Activités des Chefs d’Etats

Le Président Tebboune s’entretient à Addis-Abeba avec son homologue malien

 APS Publié Le : Dimanche, 09 Février 2020

ADDIS ABEBA- Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s’est entretenu dimanche à Addis-Abeba (Ethiopie) avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

L’entretien s’est déroulé en marge du 33e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA).

Le président malien a mis en avant, dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, les liens « historiques » unissant les deux pays, rappelant le rôle joué par l’Algérie dans le règlement de la crise malienne.

Il a ajouté avoir évoqué avec le président Tebbounbe les question bilatérales, notamment celles liées à la paix, à la sécurité et au développement, ainsi que la tenue de la commission mixte algéro-malienne, soutenant que l’Algérie « est toujours présente dans son rôle (en Afrique) ».

La 33ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA est consacrée au thème « Faire taire les armes: trouver les conditions adéquates au développement de l’Afrique ».

1er sommet Russie-Afrique: M. Bensalah reçoit le président malien à Sotchi
APS Publié Le : Jeudi, 24 Octobre 2019

SOTCHI – Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, jeudi à Sotchi (Russie), le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales et les voies de les développer.

La rencontre, tenue en marge du 1er sommet Russie-Afrique, a permis d’examiner l’agenda de ce sommet.

L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a été l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Le chef de l’Etat prend part aux travaux de ce sommet qui vise à renforcer les relations politiques et économiques entre la Russie et les pays africains, à la tête d’une délégation de haut niveau, composée du ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum, du ministre des Finances, Mohamed Loukal et du ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.

Source: Bamada.Net /15/12/2019

MESSAGE DE FELICITATIONS

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

-KOULOUBA-

SON EXCELLENCE MONSIEUR ABDELMADJID TEBBOUNE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

– ALGER –

Votre brillante élection à la magistrature suprême de Votre pays m’offre l’heureuse occasion de Vous adresser, au nom du Peuple du Mali, de son Gouvernement et en mon nom propre, mes très vives et chaleureuses félicitations.

Je voudrais, en cette heureuse circonstance, Vous exprimer ma constante disponibilité à œuvrer au renforcement des excellentes relations d’amitié et de coopération existant entre nos deux pays.

En Vous souhaitant plein succès dans l’accomplissement de Votre nouvelle fonction, je forme des vœux sincères de bonne santé et de bonheur pour Votre Excellence, de progrès et de prospérité croissante pour le Peuple frère de la République algérienne démocratique et populaire.

Je Vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président et Cher Frère, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.

IBRAHIM BOUBACAR KEITA

Cérémonie d’investiture du président malien: Ouyahia vendredi à Bamako pour représenter le Président Bouteflika

Publié Le : Jeudi, 20 Septembre 2018

ALGER – Le Premier ministre Ahmed Ouyahia se rendra vendredi à Bamako où il représentera le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d’investiture du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, prévue samedi, indique jeudi un communiqué des services du Premier ministre.

Ouyahia aura également à cette occasion des entretiens avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga.

Sitôt arrivé à Bamako ce 21 septembre 2018, le Premier ministre algérien M. Ahmed Ouyahia a été reçu en audience par son homologue malien Soumeylou Boubeye Maïga.

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué les progrès dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du Processus d’Alger, ainsi que la coopération bilatérale entre les deux pays. Bien que couvrant plusieurs domaines, cette coopération, selon les deux Premiers ministres, est appelée à se renforcer, notamment dans le domaine économique, afin de se hisser au niveau des excellentes des relations politiques. 

Le Premier ministre algérien a chaleureusement félicité le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga pour sa reconduction à la tête du Gouvernement qui traduit les succès réalisés sous son leadership par notre pays, notamment à travers l’organisation réussie de l’élection présidentielle et la stabilisation progressive du pays.

Le premier ministre remet un message écrit de SEM le Président de la République au Président malien, 22-09-2018

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été reçu, samedi après-midi à Bamako, par le Président du Mali, M. Ibrahim Boubacar  Keïta, à qui il a remis un message écrit de SEM Abdelaziz Bouteflika, Président de la République.

Qualifiant la relation avec le Mali d' »historique », le Premier ministre a indiqué, lors d’une déclaration faite à la presse, que « l’Algérie n’oubliera jamais le soutien du peuple malien dans la lutte de libération nationale », rappelant que « ce soutien a été incarné par l’action  des dirigeants maliens de l’époque envers l’équipe de moudjahidine algériens dirigée par l’actuel président de la République ». « Nous sommes, sur un autre plan, intéressés de savoir comment évolue la situation dans le nord du Mali et je rapporterai un message de réconfort au  Président Bouteflika, le chef de l’Etat malien ayant démontré comment les choses avancent », a-t-il assuré.  M. Ahmed Ouyahia a affirmé que « l’Algérie continuera à être aux côtés du Mali voisin et frères et le soutiendra à l’aboutissement total du processus de paix« .

L’audience, qui a été également l’occasion d’évoquer les relations de coopération bilatérale, s´est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel.

A

Algérie/Mali : M. Ouyahia achève une visite à Bamako
 
 
Mise à jour : 24-09-2018
 
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a achevé  samedi une visite à Bamako où il a représenté le président de la  République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d´investiture du président  malien, Ibrahim Boubacar Keïta. 
M. Ouyahia, qui était accompagné par le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel, a assisté samedi matin à la cérémonie d´investiture de  M. Keita pour un second mandat de 5 ans. Plusieurs chefs d´Etat et de gouvernement ont également assisté à cette  cérémonie, qui s´est tenue au niveau de l´Avenue du Mali à Bamako, où se  sont déroulées aussi les festivités du 22 septembre commémoratives du 58ème  anniversaire de l’indépendance du Mali. 
A cette occasion, le président malien a souligné l´importance de la mise  en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du  processus d’Alger, saluant l´Algérie pour la domiciliation des pourparlers  inter-maliens dans des conditions « de convivialités et d´amitiés réelles ». « Encore une fois, je tiens à saluer nos frères algériens et le président  de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la domiciliation des  pourparlers dans des conditions de convivialité et d´amitié réelles où  jamais nous n´avons senti le moindre mépris et la moindre déconsidération.  Merci l´Algérie », a-t-il ajouté. 
L’Accord de paix et de réconciliation au Mali signé, en mai 2015 et en  juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été  conclu après cinq rounds de dialogue, engagés en juillet 2014 sous la  conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie est chef de file. 
De son côté, M. Ouyahia a affirmé lors de son séjour que le processus de  mise en œuvre de l´Accord pour la paix et la réconciliation au Mali « avance  bien » et que l´Algérie « continue à le soutenir ». 
Il a ajouté que « le Président Bouteflika, pour lequel le Mali occupe une  place très particulière dans son cœur, est un militant farouche de la  préservation de l´unité, de l’intégrité et de la souveraineté du Mali ». 
Sur le plan bilatéral, il a indiqué que l´Algérie et le Mali doivent  s´organiser « pour faire en sorte que la coopération algéro-malienne, dans  sa substance, avance de plus en plus vers le niveau de l´excellence de nos  relations politiques ». Pour rappel, M. Ouyahia, a été  reçu samedi après-midi à Bamako, par le président du Mali, Ibrahim Boubacar  Keïta. 
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Ouyahia a  indiqué avoir remis au Président Keïta, un message écrit du président de la  République, Abdelaziz Bouteflika. Qualifiant la relation avec le Mali d' »historique », il a indiqué que  « l’Algérie n’oubliera jamais le soutien du peuple malien dans la lutte de  libération nationale », rappelant que « ce soutien a été incarné par l’action  des dirigeants maliens de l’époque envers l’équipe de moudjahidine  algériens dirigée par l’actuel président de la République ». « Nous sommes, sur un autre plan, intéressés de savoir comment évolue la  situation dans le nord du Mali et je rapporterai un message de réconfort au  Président Bouteflika, le chef de l’Etat malien ayant démontré comment les  choses avancent », a-t-il assuré. M. Ouyahia a affirmé que « l’Algérie continuera à être aux côtés du Mali  voisin et frère et le soutiendra à l’aboutissement total du processus de  paix ». L’audience, qui a été également l’occasion d’évoquer les relations de  coopération bilatérale, s´est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. 
M. Ouyahia effectue, depuis vendredi une visite à Bamako pour représenter  le Président Bouteflika, à la cérémonie d’investiture du Président Keïta  pour un second mandat. 
N. F.

Représentant du président Bouteflika au 27e Sommet Afrique-France : M. Sellal à Bamako

Publié par DK News, le 13-01-2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé vendredi à Bamako pour prendre part au 27e sommet Afrique-France en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Prévu aujourd’hui sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet verra la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement.  M. Sellal est accompagné du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Outre l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26e sommet tenu à Paris en 2013, les discussions porteront également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique». 

Le sommet de Bamako se tient également à un moment où l’Afrique, sous la double impulsion du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires. 

 Par ailleurs, les autorités maliennes mettront à profit l’organisation de ce sommet pour promouvoir l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations d’Alger, conjointement signé par les groupes politico-militaires des régions nord du pays, le gouvernement malien et la médiation internationale.

 Sommet Afrique – France : Relever collectivement les défis communs

La réunion ministérielle préparatoire au 27e Sommet Afrique-France s’est ouverte, hier à Bamako, avec la participation de l’Algérie. Aujourd’hui, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement prendront part aux travaux, avec la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette rencontre.

PUBLIE LE : 14-01-2017

La réunion ministérielle préparatoire au 27e Sommet Afrique-France s’est ouverte, hier à Bamako, avec la participation de l’Algérie. Aujourd’hui, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement prendront part aux travaux, avec la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette rencontre. 

 M. Sellal est accompagné à ces assises, tenues sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Outre l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26e Sommet tenu à Paris en 2013, les discussions porteront également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs, notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique». Le Sommet de Bamako se tient également à un moment où l’Afrique, sous la double impulsion du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et de l’agenda 2063 de l’Union africaine, s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires.

 «L’Agenda 2063» visant à encourager la discussion entre toutes les parties prenantes oriente le continent sur les voies et moyens de s’«enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement  toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes». L’objectif assigné à travers une telle démarche, avaient convenu les dirigeants du continent, et d’«assurer une transformation socio-économique positive de l’Afrique dans les cinquante années à venir». Cette vision inscrite dans les perspectives de l’Union africaine mène, a-t-on indiqué, à la construction d’«une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène mondiale. Pour ce faire, l’UA appelle à une plus grande contribution et adhésion de tous les Africains et amis de l’Afrique pour renforcer l’Agenda 2063. En plus de ces enjeux, le Sommet de Bamako est organisé sur fond de solidarité avec le Mali qui œuvre pour le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat dans ses régions du Nord. «L’organisation d’un événement de cette envergure (le sommet) dans notre capitale n’aurait pas été possible sans l’amitié et la confiance à nous témoignées par nos partenaires français. Elle n’aurait pas été non plus possible si nos frères africains ne nous avaient pas solidairement accompagné dans nos efforts pour revenir à l’avant-scène politique et diplomatique mondiale», avait déclaré le président malien, Ibrahim Aboubacar Keita dans un message adressé à la nation, à l’occasion du nouvel an. Limité à son lancement à la participation de pays francophones, le sommet Afrique-France a été élargi au pays lusophones et anglophones.  En plus de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères, La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a été, par ailleurs, précédée par des fora consacrés aux «Genre et Développement» ainsi qu’à la «la Jeunesse». Un sommet des Premières Dames est également prévu à la même occasion. Les autorités maliennes saisiront cette occasion pour promouvoir l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations d’Alger, conjointement signé par les groupes politico-militaires des régions nord du pays, le gouvernement  malien et la médiation internationale. Dans ce contexte, a-t-on indiqué auprès des organisateurs, l’Etat malien impliquera toutes ses institutions pour la réussite du sommet. Ainsi, le ministère malien de la Réconciliation nationale a prévu des «actions de communication en faveur de la paix». Le ministère mettra notamment à la disposition de participants des documents qui font la promotion de la paix, avait-on annoncé. Plusieurs supports, dont des brochures, dépliants et des activités connexes seront accessibles aux participants à l’effet d’être informés sur les efforts de paix et de sécurité à travers tout le territoire malien. Ces actions ont également pour objection d’inviter les chefs d’Etat et de gouvernement présents au sommet de Bamako, à renouveler leur soutien au Mali et de l’accompagner dans le parachèvement de son processus de réconciliation nationale déjà enclenché.


M. Abdelkader Messahel : « La Déclaration de Bamako soulignera l’intérêt du continent aux problèmes posés dans le monde »

Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel a évoqué les volets inscrits à l’ordre du jour du 27e Sommet Afrique-France, affirmant que la Déclaration de Bamako devant sanctionner ce sommet, soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».   

M. Messahel a indiqué que ces volets porteraient sur les questions intéressant le continent notamment celles liées à la paix et à la stabilité. «Nous avons évoqués les questions de paix et de stabilité en particulier dans notre voisinage dont la Libye et le Mali», a précisé M. Messahel, soulignant avoir abordé, dans son intervention, «la situation prévalant dans la région» et les efforts fournis en matière de lutte contre le terrorisme. Le ministre a rappelé «la proposition de l’Algérie» portant tenue d’une  conférence, en mai prochain, sur «le rôle de la Réconciliation nationale dans la lutte antiterroriste» et «le rôle de la démocratie dans la résolution de  ce problème». Il a saisi cette occasion pour évoquer l’expérience algérienne en matière de «lutte contre l’extrémisme violent».  Dans le cadre des rencontres organisées à l’occasion du Sommet Afrique-France,  M. Messahel a cité les ateliers portant sur «les question économiques», «la position et le rôle de la femme et la jeunesse». Il a mis l’accent, à cet effet, sur le rôle pionnier de l’Algérie dans ce domaine, notamment à travers les réalisations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika en matière de «promotion du rôle de la femme dans le domaine politique, notamment dans le développement socio-économique».     

Le Premier Ministre représente le Président de la République au sommet de Bamako

15-01-2017

Le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal, en sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a participé samedi à Bamako aux travaux du 27ème sommet Afrique-France.

M. Abdelmalek Sellal a abordé dans son allocution plusieurs sujets et a insisté sur les questions suivantes : 

-La pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. 
-En appui à ce processus, je réitère, ici notre appel solennel à la communauté internationale pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet accord. 
-Le rôle de l’Algérie a été édifiant et salué par la plupart des dirigeants africains. 
-La pose en territoire algérien du câble de fibre de verre relié au réseau international pour alimenter et désenclaver cette vaste zone du continent en matière de TIC tout au long de l’axe Alger-Lagos a été achevé. 
-Le gouvernement algérien se tient prêt à accompagner les propositions constructives de coopération triangulaires qui viendraient à être formulées au grand bénéfice de l’intégration du continent.  
-Le continent africain fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement. 
-Depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit.

-Cette dynamique est venue consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrir leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté nationale, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions.

-Les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration interpellent notre assemblée pour concentrer son attention et surtout son action sur les véritables causes de ce fléau.

-Ces causes se déclinent, sur les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains.

-L’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et apporte sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régionale et continentale.

-La route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de Fibre optique Algérie-Nigéria répondent à cet impératif d’intégration de nos économies. 

-L’Afrique forte des ses atouts, œuvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité. 

-Le sommet Afrique-France est une rencontre traditionnelle qui permet d’évaluer les réalisations accomplies au cours des dernières années dans le cadre des relations entre l’Afrique et la France.

Représentant du Président Bouteflika au 27e sommet Afrique-France qui s’est ouvert hier à Bamako : Sellal réitère le soutien de l’Algérie au Mali et relève les défis sécuritaires au Sahel

Publié par DKnews le 14-01-2017.

Les travaux du 27ème sommet Afrique-France se sont ouverts samedi à Bamako avec la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente, à cette occasion, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Organisé sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet sera sanctionné par une déclaration finale traitant notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’«économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».

S’exprimant au terme de la réunion ministérielle préparatoire, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui accompagne M.
Sellal à cette occasion, a indiqué que la Déclaration de Bamako soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».

Les participants aux assises de Bamako se pencheront également sur l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en £uvre des recommandations issues du 26ème sommet tenu à Paris en 2013.

Cette rencontre au sommet portera également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique».

Le Continent africain, souligne-t-on, s’emploie à «réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires».

Dans le cadre de cette vision, les Etats d’Afrique, travaillent pour «une transformation socio-économique positive du continent dans les cinquante années à venir», en mettant en £uvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

«L’Agenda 2063» plaide notamment pour une discussion entre toutes les parties prenantes pour orienter le continent sur les voies et moyens de s’«enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes».

Limité à son lancement à la participation de pays francophones, le sommet Afrique-France a été élargi au pays lusophones et anglophones.

Pas moins de 54 délégations de pays africains et la France prennent part au sommet de Bamako ainsi que les représentant de l’Onu, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement, du Fonds monétaire international et de l’organisation internationale de la francophonie, ont annoncé les organisateurs.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré samedi à Bamako la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement du processus de mise en £uvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, soulignant l’importance de relever les défis qui menacent la stabilité et la sécurité au Sahel et la croissance économique en Afrique.

Dans son allocution, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, devant les chefs d’Etat et de gouvernement présents au 27ème sommet Afrique-France, M. Sellal a réitéré «la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en £uvre de l’Accord de paix au Mali».

En appui à ce processus, le Premie ministre renouvelé son appel à la communauté internationale «pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet accord».

En termes de réalisations au niveau africain, M. Sellal a indiqué que «depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit».

Il a affirmé, dans ce contexte, que cette dynamique est venue «consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrir leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté national, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions».

La sécurité au Sahel au devant de la scène

La sécurité au Sahel, était l’un des points clefs de l’intervention de M. Sellal au sommet qui se tient dans la capitale malienne à un moment, a-t-il noté, où le continent africain «fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement».

M. Sellal a saisi cette occasion pour mettre en garde contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et de personnes, le kidnapping ainsi que la traite des personnes et la migration.

Tous ces problèmes, constituent, a affirmé M. Sellal, des «défis qui nous interpellent collectivement pour renforcer notre coopération bilatérale, régionale et internationale dans un esprit de responsabilité collective et de solidarité active, partant du principe de l’indivisibilité de la sécurité et de l’exigence de sa réalisation pour tous».

Il a, de surcroît, souligné que les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration «interpellent notre assemblée pour concentrer son attention et surtout son action sur les véritables cause de ce fléau».

Les causes se déclinent, a précisé M. Sellal, sur «les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains, ainsi que l’exacerbation des contradictions internes et le non recours aux moyens pacifiques et au dialogue pour les résoudre et les dépasser».

Climat des affaires en Afrique, beau temps à l’horizon

S’est invité également dans l’intervention de M. Sellal, le climat des Affaires en Afrique et les mesures prises par l’Algérie pour améliorer les choses dans ce sens en Algérie. «Au plan économique, notre continent connaît, depuis de nombreuses années maintenant, une croissance économique soutenue de l’ordre de 5%.

Les prévisions pour 2017 sont encore plus favorables et confirment ainsi les capacités d’absorption de nouveaux investissements étrangers dans notamment les secteurs des services financiers, la construction et l’industrie manufacturière», a indiqué M. Sellal.

Il a, à cette occasion, souligné que l’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et apporte sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régional et continentale».

Dans cet ordre d’idées, il a soutenu que la route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de Fibre optique Algérie-Nigéria «répondent à cet impératif d’intégration de nos économies».

M. Sellal a en outre affirmé que l’Afrique forte des ses atouts, £uvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité.

Organisé sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet de Bamako sera sanctionné par une déclaration finale traitant notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’«économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».

M. Sellal au Sommet Afrique-France à Bamako : responsabilité et solidarité

PUBLIE LE : 15-01-2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali dans la phase de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, insistant sur la mobilisation internationale pour réaliser les objectifs du développement consignés dans cet Accord.

« Je voudrais saisir cette occasion pour réitérer la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en œuvre de l’Accord de paix », a déclaré M. Sellal. Il a affirmé qu’ « en appui à ce processus, je réitère, ici notre appel solennel à la communauté internationale pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet Accord ».


Progrès en matière de démocratie en Afrique

Le Premier ministre a souligné les progrès enregistrés dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit en Afrique. M. Sellal a indiqué que « depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit, convaincue chaque jour un peu plus que c’est la seule voie à même d’offrir à ses pays et à ses peuples les leviers indispensables à la stabilité politique et au développement socio-économique auxquels ils aspirent légitimement ». Dans ce contexte, il a affirmé que cette dynamique est venue consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrer leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté national, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever.

 

Défis sécuritaires

M. Sellal a relevé les défis qui menacent la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions. « Nos présentes assises se tiennent à un moment où notre continent fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement », a soutenu M. Sellal. Il a saisi cette occasion pour mettre en garde contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et de personnes, le kidnapping ainsi que la traite des personnes et la migration. Tous ces problèmes, constituent, a affirmé M. Sellal, des « défis qui nous interpellent collectivement pour renforcer notre coopération bilatérale, régionale et internationale dans un esprit de responsabilité collective et de solidarité active, partant du principe de l’indivisibilité de la sécurité et de l’exigence de sa réalisation pour tous ». Il a, en outre, indiqué que les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration interpellent notre assemblée pour « concentrer son attention et surtout son action sur les véritables cause de ce fléau, à savoir les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains, ainsi que l’exacerbation des contradictions internes et le non-recours aux moyens pacifiques et au dialogue pour les résoudre et les dépasser ».


Amélioration du climat des affaires en Algérie

M. Sellal, a mis en exergue la croissance économique enregistrée en Afrique, rappelant également les mesures prises par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires. « Au plan économique, notre continent connaît, depuis de nombreuses années maintenant, une croissance économique soutenue de l’ordre de 5%. Les prévisions pour 2017 sont encore plus favorables et confirment ainsi les capacités d’absorption de nouveaux investissements étrangers dans notamment les secteurs des services financiers, la construction et l’industrie manufacturière », a indiqué M. Sellal. Il a, à cette occasion, souligné que l’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et a apporté sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régional et continentale.

 Dans cet ordre d’idées, il a soutenu que la route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la Méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de fibre optique Algérie-Nigeria « répondent à cet impératif d’intégration de nos économies ». M. Sellal a, par ailleurs, affirmé que l’Afrique forte de ses atouts, œuvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité. (APS)

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En marge du sommet

M. Sellal reçu par le Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz…

L’entretien a porté sur « les questions d’intérêts communs et les relations bilatérales entre l’Algérie et la Mauritanie ». Les deux parties ont également abordé la situation régionale notamment dans la région maghrébine. La rencontre a été aussi mise à profit pour évoquer « le fonctionnement des instances de l’Union africaine », à la veille de la tenue du prochain sommet de l’organisation panafricaine.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

… le Président du Congo Denis Sassou Nguesso…

Le Président du Congo, Denis Sassou Nguesso, s’est entretenu avec Abdelmalek Sellal, qui lui a remis un message du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les deux responsables ont abordé l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union africaine prévu à Addis-Abeba. Ils ont eu également de longs échanges sur la situation qui prévaut en Libye, et ce en prévision de la réunion du Haut comité de l’UA pour la Libye, prévue dans les prochains jours à Brazzaville. La rencontre s’est déroulée en présence de M. Abdelkader Messahel.

… le Président français  François Hollande…

 Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu  avec le Président français, François Hollande. Les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et abordé l’ordre du jour du sommet Afrique-France. La rencontre a été également mise à profit pour aborder la situation  dans la région, particulièrement la situation en Libye et au Sahel, en plus de la lutte contre le terrorisme.

… et le vice-Président du Kenya

 Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu  avec le vice-Président du Kenya, William Ruto, accompagné de la ministre des Affaires étrangères de son pays, Amina Mohamed. Les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et les voies et moyens de les renforcer. La rencontre a été également mise à profit pour aborder les questions qui intéressent le continent africain, notamment le fonctionnement des instances de l’Union africaine. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines,  de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. (APS)


M. Sellal reçu par le Président de la République de Guinée

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a été reçu, hier à Bamako, par le président de la République de Guinée, Alpha Condé. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel.          

Sellal reçu à Bamako par le président de la République de Guinée

2017-01-13

Le Premier ministre, Abdelamalek Sellal, a été reçu vendredi à Bamako par le président de la République de Guinée, Alpha Condé. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Cette rencontre intervient à la veille du 27ème sommet Afrique-France pour lequel une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako.

Communiqué conjoint

ALGER – Un communiqué conjoint algéro-malien a été rendu public mardi à l’issue de la visite la d’amitié et de travail du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à Alger du 30 août au 1er septembre 2015, dont voici le texte intégral :

  1. A l’invitation de Son Excellence M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Son Excellence M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a effectué une visite d’amitié et de travail, du 30 août au 1er septembre 2015.
  1. La visite du Président malien s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations traditionnelles d’amitié, de solidarité, de coopération et de bon voisinage qui existent entre l’Algérie et le Mali, conformément à l’engagement de leurs dirigeants de conférer une dimension stratégique aux relations bilatérales, reflétant ainsi les aspirations des peuples algérien et malien.
  1. Au cours de cette visite les deux Chefs d’Etat ont eu des rencontres en tête- à- tête et des discussions élargies aux deux délégations.
  1. Cette rencontre a constitué une occasion pour les deux Chefs d’Etat de passer en revue l’état de la coopération dans plusieurs domaines et d’affirmer leur détermination pour les renforcer davantage, à travers la mise en place de programmes de coopération mutuellement bénéfiques.
  1. Les deux Chefs d’Etat ont confirmé la convergence totale des positions et des analyses politiques des deux pays sur les principales questions d’intérêt commun, et ont réitéré leur engagement commun d’œuvrer au renforcement des relations de coopération dans tous les domaines en vue de l’édification d’un partenariat stratégique.
  1. Les deux Présidents ont procédé à un échange sur les évolutions intervenues dans chacun des deux pays, notamment les réformes et les grands programmes de développement en cours de réalisation.
  1. A l’occasion de cette visite, le Président Bouteflika a réitéré ses félicitations au Président malien suite à la signature à Bamako de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, par le Gouvernement malien et les Mouvements du Nord, en rappelant la nécessité et l’urgence pour les parties maliennes de s’impliquer dans la mise en oeuvre fidele et intégrale des dispositions de cet accord en vue d’assurer un retour durable à la paix.
  1. Il a réitéré à son homologue malien la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali frère, à consolider la sécurité et la stabilité dans le cadre de l’intégrité territoriale et de l’unité du Mali à travers le parachèvement d’une réconciliation nationale.
  1. Dans ce contexte, Son Excellence le Président Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a exprimé ses remerciements à Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, pour la réussite de la médiation internationale, sous la conduite de l’Algérie, qui est parvenue à un règlement global de la crise malienne. A cet égard, le Président Ibrahim Boubacar KEITA a décoré le Président Abdelaziz Bouteflika de »la médaille de Grande Croix de l’ordre national du Mali » la plus haute distinction du Mali. A son tour, le Président Abdelaziz Bouteflika, a décerné la médaille Athir au Président Ibrahim Boubacar KEITA en reconnaissance pour son rôle dans le raffermissement des liens historiques d’amitié et de bon voisinage entre l’Algérie et le Mali, la réalisation de la paix au Mali et sa contribution dans l’instauration de la sécurité dans la sous-région.
  1. Abordant les relations bilatérales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur volonté d’œuvrer à leur renforcement et à leur diversification pour qu’elles reflètent les potentialités de coopération qui existent entre les deux pays.
  1. Dans cette perspective, les deux chefs d’Etat ont décidé de réunir avant la fin de l’année 2015 les différents mécanismes bilatéraux de coopération, notamment, le Comité Bilatéral Stratégique et la 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération Algéro-malienne sous la Présidence des deux Premier Ministres.
  1. Les deux chefs d’Etat sont, également, convenus de la tenue d’une réunion préparatoire à cette 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération qui sera chargée d’identifier les actions concrètes de coopération. Ils ont, en outre, relevé la nécessité d’impliquer les hommes d’affaires des deux pays. Dans ce cadre, une réunion des hommes d’affaires algériens et maliens se tiendra en marge des travaux de la 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération.
  2. Les deux chefs d’Etat ont, enfin, convenu de réunir la 13ème session du Comité Bilatéral Frontalier.
  3. S’agissant des questions régionales et internationales, les deux chefs d’Etat ont relevé, avec satisfaction, la convergence de leurs analyses politiques et l’identité de leurs vues sur l’ensemble des thèmes abordés, en mettant en exergue le rôle actif que déploient les deux pays au niveau continental et dans leurs sphères d’appartenance géographique respectives pour la promotion d’un climat de paix, de stabilité et de prospérité au développement.
  1. Les deux Présidents ont convenu de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux et en toutes occasions, notamment à la veille d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des fora d’appartenance commune.
  1. Les deux chefs d’Etat se sont également félicités de la coopération prometteuse qui se développe et se renforce dans le domaine sécuritaire, au niveau de la région, et ont apporté dans ce cadre leur appui au processus de Nouakchott visant à opérationnaliser l’architecture de paix et de sécurité au Sahel.
  1. Dans ce contexte, ils ont convenu de conjuguer leurs efforts en vue de la consolidation de la coopération régionale et internationale pour poursuivre la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et réitérer leur engagement résolu à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel.
  1. Ils ont réitéré, à cet égard, leur profonde conviction que la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée dans la région du sahel devrait se poursuivre de manière déterminée notamment dans le cadre des mécanismes de coopération mis en place par l’union africaine et les pays du champ. Dans ce cadre, ils ont apporté leur soutien au Centre Africain d’Etude et de Recherche sur le Terrorisme » CAERT », au Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint » CEMOC » et à l’Unité de Fusion et de Liaison » UFL ».
  1. Dans ce contexte, les deux Chefs d’Etat ont réitéré leur ferme condamnation de la pratique du paiement des rançons aux groupes terroristes contre la libération d’otages, conformément aux décisions de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine et des résolutions pertinentes du Conseil de la Sécurité des Nations Unies.
  1. Concernant la Libye, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation dans ce pays qui menace la nation libyenne dans ses fondements ainsi que la stabilité et la sécurité dans la région. Ils ont souligné l’impératif du respect du cessez le feu sur l’ensemble du territoire libyen, et encouragé les parties libyennes, à l’exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations Unies, à s’engager loyalement et de bonne foi dans le dialogue initié par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la Libye, M. Bernardino LEON, en vue de parvenir à une solution politique qui préserve l’unité, l’intégrité du territoire, la stabilité du pays et la cohésion de son peuple.
  1. Abordant la question du Sahara Occidental, les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé leur soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki Mon et son Envoyé Spécial, M. Christopher ROSS, visant à trouver une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
  1. S’agissant de la situation au Moyen-Orient, les deux Présidents ont réitéré leur soutien pour un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien, consacrant le droit du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant avec comme capitale El Qods.
  1. Les deux parties ont plaidé en faveur d’une réforme profonde de l’Organisation des Nations Unies qui permette la participation active des pays africains au processus de prise de décision au niveau de cette Organisation conformément à la position commune africaine reflétée dans le consensus d’Ezulwini.
  1. Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère cordiale et fraternelle, empreinte de compréhension mutuelle.
  1. Le Président malien S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, a remercié vivement le Président Abdelaziz BOUTEFLIKA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité qui lui ont été réservés, ainsi qu’à la délégation qui l’a accompagnée.
  1. Il lui a adressé une invitation à l’effet d’effectuer une visite officielle au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir, la date sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

Source: Présidence

 

14/05/2015 – 11:27  

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a désigné le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour le représenter à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali prévue vendredi à Bamako, indique jeudi un communiqué de la présidence de la République.

« En réponse à l’invitation qu’il a reçue du président Ibrahim Boubakar Keita, président de la République du Mali, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a désigné M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour le représenter le 15 de ce mois à Bamako, à la cérémonie de signature de l’accord de Paix et de réconciliation au Mali, accord paraphé  à Alger le 1er mars dernier en couronnement d’une médiation internationale dirigée par l’Algérie », précise le communiqué.

A cette occasion, M. Bensalah sera accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ajoute la même source. APS

El MOUDJAHID.COM : Quotidien national d’information

10 février 2019 15:10:38

Bensalah : « La paix au Mali assure celle de toute la région »

La paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région, a indiqué, hier à Bamako, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

PUBLIE LE : 17-05-2015 | 0:00

La paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région, a indiqué, hier à Bamako, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

«L’Algérie a toujours été au côté du Mali, parce que la paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région», a déclaré M. Bensalah, au terme de l’audience que lui a accordée le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, au  lendemain de la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Bamako.

Bensalah a ajouté qu’il était du «devoir de l’Algérie d’encourager les Maliens pour aller de l’avant, afin de s’orienter vers le développement  et rendre notre espace, celui de la coopération et de la concertation, pour que la paix règne dans notre région». «Nous savons maintenant que la mission est plus difficile, parce que mettre en application le contenu de cet accord de paix et de réconciliation intermalien n’est pas une chose facile», a-t-il souligné, assurant que l’Algérie sera avec le Mali pour l’accompagner vers un «avenir meilleur». Le Chef de l’État malien a offert, en marge de cette audience, un déjeuner  en l’honneur de M. Bensalah, accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. L’accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé, vendredi à Bamako, par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays. Le document a été signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la plateforme  d’Alger et par l’équipe de la médiation internationale conduite par l’Algérie.

Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements  de l’Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA, dissident), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de  résistance II) ont également signé l’accord. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident), autre élément composant la CMA, avaient, quant à eux, paraphé, jeudi à Alger, l’accord de paix et de réconciliation. La plateforme d’Alger, signataire de l’accord de paix et de réconciliation, est composée du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple  de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de  résistance (CM-FPR). L’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé vendredi à Bamako, a été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file.

Dossier de presse

Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera une visite d’État en Algérie du 22 au 24 mars 2015, à l’invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué.

PUBLIE APS LE : 22-03-2015

Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera une visite d’État en Algérie du 22 au 24 mars 2015, à l’invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué. Cette visite « s’inscrit dans une tradition séculaire de liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage entre les peuples algérien et malien », ajoute la même source. Elle sera l’occasion pour les deux chefs d’État « de se concerter sur plusieurs questions d’intérêts communs, dont celles liées à la paix, la sécurité et la coopération dans la zone sahélo-saharienne, en particulier l’aboutissement de la médiation conduite par l’Algérie pour la restauration de la paix au Nord Mali », souligne le communiqué. En outre, les travaux entre les membres des deux délégations « seront l’occasion de dynamiser la coopération et les échanges entre les deux pays dans tous les domaines offrant des opportunités », conclut la même source.

Le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta : L’accord de paix paraphé à Alger est un “modèle” de paix et de réconciliation.

APS March 24, 2015

Alger (APS), le 23 mars 2015: Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a qualifié lundi l’accord de paix, paraphé à Alger par les différentes parties maliennes, de modèle” en matière de paix et de réconciliation.

“L’accord conclu à Alger peut être considéré comme un modèle de réconciliation et de paix”

Le président Bouteflika reçoit son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta

APS March 24, 2015

Alger (APS), le 23 mars 2015: Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu le 23 mars 2015 à Alger son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui effectue une visite d’Etat en Algérie.

L’audience s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, directeur de Cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

Le chef d’Etat malien était arrivé dimanche à Alger dans le cadre d’une visite d’Etat de trois jours, à l’invitation du président Bouteflika.

Tête à tête Bouteflika-IBK, publié le mardi 24 mars 2015  |  L’expressiondz.com

Après un entretien qu’il a accordé au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le président malien, Ibrahim Aboubekeur Keita a été reçu hier, par le président de la République.

En visite de trois jours en Algérie, IBK est arrivé avant-hier à Alger, à la tête d’une délégation qui a entamé son travail avec les responsables algériens, sur la question de l’accord inter-malien d’Alger qui semble connaître quelques petites entraves. Les relations bilatérales étaient également au menu.

Dans le tête-à-tête qui a réuni les deux présidents, ces sujets ont certainement été abordés. Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia et de nombreux ministres du gouvernement ont pris part à cette audience. On citera les ministres des Affaires étrangères, de l’Industrie et des Mines, notamment. Preuve que les relations algéro-maliennes iront en s’améliorant, tant au plan politique qu’économie.

Le Mali constituant la profondeur sécuritaire de l’Algérie vers le Sud, sa stabilité est une donne stratégique pour Alger. Faut-il rappeler, à ce propos, les nombreuses opérations d’aide humanitaire menées par l’Algérie au profit des habitants du Nord malien.

L’Algérie entend aller plus loin et créer des partenariats gagnant-gagnant au niveau des zones frontalières des deux pays et au-delà. Source: L’expressiondz.com

Mali: Visite d’Etat d’Ibrahim Boubacar Keïta en Algérie : GRAND MERCI AU PRESIDENT ABDEL AZIZ BOUTEFLIKA, 23 mars 2015

Le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au Monument des Martyrs. Le chef de l’Etat rencontrera son homologue algérien pour lui exprimer de vive voix la reconnaissance de notre pays pour son rôle prépondérant dans la bonne conduite des pourparlers inter maliens d’Alger.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a entamé hier une visite d’Etat de 72 heures dans la capitale algérienne, en compagnie de son épouse Mme Keita Aminata Maiga et de quelques membres du gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Par cette visite, le chef de l’Etat tenait à remercier son « frère », le président algérien Abdel Aziz Bouteflika, pour son engagement personnel qui a contribué à l’aboutissement heureux des pourparlers inter maliens, avec l’appui de la communauté internationale. La visite s’inscrit également dans le cadre du développement continue des relations bilatérales entre les deux pays et aussi la perspective d’une coopération industrielle, notamment dans le domaine de l’automobile. Compte tenu de la haute importance de cette visite, l’agenda du président Keita est bien chargé.

C’est hier dans l’après-midi que l’avion présidentiel a atterri à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger, en provenance de Windhoek en Namibie où Ibrahim Boubacar Keita a pris part à la cérémonie d’investiture de Hage Geingob, le nouveau président élu de ce pays d’Afrique australe (voir article de A ; Diarra ci-dessous). A sa descente d’avion, il a été accueilli par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensala. Salve de 21 coups de canon, exécution de notre hymne national, salut du drapeau, passage en revue d’un détachement de la Garde républicaine et d’un détachement de l’Armée nationale populaire, le président Keita a eu droit aux honneurs dus à son rang.

Après une courte pause au salon présidentiel, la délégation s’ébranle vers le Monument des Martyrs où le président Keita a déposé une gerbe de fleurs en la mémoire des victimes de la guerre d’indépendance de l’Algérie.

Ensuite, il a visité le Musée des « moudjahidines » taillé dans le cœur de la colline qui supporte le gigantesque monument. A la fin de la visite, Ibrahim Boubacar Keita a exprimé toute l’affection qu’il porte à ce pays courageux qui a conquis sa libération au prix du sang. « Le sacrifice énorme que le peuple algérien a consenti » doit être compris de tous, selon le président Keita qui a ajouté que notre pays « a toujours besoin de son frère Abdel Aziz Bouteflika » pour le parachèvement du processus de paix.

De ce haut lieu du souvenir et du recueillement, la délégation présidentielle a mis le cap sur la résidence d’Etat de « Zéralda » Villa n°4 où l’hôte de marque a pris ses quartiers. Pour la parenthèse, la résidence de Zéralda, vaste de plusieurs dizaines d’hectares, compte 4 villas présidentielles. Le vaste domaine est occupé aussi par des biches, des poissons et autres animaux sauvages qui déambulent en toute liberté dans l’enceinte hyper sécurisée. Ici, le chef de l’Etat prévoit une rencontre avec nos compatriotes vivant dans ce pays.

Aujourd’hui, Ibrahim Boubacar Keita entame son agenda par une audience qu’il accordera au Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à Zéralda. Les deux personnalités feront le point de la coopération entre les deux pays avant de déblayer le chemin d’une coopération plus accrue dans des domaines d’intérêts communs. Dans l’après-midi, comme point d’orgue de cette visite, le président Keita rencontra son homologue Abdel Aziz Bouteflika dans sa résidence pour un entretien très attendu.

Demain mardi, le président de la République visitera le complexe de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), à Rouilla, en compagnie du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, un autre grand ami de notre pays et chef d’orchestre des négociations inter maliens d’Alger.

L’intérêt de cette visite est que notre pays aspire à l’acquisition d’une réplique de cette industrie sur son sol pour y propulser l’industrie de l’automobile. De Rouilla, Ibrahim Boubacar Keita ira à l’aéroport pour regagner Bamako. Envoyé Spécial A. M. CISSE

IBK SE RECUEILLE AU SANCTUAIRE DES MARTYRS

« Un peuple est grand par la sauvegarde et le respect de la mémoire de ceux ont mérité de la patrie au prix de leur sang ! Vivent éternellement glorieux, ceux sans lesquels l’Algérie d’aujourd’hui, fière héritière de ceux pour lesquels une vie sans dignité préservée et respectée, sans honneur, n’avait aucun sens !… Au nom du peuple malien frère, qui sait se souvenir, il nous plait de rendre ici, aujourd’hui, l’hommage vibrant de notre peuple, heureux et fier de notre compagnonnage ! Grande et fière et belle Algérie, sous la conduite éclairée de notre estimé et bien aimé Abdel Aziz Bouteflika ! » C’est le texte signé « Ibrahim Boubacar Keita » dans le livre d’or du Musée du Sanctuaire des martyrs hier après-midi après une visite guidée.

Ce musée qui enseigne aux nouvelles générations le sacrifice d’une guerre de libération qui a fait plus d’un million de morts est situé au sous-sol du Mémorial des Martyrs. Cet édifice surplombant Alger et dominant la mer a été inauguré en 1982 pour le 20è anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Situé sur les hauteurs d’Alger, dans la municipalité d’El Madania à proximité du centre commercial El Riadh Feth, il est érigé sur le site d’un ancien fort militaire. Le monument d’une hauteur de 92 mètres est composé de trois feuilles de palmier qui se rejoignent à mi-hauteur. Au bord de chaque feuille de palmier se dresse une statue d’un soldat, chacun représentant une étape de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. L’ensemble repose sur une esplanade où brûle une flamme éternelle.
A. M. C L’essor

Convaincu qu’après la paix, il faut penser au développement, Ibrahim Boubacar Keita a visité une usine de construction de véhicules

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a regagné Bamako hier après une visite d’Etat de 72 heures dans la capitale algérienne. Il était accompagné notamment de son épouse, Mme Keita Aminata Maïga, et du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Au cours de son séjour algérois, le président Keita a rencontré les hauts responsables de « ce pays ami » qui, à la demande du Mali, ont accepté de conduire les négociations inter-maliennes de paix. A la fin des pourparlers, Ibrahim Boubacar Keita a jugé indispensable de venir remercier de vive voix son « aîné » le président algérien Abdelaziz Bouteflika pour son engagement personnel au service de la paix et de la stabilité dans la bande sahélo-saharienne.

Le chef de l’Etat a rencontré longuement le « Raïs » lundi pour évoquer les questions de sécurité et de développement. Pour le président Keita, notre pays aura besoin aussi de l’Algérie pour sa reconstruction. C’est dans ce contexte que juste avant de quitter Alger, hier matin, il a effectué une visite guidée au complexe de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), à Rouilla. Ce fleuron de l’industrie algérienne se distingue par son organisation, sa maîtrise de la technologie et ses ressources humaines de qualité.

En compagnie du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et de plusieurs autres personnalités du pays, la visite de cette grande fabrique de voitures utilitaires a donné des idées au président Keita. Il a d’ailleurs manifesté sa volonté d’acquérir une réplique de cette industrie sur notre sol pour combler certaines lacunes en matière de matériel roulant.

Cette entreprise nationale de véhicules a pour vocation la conception, la fabrication, la commercialisation et le soutien après-vente d’une importante gamme de produits. Avec un capital social détenu en totalité par l’Etat algérien, la SNVI construit des camions et des camions-tracteurs, des autocars, des autobus et des équipements de carrosserie industrielle. « Tout est fait ici », a souligné avec fierté un technicien de l’usine.

Dans le livre d’or du complexe, Ibrahim Boubacar Keita a salué le courage du peuple algérien qui a conquis sa place dans le concert des nations, y compris dans le domaine de l’industrie. Le message d’une demi page qu’il y a laissé « dit » ce qu’il « pense » parce que venu « du cœur ». A la presse, le président Keita a jugé qu’il est du devoir d’un ami de « savourer le bonheur et le succès de l’autre ». Son amitié pour l’Algérie n’est donc pas « biaisée ».

Il s’est dit « très satisfait » de ce qu’il a vu. « Voir une chaîne de production du début à la fin, monter dans un bus qu’on vient de mettre en route quelque part, ça fait chaud au cœur », a confié le visiteur de marque qui a salué « la vision claire, belle et nette » des autorités algériennes.

Le chef de l’Etat a assuré avoir trouvé ici « un vaste champ de coopération bilatérale » qu’il convient d’exploiter à fond. De son point de vue, « pas besoin de chercher aux antipodes ce que l’on a juste à côté, à la porte ». C’était pour lui, « la cerise sur le gâteau » après une visite d’Etat riche en enseignements.

Visite d’amitié et de travail de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, en Algérie, les 18 et 19 janvier 2014


Communiqué

A l’invitation de Son Excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLlKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a effectué une visite d’amitié et de travail en Algérie, les 18 et 19 janvier 2014.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coopération entre les deux pays, traduit la volonté des deux dirigeants de renforcer et de redynamiser la coopération entre les deux pays, afin de conforter les relations séculaires d’amitié et de bon voisinage.

Au cours de cette visite, le Président de la République du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience Monsieur Abdelkader Bensalah, Président du Conseil de la Nation et Monsieur Abdelmalek Sellai, Premier ministre, avec lesquels il a passé en revue les relations bilatérales.

A cette occasion, le Président BOUTEFLIKA a réitéré ses félicitations au Président KEITA pour le retour à la légitimité constitutionnelle à travers notamment l’organisation réussie de l’élection présidentielle, le 11 aout 2013 et des élections législatives le 15 décembre 2013.

Le Président BOUTEFLIKA a assuré le Président KEITA de la pleine disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité, à préserver l’intégrité territoriale du pays et à réconcilier tous les Maliens, grâce au dialogue et conformément aux valeurs ancestrales de cohabitation et d’entente qui ont toujours prévalu au Mali. Dans ce cadre, et à la demande des frères maliens, l’Algérie a engagé des efforts en vue de contribuer aux démarches en cours de la communauté internationale pour promouvoir un dialogue national inclusif dans le respect des règles de transparence, de loyauté, d’efficacité, de responsabilité et d’appropriation par les Maliens de ce processus et cela en conformité avec les différentes résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.

Au cours de cette visite, les deux Présidents ont procédé à un échange d’information sur les réformes politiques et économiques engagées par les deux pays et passé en revue l’état de leur coopération bilatérale et examiné les voies et moyens de la redynamiser dans l’intérêt des deux peuples frères.

Les deux Chefs d’Etat ont affirmé leur engagement à œuvrer à son renforcement et à sa diversification afin d’exploiter les potentialités et opportunités que recèlent les économies des deux pays.

Dans cette perspective, les deux Chefs d’Etat ont décidé de réunir, dans le courant de l’année 2014, les différents mécanismes bilatéraux de coopération notamment le comité bilatéral frontalier et la Grande Commission mixte de coopération algéro-malienne.

De même ils ont décidé de renforcer les relations dans les domaines spécifiques suivants: 

-La création d’un Comité bilatéral sur le Nord qui se réunirait une fois par mois pour suivre la mise en œuvre des décisions en vue du règlement pacifique du problème du Nord;

-L’élaboration et la mise en œuvre d’arrangements de sécurité commune prenant en considération le renforcement de la coopération militaire, sécuritaire et la lutte contre le terrorisme et les trafics en tout genre;

-La mise en œuvre d’un programme spécial de développement économique des régions du Nord et des zones frontalières des deux pays ;

-La réalisation d’un programme spécial d’appui humanitaire au bénéfice notamment des populations affectées des régions du Nord du Mali.

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali a exprimé ses remerciements et sa gratitude à Son Excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLlKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, pour la solidarité active de l’Algérie à l’endroit de son pays particulièrement par la contribution permanente à la formation des cadres maliens, l’effacement de la dette bilatérale ainsi que l’importante aide humanitaire consentie dans un esprit de solidarité fraternelle.

Examinant les derniers évènements dans la région et dans le monde, les deux Chefs d’État ont noté avec satisfaction la convergence de leurs vues sur l’ensemble des questions évoquées.

Dans ce contexte, ils ont réaffirmé leur attachement aux objectifs de l’Union africaine et leur engagement à conjuguer leurs efforts pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement à l’échelle du continent. De même qu’ils ont réitéré leur soutien aux efforts de l’Union africaine et des Nations Unies dans la recherche de solutions aux conflits.

Les deux Chefs d’État sont convenus de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral, à tous les niveaux, notamment à l’occasion d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des foras d’appartenance commune.

Les deux Chefs d’État se sont également félicités de la coopération qui se développe et se renforce dans le domaine sécuritaire, aussi bien au niveau bilatéral qu’au niveau des mécanismes mis en place par les pays du voisinage, par l’Union africaine et par les Nations Unies pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé.

Dans cette optique, ils sont convenus de conjuguer leurs efforts pour consolider la coopération régionale et internationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé pour que le Sahel reste une zone de stabilité, de sécurité et d’échanges.

Les deux Chefs d’État ont réitéré leur ferme condamnation de la pratique de paiement des rançons qui participe au financement du terrorisme et réaffirmé leur volonté de contribuer à la libération des otages.

Passant en revue l’évolution des crises et conflits en Afrique, les deux Chefs d’État, tout en se félicitant du rôle de «Union africaine dans leur règlement, ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension dans certaines parties du continent qui influent négativement sur le processus de développement et d’intégration économique.

Les deux Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation quant à la situation en République centrafricaine et ont appelé à une instauration rapide de la paix, de la sécurité et de la réconciliation. 

Les deux Chefs d’État ont également appelé à un règlement politique de la crise au Sud-Soudan au bénéfice de l’avenir de la jeune Nation et de la stabilité dans la sous-région.

S’agissant de la question du Sahara Occidental, les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon et son Envoyé personnel, Monsieur Christopher ROSS, visant à trouver une solution politique mutuellement acceptable conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Evoquant la crise syrienne, les deux Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation devant la grave détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire ainsi que sur les risques de déstabilisation qu’elle fait peser sur l’ensemble de la région. Ils ont réitéré leur soutien aux efforts en cours notamment ceux du Représentant spécial, Monsieur Lakhdar Brahimi, pour la tenue de la Conférence de Genève Il en vue de définir les contours d’une solution politique consensuelle entre toutes les parties syriennes.

Les deux Chefs d’État ont également réaffirmé leur soutien au peuple palestinien pour la satisfaction de ses droits légitimes, y compris l’établissement d’un État indépendant et souverain avec pour capitale El Qods Echarif conformément à la légalité internationale.

Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de fraternité et de compréhension mutuelle.

Son excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a vivement remercié le Président Abdelaziz BOUTEFLlKA, pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés ainsi que la délégation qui l’a accompagnée.

Il lui a adressé une invitation à l’effet d’effectuer une visite au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir, les dates de cette visite seront arrêtées d’un commun accord par les voies diplomatiques.

Fait à Alger, le 19 janvier 2014

Participation de M. le Premier Ministre Abdelmalek Sellal, au nom de M. le Président de la République à la cérémonie d’investiture de M. le Président Ibrahim Boubacar Keita. Bamako, le 19 septembre 2013

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé jeudi à Bamako pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie officielle d’investiture du nouveau président de la République malienne, Ibrahim Boubacar Keïta.

Il a été reçu à l’aéroport international de Bamako par le premier ministre malien, Oumar Tatam Ly.

Sellal est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra.

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement devront participer aux festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien, dont la cérémonie de prestation de serment avait eu lieu le 4 septembre dernier.

Les festivités se tiendront au stade du 26 mars de Bamako où il y aura la projection d’un film qui retrace le parcours du nouveau président du Mali Keïta qui a fixé comme « priorité » de son mandat de cinq ans « la réconciliation nationale » dans son pays en crise depuis 18 mois.

Elles seront marquées notamment par un intermède musical et culturel qui sera suivi d’un défilé militaire des troupes, à savoir la MINUSMA et les forces armées maliennes.

Le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, avait indiqué à l’APS que l’évènement du 19 septembre marque le « retour de la normalité institutionnelle » au Mali, après 18 mois de crise politico-militaire.

Lors de son séjour, M. Sellal « aura des discussions avec les autorités maliennes en vue de renforcer les liens entre les deux pays en dynamisant davantage la coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun ».

Source APS

Sellal à Bamako : «Aucun effort ne sera ménagé pour la consolidation de la démocratie au Mali»

Publié le dimanche 22 septembre 2013  |  El watan.com

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré, hier à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à soutenir le processus démocratique au Mali.

«L’Algérie est disposée à ne ménager aucun effort pour la consolidation des acquis démocratiques au Mali», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le nouveau chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Il a, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé «la disponibilité de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la libération du nord du Mali de l’occupation par les groupes terroristes et criminels». Il a également transmis au chef de l’Etat malien les «chaleureuses» félicitations du président Bouteflika pour sa «brillante élection et sa prise de fonctions».

Abdelmalek Sellal, qui a représenté jeudi le président Bouteflika à la cérémonie d’investiture officielle du chef de l’Etat du Mali, a, à cette occasion, présenté les félicitations du président de la République pour le «succès» des festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien. Il a, par ailleurs, examiné avec le président Keïta les perspectives de développer davantage les relations bilatérales et d’échanger les vues sur la situation prévalant dans la région.

Les deux parties ont eu «une identité de vue et d’analyse» sur la nature de la situation dans le Sahel et sur les solutions y afférentes, conformément aux objectifs et principes de l’Union africaine et de l’ONU. De son côté, le président malien, Keïta, a exprimé son respect pour le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple algériens.

APS

Sellal assiste à Bamako à l’investiture du nouveau président malien

20 SEPTEMBRE 2013

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement participent aux festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien, dont la cérémonie de prestation de serment avait eu lieu le 4 septembre dernier. Ces festivités qui se tiennent au stade du 26 Mars de Bamako sont marquées par la présence de milliers de citoyens maliens. Un film retraçant le parcours du nouveau président du Mali, qui a fixé comme «priorité» de son mandat de cinq ans «la réconciliation nationale» dans son pays en crise depuis 18 mois, a été projeté à cette occasion. Les festivités sont marquées notamment par un intermède musical et culturel qui sera suivi d’un défilé militaire des troupes, à savoir la Minusma et les forces armées maliennes.

Le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, Dans son discours, le nouveau président malien a salué l’Algérie pour «son aide et son soutien constant, notamment dans les moments de crise» et a rendu hommage au président Abdelaziz Bouteflika. Il a rappelé, à cette occasion, le passage «légendaire» à Gao du président Bouteflika durant la guerre de libération nationale. Par ailleurs, le Premier ministre, M. Sellal, a rencontré le président français, François Hollande, en marge de la cérémonie d’investiture, ainsi que le président tchadien Idriss Deby Into. 

Abdelmalek Sellal achève sa visite à Bamako

Il a représenté le président de la République à l’investiture de Ibrahim Boubacar Keïta

22 Septembre 2013

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui s’est rendu jeudi dernier à Bamako, où il a représenté le président de la République Abdelaziz Bouteflik à l’investiture du nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, a achevé sa visite vendredi dernier.

Il était accompagné du tout nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ainsi que du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra. Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont pris part à la cérémonie. Lors de l’entretien vendredi matin avec le président Keïta, M. Sellal a réitéré la « disponibilité » de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la « consolidation des acquis démocratiques au Mali ». Il a, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé la « disponibilité de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la libération du nord du Mali de l(occupation par les groupes terroristes et criminels ».

Il a également transmis au chef de l’Etat malien les « chaleureuses » félicitations du président Bouteflika pour sa « brillante élection et sa prise de fonction » et pour le « succès » des festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien. 

Sellal a, par ailleurs, examiné avec le président Keita les perspectives de développer davantage les relations bilatérales et d’échanger les vues sur la situation prévalant dans la région. Les deux parties ont eu « une identité de vue et d’analyse » sur la nature de la situation dans le Sahel et sur les solutions y afférentes conformément aux objectifs et principes de l’Union africaine et de l’Onu, rapporte l’APS. 

Le nouveau président malien a, de son côté, exprimé sa gratitude quant au soutien « constant » et la solidarité agissante de l’Algérie à l’égard du Mali, notamment dans les moments de crise et rendu un hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Sellal a également eu jeudi soir une séance de travail avec son homologue malien, qui a été élargie aux membres des délégations ministérielles des deux pays. Lors des entretiens, les deux parties ont passé en revue la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique et sécuritaire et entamé un processus d’évaluation des mécanismes existants afin « qu’ils gagnent en efficacité ».

Sellal a rencontré, en marge des festivités, plusieurs autres chefs d’Etat, dont le président de la République française, François Hollande, avec lequel il a évoqué la situation au Mali et dans la région du Sahel. Le Premier ministre Sellal et le président Hollande ont, à cette occasion, abordé les relations bilatérales en perspective de la tenue de la première session du comité intergouvernemental mixte, dont la mise sur pied a été décidée lors de la dernière visite de M. Hollande à Alger.

Il a également rencontré durant son séjour le président tchadien, Idriss Deby Itno. Lors de cette rencontre, MM. Sellal et Deby Itno ont évoqué les relations bilatérales et les voies et moyens de les renforcer davantage. Les questions régionales d’intérêt commun ont été aussi abordées. 

Une rencontre a également eu lieu entre le Premier ministre Sellal et le président tunisien, Moncef Merzouki, lors de laquelle ont été évoquées les relations bilatérales et les préparatifs en vue de la tenue de la session de la grande commission mixte de coopération. Les questions régionales d’intérêt commun ont été également abordées par les deux parties.

Par : Rayan Nassim

Algérie-Mali : Le Président Toumani Touré en visite officielle aujourd’hui

EL MOUDJAHID PUBLIE le  24-10-2011

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, effectuera une visite officielle en Algérie du 24 au 27 octobre 2011, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la Présidence de la République dans un communiqué. « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une impulsion nouvelle à leur coopération dont les fondements et la solidarité découlent des liens fraternels qui les unissent et qui se sont toujours traduits par des relations de bon voisinage et par une solidarité permanentes », souligne-t-on de même source. Cette visite permettra également aux deux Chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, ajoute le communiqué. Le président malien sera accompagné d’une importante délégation.

Le Président malien en visite officielle depuis hier à Alger : Asseoir les fondements d’une coopération forte

EL MOUDJAHID PUBLIE le 25-10-2011

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, est arrivé hier après-midi à Alger pour une visite officielle de quatre jours en Algérie, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le Président malien a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le Président Bouteflika. « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une impulsion nouvelle à leur coopération dont les fondements et la solidarité découlent des liens fraternels qui les unissent et qui se sont toujours traduits par des relations de bon voisinage et par une solidarité permanente », a indiqué dimanche la présidence de la République dans un communiqué. Cette visite permettra également aux deux Chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, selon la même source. Le Président malien est accompagné d’une importante délégation.

Renforcer les relations

L’axe Alger-Bamako essentiel dans la stabilité de la région et la prospérité de ses populations. 

La visite du Président malien, M. Amadou  Toumani Touré, intervient dans un contexte bien particulier. Les bouleversements qui ont secoué la Libye, et les répercussions sur toute la région du Sahel  interpellent les pays voisins et exigent une coopération accrue.

Cette nouvelle conjoncture exige la mise en place d’une stratégie commune de riposte à  toute sorte de menace car il n’en demeure pas moins que la crise libyenne a fait de cette zone une véritable poudrière avec la circulation d’ armes très sophistiquées tombées entre les mains de certains groupes malveillants. Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères,  M. Mourad Medelci,  avait souligné au mois de septembre dernier  que la visite du Président malien en Algérie serait une occasion  de confirmer les avancées enregistrées dans le domaine de la coopération bilatérale.
Pour le chef de la diplomatie algérienne le redéploiement du terrorisme vers la sous-région du Sahel, imbriqué  à la criminalité transnationale organisée, implique que l’Algérie et le Mali  jouent un rôle primordial dans la  garantie de la sécurité des régions frontalières.

Les conséquences induites par la crise libyenne incitent, en effet,  à plus de vigilance, de concertation et de solidarité entre les pays du front pour prévenir la montée de l’insécurité et de la menace terroriste.  Et justement Alger et Bamako ont toujours affiché une volonté partagée de donner une nouvelle impulsion et à chaque fois que l’occasion se présente, un nouveau souffle à la coopération bilatérale et régionale dans plusieurs domaines et secteurs d’activité et notamment le côté sécuritaire. Et cette visite se veut une nouvelle opportunité pour les deux parties pour donner une nouvelle impulsion aux relations algéro-maliennes. Selon les observateurs, la coopération entre les deux pays a enregistré ces derniers temps une  redynamisation concrétisée par la signature de plusieurs accords, attestant  d’une évolution positive dans les relations bilatérales.  Et pour rappel, la 11e session de la commission mixte algéro-malienne,  qui s’est tenue à Alger en septembre dernier, a réaffirmé cette tendance en faveur d’une coopération plus étroite dans le domaine de la sécurisation et du développement de la région frontalière.  Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,  M. Soumeylou Maïga, avait affirmé, dans ce con-texte, que l’axe Alger-Bamako est « essen- tiel » dans la stabilité de la région et la prospérité de ses populations respectives.  Dans ce sens, la mise en place du comité d’état-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset, répond à une nécessité absolue et à une détermination affichée  par les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie) pour une coopération plus efficace dans le domaine de la lutte contre toutes les formes de trafic  et de criminalité.   

Les objectifs fondamentaux de cette coopération résident dans la promotion  du développement des zones frontalières. C’est dans cette perspective, plus précisément, que l’Algérie, ayant toujours plaidé pour que la lutte antiterroriste soit accompagnée d’actions pour le développement en faveur des populations locales, a fait un don de 10  millions d’euros au gouvernement malien, destiné au financement de projets conjointement  retenus au profit des trois régions du nord du pays (Gao, Kidal et Tombouctou), souvent utilisées par les mouvements terroristes comme zone de repli. D’autre part, l’Algérie a assumé, à plusieurs reprises, un rôle de médiateur entre le gouvernement malien et les mouvements de la rébellion Touareg, en  abritant des pourparlers entre les deux parties, conclus par la signature, en  2006, de l’accord d’Alger.

Le Président Toumani Touré visite la Société nationale des véhicules industriels (SNVI)

A la tête d’une importante délégation, le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, a visité hier après-midi la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à Rouiba (est d’Alger). Le Président malien, qui était accompagné du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia,  a été accueilli à l’entrée du complexe industriel par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement,  M. Mohamed Benmeradi, et du PDG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub. Le Président Toumani Touré a visité les unités de production tôlerie emboutissage, des camions, autocars/autobus, ainsi que l’unité de production de carrosserie industrielle. L’hôte de l’Algérie a pu s’enquérir des différents processus de fabrication ainsi que des produits proposés par le complexe. A rappeler qu’une commande d’engins et  de véhicules industriels et de transport de voyageurs d’une valeur de 2 millions d’euros a été conclue avant cette visite.

La visite a pris fin avec la signature par le Président Toumani du livre d’or et par la remise d’un présent sous forme d’un tableau.

M. Toumani Touré a tenu aussi, à souligner qu’il a été particulièrement “impressionné” par la qualité et l’excellence des produits  de la SNVI et par le savoir-faire du personnel qu’il a d’ailleurs tenu à féliciter.

Modibo Kadjoké,  ministre malien de l’Emploi et de la Formation professionnelle
« Nous souhaitons bénéficier de l’expérience algérienne en matière de création d’emplois ».

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, M. Modibo Kadjoké, a exprimé hier à Alger le souhait de son pays de bénéficier de l’expérience algérienne en matière de dispositifs pour la création d’emplois, qu’il a qualifiée de « positive ». Au cours d’une visite effectuée à la direction générale de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) à Alger, le ministre malien, tout en félicitant l’Algérie pour les résultats obtenus dans ce domaine, a précisé que sa visite avait pour objectif d’appliquer l’expérience algérienne au Mali.

Kadjoké a indiqué dans ce cadre qu’une délégation algérienne est attendue prochainement au Mali pour y présenter les différents dispositifs de création d’emplois, alors qu’une délégation malienne effectuera une visite en Algérie en décembre prochain. Le ministre malien a estimé que les dispositifs mis en place en Algérie dans le domaine de l’emploi sont « très cohérents » et permettent de réduire le taux de chômage. Le directeur général de l’ANSEJ, M. Zmali Mourad, a présenté à cette occasion à la délégation malienne le dispositif d’aide à l’emploi des jeunes de son institution, notamment les avantages accordés aux jeunes pour la création de petites et moyennes entreprises (PME), en termes de réduction de l’apport personnel dans l’investissement bonification du taux d’intérêt.

Algérie – Mali : Le Président Bouteflika s’entretient avec son homologue malien

Président Toumani Touré : «L’axe Alger- Bamako se porte bien et s’est considérablement renforcé»

EL MOUDJAHID PUBLIE LE : 26-10-2011

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu hier à Alger avec son homologue malien, M. Amadou Toumani Touré, en visite officielle en Algérie. L’entretien s’est déroulé au siège de la Présidence de la République. Auparavant, le Président Toumani Touré avait reçu à sa résidence le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, et le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, qui lui ont rendu des visites de courtoisie. Le Président du Mali avait visité lundi la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à Rouiba et avait été l’hôte d’un dîner offert en son honneur par le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah. La visite du Président malien s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une « impulsion nouvelle » à leur coopération. Elle permettra également aux deux chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Président Toumani Touré : «L’axe Alger- Bamako se porte bien et s’est considérablement renforcé»

L’axe Alger-Bamako se porte bien et s’est « considérablement renforcé », grâce à une coopération bilatérale diversifiée et soutenue entre l’Algérie et le Mali, a affirmé hier le Président Amadou Toumani Touré. « L’axe Alger-Bamako se porte bien, et je dirais même qu’il s’est considérablement renforcé », a déclaré à la presse le Chef de l’Etat malien à l’issue des entretiens qu’il a eus avec le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Se félicitant de la qualité des relations bilatérales et du volume des échanges entre les deux pays, le président Toumani Touré a salué « l’engagement fort » de l’Algérie à « accompagner le Mali dans son développement, particulièrement dans les régions Nord ». Il a relevé que la 11e session de la commission mixte qui s’est tenue à Alger en septembre dernier a fait un « travail remarquable », évoquant, dans ce sens, plusieurs volets de coopération dans lesquels les deux pays ont accompli des « avancées extrêmement importantes ». « Nous allons, grâce à l’expertise algérienne, commencer les premiers forages pour la recherche de pétrole au Mali », a-t-il dit, soulignant par ailleurs que dans le domaine des infrastructures, l’Algérie « a beaucoup aidé le Mali », citant notamment le projet de la route Tamanrasset-Gao. Le Président malien a exprimé, en outre, le vœu de voir les deux pays dégager des voies de coopération pour trouver des solutions au problème d’alimentation en gaz qui se pose au Mali. La coopération dans d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture et la pêche a été également abordée, a-t-il précisé. Au plan sécuritaire, le Chef de l’Etat malien a indiqué avoir analysé « de manière assez approfondie » avec le Président Bouteflika la situation dans la bande sahélo-saharienne qui, a-t-il souligné, « nous préoccupe de plus en plus ». « C’était déjà une région faible avec des menaces multiples et beaucoup de difficultés, mais aujourd’hui, il y a une nouvelle donne. On parle beaucoup plus de la présence de groupes organisés et lourdement armés à la suite des derniers événements survenus en Libye », a-t-il observé. « La situation devient donc de plus en plus préoccupante, et je pense qu’en pays voisins, nous partageons la même vision sur cette question », a ajouté le Chef de l’Etat malien. Le Président Toumani Touré a par ailleurs tenu à rendre hommage, dans sa déclaration, au Président Bouteflika, « le plus malien des Algériens et le plus algérien des Maliens », qu’il a qualifié de « grand panafricaniste ». « A chaque fois que je rencontre le Président (Bouteflika), nous évoquons l’histoire du Mali, et il me parle d’une page de cette histoire que je ne connais pas », a-t-il indiqué. « Je lui ai posé des questions sur une page extrêmement importante (de cette histoire) à laquelle il avait pris part lorsqu’on l’appelait Si Abdelkader El-Mali alors qu’il était responsable du front sud », durant la guerre de Libération algérienne, a-t-il encore précisé.


Le Président Toumani Touré au sanctuaire des Martyrs

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, s’est rendu hier au sanctuaire des Martyrs à Alger où il s’est recueilli à la mémoire des martyrs de la guerre de libération. Après avoir passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui lui a rendu les honneurs, le Président Toumani Touré a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la guerre de libération.


Signature d’une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération

L’Algérie et le Mali ont signé hier une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale. La feuille de route a été signée respectivement par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et le ministre malien des Affaires étrangères, M. Soumeylou Maïga, à l’issue d’une réunion bilatérale ayant regroupé les membres des délégations des deux pays. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l’énergie et des mines, l’industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale.


Le Président Bouteflika offre un déjeuner en l’honneur de son homologue malien

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a offert mardi au palais du Peuple à Alger un déjeuner en l’honneur du président malien, M. Amadou Toumani Touré. Des membres du gouvernement, de hauts cadres de l’Etat, ainsi que les représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie étaient présents à ce déjeuner. Les deux chefs d’Etat ont eu dans la matinée des entretiens au siège de la présidence de la République. Parallèlement à ces entretiens, les membres des délégations des deux pays ont tenu une réunion à l’issue de laquelle une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale a été signée. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l’énergie et des mines, l’industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale.


Le Président Malien lors de sa visite à la SNVI : «Nous allons faire une nouvelle commande de véhicules utilitaires à la SNVI»

Le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, a annoncé lundi soir à Alger qu’il fera parvenir, après son retour dans son pays, une nouvelle commande de véhicules utilitaires à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (est d’Alger). « Je voudrais dire que je suis impressionné par la compétence existant à la SNVI. Une fois arrivé à Bamako, nous leur ferons parvenir la prochaine commande », a déclaré à la presse M. Touré au terme d’une visite effectuée à ce complexe. Le Président malien a précisé qu’au-delà de la commande des camions militaires qui seront livrés la semaine prochaine à Bamako, la coopération va s’élargir à des véhicules utilitaires destinés aux collectivités, villes et autres secteurs d’assainissement. Il a tenu à souligner, en outre, que son pays avait commandé des véhicules militaires « après avoir tenté l’expérience bien ailleurs », précisant que la qualité des produits algériens est « excellente » avec adaptation « remarquable » pour le Mali. « C’est ce genre de camions qu’il nous faut », a-t-il dit. « Je me suis dit pourquoi aller chercher ce produit dans un autre continent, alors que nous avons des camions à notre porte », a-t-il fait observer. Le Président malien, qui était accompagné du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia, a été accueilli à l’entrée de ce complexe industriel par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, et du PDG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub. La première halte de M. Touré était d’inspecter les différents produits, au nombre de 20, commandés par son pays à la SNVI. Il s’agit de camions, ainsi que des porte-engins, des semi-remorques, des camions-citernes, des ambulances et des camions de transport d’hydrocarbures. Selon les PDG de la SNVI, le montant global des produits achetés par le Mali est de 2 millions d’euros contre 1,7 million d’euros l’an dernier.


Djamel Ould Abbes s’entretient avec Mme Diallo Madeleine Ba, ministre malienne de la santé : «L’Algérie a formé les premiers médecins de mon pays»

Le renforcement de la coopération algéro-malienne dans le domaine de la santé a été mis en exergue lundi à Alger par la ministre malienne de la Santé, Mme Diallo Madeleine Ba.  » L’appui de l’Algérie a toujours été présent dans le cadre de la coopération avec le Mali dans le domaine de la santé et avait formé les premiers médecins de mon pays », a déclaré Mme Diallo lors de sa rencontre avec M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Elle a ajouté que le Mali veut aussi renforcer la coopération sanitaire avec l’Algérie dans les domaines de la surveillance épidémiologique et de la prévention (vaccination de masse, mesures d’hygiène et assainissement). « L’appui de l’Algérie concerne aussi la formation et le recyclage destinés aux personnels de la santé au niveau des zones frontalières en pathologie sahélo-sahariennes, épidémiologie et laboratoire », a-t-elle indiqué.

La ministre malienne de la Santé a sollicité à l’occasion l’aide de l’Algérie en vue de renforcer les centres d’hémodialyses du Mali par des équipements mobiles et fixes. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a fait part, à cette occasion, de la disponibilité de l’Algérie pour apporter son expérience et son aide technique pour le renforcement des capacités du Mali en matière de contrôle sanitaire aux frontières. « Il est très important de renforcer le contrôle sanitaire aux frontières algéro-maliennes et veiller à l’extension du réseau de surveillance pour faire face aux risques épidémiologiques », a-t-il souligné. Il a rappelé dans le même cadre que le comité bilatéral frontalier algéro-malien créé en vertu du protocole d’accord signé à Adrar le 16 févier 1995 avait convenu, lors de sa 11e session tenue à Alger en juillet 2011, le renforcement de la coopération sanitaire entre les deux pays, notamment dans le domaine de la formation du personnel médical, paramédical et administratif. Il aussi rappelé qu’en 2011, l’Algérie a formé 15 Maliens dans le domaine de la santé, à savoir des sages-femmes, des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation, des laborantins et manipulateurs en radiologie.

Algérie-Mali : Communiqué commun au terme de la visite du président Toumani Touré en Algérie 

Publié dans Le Temps d’Algérie le 28 – 10 – 2011

Le président malien, M. Amadou Toumani Touré, a achevé jeudi une visite officielle de quatre jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.  Voici le communiqué commun rendu public à l’issue de cette visite:

« A l’invitation de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire, Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, accompagné d’une importante délégation, a effectué, du 24 au 27 octobre 2011, une visite officielle en Algérie.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit la volonté commune des deux dirigeants de renforcer et de dynamiser la coopération entre l’Algérie et leMali, afin de conforter les liens fraternels et les relations de bon voisinage séculaire qui existent entre les deux pays.

Au cours de son séjour en Algérie, Son Excellence, M. Amadou Toumani Touré a visité des sites industriels. Il a marqué un grand intérêt pour l’expérience algérienne et s’est félicité des avancées réalisées par l’Algérie dans la consolidation de son tissu industriel, créateur d’emplois et de richesses. Il a également visité la ville de Tlemcen où il a eu l’occasion de manifester son admiration pour les réalisations qui sont venues enrichir le patrimoine culturel et islamique de la ville, capitale de la culture islamique pour l’année 2011.

Les deux chefs d’Etat ont également eu des rencontres en tête à tête qui ont permis de procéder à une évaluation exhaustive de la coopération bilatérale et d’examiner les voies et moyens de la renforcer, de la diversifier et de l’adapter aux réalités et priorités des deux pays.

Les deux chefs d’Etat ont procédé à un échange sur les mutations intervenues dans chacun des deux pays, notamment les réformes et les grands chantiers en cours de réalisation. Ils se sont félicités des progrès considérables que l’Algérie et leMali accomplissent sur la voie de la modernisation et de la pérennisation de leurs institutions, à travers la consolidation de l’Etat du droit, de la démocratie et du développement économique et social.

Examinant l’état des relations bilatérales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur volonté d’œuvrer à leur renforcement et à leur diversification, afin qu’elles répondent aux potentialités des deux parties et s’inscrivent dans le cadre de leurs objectifs de développement, qui intègrent la dimension du voisinage et l’impératif de solidarité entre les deux pays voisins. Ils ont appelé l’ensemble des institutions et des opérateurs à donner une impulsion, aux relations économiques, commerciales et culturelles, et à promouvoir un climat favorable à l’accroissement des échanges commerciaux bilatéraux et à l’investissement, garants d’un partenariat de qualité entre les deux pays.

A cet égard, ils sont félicités des résultats de la 11e session de la Commission mixte de coopération algéro-malienne, qui s’est tenus à Alger le 11 septembre 2011. Ils ont souligné l’importance des recommandations de cette réunion qui a permis de renforcer le cadre juridique de la coopération bilatérale et d’identifier des actions et des projets de partenariat à même de redynamiser les échanges économiques, scientifiques et culturels entre les deux pays.

Les deux chefs d’Etat se sont particulièrement félicités des progrès réalisés dans le cadre de la coopération bilatérale frontalière, comme l’attestent les résultats de la 11ème session du Comité bilatéral frontalier, tenue à Alger du 11 au 13 juillet 2011. Ils ont souligné l’importance qu’ils attachent à cette dimension de la coopération, qui répond opportunément à la volonté des deux pays de renforcer la relation de peuple à peuple. Tous les secteurs de coopération ont été passés en revus, et une feuille de route, jointe au présent communiqué commun, a été adoptée pour la mise en œuvre des décisions émanant de cette visite.

Dans ce contexte, Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, a exprimé ses remerciements et sa gratitude à Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire, pour la solidarité agissante de l’Algérie à l’égard de son pays, à travers notamment la contribution permanente à la formation des cadres maliens, l’effacement de la dette bilatérale et l’octroi, récemment, d’un don de dix millions de dollars pour le financement de projets de développement au Nord Mali.

Abordant les derniers développements intervenus dans la région et dans le monde, les deux chefs d’Etat ont confirmé leur convergence de vues sur l’ensemble de ces questions. A cet égard, ils ont réaffirmé leur attachement aux objectifs de l’Union Africaine et du NEPAD, tout comme, ils ont réitéré leur engagement à conjuguer leurs efforts pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement en Afrique et à soutenir les positions africaines communes.

Les deux chefs d’Etat se reconnaissent pleinement dans les principes de solidarité, de consensus, de réconciliation nationale et dans les principes universels de gouvernance, de démocratie et des droits de l’homme qui sont le socle sur lequel se construisent l’unité et l’intégration du Continent, portées par l’Union Africaine et par l’action solidaire de ses Etats membres.

Les deux chefs d’Etat ont convenu de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux et en toutes occasions, notamment à la veille d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des fora d’appartenance commune.

Les deux chefs d’Etat se sont également félicités de la coopération qui se développe et qui se renforce dans le domaine sécuritaire, aussi bien au niveau bilatéral, qu’au sein des mécanismes mis en place par les pays du voisinage commun pour lutter contre le terrorisme et ses connexions.
Ils ont, dans ce contexte, réaffirmé l’importance de la concertation au niveau de la sous région, et réitéré leur engagement résolu à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel.

Ils ont réitéré leur profonde conviction que la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans la région sahélo-saharienne passe par le renforcement de la coopération entre les pays du champ. Ils se sont félicités, à cet égard, des avancées qu’ils réalisent dans la coopération et la coordination au sein du Comité d’état-major opérationnel conjoint « CEMOC » et de l’Unité du Fusion et de Liaison (UFL).

Les deux chefs d’Etat se sont félicités également des résultats de la réunion des pays du champ, tenus à Bamako le 20 mai 2011, et de la Conférence internationale de Haut Niveau sur le partenariat au Sahel, tenue à Alger les 7 et 8 septembre 2011, qui ont permis de renforcer la stratégie de lutte antiterroriste, fondée sur l’appropriation individuelle et collective des pays du champ et ouverte à un partenariat qui répond aux besoins identifiés par eux et qui s’inscrit dans une optique de développement.

Passant en revue l’évolution des crises et des conflits en Afrique, les deux chefs d’Etat, tout en relevant, avec satisfaction, les avancées enregistrées dans le règlement de la plupart des conflits ayant secoué le continent, ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension et qui influent négativement sur le processus du développement et d’intégration de l’Afrique.

Concernant la situation en Libye, les deux chefs d’Etat appellent de leur vœu le règlement rapide de la crise dans ce pays, conformément aux aspirations du peuple libyen, dans le respect de l’unité, de l’intégrité et de la souveraineté de ce pays frère. Ils expriment leur disponibilité à coopérer avec les nouvelles autorités libyennes, dans l’intérêt mutuel de leurs peuples et comme contribution au renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité de toute la région.

S’agissant de la question du Sahara occidental, les deux chefs d’Etat réitèrent leur engagement à soutenir la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies qui soulignent, toutes, la nécessité de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

Les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes, y compris la création d’un Etat indépendant et souverain avec El Qods Echerif comme capitale. Ils réaffirment également leur soutien à la demande d’adhésion à l’ONU de l’Etat de Palestine.

Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de fraternité et de compréhension mutuelle. Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, a vivement remercié le président Abdelaziz Bouteflika pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés ainsi qu’à la délégation qui l’a accompagné. Il lui a adressé une invitation à effectuer une visite au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir. Les dates de cette visite seront arrêtées d’un commun accord par la voie diplomatique ». 

Visite du président Touré en Algérie : Confiance, solidarité

Le président de la République, Amadou Toumani Touré entreprend à partir de demain une visite de travail de deux jours en Algérie à l’invitation de son homologue algérien Abdel Aziz Bouteflika. La visite du chef de l’État intervient un mois après la tenue à Bamako, de la dixième session de la Grande commission mixte de coopération qui a passé en revue la coopération économique, culturelle, scientifique, technique et sécuritaire entre les deux pays.
 
L’on ne se lassera jamais de le dire : le Mali et l’Algérie, liés par l’histoire, la géographie et la culture, entretiennent d’excellentes relations de coopération politique et économique, depuis leur accession à l’indépendance.
 
De nombreux accords et traités existent entre les deux parties depuis des décennies. Plus récemment, grâce à la facilitation algérienne, le gouvernement et l’Alliance du 23 mai pour la démocratie et le changement ont signé « l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et le développement dans la Région de Kidal ». 

C’était le 4 juillet 2006 dans la capitale algérienne. 

Cet accord a permis un dénouement pacifique de la crise. Depuis, le partenaire algérien s’investit pour consolider la paix et la sécurité dans le nord du pays et offrir les conditions d’un développement durable au bénéfice de toutes les populations, dans le respect de l’intégrité territoriale et des institutions de la République.
 
Alger s’est officiellement dit prêt à accompagner toutes les initiatives de paix et développement dans le Nord.

A l’occasion de la visite du président Touré, Maliens et Algériens tenteront d’insuffler un nouveau dynamisme à ces relations bilatérales particulièrement dans le domaine sécuritaire.
 
Ce pour prévenir et lutter contre le crime organisé et la criminalité transfrontalière à un moment où des bandits armés détiennent encore des otages enlevés dans la Région de Kidal.
 
L’Algérie et le Mali ont convenu en octobre dernier à Alger à l’occasion de la réunion de la commission militaire de renforcer la coopération et la concertation entre les autorités locales frontalières ainsi que dans le domaine de la lutte contre l’émigration clandestine et le crime organisé.
 
Ils ont pris l’engagement de sécuriser la zone frontalière et de développer des échanges commerciaux frontaliers. C’est pourquoi les deux pays ont signé un accord de coopération pour le renforcement de la sécurité le long de la frontière commune de plus de 2500 kilomètres.
 
Ils ont relevé les résultats positifs obtenus dans les différents domaines, notamment le développement du troc frontalier, la solidarité dynamique et constante dans la lutte antiacridienne et la poursuite de la réalisation du projet de « Route transsaharienne » sur les territoires des deux pays.
 
Au delà de la coopération militaire et technique, l’Algérie consent en faveur de notre pays d’importants efforts dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
 
Les deux parties ont récemment convenu d’étendre la coopération aux domaines de la recherche et des relations inter-universitaires ; de préciser pour chaque filière de bourse offerte, le niveau exigé pour entreprendre la formation, la durée de la formation et le niveau du diplôme de fin d’études ; de mettre à la disposition de notre pays des formateurs ou d’assurer la formation des formateurs maliens.
 
Sur le plan économique, un accord a été conclu pour le renforcement de la coopération en matière de tourisme à travers la formation et la promotion touristique. Des voies ont été explorées pour promouvoir l’agriculture oasienne dans le septentrion malien.
 
Il a été décidé d’organiser un échange de délégations d’opérateurs économiques sous l’égide des chambres de commerce et d’industrie des deux pays, au cours de l’année prochaine.
 
Les deux pays ont également convenu de signer un programme d’échange culturel en matière de patrimoine culturel et historique, d’échanger des programmes d’animation culturelle et de formation culturelle.
 
Le président de la République s’attachera avec son homologue algérien à renforcer le dialogue politique dans la perspective d’un partenariat véritable basé sur des relations confiantes, fortes et solidaires, c’est-à-dire mutuellement bénéfiques.
 
B. COULIBALY – L’Essor
23 novembre 2007
 
Visite du président Touré en Algérie : Concertations entre bons voisins

Le président de la République, Amadou Toumani Touré a effectué samedi 24 novembre et dimanche 25 novembre 2007 une visite d’État de deux jours à Alger. C’est en milieu de journée samedi qu’il est arrivé dans la capitale algérienne, accompagné de plusieurs ministres : Kafougouna Koné (Administration territoriale et Collectivités locales), Moctar Ouane (Affaires étrangères et Coopération internationale), Mme Bâ Fatoumata Nènè Sy (Économie, Industrie et Commerce), Ahmed Sow (Énergie, Mines et Eau). Les gouverneurs de Kidal et Gao étaient également du déplacement.
 
Accueilli à sa descente d’avion par son homologue algérien Abdel Aziz Boutelika, le président Touré a été salué par une salve de vingt et un coups de canon et un comité d’accueil.
 
Le président du Conseil de la nation algérienne, Abdel Kader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari ainsi que du chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem étaient également à l’accueil.
 
Amadou Toumani Touré a passé en revue des détachements de la Garde républicaine et de trois corps de l’armée algérienne, avant de s’entretenir pendant une trentaine de minutes avec le président Boutelika dans un salon de l’aéroport d’Alger.
 
Après l’aéroport, le chef de l’État sera ensuite conduit à la résidence Zeralda dans la banlieue algéroise où un second tête-à-tête de près d’une heure a réuni les deux personnalités. Bien sûr, rien n’a filtré de ces deux entretiens. Mais l’on peut présumer aisément que les deux chefs d’État ont discuté des relations de coopération qui lient Bamako et Alger.
 
Au-delà des aspects économiques, Maliens et Algériens ont à coeur de sécuriser les 2500 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays. La bande sahélo-saharienne, faut-il le rappeler, est devenue le théâtre d’opération de bandes armées et de trafiquants de tout bord et une plaque tournante de l’émigration clandestine.
Amadou Toumani Touré a reçu en fin d’après-midi en sa résidence de Zeralda, le président du Conseil de la nation et le chef du gouvernement algérien en visites de courtoisie. Avec ces deux personnalités, il a passé en revue la coopération économique, culturelle et scientifique, avant d’aborder les questions sécuritaires le long de la frontière commune.
 
De ces entretiens, il ressort qu’il a été convenu d’élever le niveau de cette coopération à la mesure de la volonté politique qui anime les peuples algérien et malien. Le chef de l’État a dans un discours, plaidé pour la résolution des problèmes sécuritaires qui prévalent dans cette partie du Sahara.

Le président de la République s’est ensuite entretenu avec une délégation de la colonie malienne vivant à Alger, avant de visiter le chantier de la nouvelle chancellerie malienne dans la capitale algérienne.
 
Nos compatriotes, pour la plupart des étudiants, ont exposé devant le chef de l’État les problèmes auxquels ils sont confrontés et qui ont pour noms : acquisition de passeport à moindre coût, difficultés liées au transfert de devises, obtention de bourses pour poursuivre les études.
 
A chacune de ces préoccupations, le président Touré, dans un langage de vérité, a donné des apaisements et promis d’apporter des solutions à certains problèmes dans la mesure des moyens de l’État, tels que par exemple les logements sociaux.
 
Il a donné l’assurance que les autres points seront examinés au niveau du gouvernement. L’État, dans le cadre de la Grande commission mixte de coopération, posera les problèmes dont la solution nécessitera le concours de la partie algérienne.
 
L’honorable Abdel Kader Bensalah, le président du Conseil national, la chambre haute du parlement algérien, a offert dans la soirée du samedi un dîner au président Touré et à sa délégation.
 
Hier au deuxième jour de sa visite en Algérie, le chef de l’État a déposé une couronne de fleurs au pied de la stèle du sanctuaire dédié aux martyrs, et a ensuite visité le Musée du moudjahidin.
 
Par ailleurs, le chef de l’État a été reçu ensuite par son homologue algérien au siège de la présidence de la République algérienne pour un second tête-à-tête qui sera plus tard élargi aux autres membres de la délégation officielle.
 
Au terme de ces entretiens, Algériens et Maliens ont signé un accord visant à raffermir la coopération entre les deux pays. Le président Bouteflika a ensuite offert un déjeuner à la délégation malienne au cours duquel les deux parties ont procédé à un échange de toasts.
 
En principe, le président de la République devrait rentrer hier soir à Bamako. Nous reviendrons sur d’autres aspects de cette visite dans notre prochaine édition.
 
Envoyé spécial
B. COULIBALY- L’Essor
26 novembre 2007
 
ATT en Algérie : La confirmation d’un partenariat stratégique

Dans le cadre des rencontres périodiques entre notre pays et la République algérienne démocratique et populaire, le président de la République Amadou Toumani Touré a effectué une visite d’État de quarante huit heures le week-end dernier à Alger.
 
Cette visite qui intervient après celle de 2003 a été l’occasion pour les présidents Touré et Bouteflika de réaffirmer leur volonté commune de revigorer le partenariat stratégique qui lie les deux pays et leur conviction que les conditions économiques et institutionnelles dans les deux pays sont à même de promouvoir l’initiative, l’innovation et l’esprit d’entreprise.
 
C’est pourquoi au cours des différents tête à tête qui ont réuni Amadou Toumani Touré et Abdel Aziz Bouteflika, ceux-ci ont examiné les différents axes de coopération et réaffirmé leur convergence de vues sur les questions politiques au niveau régional et sous-régional.
 
Ils ont ainsi étudié les conclusions de la dixième session de la commission mixte de coopération tenue à Bamako en octobre dernier. Cette rencontre avait identifié des actions prioritaires dans les domaines économiques, sociaux et sécuritaires de nature à imprimer une dynamique nouvelle à la coopération bilatérale.
 
FILIÈRES PORTEUSES :

Le chef d’État s’est aussi entretenu avec son homologue algérien des questions liées à l’éducation. Amadou Toumani Touré a souhaité la possibilité pour les étudiants maliens de s’inscrire dans des filières porteuses liées, par exemple, à l’industrie minière et aux hydrocarbures.
 
L’Algérie a promis de participer activement au développement des régions Nord du Mali en réalisant notamment des forages, des routes, des infrastructures scolaires. Le chef de l’État a également évoqué avec son hôte la mise en œuvre de l’accord pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal.
 
Cet accord recense toutes les préoccupations du septentrion tels que le désenclavement, la recherche de solution au problème de l’eau, l’éducation et la santé etc. Abdel Aziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré ont discuté des possibilités de ravitailler les régions nord en produits pétroliers et gaziers.
 
Ils se sont longuement entretenus de la coopération militaire entre les deux pays, notamment dans le domaine de formation d’agents de la police, de la gendarmerie ainsi que de l’Armée de l’air dans les écoles algériennes de formation militaire.
 
Le président Bouteflika a insisté sur la tenue régulière des réunions des mécanismes bilatéraux en charge des questions liées du développement de la zone frontalière commune et sur la nécessité d’instaurer un climat de paix et de sécurité dans cette zone.
 
L’Algérie, a-t-il indiqué, pour avoir subi les affres du terrorisme, réalise mieux que quiconque le danger et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité dans le Nord Mali. « Nous sentons comme une marque de confiance renouvelée le recours du Mali à l’Algérie pour l’aider dans des efforts pour renouer le dialogue, lever les malentendus et consolider l’unité et la sécurité du Mali », a assuré le président algérien.
 
Abdel Aziz Bouteflika s’est dit prêt à apporter le concours de son pays à l’initiative du président Touré de réunir un sommet des pays du voisinage consacré à l’examen des questions de sécurité dans la bande sahélo-saharienne que s’étend de la Mauritanie à la Libye.
 
Cette zone est aujourd’hui le théâtre d’un trafic florissant de cigarettes, d’armes et de drogue. Elle sert de planque à des malfaiteurs et de plaque tournante à l’immigration clandestine. Pour le président Touré aucun pays seul ne peut venir à bout de cette menace transfrontalière.
C’est pourquoi le Mali a proposé de réunir cette rencontre d’experts pour dégager les solutions propres à endiguer le phénomène. Le thème de cette conférence, a indiqué le président Touré durant un entretien avec la presse, sera axé sur les principales préoccupations de cette partie du continent que sont la paix, la sécurité et développement dans la bande sahélo-saharienne.

DES COMPTOIRS ET DES ACCORDS :

En marge de ces discussions au sommet, une rencontre a regroupé autour des présidents Touré et Bouteflika, les experts des deux pays sur les conclusions de la dixième session du comité bilatéral frontalier. Au terme de cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères du Mali et d’Algérie ont signé le procès-verbal de cette session du comité bilatéral frontalier.
 
Dans ce document d’une vingtaine de pages, les deux parties conviennent de l’ouverture d’un comptoir commercial à Kidal, Gao et Tombouctou. Notre pays s’engage à appuyer l’Algérie dans ses négociations avec l’Uemoa pour la conclusion d’un accord de commerce et d’investissement.
 
Les deux parties ont décidé de mettre l’accent sur l’information douanière pour combattre la fraude et la contrebande dans la zone frontalière. Il a été convenu de développer le tourisme, l’artisanat, l’échange de bourses d’études et de jumelage, la coopération sanitaire, la coopération dans le domaine des transports, de l’éducation, de l’agriculture, etc.
 
Le Mali a obtenu du partenaire algérien la recherche de voies et moyens pour approvisionner les régions Nord en produits pétroliers. Il a sollicité de l’Algérie son appui pour le développement de l’agriculture oasienne et le financement de projets de réalisation de palmeraies de référence à Gao, Tombouctou, Kidal.
 
Dans le domaine sécuritaire, les deux parties ont convenu de la mise en place de mécanismes de contrôle de véhicules à la frontière, de l’intensification de la lutte contre les groupes terroristes, du démantèlement de réseaux de contrebande ainsi que de la neutralisation des réseaux de soutien aux groupes terroristes. Les deux parties ont examiné les possibilités de réaliser la cartographie de la bande frontalière, l’inspection et la densification des bornes frontalières.
 
Envoyé spécial
B. COULIBALY
 
LIBERATION DES OTAGES : EN BONNE VOIE
 
« Les otages retenus par Ibrahim Ag Bahanga seront libres dans deux ou trois semaines, peut-être moins ». L’annonce a été faite hier par le président de la République Amadou Toumani Touré au terme de sa visite de deux jours en Algérie.
 
Le président Touré a jugé dans un entretien avec la presse, que la question des otages est une préoccupation nationale. « Ces hommes retenus en captivité sur des sites particulièrement hostiles ont besoin de notre appui et notre solidarité. Aussi, le peuple malien doit être le soutien de notre armée », a indiqué le chef de l’État qui s’est toutefois félicité de la libération des otages civils par les mêmes preneurs d’otages, voilà quelques mois.
 
Actuellement, a révélé Amadou Toumani Touré, l’Algérie s’investit de manière positive pour le retour des otages chez eux c’est à dire au Mali et dans leurs postes. Au cours du séjour algérien du chef de l’État, un plan d’action et un délai pour la libération des prisonniers ont été dégagés. Un laps de temps est inévitable car les otages ont été éparpillés sur différents sites par leurs ravisseurs.
 
« L’Algérie oeuvre actuellement au regroupement des otages, je lui souhaite beaucoup de chance pour que dans les semaines à venir nous puissions les récupérer », a indiqué le chef de l’État qui avait tenu à préciser à ses interlocuteurs algériens qu’il n’était pas venu négocier avec un quelconque groupe mais plutôt renouveler les engagements contractés par le Mali dans l’Accord d’Alger du 4 juillet 2006 auquel Ibrahim Ag Bahanga a décidé de se conformer. Les opérations de regroupement vont donc commencer et dans les jours à venir, les otages retrouveront la liberté.
 
Le chef de l’État a également remercié tous les pays amis qui de manière discrète œuvrent à la libération des otages, au déminage des zones infestées et au retour à l’Accord d’Alger des bandes réticentes.
 
Le chef de l’État a réaffirmé son attachement aux vertus du dialogue mais n’a pas écarté l’option militaire si celle-ci s’avérait inéluctable.
 
Tout en rendant hommage aux officiers et hommes de rang qui accomplissent leur devoir dans des conditions d’extrême rigueur, le président Touré a promis de défendre chaque arpent du territoire avec la même détermination.
 
Le dispositif militaire sera renforcé à cette fin, a souligné le président Touré.
 
B.C.- L’Essor
27 novembre 2007