « c’est le lieu d’évoquer ici la situation sécuritaire toujours préoccupante au Sahel devant la persistance dans cette région de la menace terroriste et d’une myriade de fléaux connexes ».

« Face à ces défis et alors que le processus de paix entre dans une phase essentielle, nous avons la responsabilité d’accélérer les efforts que nous déployons pour la mise en œuvre des engagements souscrits dans l’Accord », a-t-il insisté.

Il a demandé, à ce titre, à toutes les parties d’ « honorer leurs obligations. L’ère n’est plus à la tergiversation et la compétition autour de questions périphériques mais au travail utile, concret et sérieux, au resserrement des rangs et à la cohésion nationale ».

« Il serait tout particulièrement important que les parties signataires se montrent plus coopératives entre elles et plus engagées à travailler ensemble dans un climat de confiance mutuelle », a-t-il préconisé.

Bien évidemment, d’après lui, « la contribution des partenaires est fortement attendue, notamment pour l’accompagnement des programmes destinés à l’amélioration des conditions de vie des Maliens, à l’encouragement du retour des réfugiés et à la réinsertion des ex-combattants dans la vie socio-économique ».

Mali: le médiateur de la Cédéao en visite à Bamako ce mercredi

APS Publié Le : Lundi, 21 Septembre 2020

BAMAKO- Le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan, se rend mercredi à Bamako afin d' »évaluer la situation » au Mali, une visite intervenant quelques jours après l’appel de l’Organsiation ouest-africaine au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel.

Le déplacement de l’ancien président nigérian, intervient à une semaine d’un mini-sommet à Accra, qui a réuni les chefs d’état d’Afrique de l’Ouest et le chef du Comité nationale pour le salut du peuple (CNSP) Assimi Goïta.

La réunion d’Accra s’est soldé par un communiqué réaffirmant que les sanctions imposées au Mali restaient tributaires de la désignation d’une personnalité civile à la tête de la transition.

Pour autant, le Président Ghanéen, Akufo-Addo qui assure la présidence tournante exercice de la Cédéao, a émis l’espoir que les militaires accèdent d’ici là aux exigences de la Cédéao. « Nous espérons que nous parlons de jours et non de semaines », a-t-il ajouté.

Les militaires avaient promis de restituer les commandes aux civils à l’issue d’une période de transition de 18 mois.

« Nous prenons l’engagement devant vous de ne ménager aucun effort dans la mise en oeuvre de l’ensemble de ces résolutions dans l’intérêt exclusif du peuple malien », avait déclaré le colonel Assimi Goïta, chef du CNSP, Comité crée par les militaires mutins.

L’Algérie s’active pour une sortie de crise

De son côté Alger a intensifié ses efforts diplomatiques pour un dénouement de la crise dans ce pays sahélien.

Dimanche soir, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré, lors d’une entrevue avec la presse nationale, que l’Algérie suivait de près la situation au Mali avec lequel elle est en contact permanent, exprimant son souhait de voir la période de transition réduite au minimum, outre la désignation d’une personnalité civile à la tête de l’Etat.

Le Président Tebboune, a soutenu, à ce titre, qu' »il n’y a pas de solutions dans le nord malien sauf le retour à l’accord de paix et de la réconciliation issu du processus d’Alger ainsi qu’à la légitimité constitutionnelle ».

Dépêché par le Président Tebboune, le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a tenu dimanche à Bamako, une réunion de concertation avec les chefs de la mission de ONU et de la mission de l’Union africaine (UA) au Mali, ainsi qu’avec les représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union européenne (UE) et des cinq membres permanents du Conseil de sécurité onusien.

La réunion a permis à M. Boukadoum d’exposer la position algérienne quant à la nécessité de « préserver la stabilité de ce pays frère et voisin à travers une transition calme et apaisée qui permettra le retour à l’ordre constitutionnel » et qui soit en mesure de s’élever aux attentes du peuple malien, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie algérienne a mis en exergue « l’intérêt que porte l’Algérie, au plus haut niveau, à la stabilité et à la sécurité du Mali, d’où sa position claire de tout entreprendre » afin que le Mali « puisse traverser cette période difficile dans des conditions appropriées ». Il a également « mis un accent particulier sur l’importance de privilégier une approche d’accompagnement du Mali afin d’épargner au peuple malien frère davantage de souffrances », d’après la même source.

De leur côté, les participants ont exprimé « leur appréciation à l’Algérie pour son engagement effectif auprès du Mali et son rôle stabilisateur dans la région ». Ils ont accueilli favorablement « cet engagement indéfectible dont témoigne cette deuxième visite du ministre des Affaires étrangères au Mali en l’espace de trois semaines ».

 

Boukadoum s’entretient à Bamako avec une délégation du CNSP

 APS Publié Le : Dimanche, 20 Septembre 2020

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, dépêché par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a eu dimanche dans la capitale malienne, Bamako, des entretiens avec une délégation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Selon le communiqué, M. Boukadoum s’est entretenu notamment avec le président du CNSP, Assimi Goïta, le vice-président, Malick Diaw et le porte-parole, Ismael Wague.

« Ces entretiens ont été l’occasion d’aborder la situation au Mali à la lumière des dernières consultations tenues à la capitale malienne et des décisions du dernier sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) », ajoute le communiqué.

Sabri Boukadoum a mis en exergue « l’intérêt particulier, maintes fois exprimé par le président de la République, que porte l’Algérie à la stabilité et à la sécurité du Mali et sa solidarité sans faille avec le peuple malien frère », souligne le ministère dans le communiqué.

Il a, dans ce cadre, réitéré « la disponibilité de l’Algérie à poursuivre son accompagnement aux frères maliens, comme elle l’a fait par le passé, dans leurs efforts à conduire une transition calme et apaisée qui soit à la hauteur des attentes du peuple malien et qui permettrait le retour à l’ordre constitutionnel », poursuit la même source.

Le ministre des Affaires étrangères a également eu des entretiens avec le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MUNISMA), M. Salah Ennadif et le Chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, M. Pierre Buyoya. Ces deux entretiens « ont porté essentiellement sur l’évolution de la situation au Mali et ainsi sur la coordination des efforts en matière de stabilisation de la région », conclut le communiqué. 

 

Boukadoum s’entretient à Bamako avec de nombreux acteurs maliens de premier plan

APS Publié Le : Dimanche, 20 Septembre 2020

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum, a effectué, dimanche à Bamako, une série d’entretiens ayant porté essentiellement sur la situation au Mali avec de nombreux acteurs maliens de premier plan, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

           

« Dans le cadre de sa visite à Bamako, le ministre des Affaires étrangères M. Sabri Boukadoum, a effectué une série d’entretiens ayant porté essentiellement sur la situation au Mali avec de nombreux acteurs maliens de premier plan », précise le communiqué.

« Il s’agit, en particulier de l’ancien premier Ministre de la République du Mali, M. Soumeylou Boubeye Maiga, de Zahabi Ould Sidi Mohamed, ancien Ministre et Président de la Commission Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, et M. Sidi Brahim Ould Sidati, Chef de la Délégation de la Coordination des Mouvements de l’Azawad au Comité de Suivi de l’Accord d’Alger (CSA), dont la présidence est assurée par l’Algérie », selon le texte.

                     

M.Boukadoum, dépêché par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « s’est également entretenu avec d’autres acteurs politiques maliens dont notamment l’Imam Mahmoud Dicko, leader du Mouvement M5 et le Président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), M. Housseini Amion Guindo », ajoute la même source.

« Les interlocuteurs maliens ont largement salué le rôle de l’Algérie dans la région et son engagement indéfectible en direction du Mali et du Peuple malien, en exprimant leur appréciation pour la solidarité agissante que l’Algérie a toujours témoignée à ce pays frère et voisin », a conclu le ministère.

Sabri Boukadoum entame une visite de travail à Bamako

APS  Publié Le : Dimanche, 20 Septembre 2020

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dépêché par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a entamé dimanche matin une visite de travail dans la capitale malienne Bamako au cours de laquelle il aura des entretiens sur la situation dans ce pays, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

« Dépêché par Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, est arrivé ce jour à Bamako dans le cadre d’une visite de travail », annonce la même source, qui précise que cette visite, « la deuxième en l’espace de moins d’un mois, s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles, d’amitié et de coopération qui lient l’Algérie au Mali ».

« M. Sabri Boukadoum aura une série d’entretiens avec plusieurs interlocuteurs maliens et internationaux sur la situation au Mali », ajoute le communiqué.

Sabri Boukadoum à propos de la crise malienne : «Tout ce qui concerne le Mali concerne aussi l’Algérie»

 El Watan ZINE CHERFAOUI

 30 AOÛT 2020

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a indiqué vendredi dans une déclaration à la presse à son arrivée à Bamako pour une visite d’une journée que le Mali est un pays «extrêmement important pour l’Algérie». «(…) Tout ce qui concerne ce pays voisin nous concerne aussi», a-t-il ajouté.

La visite de Sabri Boukadoum à Bamako intervient 10 jours après le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Il est le premier membre d’un gouvernement étranger à se rendre à Bamako depuis le putsch du 18 août, en dehors des médiateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). «Je suis venu sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour écouter d’abord, discuter et échanger les points de vue sur la situation au Mali de manière à ce que le peuple malien puisse vivre dans la paix, la sérénité et la concorde», a-t-il souligné. M. Boukadoum a, en outre, relevé que l’Algérie et le Mali sont deux pays voisins qui partagent de longues frontières et qui sont unis par des liens «historiques, familiaux, tribaux et d’amitié».

Sur place, Sabri Boukadoum s’est entretenu avec les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali qui ont renversé IBK, rapporte un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre a eu pour objet «la situation prévalant au Mali ainsi les paramètres de la sortie de la crise», note la même source. Lors de ses entretiens, le ministre des Affaires étrangères a réitéré «la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali en ces circonstances particulières, comme elle l’a toujours fait».

Il a réitéré, à cet égard, «l’engagement indéfectible de l’Algérie en direction du Mali et du peuple malien frère, qui a depuis toujours caractérisé les relations entre les deux pays, y compris dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger». Cette rencontre a été l’occasion, ajoute la même source, de «réitérer l’attachement à sa mise en œuvre effectif pour une sortie durable de la crise au Mali». M. Boukadoum a mis en exergue la conviction de l’Algérie que «seule la voie pacifique du dialogue entre les enfants du pays est à même d’amorcer un réel processus permettant de surmonter les difficultés de l’heure», souligne le communiqué.

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A cette occasion, les membres du CNSP «ont exprimé leur gratitude pour cette visite, la première du genre et de ce niveau, qui constitue un grand geste d’amitié et de solidarité en direction du Mali. Ils ont exprimé leur confiance en l’Algérie qui s’est toujours tenue du côté du peuple malien frère», ajoute-t-on. Au terme des discussions, les membres du CNSP, tout en réitérant leur attachement aux relations bilatérales avec l’Algérie, «ont exprimé leur souhait d’être accompagnés dans leurs efforts visant à aller vers une sortie de crise consensuelle dans les délais les plus courts possibles», conclut le communiqué du MAE.

L’Algérie qui a accueilli, en tant que chef de file de la médiation internationale au Mali, les négociations ayant abouti en 2015 à un accord de paix entre Bamako et les groupes armés, a réagi au coup d’Etat qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta en appelant à des élections et au «respect de l’ordre constitutionnel».

Boukadoum s’entretient avec le chef de la MINUSMA

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu, vendredi à Bamako, avec Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie algérienne a également eu des discussions avec le chef de la Mission de l’Union africaine pour le Sahel (Misahel), Pierre Buyoya. Ces deux rencontres ont eu pour objet «la situation prévalant actuellement au Mali ainsi que les voies et moyens à même d’accompagner ce pays frère et voisin pour surmonter les défis de l’heure», précise la même source.APS

Boukadoum s’entretient à Bamako avec le chef de la MINUSMA

 APS Publié Le : Vendredi, 28 Août 2020

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, s’est entretenu, vendredi à Bamako, avec, M. Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Boukadoum a également eu des discussions avec le Chef de la Mission de l’Union africaine pour le Sahel (MISAHEL), M. Pierre Buyoya.

Ces deux rencontres ont eu pour objet « la situation prévalant actuellement au Mali ainsi que les voies et moyens à même d’accompagner ce pays frère et voisin pour surmonter les défis de l’heure », précise la même source.

Boukadoum s’entretient à Bamako avec les membres du CNSP au Mali

Publié par APS Le : Vendredi, 28 Août 2020

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, s’est entretenu, vendredi, dans le cadre de sa visite à Bamako, avec les membres du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, rapporte un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

 

Cette rencontre a eu pour objet « la situation prévalant au Mali ainsi les paramètres de la sortie de la crise », note la même source.

Lors de ces entretiens, le ministre des Affaires étrangères a réitéré « la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali en ces circonstances particulières, comme elle l’a toujours fait ».

Il a réitéré, à cet égard, « l’engagement indéfectible de l’Algérie en direction du Mali et du peuple malien frère, qui a depuis toujours caractérisé les relations entre les deux pays, y compris dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger ».

Cette rencontre a été l’occasion de « réitérer l’attachement à sa mise en œuvre effectif pour une sortie durable de la crise au Mali ».

Boukadoum a mis en exergue la conviction de l’Algérie que « seule la voie pacifique du dialogue entre les enfants du pays est à même d’amorcer un réel processus permettant de surmonter les difficultés de l’heure », souligne le communiqué.

A cette occasion, les membres du CNSP « ont exprimé leur gratitude pour cette visite, la première du genre et de ce niveau, qui constitue un grand geste d’amitié et de solidarité en direction du Mali. Ils ont exprimé leur confiance en l’Algérie qui s’est toujours tenue du côté du peuple malien frère », ajoute-t-on.

Au terme des discussions, les membres du CNSP, tout en réitérant leur attachement aux relations bilatérales avec l’Algérie, « ont exprimé leur souhait d’être accompagnés dans leurs efforts visant à aller vers une sortie de crise consensuelle dans les délais les plus courts possibles », conclut le communiqué du MAE.

Visite du MAECI malien à Alger le 3 février 2020

Le Président Tebboune reçoit le MAE malien porteur d’un message du Président Keïta

APS 03/02/2020

Le Président de la République, Abdelmadjid  Tebboune, a reçu lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères  et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, qui lui a remis un message de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Dramé a  indiqué que « l’Algérie et le Mali entretiennent des relations anciennes  très constructives », exprimant sa satisfaction de « la qualité de ces  relations qui se renforcent chaque jour, à travers notamment les rencontres régulières effectuées de part et d’autre par les responsables des deux  pays ».

Le ministre malien a précisé que son pays entame une « phase importante »  dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix de la réconciliation  nationale issu du processus d’Alger, avec le redéploiement de l’armée  malienne dans le nord du pays, soulignant que ce redéploiement est  « extrêmement important ».

Il a salué, dans ce cadre, « l’accompagnement de l’Algérie et sa contribution aux efforts visant à ramener la paix et la stabilité au Mali ». 

« Nous devons avancer ensemble, nous consulter et nous concerter régulièrement pour faire en sorte que tout se passe bien », a-t-il  soutenu. 

Visite du MAECI malien à Alger le 3 février 2020

Le Président Tebboune reçoit le MAE malien porteur d’un message du Président Keïta

APS 03/02/2020

Le Président de la République, Abdelmadjid  Tebboune, a reçu lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères  et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, qui lui a remis un message de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Dramé a  indiqué que « l’Algérie et le Mali entretiennent des relations anciennes  très constructives », exprimant sa satisfaction de « la qualité de ces  relations qui se renforcent chaque jour, à travers notamment les rencontres régulières effectuées de part et d’autre par les responsables des deux  pays ».

Le ministre malien a précisé que son pays entame une « phase importante »  dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix de la réconciliation  nationale issu du processus d’Alger, avec le redéploiement de l’armée  malienne dans le nord du pays, soulignant que ce redéploiement est  « extrêmement important ».

Il a salué, dans ce cadre, « l’accompagnement de l’Algérie et sa contribution aux efforts visant à ramener la paix et la stabilité au Mali ». 

« Nous devons avancer ensemble, nous consulter et nous concerter régulièrement pour faire en sorte que tout se passe bien », a-t-il  soutenu. 

Participation du MAECI malien à la réunion des MAE des pays voisins de la Libye, Alger le 23 janvier 2020

Libye: le ministre malien des AE insiste sur l’importance de conforter le rôle de l’UA

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, a insisté, jeudi, à Alger, sur l’importance de conforter le rôle de l’Union Africaine (UA) et ses initiatives en vue du règlement de la crise libyenne qui impacte le voisinage et la région entière.

« Nous avons le devoir de conforter les institutions africaines et les initiatives africaines. Cette crise ne peut pas être résolue sans les voisins de la Libye et sans l’Afrique », a affirmé M. Dramé dans son intervention à la cérémonie d’ouverture de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Egypte, Tunisie, Tchad, Niger, Soudan) à laquelle il a pris part au vu des retombées de la crise libyenne sur ce pays voisin.

« La semaine prochaine (30 janvier) se tiendra une réunion à Brazzaville, à l’initiative du président de la République du Congo, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. Il est souhaitable que cette réunion enregistre la même mobilisation internationale que celle constatée à Berlin et la même qualité de participation c’est à dire au niveau des chefs d’Etat », a-t-il ajouté.

M.Dramé a en outre insisté sur l’importance de faire entendre la voix de l’Afrique, des pays voisins et aussi celle des victimes de la crise libyenne, soulignant que « la crise libyenne fait l’objet d’enjeux de rivalités qui vont au delà de la Libye, la destruction de l’Etat libyen était déjà le signe annonciateur des interférences extérieures dangereuses, elle continue et n’ont pas cessé ».

« Il ne peut pas y avoir de stabilité en Libye sans mettre fin aux interférences », a-t-il toutefois tenu à préciser, ajoutant qu' »il faut donc une mobilisation exceptionnelle de tous les voisins et de toute l’Afrique ».

Le responsable malien a rappelé, dans ce cadre, que l’organisation continentale (UA) « s’était fixée une mission titanesque de faire taire les armes sur le continent africain », affirmant « l’impossibilité de faire taire les armes si la crise libyenne n’est pas résolue ».

« Dans quelques semaines l’Afrique va se retrouver à Addis Abéba pour évoquer cette question : comment faire taire les armes? il est important qu’on aille à cette réunion avec des propositions concrètes visant à créer les conditions de la résolution de la crise libyenne », a-t-il soutenu.

 Dans le même contexte, le chef de la diplomatie malienne a tenu à saluer les efforts de l’Algerie qui, a-t-il affirmé, « milite activement pour un dialogue national inclusif inter-libyen pour la réconciliation dans ce pays », exprimant la « profonde gratitude du Mali –la principale victime de la crise libyenne depuis 2011– d’avoir été associé à cette réunion des voisins de la Libye ».

« Le Mali, a-t-il souligné, reste toujours confronté aux conséquences de la crise libyenne. C’est dire tout l’interêt que nous avons dans la résolution de la crise sur des bases justes, dans le cadre du dialogue national inclusif pour la réconciliation nationale garantissant l’indépendance, la stabilité de la Libye et l’intégrité du territoire libyen », a assuré le responsable malien.

« Au nom du peuple victime de cette crise, au nom du Mali, du Burkina Faso et du Niger, on appelle à la responsabilité de la communauté internationale. Ce n’est pas une vue de l’esprit c’est des dizaines et des centaines d’hommes et de femmes et d’enfants qui ont été tués au Sahel, victimes de la crise libyenne. C’est important que l’on prenne conscience », a-t-il conclu.

L’Algérie a abrité, ce jeudi, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte, Tchad, Soudan, Niger) pour établir une coordination et une concertation entre ces pays et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la redynamisation du processus de règlement politique de la crise à travers un dialogue inclusif entre les différentes parties libyennes.

La réunion a été sanctionnée par des décisions visant à contenir la crise et appelant principalement au « rejet de l’ingérence étrangère, à la nécessaire prohibition des armes et à l’interdiction de leur prolifération sur le territoire libyen », outre l’affirmation que la solution politique inter-libyenne constitue la seule solution à la crise ».

Visite du MAE algérien à Bamako 19-20 janvier 2020

Mise en œuvre de l’accord : des avancées selon le PM algérien Sabri Boukadoum 

Oumar Diop 21 /01/ 2020 Mandé Infos

Reçu en audience le lundi 20 Janvier 2020 par le Président IBK, le Premier ministre par intérim du Gouvernement Algérien et Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, SEM Sabri Boukadem a noté des avancées dans la mise en œuvre de l’accord pour paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Dans ce déplacement, Sabri Boukadem était accompagné d’une très forte délégation algérienne composée de M. Rachid Bladehane, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté Nationale et des Compétences à l’Etranger, du Directeur Afrique du Ministère des Affaires étrangères et l’Ambassadeur de l’Algérie au Mali.

 

La délégation algérienne était à Bamako dans le cadre de la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, qui a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans sa mise en œuvre. Les parties signataires et les membres de la médiation internationale de l’Accord optent pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali.

Le Ministre des Affaires Etrangères s’est félicité des relations solides d’amitié, de coopération et de respect mutuel qu’entretiennent le Mali et l’Algérie, sous la conduite éclairée des dirigeants des deux Etats et a souligné le caractère particulier qu’accorde l’Algérie au renforcement de la dynamique de Paix au Mali.

Dans les échanges que la Délégation Algérienne a eu avec le Président Ibrahim Boubacar Keita , Monsieur Sabri a précisé que le Président malien a mis l’accent sur la qualité des liens qui unissent les deux peuples avec un destin commun et n’a pas manqué également de féliciter le Gouvernement Algérien et le Peuple Algérien, pour son engagement à fédérer les énergies pour un retour de la Paix au Nord du Mali, comme en témoigne la tenue de la réunion du comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA) ce dimanche 19 Janvier 2020 à Bamako.

Paix et la réconciliation au Mali: M. Bladehane préside une réunion de haut niveau du CSA

20/01/2020

Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a présidé dimanche à Bamako dans le cadre de sa visite de travail au Mali, la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) Cette réunion qui a regroupé les parties signataires et les membres de la médiation internationale a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord.

Ainsi, il a été souligné l’importance de tout entreprendre en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali, précise la même source.

La réunion a également constitué, ajoute la même source, une occasion pour mettre en exergue l’importance d’imprimer une plus grande régularité aux réunions du CSA en vue de procéder constamment à l’évaluation des questions inscrites à son ordre du jour.

La réunion de Bamako a, par ailleurs, permis de définir les principales questions devant figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSA.

Les travaux de la réunion de haut niveau du CSA seront sanctionnés par l’adoption d’un Communiqué, indique le communiqué des MAE.

Bladehane préside une réunion de haut niveau du CSA pour la paix et la réconciliation au Mali

APS Publié Le : Lundi, 20 Janvier 2020

BAMAKO- M. Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a présidé dimanche à Bamako dans le cadre de sa visite de travail au Mali, la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

Cette réunion qui a regroupé les parties signataires et les membres de la médiation internationale a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord. Ainsi, il a été souligné l’importance de tout entreprendre en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali, précise la même source.

La réunion a également constitué, ajoute la même source, une occasion pour mettre en exergue l’importance d’imprimer une plus grande régularité aux réunions du CSA en vue de procéder  constamment à l’évaluation des questions inscrites à  son ordre du jour, .

La réunion de Bamako a, par ailleurs, permis de définir les principales questions devant figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSA.

Les travaux de la réunion de haut niveau du CSA seront sanctionnés par l’adoption d’un Communiqué, indique le communiqué des MAE.

Comité bilatéral stratégique algéro-malien: tenue de la 15e session à Bamako 

APS Publié Le : Lundi, 20 Janvier 2020

(aucun communiqué n’a sanctionné cette session)

ALGER- M. Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a dans le cadre de sa visite de travail au Mali, co-présidé dimanche, avec M. Tiébilé Drame, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali, la 15ème session du Comité Bilatéral Stratégique (CBS) algéro-malien, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au titre de cette session, les deux parties, précise le communique, ont passé en revue les différentes actions de coopération inscrites à l’agenda bilatéral et ont exploré d’autres voies et moyens en vue de renforcer davantage les échanges économiques entre les deux pays.

Les deux parties se sont félicitées de l’état de la coopération bilatérale qui a enregistré des avancées notables dans la mise en œuvre des engagements pris lors des précédentes sessions du CBS. Elles ont, par ailleurs, renouvelé leur engagement à densifier les contacts entre les secteurs concernés pour parachever la réalisation de nouveaux projets de coopération retenus.

La tenue du CBS a également constitué une occasion pour les deux parties afin de procéder à un échange de vues sur l’état de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la sécurité au Mali, issu du processus d’Alger, en préparation de la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de suivi (CSA), ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

15ème Session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie : «Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune fait face à des contraintes sécuritaires multiples dues à la présence terroriste»

Par Le républicain mali – Date: 21 Janvier 2020

La salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale a abrité, le dimanche 19 janvier 2020, la 15ème session du Comité Bilatéral Stratégique (CBS) qui tient ses travaux pour la 3ème fois consécutive au Mali. Cette rencontre permettra de consolider le partenariat entre l’Algérie et le Mali. Il ressort de la cérémonie d’ouverture de ladite rencontre que la coopération entre le Mali et l’Algérie dans certains domaines est à améliorer. « Si nos relations politiques sont excellentes et exemplaires, notre coopération économique n’est pas à la hauteur des attentes de nos deux pays compte tenu des potentialités et opportunités économiques que recèlent les deux pays…Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune, fait face, malheureusement, à des contraintes sécuritaires multiples, dues essentiellement à la présence de groupes terroristes qui s’alimentent du trafic en tous genres », a souligné le chef de la délégation Algérienne, Rachid BALDEHANE.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre dont les membres du gouvernement malien en l’occurrence le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, les ministres Amadou Koïta et Lassine Bouaré, le haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, Mamadou Diagouraga, les membres du cabinet du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, le secrétaire d’Etat Algérien chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid BALDEHANE accompagné d’une forte délégation. Prenant la parole, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé a souhaité la bienvenue à la délégation Algérienne à cette 15ème Session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie. Avant de mettre l’accent sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger négocié pendant près de 9 mois avec le concours de l’Algérie. C’est pourquoi, dit-il, le Mali restera reconnaissant à l’Algérie. « Chaque fois qu’on eu besoin de l’Algérie, elle a été là à nos côtés », a-t-il dit. A l’en croire, la relation entre le Mali et l’Algérie est particulière. « Vous êtes ici aujourd’hui dans le cadre du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie qui précède du comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA), comité décisif, ce qui a bien des égards est et historique. Depuis 5 mois, il n’y avait pas eu de CSA. C’est donc un CSA de reprise. Nous apprécions la qualité de la délégation Algérienne à cette rencontre. C’est un CSA de reprise mais un CSA dont l’agenda est décisif pour le processus de stabilisation du Mali, pour le processus de paix au Mali. Parce que l’agenda de ce CSA, ce sont les conclusions du Dialogue National Inclusif portant entre autres  sur le déploiement des forces armées et de sécurité au nord du pays à Kidal en particulier. En cela, c’est un agenda d’une importance capitale pour l’évolution », a souligné le ministre Dramé. A ses dires, le peuple malien dans son ensemble est à l’écoute. «L’Algérie est à nos cotés pas seulement comme président du CSA mais par cette importante délégation Algérienne. Nous avons été toujours ensemble. Nous étions ensemble hier à Gao, à Tamanarasset, nous sommes ensemble aujourd’hui à Bamako à cette étape importante du retour envisagés de nos forces dans le nord du pays pour la réunification du pays et là aussi, nous avons besoin de l’accompagnement de l’Algérie. Ce comité bilatéral stratégique a une importance particulière parce qu’il précède au CSA décisif. Au nom du président de la République, du chef du gouvernement, de tout le gouvernement de la République du Mali, vous dire combien nos attentes sont grandes. Et nous savons qu’avec l’Algérie ami et frère, le Mali peut avec confiance regarder l’avenir », a conclu le chef de la diplomatie malienne, Tiébilé Dramé.

La crise libyenne s’invite dans le débat

Quant à Rachid BALDEHANE, secrétaire d’Etat Algérien chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, il a remercié le ministre Tiébilé Dramé pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation. Il a rappelé la volonté de son pays à apporter sa contribution à l’édifice de stabilité et de paix au Mali. Pour lui, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger demeure le mécanisme approprié pour la prise en charge d’un règlement durable de la crise malienne, basé sur des fondamentaux sacrés que sont la réconciliation nationale, le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali. « L’Algérie se félicite de l’attachement de toutes les parties au Dialogue et à la préservation de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il dit. A ses dires, l’application tangible et rapide de l’accord sur le terrain ne peut être obtenue simplement par des affirmations, mais par la confiance et la volonté réciproques de respecter les engagements pris. Il a précisé que le nouveau Président du CSA, l’Ambassadeur Boualem Chebihi, apportera le meilleur de lui-même, pour l’aboutissement du processus dé paix. « Si nos relations politiques sont excellentes et exemplaires, notre coopération économique n’est pas à la hauteur des attentes de nos deux pays compte tenu des potentialités et opportunités économiques que recèlent les deux pays. Le raffermissement de notre coopération bilatérale dans son volet économique et commercial, doit, à présent, se traduire par une augmentation du volume des échanges entre nos deux pays et la réalisation de projets concrets. Il nous revient, par conséquent, de favoriser le processus de valorisation de notre complémentarité économique et de tirer profit du potentiel humain et naturel dont disposent l’Algérie et le Mali. Nos deux pays doivent saisir toutes les possibilités de renforcement et de diversification de notre coopération et créer les conditions appropriées pour des échanges féconds », a souhaité le chef de la délégation Algérienne, Rachid BALDEHANE. En outre, il a souhaité l’intensification des contacts entre les hommes d’affaires des deux pays à travers un échange régulier des missions économiques et l’organisation périodique de foires et expositions consacrées aux produits nationaux, à l’instar de la FEBAK au Mali et du MOUGGAR et de l’ASSIHAR en Algérie. S’agissant des actions d’ordre économique, dit-il, certaines sont déjà en cours tandis que d’autres sont encore à l’étude. «Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune, fait face, malheureusement, à des contraintes sécuritaires multiples, dues essentiellement à la présence de groupes terroristes qui s’alimentent du trafic en tous genres. Cette menace qui empêche, certainement, une mise en oeuvre parfaite des actions de coopération convenues entre nos deux pays, mérite, par conséquent, d’être au centre de notre stratégie commune de lutte contre l’insécurité dans notre sous-région », a-t-il dit. A cet effet, il a souhaité la sécurisation des zones frontalières communes pour les mettre à l’abri des réseaux terroristes et de trafiquants en tous genres. « Une telle sécurisation appelle au renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines militaire et sécuritaire et à la poursuite de la coordination en matière de lutte commune contre le terrorisme et la criminalité transnationale », a déclaré Rachid BALDEHANE. Selon lui, le Mali et l’Algérie sont appelés à poursuivre leur coopération dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière et contre les réseaux de passeurs qui constituent un facteur d’instabilité intimement lié au fléau de la traite humaine. Enfin, il a mis l’accent sur la crise libyenne qui constitue une menace pour la stabilité des pays de la sous région.

Aguibou Sogodogo

Algérie: Tiébilé Dramé et le Général Ibrahim Dahirou Dembélé aux obsèques du Général Ahmed Gaïd SALAH

Malijet.co 25/12/2019 

C’est à bord de l’avion présidentiel du Mali que le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ est arrivé, ce mardi 24 décembre, à Alger pour prendre part aux obsèques du Général Ahmed Gaïd SALAH, Chef d’État-major de l’armée nationale populaire algérienne décédé le lundi 23 décembre.

Pour la circonstance, le Chef de la Diplomatie malienne est accompagné de son collègue de la Défense et des Anciens Combattants, Général Ibrahim Dahirou DEMBELE, du Chef d’État- Major Général des Armées, Général Abdoulaye COULIBALY, du Chef d’État-Major particulier du Président de la République, Général Oumar DAO, de l’honorable Karim KEITA, Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale et des cadres du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

Cette délégation dépêchée auprès de la République sœur d’Algérie par le Président de la République, S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA vise à apporter toute la compassion et la solidarité du Mali au peuple algérien suite à la disparition du Général Ahmed Gaïd SALAH.

Les funérailles de l’illustre disparu auront lieu ce mercredi 25 décembre.

Source: MAECI

Visite du MAE malien à Alger le 5 octobre 2020

Bedoui reçoit le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale

APS Publié Le : Mercredi, 17 Juillet 2019 

ALGER- Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a reçu, mercredi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangère et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, avec lequel il a examiné « l’évolution du processus de paix au Mali », indique un communiqué des services du Premier ministre.

La rencontre entre le Premier ministre et le ministre malien, en visite de travail à Alger, a permis de « mettre en exergue le rôle historique et déterminant de l’Algérie pour trouver une solution à la crise malienne et son engagement permanent à mettre en œuvre l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », précise la même source.

A cette occasion, les deux parties ont évoqué « l’état et les perspectives des relations bilatérales et l’évolution du processus de paix au Mali », saluant « le niveau des relations fraternelles, de coopération et le bon voisinage liant les deux pays », ajoute la même source.

Le Ministre algérien des Affaires étrangères S.E.M. Sabri Boukadoum effectuera une visite au Mali. Ceci en prélude de la 16ème session du Comité bilatéral stratégique  (CBS) qui se tiendra parallèlement à la 38ème session du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) à Bamako.

En visite de travail et d’amitié en Algérie, le samedi 5 octobre 2019, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, S.E.M. Tiébilé Dramé, a co-présidé, avec son homologue algérien S.E.M. Sabri Boukadoum, la 15ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS).

Ladite session a porté exclusivement sur le processus de paix au Mali. Ainsi, il ressort que l’Algérie a procédé à la désignation d’un nouveau président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) en la personne de S.E.M. Boualem CHEBIHI, Ambassadeur d’Algérie au Mali, en remplacement de Ahmed Boutache.

Au sujet de la 38ème session du CSA prévue à Kidal et qui a été avorté, elle se tiendra finalement à Bamako en début de novembre 2019. Pour ce faire, les deux parties se sont accordées sur la poursuite et l’intensification des efforts en vue de la participation de toutes les parties prenantes à l’Accord et au suivi de sa mise en œuvre.

La 16ème session du CBS se tiendra en parallèle à cette session du CSA, précise le département. D’où une visite du Ministre algérien au Mali dans cette période.

En outre, les deux parties se sont engagées à poursuivre les efforts pour permettre le retour de l’Etat et des Forces de défense et de sécurité dans l’ensemble du territoire, dans les meilleurs délais et avec l’appui effectif de l’Algérie, « étant entendu que l’intégrité du territoire et l’unité nationale sont les principes de base de l’Accord ».

Cyril ADOHOUN

icimali

Accord d’Alger : L’Algérie et le Mali s’engagent à accélérer sa mise en œuvre

Boukadoum : Un « cadre idoine » de règlement de la crise dans ce pays.

EL MOUDJAHID PUBLIE LE : 06-10-2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, hier à Alger, que l’Accord  de paix et de réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, est «le cadre idoine»  pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.

Dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre avait permis de «passer en revue les développements de la situation au Mali, et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation découlant du Processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise dans le nord du Mali dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue l’Algérie en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi».

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien était la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet dernier, le chef de la diplomatie a indiqué que lors de la rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération entre les deux pays».

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour la diversification de la coopération bilatérale et son élargissement à divers domaines», a-t-il conclu.

L’Algérie et le Mali se sont engagés à «accélérer» la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, a indiqué le ministre malien.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’entretien, M. Dramé a salué les efforts de l’Algérie «pour restaurer la paix et la stabilité au Mali», affirmant que «l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses effets». «Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu. Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour que cet accord soit mis en œuvre avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale», a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger visait à «relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du Mali».

Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que «l’Accord d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire». «Sur le plan militaire, nous avançons beaucoup», s’est-il félicité, rappelant que «l’Accord d’Alger a, dans ce sens, préconisé, et c’est déjà une réalité, des forces armées nationales reconstituées dont les premières unités sont sorties début septembre dernier et vont être déployées incessamment par l’état-major malien». Il a expliqué que «les anciens membres des forces armées, au nombre de 660, sont revenus au sein des forces», appelant à «accélérer la cadence pour que ces forces apportent toute leur contribution à la sécurisation du territoire malien». «Nous allons vers un dialogue national inter-malien et nous voulons renforcer les bases du consensus inter-malien avec tous nos frères de toutes les régions du Mali»,  a-t-il ajouté.

Dramé: l’Algérie et le Mali s’engagent à « accélérer » la mise en œuvre de l’Accord d’Alger

APS  Publié Le : Samedi, 05 Octobre 2019

ALGER – L’Algérie et le Mali se sont engagés à « accélérer » la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a indiqué samedi le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébili Dramé, en visite à Alger.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, M. Dramé a salué les efforts de l’Algérie « pour restaurer la paix et la stabilité au Mali », affirmant que « l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses effets ».

« Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu. Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour que cet accord soit mis en oeuvre avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale », a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger visait à « relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du Mali ».

Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que « l’Accord d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire ».

« Sur le plan militaire, nous avançons beaucoup », s’est-il félicité, rappelant que « l’Accord d’Alger a, dans ce sens, préconisé, et c’est déjà une réalité, des forces armées nationales reconstituées dont les premières unités sont sorties début septembre dernier et vont être déployées incessamment par l’Etat-major malien ».

Il a expliqué que « les anciens membres des forces armées, au nombre de 660, sont revenus au sein des forces », appelant à « accélérer la cadence pour que ces forces apportent toute leur contribution à la sécurisation du territoire malien ».

« Nous allons vers un dialogue national inter-malien et nous voulons renforcer les bases du consensus inter-malien avec tous nos frères de toutes les régions du Mali », a-t-il ajouté.

Boukadoum : l’Accord de paix au Mali signé à Alger est le «cadre idoine» du règlement de la crise dans ce pays

APS 06/10/2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri  Boukadoum a affirmé, samedi à Alger, que l’accord de paix et de  réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, est «le cadre idoine»  pour le règlement de la crise dans le nord du Mali. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le  ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la  République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre  avait permis de «passer en revue les développements de la situation au  Mali, et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de  la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation découlant du  processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise  dans le Nord du mali dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la  concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement  dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue  l’Algérie, en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des  clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs  internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi». 

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien en Algérie était  la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet  dernier, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que lors de la  rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération  entre les deux pays». 

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour  la diversification de la coopération bilatérale et de son élargissement à  divers domaines», a-t-il conclu.

Mali : La mise au point de Boukadoum

APS 06 OCTOBRE 2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, hier à Alger, que l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est «le cadre idoine» pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre avait permis de «passer en revue les développements de la situation au Mali et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation découlant du processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise dans le nord du Mali, dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue l’Algérie en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi.

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien en Algérie était la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet dernier, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que lors de la rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération entre les deux pays».

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour la diversification de la coopération bilatérale et de son élargissement à divers domaines», a-t-il conclu. 

Visite du MAECI malien à Alger les 16 – 17 juillet 2019

Algérie-Mali : «le rôle pivot» de l’Algérie dans le processus de règlement de la crise politique au Mali évoqué

APS 17/07/2019

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a évoqué, ce mercredi lors d’une audience accordée au ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, «le rôle pivot» de l’Algérie dans le processus de règlement et de réconciliation au Mali, indique un communiqué de la Présidence de la République.

«Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, le 17 juillet 2019, M. Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali frère, porteur d’un message de son excellence Ibrahim Boubacar Keita, président de la République du Mali», précise la même source.

L’audience a été l’occasion d’évoquer «le rôle pivot de l’Algérie dans le règlement et la réconciliation au Mali». La rencontre a porté également sur «les relations historiques et excellentes liant les deux pays et les moyens de leur renforcement au service des intérêts des deux peuples frères».

A cette occasion, «la convergence des vues sur les différentes questions régionales, notamment la situation dans la région sahélo-saharienne, ainsi que sur les questions africaines intéressant les deux pays frères», a été également saluée.

« La mise en œuvre de l’Accord d’Alger sur le Mali toujours en cours »

A l’issue de cette audience, M Tiébilé Dramé avait affirmé que la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali est toujours «en cours», rappelant le rôle déterminant de l’Algérie dans la conclusion de cet accord.

A propos des discussions avec le chef de l’Etat, l’hôte de l’Algérie a ajouté qu’elles ont porté « sur l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations inter-maliennes», un processus lancé sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file, soulignant que la mise en œuvre de cet accord est toujours «en cours».

Il a salué, à cet égard, le rôle du Comité de suivi de la mise en œuvre de cet accord présidé par d’«éminents diplomates algériens».

Le MAE malien a, par ailleurs, salué les liens historiques qui unissent l’Algérie et le Mali, indiquant avoir transmis au chef de l’Etat un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, portant sur le «renforcement continu des relations bilatérales».

Dramé est arrivé mardi à Alger pour une visite de deux jours dans le cadre de la poursuite de la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun.

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: UNE VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIÉ À ALGER, EFFECTUÉ PAR S.E.M. TIÉBILÉ DRAMÉ, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DU MALI

Par Bamada.net 18/07/2019

S.E.M. Tiébilé Dramé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali, a effectué une visite de travail et d’amitié à Alger les 16 et 17 juillet 2019 à Alger, porteur d’un message de S.E.M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali à S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat de la République Algérienne Démocratique et Populaire.

Cette visite s’inscrit dans le prolongement des discussions que les deux ministres ont eues ces dernières semaines notamment dans le cadre la 14ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qui s’est tenue les 17 et 18 juin 2019 à Bamako sous leur co-présidence.

Passant en revue les efforts déployés par le Mali sur le chemin de la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale, les deux Ministres se sont félicités de l’évolution de la situation d’ensemble de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Ils se sont engagés à continuer leurs efforts, en commun, en vue de la mise en œuvre complète et sereine des dispositions de l’Accord.

Se référant aux derniers développements survenus dans les régions du nord du Mali, notamment l’atteinte au drapeau national malien survenu à Kidal ce jour, les deux Ministres condamnent fermement cet acte qui constitue une violation de l’Accord pour la paix et la réconciliation et, en général, tout manquement éventuel des mouvements aux engagements souscrits à travers leur signature de l’Accord. Ils ont réaffirmé leur attachement au strict respect de l’intégrité territoriale du Mali et des symboles de sa souveraineté.

Les deux Ministres ont appelé la communauté internationale à continuer à apporter son appui à la mise en œuvre de l’Accord et à veiller au strict respect par les parties de leurs engagements à cet égard.

Echangeant sur l’état de la coopération sectorielle bilatérale, les deux Ministres ont exprimé leur volonté commune de renforcer davantage la coopération dans les différents domaines politique, diplomatique, militaire, sécuritaire, économique et socio-culturel.

Tout en se félicitant du développement significatif des échanges bilatéraux depuis la 12e session de la Grande Commission mixte de coopération, les deux Ministres ont appelé leurs institutions et organismes respectifs concernés à poursuivre et à diligenter le parachèvement des actions déjà retenues.

Au même titre, les deux Ministres ont convenu de continuer à explorer d’autres créneaux et initiatives de coopération et d’envisager la tenue dans un proche avenir de la 13e session du Comité bilatéral frontalier.

Les deux Ministres ont réaffirmé leur ferme volonté de continuer à œuvrer de concert pour la stabilité du Mali et de la région du Sahel.

Ils ont décidé d’intensifier leur coopération dans la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, y compris le narcotrafic et les réseaux de la migration irrégulière, notamment dans le cadre des mécanismes d’appartenance commune.

Ils ont par ailleurs échangé leurs analyses sur d’autres questions d’intérêt commun notamment la situation en Libye et la région maghrébine et du Sahel.

En marge de la visite, S.E.M. Tiébilé Dramé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, a été reçu en audience successivement par S.E.M. Noureddine Bedoui, Premier Ministre et par S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat. Il a, à cette occasion, remis un message de S.E.M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, à S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat.

Le MAE malien salue le rôle « éminent » de l’Algérie dans la stabilisation du Mali

APS 17/07/2019

Le ministre malien des Affaires étrangères et  de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a salué, mardi 16 juillet, à Alger,  le rôle éminent de l’Algérie dans le processus de paix et de  réconciliation au Mali, soulignant que les dirigeants maliens sont  profondément reconnaissants à l’égard des efforts menés par la diplomatie  algérienne. 

Dans une déclaration faite à la presse, à l’issue de ses entretiens avec son homologue algérien, M. Sabri Boukadoum, au siège du ministère  des Affaires étrangères, M. Dramé a salué le rôle éminent de l’Algérie  dans « la stabilisation et la résolution de la crise malienne. 

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie malienne a rappelé le rôle  joué par l’Algérie depuis janvier 1991 dans le Pacte national malien  jusqu’à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus  d’Alger et signé en juin 2015 à Bamako.

L’Algérie en tant que président du comité de mise en œuvre de l’Accord  pour la paix et la réconciliation au Mali est un négociateur principal pour  qui la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali ne sont pas  négociables. Les dirigeants maliens sont profondément reconnaissants à  l’égard des efforts menés par l’Algérie pour la stabilisation et la  résolution de la crise malienne, a souligné encore M. Dramé.  

Affirmant que sa visite en Algérie a atteint de très bons résultats, le  ministre malien a annoncé que les deux parties ont convenu lors des  entretiens élargis aux délégations des deux pays de tenir dans les semaines à venir une réunion de la commission bilatérale chargée des questions de  déplacement et de circulation migratoire afin, a-t-il précisé, de prendre  des mesures adéquates.  

Les deux parties ont souhaité qu’il y ait un cadre juridique  algéro-malien pour prendre en charge cette question importante, a fait  savoir, en outre, le chef de la diplomatie malienne. 

A ce titre, il a annoncé la nomination prochaine d’un consul général  malien à Tamanrasset, après la nomination il y’a une semaine d’un nouvel  ambassadeur en Algérie.   

Qualifiant, à l’occasion, les relations bilatérales d’extrêmement  importantes, M. Dramé a ajouté que lors des entretiens avec son homologue  algérien, les deux parties ont abordé également « les quelques difficultés  rencontrées » dans la mise en œuvre de « certains aspects » de l’Accord pour la  paix et la réconciliation au Mali, soutenant qu’un modus-operandi a été  trouvé pour les surmonter. 

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération  internationale, qui a entamé mardi une visite de travail de deux jours à  Alger, a indiqué, aussi, être porteur d’un message du président malien,  Ibrahim Boubacar Keita, à l’intention du chef de l’Etat, Abdelkader  Bensalah, qu’il devra lui transmettre mercredi lors d’une audience. 

Notons que le déplacement du chef de la diplomatie malienne en Algérie  intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de  M. Boukadoum, lors de laquelle il avait coprésidé avec son homologue malien  la 14ème session du Haut Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien. 

Boukadoum avait présidé lors de la même visite la 3ème réunion  ministérielle du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la  réconciliation au Mali, dont l’Algérie assure la présidence.

Entretiens entre M. Boukadoum et son homologue malien Tiébili Dramé

Publié Le : Mardi, 16 Juillet 2019

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu mardi à Alger avec son homologue malien, Tiébilé Dramé, qui effectue une visite de deux jours en Algérie, durant laquelle il remettra un message du président Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

Les entretiens élargis aux membres des deux délégations se déroulent au siège du ministre des Affaires étrangères.

Arrivé dans la matinée à Alger, M. Dramé a été accueilli à l’aéroport international Houari-Boumediene par M. Boukadoum. 

Dans une déclaration à la presse, le ministre malien a indiqué être porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

« Nous allons continuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako entre les chefs de la diplomatie des deux pays », a-t-il notamment dit, faisant part de la volonté des pays de « renforcer davantage leurs relations bilatérales ».

Les discussions porteront aussi sur l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus lancé en 2014, sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie avait été le chef de file.

La visite à Alger de M. Dramé permettra également aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de M. Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a co-présidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

M.Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

Le ministre malien des Affaires étrangères en visite de travail à Alger

Publié Le : Mardi, 16 Juillet 2019

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, a entamé mardi une visite de travail de deux jours à Alger, durant laquelle il discutera des relations bilatérales et du processus de paix au Mali.

M.Dramé a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

Dans une déclaration à la presse, le ministre malien a indiqué être porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

« Nous allons continuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako entre les chefs de la diplomatie des deux pays », a-t-il déclaré, relevant que les deux parties veulent « renforcer davantage leurs relations bilatérales ».

Les discussions porteront aussi sur l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus lancé en 2014, sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie est chef de file.

La visite à Alger de M. Dramé permettra également aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de M. Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

M.Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

Le ministre des AE du Mali en visite à Alger

16/07/2019

Le ministre Malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a débuté mardi, une visite de deux jours à Alger, durant laquelle il s’entretiendra avec ses interlocuteurs Algériens des relations bilatérales et de l’avancée du processus de paix dans son pays.

Accueilli par son homologue, Sabri Boukadoum, il a indiqué être porteur d’un message du président Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

Durant sa visite, il a annoncé qu’il allait avoir des discussions, entamées précédemment à Bamako, sur les relations liant le Mali à l’Algérie, dont il a considéré qu’elles méritaient d’être davantage renforcées, ainsi que sur des questions régionales « d’intérêt commun ».  

Il a également fait savoir que ses entretiens traiteront, en outre, de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus initié, en 2014, sous la conduite d’une médiation  internationale, dont l’Algérie a été le chef de file.

A noter que le déplacement à Alger de M. Dramé intervient après celui effectué au Mali par M. Boukadoum et durant lequel il a pris part aux aux travaux de la 3ème Session du Comité bilatéral stratégique Algéro-Malien.

Visite du MAE malien en Algérie à partir de mardi

Publié Le : Lundi, 15 Juillet 2019

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, effectuera mardi et mercredi une visite de travail à Alger, a indiqué lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dramé sera porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a précisé la même source.

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient au lendemain de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien, a ajouté la même source.

Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger, a relevé la même source, soulignant que la visite à Alger de M. Dramé permettra aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Le Ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum reçu par le Chef de l’Etat malien

Source : dia-algerie.com 19 juin 2019

La visite du Ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, au Mali a été marquée par l’audience que lui a accordée le Président Ibrahim Boubakar Keita.

Le Ministre Sabri Boukadoum a rappelé, à cette occasion, les liens historiques qui unissent l’Algérie et le Mali. Il a tenu également à réitérer l’attachement de l’Algérie à la sécurité et la stabilité de ce pays frère, en mettant l’accent sur les efforts que l’Algérie n’a cessé de fournir dans ce sens, tant au niveau bilatéral que dans le cadre de la médiation internationale quelle conduit au titre du suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation nationale au Mali.

Pour sa part, le Président Ibrahim Boubakar Keita a exprimé ses sentiments de gratitude à l’égard de ces efforts, en cette phase délicate de l’histoire du Mali, a-t-il fait observer. Il a, en outre, salué la constance de la position de l’Algérie vis-à-vis de la crise que traverse son pays, particulièrement en ce qui concerne la préservation de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali.

Le Président Keita s’est félicité de l’excellence des relations politiques entre l’Algérie et Mali en appelant à œuvrer en commun en vue de hisser les relations de coopération au même niveau.

Par ailleurs, le Ministre Boukadoum, et au titre de la médiation internationale, a présenté au Chef de l’Etat malien, un aperçu sur les travaux de la 3e session de haut niveau du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali.

LE CHEF DE L’ÉTAT INSISTE SUR LE RESPECT STRICT DE L’ACCORD

Source: L’Essor- Mali

Par Issa Dembélé 19 / 06 / 2019

En début de soirée du lundi dernier, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience une forte délégation du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger (CSA).

La délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, comprenait aussi des représentants de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne. Ils étaient venus rendre compte des travaux de la 3è réunion de haut niveau du CSA au président Ibrahim Boubacar Keïta qui, en retour, a donné des orientations pour la suite du processus de mise en œuvre de l’Accord.

La rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé et du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré.

Ce dernier, faisant le résumé des échanges à la presse, a indiqué que la réunion de haut niveau a permis essentiellement de faire le point de la feuille de route de mars 2018 qui servait de boussole à la mise en œuvre de l’Accord. « Elle avait recensé 21 activités, sur lesquelles une bonne partie a été réalisée», s’est réjoui le ministre Lassine Bouaré. Egalement, la réunion a été l’occasion de tracer les perspectives sous forme de « feuille de route révisée » qui se fixe comme ambition de réaliser l’essentiel des activités prévues, d’ici la fin de l’année 2019.

Au nombre de ces activités, l’amplification du processus de DDR (Désarmement, Démobilisation Réinsertion) revêt une importance capitale. Elle permettra, en effet, de « faire un pas décisif sur les questions défense et de sécurité afin d’améliorer substantiellement la situation sécuritaire dans toutes les parties du pays », a commenté Lassine Bouaré.

D’autres éléments de la feuille route révisée portent sur les questions économiques. Un aspect d’autant plus important que l’amélioration des conditions de vie des populations apparaît aujourd’hui comme le seul moyen de rendre perceptible les dividendes de la paix.

La feuille de route prend également en compte les questions de réformes institutionnelles qui, selon le ministre Bouaré, sont au cœur de l’Accord politique de gouvernance convenu entre les acteurs et dont la mise en œuvre permettra certainement de remplir des conditions favorables aux réformes prévues dans l’Accord d’Alger.

En retour, le chef de l’Etat a encouragé les acteurs à aller de l’avant et insisté sur l’engagement de l’ensemble des parties à redoubler d’efforts pour accélérer le processus. Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas manqué de rappeler qu’il tient au respect des principes fondateurs de cet Accord, à savoir la souveraineté de l’Etat, la laïcité, l’unité et les symboles qui traduisent cette unité dans tous les compartiments de l’Etat. Une heure plutôt, le chef de l’Etat avait reçu une forte délégation algérienne conduite par Boukadoum Sabri, ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire. Au menu des échanges, le renforcement de la coopération entre nos deux pays et le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

A sa sortie d’audience, le diplomate algérien a confié que cette rencontre a donné lieu à de larges discussions sur des questions de coopération. Nos deux pays, liés par la géographie et l’histoire, sont en effet déterminés à œuvrer davantage au renforcement des relations bilatérales. « Il y a un partage et un désir commun à renforcer cette coopération dans les domaines économique, politique, culturel et social », a indiqué Boukadoum Sabri.

Au-delà du cadre bilatéral, les échanges avec Ibrahim Boubacar Keïta ont aussi porté sur des questions internationales, notamment la situation qui prévaut dans la région du Sahel. Un accent particulier a été mis sur le cas de notre pays. Nul besoin de rappeler le rôle prépondérant joué par ce pays frère dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

COMITÉ BILATÉRAL STRATÉGIQUE ALGÉRO-MALIEN: LA CONTRIBUTION DE L’ALGÉRIE SALUÉE

Source: APS 19 juin 2019

BAMAKO – Le Ministre des Affaires Etrangères Sabri Boukadoum a présidé lundi à Bamako la 3ème session de haut niveau du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali.

Cette réunion qui s’est tenue en présence des membres du gouvernement malien, des autres parties maliennes signataires de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et des membres de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de file.

Les participants ont passé en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents volets de l’accord et entendu la présentation des représentants du gouvernement malien sur les éléments constitutifs de la nouvelle feuille de route et de l’accord de gouvernance politique qui sera signé le 18 juin 2019 visant à accélérer la mise en œuvre des dispositions de l’accord de paix et à garantir l’appropriation par les maliens des mesures arrêtées par l’accord de paix.

Les parties maliennes signataires de l’accord ont saisi cette opportunité pour soulever les difficultés d’ordre institutionnel, politique sécuritaire et budgétaire qui ont retardé la pleine mise en œuvre de l’accord dans le délai imparti (18-24 mois après la signature de l’accord en mai 2015).

Tous les membres du CSA ont salué le rôle de l’Algérie en tant que chef de file de la médiation et de présidente du comité de suivi. Ils ont particulièrement exprimé leur appréciation pour son accompagnement des parties maliennes et les différentes formes de soutien qu’apporte l’Algérie aux parties et au peuple maliens dans cette phase délicate du processus de paix.

A cet égard le ministre des affaires étrangères du Mali a fait part de la haute appréciation de son pays pour la constance de la position de l’Algérie au regard de l’impératif respect de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali et sa contribution constructive au sein de la médiation internationale.

Ouverture des travaux de la 14ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien

Publié Le : Lundi, 17 Juin 2019

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a co-présidé lundi à Bamako avec son homologue malien, Tiébilé Drame, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration régionale, la séance d’ouverture des travaux de la 14ème session du Comité bilatéral stratégique.

Le Comité bilatéral stratégique algéro-malien est un mécanisme créé en 2014 pour le suivi, l’évaluation et l’impulsion de la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la coopération bilatérale dans tous ses aspects.

La réunion qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement malien en charge des secteurs de la coopération, a permis de « passer en revue l’état de mise en œuvre des actions de coopération arrêtées lors de la dernière session du Comité tenue en mai 2018 à Bamako ».

Cette réunion a également été l’occasion de « définir de nouvelles priorités de coopération permettant d’approfondir et de diversifier le partenariat bilatéral et de le hisser au niveau de l’excellence des relations politiques entre l’Algérie et le Mali ».           

Précédant la réunion de haut niveau du comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de « faire le bilan de sa mise en œuvre quatre ans après sa signature par les parties maliennes ».

Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères lors de la visite de son homologue algérien au Mali : « Le Mali aimerait entendre l’Algérie redire que l’Accord pour la paix, c’est le respect de l’exercice de la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire… »

Par  M.K. Diakité / Le Républicain – 18 Juin 2019

Le ministre malien des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé a demandé, hier lundi 17 juin 2019 à Bamako, aux autorités algériennes de rappeler aux différentes parties engagées dans le processus de paix au Mali que « l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, c’est le respect de l’exercice de la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire, c’est le respect des symboles de l’État malien que sont le drapeau national et l’hymne national. » Il a fait cette demande en recevant son homologue algérien Sabri Boukadoum, en visite à Bamako dans le cadre de la 14ème session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie.

Selon Tiébilé Dramé, le Mali et l’Algérie ont été « ensemble, depuis Gao, depuis la maison de Sidi Ali M’bara, devenue le quartier général de l’Algérie combattante au Mali dès 1960, jusqu’à l’Accord d’Alger. Nous sommes toujours ensemble, nous resterons ensemble »

Sabri Boukadoum, le ministre Algérien des Affaires étrangères a, pour sa part, expliqué que son pays sera toujours aux côtés du Peuple frère du Mali et que son intégrité territoriale n’est pas à discuter.

Pour rappel, le 25 mai dernier à Bamako, lors d’une réception offerte par Pierre Buyoya, le haut représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, le ministre des Affaires étrangères du Mali Tiébilé Dramé a reproché au président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) Sidi Brahim Ould Sidati, de ne pas avoir eu l’attitude qu’il devait lorsque l’hymne national du Mali a été entonné. « «L’Accord d’Alger, c’est un tout. On ne peut pas le saucissonner. L’Accord d’Alger, c’est l’Armée nationale reconstituée, en fait, ce sont les zones de développement économique, en fait, les politiques pour renforcer la réconciliation nationale et la démocratie. L’Accord d’Alger, beaucoup l’oubliant, c’est le respect de tout le territoire national, c’est le respect de l’unité nationale, c’est le respect de la forme républicaine et laïque de l’État. L’Accord d’Alger, c’est le respect du drapeau national, le respect de l’hymne national, le chant du Mali. Ou, quand le chant du Mali était entonné, au début de la cérémonie, alors que tous les diplomates et les Maliens étaient debout, avec respect et solennité, le président de la CMA, mon frère Sidi Brahim Ould était d’abord assis, ensuite il s’est levé, avec désinvolture, il avait les bras croisés. L’Accord d’Alger, c’est le respect de l’histoire nationale du Mali.», avait déclaré, haut et fort, Tiébilé Dramé.

Boukadoum effectue une visite officielle de trois jours au Mali

APS Publié Le 16 Juin 2019

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, effectue, ce dimanche, une visite officielle de trois jours au Mali, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, indique le ministère dans un communiqué.

Cette visite qui « s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié, de coopération et de bon voisinage qui unissant l’Algérie et la République du Mali, permettra aux deux ministres de procéder à une évaluation exhaustive de l’état de la coopération bilatérale et de l’examen des voies et moyens de nature à la densifier davantage », précise la même source.

Elle offrira, en outre, l’occasion de « raffermir la concertation politique à travers un échange de vues sur la situation qui prévaut dans la région du Sahel et sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun ».

Au cours de son séjour à Bamako, le ministre des Affaires étrangères coprésidera avec son homologue malien les travaux de la 14e session du Comité Bilatéral Stratégique algéro-malien, souligne le communiqué.

Boukadoum présidera, également, la réunion de haut niveau des parties prenantes du processus de paix au Mali, qui sera précédée de la réunion des membres de la médiation internationale, conclut le MAE.

La MAECI malienne souligne les efforts de l’Algérie dans le parachèvement de l’accord de paix

 Publié Le : Dimanche, 17 Mars 2019

ALGER- La ministre malienne des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, Kamissa Camara, a mis en avant, dimanche, les efforts de l’Algérie en vue de parachever la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu de processus d’Alger.

« Nous avons discuté des relations bilatérales et de tous les efforts que l’Algérie a fournis et continue de fournir pour aider le Mali à parachever la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu de processus d’Alger », a-t-elle déclaré au terme de ses entretiens avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

Pour la chef de la diplomatie malienne, les deux pays partagent des relations « historiques, familiales et fraternelles », ajoutant que « nous devons évaluer le présent et également parler de l’avenir ensemble », en évoquant tous les aspects de la coopération entre les deux pays.

Pour sa part, M. Lamamra a indiqué qu’entre l’Algérie et le Mali sont liés par « un grand destin partagé, un voisinage qui s’est étendu sur des siècles et une solidarité très active (..) qui n’a jamais fait défaut à nos deux peuples ».

Il a souligné, dans ce sillage, la qualité « très particulière » dans la relation entre les dirigeants des deux pays, précisant que les présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta « sont très proches et partagent un engagement pour le panafricanisme et une vision de la relation entre les peuples africains et le destin de nos deux nations ».

M.Lamamra a évoqué les différents mécanismes existants entre les deux pays, à savoir la grande commission mixte co-présidée par les deux Premiers ministres, un comité frontalier co-présidé par les deux ministres de l’Intérieur et un comité stratégique bilatéral qui constitue « la tour de contrôle » de ces relations, avec « une vison aussi large que possible pour des perspectives non seulement de coopération, mais aussi de contribution à une véritable intégration sous-régionale ».

M.Lamamra a indiqué, par ailleurs, que les chefs d’Etat et de gouvernement en Afrique attachent l’importance pour que la jeunesse « soit véritablement un acteur clé et privilégié du développement durable » , soutenant que « c’est pour la jeunesse que nous travaillons ».

Bedoui reçoit la ministre malienne des Affaires étrangères

Publié Le : Dimanche, 17 Mars 2019

ALGER – Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a reçu dimanche, la ministre malienne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Kamissa Camara, qui effectue une visite officielle en Algérie dans le cadre des rencontres périodiques de concertation, de dialogue et de bon voisinage qu’entretiennent les deux pays, indiquent les services du Premier ministre dans un communiqué.

L’audience s’est déroulée en présence du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ajoute la même source.

La ministre des AE et de la coopération Internationale du Mali prochainement à Alger

Publié Le : Vendredi, 15 Mars 2019

ALGER- La Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali,  Mme Kamissa Camara, effectuera une visite officielle en Algérie, les 16 et 17 mars 2019, à l’invitation de M. Ramtane Lamamra, vice- Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, indique jeudi un communiqué du ministère.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des excellentes relations d’amitié, de coopération et de voisinage qu’entretiennent l’Algérie et le Mali. Elle permettra aux deux parties de procéder à une évaluation de l’état de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger, précise la même source.

Le séjour de Mme Kamissa Camara à Alger offrira également l’occasion de procéder à un examen de la coopération bilatérale et des voies et moyens d’approfondir les échanges économiques et commerciaux en vue de donner une plus grande dimension au partenariat algéro-malien.

Il sera, aussi, une occasion pour les deux ministres de perpétuer la tradition de concertation entre l’Algérie et le Mali sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, conclut le communiqué.

Messahel reçu par le Président de la République du Mali

29/05/2018 

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en visite officielle au Mali, a été reçu, par le Président de la République Mali, Ibrahim Boubacar Keita, auquel il a transmis un message de fraternité et de solidarité du Président de la République Abdelaziz Bouteflika.

«J’ai transmis le message du président de la République Abdelaziz Bouteflika à son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita », a tweeté mardi matin Abdelkader Messahel.

Dans ce message le Chef de l’Etat « réitère son engagement personnel et celui de l’Algérie en vue du renforcement des relations bilatérales et du parachèvement du processus de stabilisation et de retour entier de la sécurité et du développement au Mali ».

Le Président Malien a, de nouveau, exprimé « sa vive gratitude et ses remerciements sincères au Président Bouteflika en mettant en relief son engagement personnel et ses efforts inlassables en vue d’accompagner les maliens sur la voie de la stabilisation et du développement socio-économique ».

Il a également fait part de sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et des avancées considérables enregistrées dans divers domaines de coopération. Il s’est également dit satisfait des avancées réalisées dans le cadre de la mise en £uvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, dont le troisième anniversaire a été célébré le 15 mai dernier dans une atmosphère marquée par la détermination des acteurs maliens à aller de l’avant et à poursuivre leurs efforts communs en vue de sa pleine mise en œuvre au  bénéfice de la stabilité et de la sécurité au Mali et dans la région dans son ensemble.

Le Ministre des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné l’attachement de l’Algérie au développent de la coopération bilatérale, à la concertation régulière avec le Mali voisin et à la poursuite des efforts tendant à faire face aux défis communs qui sévissent dans la région, notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine.

Il a, dans cette optique, indiqué que la tenue, le 29 mai, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qu’il présidera avec son homologue malien Tieman Hubert Coulibaly, viendra renforcer cette concertation que les deux pays ont toujours entretenue.

Radio Algérienne

Messahel transmet un message du président Bouteflika à son homologue malien

Publié Le : Mardi, 29 Mai 2018

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, porteur d’un message du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été reçu mardi à Bamako par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Messahel a transmis au Président Keïta un message de fraternité et de solidarité du Président Bouteflika par lequel le Chef de l’Etat « réitère son engagement personnel et celui de l’Algérie en vue du renforcement des relations bilatérales et du parachèvement du processus de stabilisation et de retour entier de la sécurité et du développement au Mali« .

Le Président Malien a, de nouveau, exprimé « sa vive gratitude et ses remerciements sincères au Président Bouteflika en mettant en relief son engagement personnel et ses efforts inlassables en vue d’accompagner les maliens sur la voie de la stabilisation et du développement socio-économique ».

Il a également fait part de sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et des avancées considérables enregistrées dans divers domaines de coopération. Il s’est également dit satisfait des avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, dont le troisième anniversaire a été célébré le 15 mai dernier dans une atmosphère marquée par la détermination des acteurs maliens à aller de l’avant et à poursuivre leurs efforts communs en vue de sa pleine mise en œuvre au bénéfice de la stabilité et de la sécurité au Mali et dans la région dans son ensemble.

Le Ministre des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné l’attachement de l’Algérie au développent de la coopération bilatérale, à la concertation régulière avec le Mali voisin et à la poursuite des efforts tendant à faire face aux défis communs qui sévissent dans la région, notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine.

Il a, dans cette optique, indiqué que la tenue, le 29 mai, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qu’il présidera avec son homologue malien Tieman Hubert Coulibaly, viendra renforcer cette concertation que les deux pays ont toujours entretenue.

Le Président Keïta a chargé M. Messahel de transmettre à Monsieur le Président de la République ses salutations fraternelles et ses remerciements sincères pour tous les efforts consentis en soutien à la stabilisation du Mali, ainsi que ses vœux de bonheur et de progrès au peuple algérien.

Cet entretien s’est déroulé en présence du Ministre malien des Affaires étrangères Tieman Hubert Coulibaly et des Ambassadeurs des deux pays.

Messahel reçu par le Premier ministre malien

Publié Le : Mercredi, 30 Mai 2018

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu mardi à Bamako par le Premier ministre de la République du Mali, Soumeylou Boubeye Maïga.

Le Premier ministre malien a fait part de son appréciation « des efforts continus de l’Algérie en faveur de la stabilisation du Mali, et dont témoigne la visite du ministre des Affaires étrangères dans le cadre d’une visite de travail qui a permis la tenue, ce jour, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique, et qui permettra également demain, 30 mai, de tenir une réunion ministérielle du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord de Bamako ».

Il s’est, dans le même temps, félicité de la « qualité des relations bilatérales et des perspectives prometteuses du renforcement de la coopération algéro-malienne dans divers domaines ».

L’entretien a porté sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Sur ce sujet, M. Boubeye Maïga a fait part de « sa satisfaction quant aux avancées réalisées dans la mise en œuvre de l’Accord, illustrées notamment par la confiance qui s’est progressivement installée entre les parties maliennes et qui a permis au processus de mise en œuvre de connaître une dynamique positive nouvelle ».

Pour sa part, M. Messahel a réitéré « l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour accompagner les parties maliennes, qui font désormais preuve d’une plus grande appropriation, dans leur œuvre commune de l’édification de l’Etat malien, de sa stabilisation et de son développement ».

Mise en œuvre de l’Accord de paix : poursuivre le processus de stabilisation du Mali

Publié Le : Jeudi, 31 Mai 2018

BAMAKO – Le Ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a participé, mercredi à Bamako, dans le cadre de sa visite de travail au Mali, à une rencontre du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) avec le Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guterres.

Le Ministre des Affaires étrangères a pris part à cette réunion en sa qualité de Président du CSA de Haut niveau et de Chef de File de la Médiation internationale.

Cette réunion qui intervient dans le contexte de la toute première visite du Secrétaire Général de l’ONU au Mali a été une occasion renouvelée pour poursuivre le processus de stabilisation du Mali sur la base de la mise en œuvre de l’Accord de paix que l’Algérie a facilité.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre des Affaires étrangères a indiqué que ‘‘l’Algérie continuera de respecter ses engagements en relation avec la construction de la paix, la stabilisation et le développement économique au Mali. Son soutien au peuple malien frère constitue un des éléments fondamentaux de sa politique extérieure, et ce, conformément à l’engagement et à la volonté de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Mali et, d’une manière plus générale, dans toute la zone du Sahel’’.

Dans cette même optique, il a mis en exergue l’importance à accorder à l’instauration de la confiance entre les parties maliennes et leur appropriation de tout le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Pour sa part, le Premier Ministre malien Soumeylou Boubeye Maïa a fait le point sur l’état de la mise en œuvre de l’accord de paix en mettant un accent particulier sur les avancées considérables enregistrées dans ce cadre, notamment la confiance qui s’est établit progressivement entre les parties maliennes et qui a permis à plusieurs actions de mise en œuvre de se concrétiser.

Le Secrétaire Général, quant à lui, a rendu hommage à l’Algérie pour ses efforts en faveur de la stabilisation au Mali et qui ont permis à l’Accord de paix de voir le jour. Il a, dans le même temps, longuement plaidé en faveur d’une mise en œuvre entière de l’accord de paix qui reste la seule option pour les parties maliennes de sortir définitivement de la crise que connaît le Mali depuis maintenant des années.

Cette réunion s’est déroulée dans une atmosphère cordiale qui reflète, à la fois, l’intérêt que porte la communauté internationale à la mise en œuvre de l’accord de paix en tant que seule issue de la crise actuelle au Mali, et la confiance qui existe maintenant entre les parties maliennes ainsi que la plus grande appropriation qui caractérise leur attitude vis-à-vis de l’Accord de paix.

Algérie-Mali-ONU : hommage du Secrétaire Général de l’ONU à l’Algérie

31/05/2018

Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a rendu mercredi à Bamako un hommage appuyé à l’Algérie qui a déployé d’importants efforts ayant permis aux parties maliennes de s’unir autour de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), et qu’elle continue à déployer de manière déterminante dans cette phase de mise en œuvre.

Guterres a rendu cet hommage à l’Algérie dans son allocution d’ouverture lors de la rencontre qu’il a eue, mercredi à Bamako avec, les membres du Comité de suivi de CSA, issu du processus d’Alger.

Il a également loué les efforts de l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, lesquels contribuent à l’éradication de ce phénomène notamment dans la zone sahélo-saharienne.

Abordant la situation en général au Mali, le Secrétaire Général des Nations Unies, tout en se félicitant de la confiance qui s’installe progressivement entre les parties maliennes et qui constitue l’une des réalisations les plus tangibles de l’Accord de paix, s’est dit satisfait de voir les différentes parties maliennes signataires réunies dans une même  salle et parlant d’une seule voix.

Radio Algérienne

Algérie-Mali: 13ème session du Comité bilatéral stratégique

Publié Le : Mardi, 29 Mai 2018

BAMAKO- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a coprésidé mardi à Bamako, avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien.   

Cette session, qui intervient à la suite de celle tenue à Alger en juillet 2017, s’inscrit dans le cadre de la concertation bilatérale régulière et traduit « la volonté des hautes autorités algériennes et maliennes de consolider davantage les liens historiques de fraternité, de solidarité et de coopération qui existent entre les deux pays ».

A l’ouverture des travaux de cette session, les deux ministres ont souligné « l’attachement des Présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta au renforcement des relations historiques de fraternité et de solidarité qui unissent l’Algérie et le Mali, ainsi que leurs hautes instructions de tout mettre en œuvre afin de maintenir et d’amplifier la dynamique positive qui caractérise la coopération entre les deux pays ».

Les deux parties se sont félicitées des avancées enregistrées en matière de mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et sont convenues de poursuivre la concertation à ce sujet. 

Elles ont constaté une dynamique nouvelle marquée par « une plus grande appropriation du processus de mise en oeuvre par les parties maliennes », en soulignant qu’il s’agit « d’un développement positif à encourager et à consolider davantage ».

Les délégations des deux pays ont également passé en revue la situation dans la région, notamment les défis communs que constituent le terrorisme, le crime organisé et la migration irrégulière, en réitérant leur engagement à la lutte contre ces fléaux.

Les deux parties ont procédé à une évaluation de l’état de la coopération et ont passé en revue les différentes actions de cette coopération, notamment dans le domaine des infrastructures, de l’énergie, de l’enseignement supérieur, de la formation et de la justice. 

Dans ce cadre, elles sont convenues de poursuivre leurs efforts communs en vue de « consolider davantage et de diversifier la coopération bilatérale ». Un communiqué conjoint sanctionnera la visite de travail du chef de la diplomatie algérienne au Mali.

Messahel mardi à Bamako porteur d’un message du Président Bouteflika

Publié Le : Lundi, 28 mai 2018

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, effectuera, à partir de mardi, une visite de travail de deux jours à Bamako, porteur d’un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, indique Lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre des Affaires étrangères coprésidera avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, la 13ème session du Comité bilatéral stratégique.

Par ailleurs, M. Messahel présidera une réunion ministérielle du Comité de suivi de la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger.

Au cours de cette visite, le ministre des Affaires étrangères aura également l’occasion de s’entretenir avec de Hauts responsables maliens sur l’état des relations bilatérales et les perspectives du renforcement de la coopération entre les deux pays.

 

Mali: Messahel réaffirme l’engagement de l’Algérie à poursuivre sa coopération multiforme

Publié Le : Samedi, 14 Octobre 2017

BAMAKO -Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a réaffirmé samedi à Bamako l’engagement et la détermination de l’Algérie à poursuivre la coopération multiforme avec le Mali « pour l’accompagner dans ses efforts visant à accélérer sa sortie de la crise qu’il endure ». 

« Au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui attache du prix à voir, notamment, le Mali, un pays très cher à son c£ur, triompher de la crise qu’il traverse depuis quelques années, je tiens à réaffirmer, solennellement, l’engagement et la détermination de l’Algérie à poursuivre sa coopération multiforme avec le Mali pour l’accompagner dans ses efforts visant à accélérer sa sortie de la crise qu’il endure », a déclaré M. Messahel lors de la Conférence régionale sur la Sécurité dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, qui se tient dans la capitale malienne.

Le ministre a souligné que sa présence à cette conférence « témoigne de l’engagement de l’Algérie aux côtés du peuple malien frère et des autres pays de la sous-région et de sa volonté d’apporter sa contribution pour favoriser une lutte plus efficace contre le terrorisme et la criminalité organisée transfrontalière et une éradication, au plus tôt, de ces fléaux qui font obstacle au retour total et définitif de la paix, de la sécurité, et de la stabilité et hypothèquent le développement de notre voisinage immédiat ».

« Le Mali est, de toute évidence, le pays frère et voisin qui se trouve, ces toutes dernières années, davantage confronté à une situation difficile, à l’origine de la grave détérioration de la situation sécuritaire dans le pays », a-t-il relevé, affirmant que « la mobilisation sans précédent de la communauté internationale, dont l’Algérie, pour accompagner le Mali dans ses efforts, en faveur de la construction de la paix et de la stabilité, à travers une coopération dense et multiforme, a produit des résultats satisfaisants indéniables et incitant à l’optimisme, comme en atteste l’évolution récente du Processus de mise en œuvre de l’Accord de Bamako pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, qui a prévalu en dépit des contrariétés qui ont pu jalonner sa voie ».

Selon le ministre des Affaires étrangères, « pour rechercher de nouveaux modes d’action, explorer de nouvelles voies, affiner la stratégie et mobiliser des instruments nouveaux et plus adéquats permettant davantage d’efficacité pour obtenir les résultats recherchés, il était impératif donc que l’ensemble des acteurs dans la zone du Sahel dialoguent, se concertent, conjuguent leurs efforts et mutualisent leurs moyens, l’hydre à laquelle ils livrent bataille étant la même »

Concernant la conférence régionale, M. Messahel a indiqué qu’elle a pour objectif fondamental « l’évaluation globale » de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest et l’élaboration d’une nouvelle stratégie collective en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans le Sahel, ajoutant que ses conclusions « ne manqueront pas d’impacter positivement les efforts en cours pour venir à bout de ces fléaux dangereux, pour les pays qui en souffrent et pour tous les pays de la région ».

L’expérience algérienne en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme présentée

A l’occasion de cette rencontre, le ministre Messahel a présenté aux participants l’expérience algérienne en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. 

A cet égard, il a indiqué que les résultats « hautement positifs » enregistrés par l’Algérie dans cette lutte « constituent le centre d’intérêt d’un grand nombre de pays avec lesquels nous entretenons une coopération dense, mutuellement bénéfique, et font de l’Algérie l’un des six pays les plus sûrs dans le monde, comme le reconnaissent, d’ailleurs, de nombreux experts en la matière, comme l’Institut Gallup qui en fait état dans son dernier rapport daté du mois d’août 2017 ».

« L’intérêt et la considération de nos partenaires pour notre expérience et notre engagement, aux plans régional et international, en matière de lutte contre le terrorisme se sont traduits, notamment, par la désignation du Président Bouteflika, par ses pairs africains comme Coordonnateur de la prévention de l’extrémisme violent et de la lutte contre le terrorisme en Afrique », a-t-il rappelé.

« Cette désignation, témoignage du respect dont jouit le Président Bouteflika auprès de ses pairs africains pour son engagement sincère et indéfectible en faveur de toutes les causes africaines »

« Cette désignation, témoignage du respect dont jouit le Président Bouteflika auprès de ses pairs africains pour son engagement sincère et indéfectible en faveur de toutes les causes africaines », a-t-il souligné, ajoutant qu’elle « repose sur la riche expérience et l’expertise développées par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et sur son engagement sincère et assumé afin qu’aucun autre peuple, en Afrique et ailleurs, ne vive la tragédie imposée au peuple algérien par ce fléau, durant les années quatre-vingt-dix ».

Messahel rappelé que le président Bouteflika, « animé d’une volonté irrépressible d’apporter une contribution effective à la mise en place d’une stratégie visant à éradiquer sur notre continent le terrorisme et la violence, devenues des menaces de portée globale », a présenté, un Mémorandum sur les perspectives de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique, qui a été adopté à l’unanimité, lors du dernier Sommet de l’Union africaine (UA), en juillet de l’année en cours.

Messahel a précisé que « cet important document préconise sept axes fondamentaux autour desquels s’articulera la mission du Coordonnateur de la prévention de l’extrémisme violent et de la lutte contre le terrorisme en Afrique ».

Il s’agit, a-t-il expliqué, du développement de l’architecture africaine de lutte contre le terrorisme, le développement et l’enrichissement des normes africaines de lutte contre le terrorisme, la vigilance par rapport aux combattants terroristes étrangers et leur retour ou mouvements à destination de l’Afrique, le resserrement et le tarissement des multiples sources de financement du terrorisme, la lutte contre la radicalisation et les politiques de déradicalisation, la promotion des cadres politiques, institutionnels et judiciaires pour favoriser la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la justice sociale, le développement socio-économique et l’Etat de droit et enfin l’intensification de la coopération bilatérale, régionale et internationale dans la lutte contre le terrorisme.

« Les éléments définis dans le Mémorandum susmentionné sont constitutifs d’une stratégie novatrice pour une réponse collective à la menace terroriste. Ils trouvent naturellement un écho au sein des riches débats menés dans le cadre des travaux de cette conférence relatifs à l’évaluation globale de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, d’une part, et l’élaboration d’une Plateforme collaborative pour renforcer la lutte contre le terrorisme et les autres fléaux ravageurs que connaît cette région », a noté le ministre, précisant que la démarche proposée « offre une nouvelle opportunité pour l’Algérie et tous les pays africains d’£uvrer ensemble à l’éradication du terrorisme sur toute l’étendue du continent ».

Par ailleurs, le ministre a fait remarquer que l’Algérie, « appartenant à une région marquée par une grande turbulence, notamment, par des crises en évolution dans son voisinage immédiat, est consciente que, dorénavant, le règlement de la crise en Libye donnerait de la visibilité à la stabilisation de toute la région et permettrait d’appréhender efficacement la lutte contre le terrorisme et ses connexions en raison des liens avérés entre les groupes existant en Libye et leurs prolongements dans la sous-région, y compris le Groupe terroriste Boko Haram au Nigeria ». 

Messahel a conclu son intervention en réitérant la « ferme volonté » et la « totale disponibilité » de l’Algérie « pour œuvrer au renforcement de sa coopération avec le Mali, l’ensemble des pays de notre continent et les autres partenaires dans le monde, pour faire échec au terrorisme et à sa politique dévastatrice de la terre brûlée, et relever les grands défis communs qui sont les nôtres ». 

Messahel s’entretient à Bamako avec son homologue malien 

Publié Le : Samedi, 14 Octobre 2017 16:00   

ALGER -Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi à Bamako, avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, en marge des travaux de la Conférence régionale sur la sécurité dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, qui se tient dans la capitale malienne, indique un communiqué du ministère.

L’entretien « a porté sur les relations bilatérales et les voies et moyens de leur renforcement et leur diversification », précise la même source, ajoutant, qu’à ce titre, les deux ministres ont mis en exergue « l’importance de mettre à profit l’ensemble des mécanismes bilatéraux qui existent entre les deux pays afin d’explorer les opportunités qui s’offrent de part et d’autre ».

Les discussions « ont également porté sur le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ainsi que sur les difficultés rencontrées dans ce cadre ».

Les deux ministres ont, par ailleurs, « abordé l’objet principal de la Conférence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’abrite la capitale malienne Bamako, à savoir la sécurité dans le Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest, notamment à la lumière des défis auxquels est confrontée la région, tels que le terrorisme et le crime organisé », indique le communiqué.

« La question de la migration a aussi été abordée et les discussions s’y rapportant ont permis aux deux ministres de dégager une vision commune tout en mettant l’accent sur la nécessité de maintenir la concertation entre les deux pays, notamment dans leur lutte contre la migration clandestine », conclut la même source. 

Messahel transmet un message du Président Bouteflika à son homologue malien

Publié Le : Dimanche, 15 Octobre 2017

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a été reçu samedi par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keïta, auquel il a transmis les sentiments de fraternité et d’estime du président de la République Abdelaziz Bouteflika, ainsi que son message portant sur la volonté de renforcer les relations bilatérales et la concertation sur les questions régionales.

Le Président Keïta a tenu à réitérer  sa gratitude au Président Bouteflika, pour son engagement personnel et ses efforts pour accompagner les maliens sur la voie du dialogue en vue de retrouver la paix et la stabilité dans le pays.

Il s’est, par la suite, félicité de la qualité des liens bilatéraux et du saut qualitatif qui leur a été imprimé depuis sa visite à Alger en mars 2015, tout en marquant l’intérêt qu’il porte au renforcement de la coopération entre les deux pays. Il s’est également félicité de la participation algérienne à la prochaine édition de la Foire internationale de Bamako, en qualité d’invité d’honneur.

Le Président Keïta a, par ailleurs, abordé la situation dans son pays et dans la région, tout comme la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a mis un accent particulier sur les défis auxquels est confrontée la région en soulignant la nécessité d’une concertation accrue entre les deux pays pour y faire face.

Pour sa part, M. Messahel, qui effectue une tournée dans les capitales de certains pays du Sahel, a renouvelé l’engagement de l’Algérie à poursuivre la coopération avec le Mali en vue d’accompagner les frères maliens dans leur quête de stabilité et pour sortir de la crise que connaît le pays. Il s’est, par la même occasion, félicité du niveau atteint dans la mise en œuvre des décisions issues de la dernière session de la Haute Commission mixte algéro-malienne, tenue en novembre 2016 à Bamako.

Le message du Président de la République a également porté sur la situation dans la région. A ce titre, M. Messahel a évoqué les différentes menaces dans la zone du Sahel notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine, sur lesquelles une concertation régulière entre les deux pays est nécessaire.

Le Président malien a chargé le ministre Abdelkader Messahel de transmettre ses salutations fraternelles et ses sentiments d’estime et de considération au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord du Mali: tenue à  Alger de la 12eme session vendredi et samedi 

Publié Le : Vendredi, 28 Juillet 2017

ALGER- L’Algérie abritera vendredi et samedi la 12eme session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord du Mali, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 

La rencontre sera co-présidée par le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel et son homologue malien, Abdoulaye Diop. 

Cette réunion, qui intervient après celle qui a eu lieu à Bamako, le 12  juin 2016, « permettra de procéder à une évaluation de la situation au Nord  Mali et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la  paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, signé en 2015 », souligne la même source.

Elle sera, également, mise à profit pour « faire le point sur l’état  d’avancement de la coopération bilatérale et examiner les voies et moyens  de son renforcement et son élargissement au profit des deux pays ».

Mohamadou Diarouraga, Haut Responsable auprès du Président malien, Ibrahim  Boubacar Keita, pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la  réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, « sera également présent  à Alger, porteur d’un message du Président malien au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika », note le communiqué.

L’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali

Publié Le : Samedi, 29 Juillet 2017   

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé vendredi à Alger, que l’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali pour retrouver sa sécurité et sa paix, appelant les Maliens à « s’approprier » le processus de paix du pays.

« L’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali et des Maliens », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue d’une audience accordée à son homologue malien, Abdoulaye Diop, dans le cadre de la 12ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qui se tient à Alger.

Messahel a ajouté avoir évoqué avec M. Diop, la nécessité pour les Maliens de « s’approprier ce processus qui est le leur car l’avenir du Mali est entre les mains des Maliens », soulignant que l’Algérie « continuera à contribuer à ce que cette notion d’appropriation soit une réalité », estimant qu’il n’y point alternative au dialogue et à la réconciliation nationale.

« Nous sommes engagés à accompagner le Mali dans ce processus », a insisté M. Messahel, ajoutant qu’il « y a des responsabilités de l’ONU, celles des autres  partenaires du Mali, mais, il faut avoir un même agenda, celui de  préserver l’unité, l’intégrité territoriale et nationale du Mali », précisant que l’Algérie « encourage les Maliens à ce que le dialogue soit inclusif et qu’il se base sur la mise en œuvre de l’Accord de Bamako, issu du processus d’Alger ».

Il a indiqué, dans ce sens, qu’un accord « n’est valable que s’il y a eu sa mise en œuvre qui reste liée à la volonté des partenaires et des signataires », plaidant à cet effet, pour un rapport de « confiance » entre les parties prenantes qui ne peut s’instaurer que s’il « y a un dialogue réel inter-maliens ».

Par ailleurs M. Messahel a indiqué avoir abordé avec M. Diop les questions liées au terrorisme, à la contrebande, au crime organisé, à la migration clandestine.

Au plan bilatéral, il a défendu le principe d’une réelle coopération bilatérale fondée sur un caractère multiforme.

De son côté, le responsable malien  » a salué le rôle important de l’Algérie dans le processus de paix au Mali », estimant que « qu’elle qu’en soit la grandeur du rôle de l’Algérie, elle ne pourra pas faire ce que les Maliens doivent faire »,

Notant que le Comité bilatéral stratégique algéro-malien  « constitue une chance pour les deux pays de trouver un cadre de concertation qui reflète la spécificité de leurs relations », M. Diop a déclaré que l’Algérie « n’est pas un pays ordinaire pour le Mali », exprimant le vœu que « l’Algérie, sous le leadership du président Abdelaziz Bouteflika qu’on appelle  affectueusement ‘Abdelakder le Malien’ », continue à travailler avec le Mali dans l’intérêt des deux pays notamment pour la partie malienne afin qu’elle puisse  » tourner les pages sombres traversées ces dernières années ».

Faisant une évaluation de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, M. Diop a affirmé qu’il « y a eu des avancées appréciables, mais il y a aussi beaucoup de difficultés », estimant que les autorités maliennes « sont déterminées à mettre en œuvre cet accord de façon intégrale pour amener la sécurité pour les maliens, et faire en sorte que cette sécurité puisse être bénéfique à ceux qui sont autour de nous ».

Sur le plan bilatéral, M. Diop a appelé les hommes d’affaires algériens et maliens, activant dans différents secteurs, à « créer des liens physiques pour développer les infrastructures et les économies des deux pays voisins et faire en sorte que les richesses et potentialités dont regorgent l’Algérie et le Mali, puissent bénéficier plus aux populations ».

Tebboune reçoit le Haut représentant du président malien pour l’application de l’accord d’Alger

Publié Le : Samedi, 29 Juillet 2017

ALGER – Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, samedi, Mahamadou Diagouraga, Haut représentant du président de la République du Mali pour l’application de l’accord d’Alger, porteur d’un message du président Ibrahim Boubacar Keita au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique un communiqué des services du Premier ministre.

L’entretien, qui s’est tenu à l’issue de la 12e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, a permis d’aborder « l’évolution de la situation dans ce pays frère ainsi que les conditions de mise en œuvre des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger », précise la même source.

Après avoir salué les « avancées » enregistrées en la matière, le Premier ministre a tenu à « assurer ses interlocuteurs du soutien indéfectible de l’Algérie pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays frère et ami », tout en émettant le vœu de voir « tous les efforts consentis par toutes les parties engagées aboutir, au plus vite, au bénéfice de  toutes les composantes du peuple malien ainsi que de l’ensemble de la sous-région ».

La rencontre a, par ailleurs, été l’occasion, pour les deux parties, d’évoquer « l’évolution des relations bilatérales et de la coopération multidimensionnelle ainsi que les attentes des responsables des deux pays, telles qu’exprimées à l’occasion de la tenue de la réunion du Comité bilatéral stratégique », ajoute le communiqué.

L’entretien a eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Fin des travaux de la 12ème Session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien

Par kibaru Publié 1 Août 2017

Du vendredi 28 juillet au samedi 29 juillet 2017, les locaux du ministère algérien des Affaires Étrangères, ont abrité les travaux de la 12ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien.

Une rencontre coprésidée par Abdelkader MESSAHEL et son homologue malien Abdoulaye Diop.

Cette rencontre a permis de procéder à une évaluation de la situation au Nord du Mali et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Elle a également été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de la coopération bilatérale et examiner les voies et moyens de son renforcement et son élargissement au profit des deux pays.

Il est à souligner que l’Inspecteur général Mahamadou DIAGOURAGA, Haut Représentant du Président de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, était présent à Alger, porteur d’un message du Président malien à son homologue algérien, Abdelaziz BOUTEFLIKA.

Visite de MM. Lamamra et Messahel à Bamako / Réunion de haut niveau sur le processus de paix 10 février 2017

KOULOUBA : LE PRÉSIDENT IBRAHIM BOUBACAR KÉÏTA A REÇU M. RAMTANE LAMAMRA, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE L’ALGÉRIE

Par Diblo 13/02/2017

Le Président de la République du Mali, Chef de l’État, Ibrahim Boubacar KEITA a reçu, en début de soirée, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale de l’Algérie, SEM Ramtane LAMAMRA.

Les échanges ont essentiellement porté sur les résultats de la 2ème réunion ministérielle de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Cette rencontre à regroupé ce vendredi, les ministres des pays impliqués dans le processus de paix en cours au Mali et les groupes armés.

Les échanges ont aussi porté sur la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie.

A sa sortie d’audience, SEM Ramtane LAMAMRA a déclaré que ce fut un grand honneur pour lui d’être reçu, encore une fois, par le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA.

Il a surtout salué l’engagement personnel du Président de la République du Mali dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. M. LAMAMRA a partagé l’analyse faite par le Président de la République sur la situation sécuritaire et la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie.

LAMAMRA s’est également dit confiant pour la mise en œuvre rapide de l’accord à partir de demain, car selon lui, la réunion de haut niveau de ce matin, s’est tenue dans un cadre de confiance et d’esprit d’équipe. Il a aussi salué la participation efficace des ministres maliens impliqués dans la mise en œuvre dudit accord.

Il a en profité pour transmettre au Président Ibrahim Boubacar KÉÏTA les salutations et les vœux fraternels pour l’année 2017 du Président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz Bouteflika.

Ramtane LAMAMRA, était accompagné de M. Abdelkader MESSAHEL, ministre des Affaires étrangères, maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats Arabes.

 

11éme session du Comité bilatéral stratégique, Bamako 20 – 21 juin 2016

Les deux pays ont réaffirmé leur ferme volonté d’œuvrer de concert pour la stabilité de notre pays et de la région du Sahel. C’était lors de la 11è session du Comité bilatéral stratégique algéro malien sur le Nord.

Passer en revue l’évolution de la situation au cours des derniers mois qui a enregistré des avancées significatives et examiner la situation d’ensemble de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Tels étaient les objectifs des travaux de la 11ème session du comité bilatéral stratégique algéro malien qui se sont tenus hier au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, sous la coprésidence de Abdoulaye Diop, chef du département et de Ramtame Lamamra ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Algérie. Etaient aussi présents les ministres de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, Mahamadou Diagouraga et de l’ambassadeur du Mali en Algérie, le général Naïni Touré.

Cette session, convient-il de souligner, se tient dans un contexte marqué par : la célébration du premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord et la présence, à cette occasion, de l’ensemble des leaders des mouvements signataires ; la 9ème session du Comité de suivi de l’Accord (CSA) qui a enregistré des avancées importantes et la tenue de rencontres du Conseil de sécurité des Nations unies appelées à réexaminer le mandat de la MINUSMA.

Après le cérémonial d’ouverture, Algériens et Maliens ont, plusieurs heures durant à l’abri des oreilles et regards indiscrets, échangé sur la mise en œuvre de l’Accord et la coopération bilatérale. Ces échanges ont été sanctionnés par un communiqué dont lecture a été faite par l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Boualem Chebihi.

Les deux parties se sont félicitées des progrès remarquables enregistrés, lors de la 9ème session du CSA, sur la question des autorités intérimaires et sur celle du Mécanisme opérationnel conjoint (MOC).

La partie algérienne, énonce le communiqué, a exprimé sa satisfaction quant aux actions menées par le gouvernement du Mali dans tous les domaines prévus dans l’Accord notamment dans les volets institutionnel, de la réconciliation nationale et de l’humanitaire.

Elle « salue, à cet égard, le leadership politique et la dédicace pour la paix du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta », poursuit le texte. Et de saluer la récente nomination de l’ambassadeur Mahamadou Diagouraga, en qualité de Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord.

Selon le communiqué, la partie malienne a renouvelé sa confiance à la partie algérienne pour le processus de mise en œuvre de l’Accord, tout en saluant les efforts fournis par ce pays ami dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord.

De même, notre pays a réitéré son « attachement à la mise en œuvre de l’Accord pour laquelle elle a consenti des moyens considérables, notamment sur le plan financier ».

La partie malienne, explique le document, a informé la partie algérienne des autres initiatives prises par le gouvernement pour accélérer la cadence de l’application des différentes dispositions de l’Accord : création du cadre institutionnel de la réforme du secteur de la sécurité, poursuite des actions de développement sur le terrain, retour des réfugiés, relance des services sociaux de base, nomination et installation des gouverneurs des régions de Taoudénit et Ménaka et amorce du processus de révision de la Constitution.

A en croire l’ambassadeur Boualem Chebihi, les deux délégations ont échangé sur les défis de la paix et de la sécurité régionale en exprimant leur vive pré- occupation face à la persistance des attaques terroristes contre les forces armées maliennes, les forces internationales et les populations civiles.

Elles ont ainsi décidé d’intensifier leur coopération dans la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, notamment dans le cadre du processus de Nouakchott.

Il ressort, en outre, du communiqué que les deux parties ont réitéré leur attachement à la mise en œuvre de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine de mettre en place une force africaine pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel.

Elles ont, à cet égard, appelé les Nations unies et la communauté internationale à apporter leur plein appui à la mise en œuvre de cette décision, précise le communiqué.

Les deux parties, selon le texte, exhortent le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures nécessaires pour renforcer le mandat de la MINUSMA.

Dans la même veine, elles appellent tous les acteurs internationaux à poursuivre l’effort de mobilisation de l’appui politique, financier et technique nécessaire pour la réussite de l’opérationnalisation de l’Accord.

Enfin, le communiqué annonce la volonté des parties malienne et algérienne de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines économique, culturel et sécuritaire.

La douzième session du comité bilatéral stratégique se tiendra à Alger à une date à convenir d’un commun accord, peut on lire dans le document.

Les deux ministres des Affaires étrangères – juste après la signature du communiqué conjoint – ont exprimé leur satisfaction.

Pour Ramtane Lamamra, le Mali est le seul pays avec lequel l’Algérie a un comité de cette nature. Cela montre, note-t-il, à quel point l’imbrication des deux pays est avancée.

Abdoulaye Diop a, de son côté, remercié le ministre Lamamra pour sa constance et son engagement personnel. « Nous, gouvernement du Mali, ferons tout pour mériter de votre confiance et celle de la communauté internationale », a-t-il conclu. M. SIDIBÉ

Lamamra reçu par le PM

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a été reçu lundi à Bamako, au deuxième jour de sa visite au Mali, par le Premier ministre malien, Modibo Keita. A l’issue de cette audience, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à la presse que les discussions ont porté sur les difficultés ayant surgit durant la première année de la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de la réconciliation nationale au Mali, ainsi que sur les moyens de faire de la deuxième année de l’Accord, « une occasion pour réaliser des résultats concrets ».

« La deuxième année de la mise en oeuvre de l’Accord issu du processus d’Alger doit être l’occasion de réaliser des résultats concrets qui auront, surtout, un impact sur la vie de tous les jours des populations du Mali », a-t-il notamment souligné, ajoutant que ces résultats doivent refléter « les engagements qui ont été librement contractés par la communauté internationale commencent à se réaliser ». M. Lamamra est arrivé dimanche à Bamako pour une visite de travail de deux jours, au cours de laquelle il co-présidera avec son homologue, Abdoulaye Diop, la 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien pour le Nord Mali.  Il se réunira, à cette occasion, avec les membres du Comité de suivi d l’Accord (CSA), présidé par l’Algérie, en vue d’évaluer l’état d’avancement dans la mise en oeuvre de cet Accord et d’identifier les moyens de dynamiser le processus. Au cours de son séjour à Bamako, le chef de la diplomatie sera reçu par les hauts responsables maliens avec lesquels il évaluera les relations de coopération entre les deux pays, à la lumière des orientations du président Abdelaziz Bouteflika et de son homologue malien El Hadj Ibrahim Boubacar Keita. APS

IFTAR À KOULOUBA : LE PRÉSIDENT IBK RÉUNIT LES PROTAGONISTES DE LA PAIX

Par bamada.net 21/06/2016

Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA a reçu en audience ce lundi 20 juin 2016 le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de la République Algérienne, Démocratique et Populaire, SEM Ramtane LAMAMRA, en visite de travail de 48 heures dans notre pays.

Cette visite de M. LAMAMRA coïncide avec le premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.

Pour les deux personnalités, cette audience a été l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger une année après son entrée en vigueur.

“Nous marquons le premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ; nous le marquons dans de très bonnes conditions et nous le marquons également avec beaucoup d’optimisme” dira M. LAMAMRA.

Quant au Président de la République, il est revenu sur sa vision de l’avenir du Mali qu’il envisage à la fois radieux et en paix. En droite ligne de son adresse solennelle à la nation le dimanche dernier, le Président IBK a réaffirmé à son hôte sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord et à respecter scrupuleusement tous les engagements qui relèvent de son Gouvernement.

A l’issue de l’audience, le Chef de l’Etat a convié la délégation algérienne et les membres de la CMA et de la Plateforme à l’Iftar à la salle des Banquets du Palais de Koulouba. La rupture de jeûne a été suivie de la prière du soir au cours de laquelle les érudits et les marabouts présents ont formulé des bénédictions pour le Mali.

Il faut noter que ces retrouvailles entre l’ensemble des protagonistes de la paix se sont déroulées dans la communion et en toute convivialité. Source: Présidence

Le 1er anniversaire de la mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali marqué d’optimisme

21 Juin 2016 

Le 1er anniversaire de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est marqué dans de « bonnes  conditions » et avec  » beaucoup d’optimisme « , a affirmé, tard dans la soirée du lundi à Bamako, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Le chef de la diplomatie algérienne, qui s’exprimait à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le Président du Mali, a souligné que l’anniversaire de l’Accord revêt un cachet « particulier » dans ce sens qu »‘il est marqué dans de bonnes conditions  et avec beaucoup d’optimisme,  dans le sens que la 1er année de l’Accord s’est terminée et durant laquelle les fondations d’une mise en oeuvre sérieuse et systématique ont été posés ».

Il s’agit, pour Lamamra, de fondations posés, « que se soit à travers les actes législatifs, réglementaires et institutionnels qui ont été pris par la République du Mali, ou à travers également des développements sur le terrain, au niveau régional et international ».

« Au moment où nous apprêtons à lancer une deuxième année dans la mise en oeuvre de cet Accord structurant pour la Nation malienne et pour la paix et la réconciliation, la sécurité et la stabilité du pays, nous avons le sentiment que nous le faisons aujourd’hui (à), avec toutes les énergies maliennes, toutes les forces qui ont été, hier, dans des rapports conflictuels et dans des rapports, parfois, de mésentente et de discorde », a ajouté le ministre algérien.

« Aujourd’hui, s’ouvrent de nouveaux horizons à la Nation malienne. Des horizons synonymes de paix, de stabilité et aussi de prospérité et de vision optimiste d’un avenir partagé par toute la nation malienne », a-t-il poursuivi.

Il a également indiqué, que lors de l’audience, le Président malien a livré sa vision de cet avenir du peuple malien, en réitérant, à cette occasion, sa détermination à aller dans le sens de la consolidation de la paix et de la stabilité.

Lamamra a souligné, en outre, que l’audience que lui a accordée le président, Ibrahim Boubacar Keita, a été  » particulièrement »  fraternelle et conviviale.

Le chef de la diplomatie algérienne est à Bamako pour une visite de travail de deux jours. Il co-présidera, dans la matinée du Mardi, avec son homologue, Abdoulaye Diop, la 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien pour le Nord Mali.

10ème réunion du Comité bilatéral stratégique, Alger 17 janvier 2016

Alger et Bamako satisfaits de l’évolution “positive” du processus de paix dans le nord du Mali

20 janvier 2016

L’Algérie et le Mali ont exprimé leur satisfaction quant à l’évolution “positive” du processus de paix dans le nord du Mali, indique lundi un communiqué conjoint à l’issue de la 10ème réunion du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le nord du Mali.

“Passant en revue la situation dans ces régions (nord du Mali) au cours des derniers mois, les deux pays ont noté avec satisfaction l’évolution positive du processus de paix à la faveur de la signature les 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger”, précise la même source.

Le communiqué a été signé par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue malien, Abdoulaye Diop, en marge des travaux de la réunion de haut niveau du Comité de suivi de mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali.

Il a été relevé, à cet égard, que des “actes concrets ont été posés dans des domaines clés, y compris celui de la sécurité et de la réconciliation avec, notamment, une absence totale d’affrontements entre les parties signataires”, ajoute le communiqué.

Les deux parties ont noté, aussi, “l’impatience, somme toute légitime, exprimée quant au rythme de la mise en oeuvre de l’Accord”.

Elles se sont félicitées de l’initiative de la convocation de la réunion consultative de haut niveau des membres du Comité de suivi de l’Accord à Alger en formulant l’espoir que cette réunion puisse “impulser la mise en oeuvre de l’Accord de manière à répondre rapidement aux attentes des populations”.

La partie malienne a tenu à réitérer “son attachement à la mise en oeuvre de l’Accord pour laquelle elle a consenti des moyens considérables notamment sur le plan financier” et “s’est engagée à continuer à tout mettre en oeuvre en vue de son application concertée, complète et diligente”.

Elle a également évoqué “une série de chantiers et d’initiatives en cours ou envisagés au titre de la période transitoire notamment en lien avec le renforcement de la confiance, la coordination de la mise en oeuvre de l’Accord, la désignation des autorités locales, la réforme institutionnelle, les préparatifs à la conférence d’entente nationale et la promotion du rapprochement intercommunautaire”.

Le Mali a renouvelé “sa confiance” à l’Algérie dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l’Accord et formulé “le souhait que l’Algérie puisse poursuivre et renforcer l’aide qu’elle apporte au Mali en la matière”.

La partie malienne a également exprimé “sa haute appréciation des efforts que ses représentants et tous les autres membres des instances de suivi de l’Accord déploient pour consolider la stabilité au Mali et s’est engagée à ne ménager aucun effort pour leur assurer les meilleures conditions possibles de travail”.

Pour sa part, la partie algérienne a, de nouveau, rendu hommage au président malien Ibrahim Boubacar Keita “pour sa perspicacité et son engagement continu en faveur du processus de paix au profit du Mali mais aussi des pays de la sous-région”.

L’Algérie a souligné “toute l’importance et l’urgence pour le gouvernement malien de parachever ses actions en cours ou envisagées dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord en étroite collaboration avec ses deux autres partenaires”.

Elle a, également, exhorté les parties prenantes “à oeuvrer pour faciliter la tâche de réunir les consensus nécessaires pour un bon et efficace fonctionnement des instances de suivi, tout en réaffirmant “l’intérêt qu’attache le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la restauration d’une paix durable au Mali et à la réalisation de la réconciliation entre les frères maliens”.

L’Algérie a réitéré “son engagement à demeurer aux côtés du Mali, jusqu’au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le pays”.

Les deux parties ont exprimé “leur vive préoccupation à l’égard de la persistance des agissements des groupes terroristes qui continuent de tenter d’entraver le processus de paix”.

Tout en condamnant ces agissements, elles ont appelé “à la plus grande vigilance et à l’accélération de la cadence de mise en oeuvre de l’Accord, seule voie à même de répondre efficacement à ces agissements”.

Compte tenu des derniers développements, les deux parties ont exprimé “le besoin pour une réflexion profonde sur les voies et moyens de renforcer et de coordonner l’action de lutte menée par les pays de la sous-région pour faire face aux activités des groupes terroristes”.

Les deux parties ont exhorté tous les acteurs internationaux “à poursuivre l’effort de mobilisation de l’appui politique, financier et technique nécessaire pour la réussite de l’opérationnalisation de l’Accord”.

Les deux parties se sont félicitées de la convocation de cette dixième session du Comité bilatéral stratégique qui sera suivi prochainement des réunions du Comité bilatéral frontalier et de la Grande commission mixte de coopération, conformément aux décisions prises par les Chefs d’Etat des deux pays lors de la visite du président Boubacar Keita à Alger en septembre 2015.

La onzième session du Comité bilatéral stratégique se tiendra à une date à convenir d’un commun accord, conclut le communiqué.

Tenue à Alger de la 10e session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le nord du Mali

Source : MAE DZ 17/01/2016

La dixième session du comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le nord du Mali s’est tenue dimanche à Alger sous la co-présidence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue malien, Abdoulaye Diop.

La tenue de cette rencontre marque le premier anniversaire de la décision par laquelle les présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita ont établi ce mécanisme en tant qu’outil stratégique de suivi et de mise en oeuvre des mesures visant la recherche d’une solution pacifique et durable aux problèmes du nord du Mali.

Les deux chefs de la diplomatie auront notamment à préparer la réunion consultative de haut niveau des membres du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui se tiendra lundi à Alger.