Culture Algérienne

Baya Mahieddine inspire Picasso et Matisse

 

Née en 1931 à Bordj El Kiffan (Alger), Baya Mahieddine, de son vrai nom Fatma Haddad, a débuté en modelant des personnages et des animaux fantastiques en argile, avant de se voir encouragée à réaliser des toiles et inaugurer sa première exposition à Paris en 1947.

En 1963, elle participe à l’exposition, « Peintres algériens » organisée pour célébrer le 9e anniversaire du déclenchement de la guerre , pour voir ensuite ses œuvres anciennes exposées par le Musée d’Alger et ses travaux désormais visibles à Tizi Ouzou, Annaba, Paris, Marseille, Bruxelles  et dans le monde arabe.

Considérée comme une des fondatrices de l' »Art pictural algérien moderne », Baya Mahieddine a fait partie du groupe d’artistes de la « Génération 1930 », composé entre autres plasticiens de, Mohamed Aksouh, Abdellah Benanteur, Abdelkader Guermaz, Mohamed Issiakhem, Souhila Bel Bahar, Mohamed Khadda et Choukri Mesli.

Son oeuvre, d’inspiration naïve, est un foisonnement végétal et une liesse de couleurs vives créant un univers de féérie peuplé d’oiseaux, d’instruments de musique et de personnages féminins aux toilettes somptueuses.

Plusieurs œuvres de Baya Mahieddine, disparue en 1998 à Blida, sont conservées, outre dans les musées algériens, à Lausanne (Suisse) dans la « Collection de l’art brut », à Doha (Qatar) au « Museum of Modern Art », à Paris à l’Institut du monde arabe, ou encore à Bamako, au Musée national du Mali.