Coopération Sectorielle 1

MDAC / 30/1/ 2019

La coopération militaire Mali-Algérie s’évalue…

Les généraux Ibrahim Dahirou DEMBELE du Mali et OUDJANI Moustapha de l’Algérie ont codirigé les travaux de la 12e session de la coopération bilatérale militaire Mali-Algérie qui a débuté ce mardi 29 janvier 2019 au ministère de la défense et des anciens combattants (MDAC). Tous les représentants des services des armées du Mali et les attachés de défense étaient présents à cette session.  Elle était surtout axée sur deux points essentiels qui sont entre autres la coopération militaire portant sur l’état récapitulatif des activités de formation au titre du cycle 2017-2018 et le 1er cycle 2018-2019 et les perspectives pour l’année 2019-2020.

L’inspecteur général des armées a souhaité la bienvenue à la délégation algérienne et s’est dit fier du niveau de la coopération entre nos deux pays. L’Algérie reste un partenaire privilégié dans le cadre de la coopération bilatérale car elle offre pour la seule année de 2019 plus de 667 bourses de formation dont 407 pour les forces anti-terroristes et 105 pour les forces spéciales.  Pour le chef de la délégation algérienne le général-major OUDJANI, cette session traduit la volonté commune de renforcer la coopération, le bon voisinage, la lutte contre le terrorisme pour la sécurité commune.

Comité mixte de coopération militaire Mali-Algérie: l’évaluation des défis communs

Par Mohamed D. DIAWARA

Source: info-matin

10 mars 2017

La coopération militaire entre le Mali et l’Algérie se porte bien. Cela vient d’être prouvé par la tenue à Bamako de la 10è session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali-Algérie au cours de laquelle les deux pays vont passer au crible leurs domaines de coopération, ainsi qu’évaluer les acquis et les perspectives pour l’année en cours.

Les travaux de cette session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire, qui ont démarré, hier mardi dans les locaux du ministère de la Défense et des anciens combattants, se poursuivront jusqu’au vendredi prochain.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, le général Salif KONÉ. C’était en présence du général de division Gabriel PODIOUGOU et du général-major Mustapha OUDJANI, successivement chefs de la délégation malienne et algérienne, et co-présidents de ladite session. Participent également à cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des orientations de haut commandement des Présidents Ibrahim Boubacar KEITA et Abdel Aziz Bouteflika, des attachés de défense, des officiers du cabinet et des membres du Comité mixte.

Cette session sera l’occasion pour les deux parties d’évaluer les domaines de coopération militaire et stimuler les stratégies de développement de cette coopération. L’objectif étant, selon le général-major Mustapha OUDJANI, d’insuffler une nouvelle dynamique à cette coopération et surtout d’examiner les possibilités susceptibles de renforcer la dynamique déjà enclenchée sous la clairvoyance de nos deux chefs d’Etat. Voilà pourquoi l’officier supérieur algérien a souhaité voir les efforts de coopération entre nos deux pays couronnés de succès afin de réaliser les aspirations profondes et légitimes de nos deux peuples, engagés dans un même combat : celui de la lutte contre le terrorisme, le banditisme sous toutes ses formes, pour le développement dans notre espace, la bande sahélo-saharienne.
Pour sa part, le secrétaire général du département a salué la qualité exceptionnelle des liens d’amitié et de fraternité qui unissent les peuples maliens et algériens qui ont en partage l’histoire, la géographie et la culture. Des liens qui se renforcent davantage sous le leadership des Présidents Ibrahim Boubacar KEITA et Abdel Aziz Bouteflika.

A cet égard, il a rendu un vibrant hommage à l’Algérie pour la conduite avec habileté du processus d’Alger qui a conduit à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans notre pays.
Le général Salif KONÉ n’a pas également mis sous silence la qualité et le leadership du voisin algérien à la tête de la médiation internationale en cette phase critique de la mise en œuvre dudit accord.
Pour le N°2 du département, cette 10è session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali-Algérie est l’une des manifestations de la volonté sans cesse réaffirmée de nos deux pays à coopérer pleinement dans tous les domaines. Au nombre de ceux-ci, la revue de l’important et préoccupant dossier de la sécurité des frontières et la lutte contre toutes les formes de criminalités sévissant dans la région.

De ce fait, il a profité de l’occasion pour remercier l’Algérie pour les efforts consentis au profit des forces armées maliennes à travers les multitudes places pédagogiques gratuites, la fourniture de matériels et d’équipement militaires et surtout l’assistance médicale apportée aux blessés ainsi que la formation récemment en terre algérienne, de deux compagnies de l’Armée de terre dans le domaine de la lutte antiterroriste.

Une transition toute trouvée pour le général Salif KONÉ pour insister sur le fait que le défi du terrorisme et celui de la criminalité transfrontière, auxquels le Mali et l’Algérie sont confrontés, incombent aux deux pays de mutualiser leurs moyens en vue d’y apporter une réponse appropriée. Pour ce faire, a-t-il noté, une nouvelle dynamique dans la coopération bilatérale entre les 2 armées est une obligation pour endiguer dans la bande sahélo-saharienne le fléau du banditisme, du trafic de drogue, de l’apparition de nouvelles formes de menaces et du terrorisme transnational sans oublier la multiplicité des crises internes.

L’occasion était opportune, pour le général KONÉ de réitérer la détermination des Forces armées maliennes et les plus hautes autorités du Mali à renforcer davantage cette coopération militaire profiteuse pour le Mali et l’Algérie.

En nourrissant l’espoir que cette coopération couronnera de succès, il a exhorté les deux parties à une évaluation exhaustive des activités de coopération de l’année 2016 afin de soumettre à la hiérarchie des propositions pour l’année en cours qui répondront aux attentes des deux parties pour le bénéfice de notre coopération militaire.

 MDAC 7/3/2017

Coopération Militaire

L’Algérie et le Mali jaugent leur coopération militaire

Pour adapter leurs liens de coopération militaire aux défis de l’heure, les hiérarchies militaires algériennes et maliennes se retrouvent pour la 10ème fois à Bamako pour évaluer la coopération afin de déceler les failles à corriger. Les travaux d’évaluation qui dureront 4 jours ont été ouverts, le 6 mars 2017, sous la présidence du Secrétaire Général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Général Salifou Koné.

La coopération militaire Algérie-Mali se porte bien. Le Comité Mixte de Suivi de la Coopération militaire et technique entre les deux pays en est un réel baromètre de cette bonne santé. La rencontre qui se tient régulièrement répond au souci constant des initiateurs de la rendre bénéfique aux deux pays à savoir : l’Algérie et le Mali. Et, c’est pour respecter cette tradition que les membres du comité sont en conclave depuis le 6 mars 2017 au ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Durant 4 jours, ils passeront en revue tous les domaines de la coopération. Des dossiers de la sécurité des frontières, du terrorisme et de la lutte contre toutes les formes de criminalités sévissant dans la région meubleront ces 04 jours de travaux. Selon le chef de la délégation algérienne, le Général-Major Mustapha Oudjani, cette rencontre traduit la volonté des deux pays d’insuffler à leurs relations militaires une nouvelle dynamique en se conférant la dimension et la portée substantielles qu’elles exigent. « La tenue de cette 10ème session répond à des soucis d’orientation de haut commandement de nos deux armées en vue d’évaluer et stimuler le développement de notre relation militaire», a expliqué Mustapha Oudjani.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du ministère de la Défense, le Général. Salifou Koné a mis un accent particulier sur la vitalité de la coopération militaire Algéro-malienne qui, selon lui, se renforce davantage sous le leadership des présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Kéïta. Comme fruits de cette coopération, il a cité l’habilité de la conduite de l’Algérie dans le processus inter maliens qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et la formation en Algérie de deux compagnies de l’Armée de terre dans le domaine de la lutte antiterroriste. « C’est dire que la coopération militaire entre nos deux pays s’inscrit dans le cadre d’une solidarité agissante et tangible pour le bénéfice de nos armées et de nos populations. Il a exhorté le comité à procéder à une évaluation exhaustive des activités de coopération de l’année 2016 afin de nous soumettre des propositions pour l’année en cours qui répondront aux attentes des deux parties pour le bénéfice de notre coopération militaire bilatérale ».

2° Cl Youssouf Z. KEITA

Coopération sécuritaire : Le DG de la gendarmerie en Algérie

Par L’Indicateur du Renouveau – Date: 17 Novembre 2016

Le commandant de la gendarmerie nationale algérienne, le général-major Menad Nouba s’est entretenu mardi à Alger avec le directeur général de la gendarmerie nationale malienne, le colonel-major Satigui dit Moro Sidibé, sur les moyens de coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée transnationale.

Les deux parties ont examiné les moyens de « renforcement de la coopération dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée transnationale, notamment en matière de formation en vue de consolider les capacités de lutte contre les nouvelles formes de criminalité, particulièrement dans les zones frontalières propices aux activités illicites.

La visite officielle de trois jours du directeur général de la gendarmerie nationale malienne en Algérie s’inscrit dans le cadre de la « consolidation des relations existantes entre les deux institutions respectives à travers les échanges de visites », a indiqué un communiqué du commandement de la gendarmerie nationale.

Elle permettra également de donner une « impulsion à la coopération bilatérale à l’image des relations historiques qu’entretiennent les deux pays ».

Le directeur général de la gendarmerie nationale malienne et la délégation l’accompagnant ont reçu au niveau de la salle des opérations des explications détaillées sur la gestion du système d’information et de communication du commandement.

La délégation malienne visitera durant son séjour en Algérie plusieurs structures et unités relevant de la gendarmerie nationale à l’instar de l’Institut national de criminalistique et criminologie (INCC) (Bouchaoui), le détachement spécial d’intervention à Mahelma et l’Ecole supérieure de la gendarmerie nationale (Zéralda). Le but étant de s’enquérir des moyens et opportunités d’échange et de formation.

Avec APS

Source: L’Indicateur du Renouveau

Le général de corps d’Armée Gaïd Salah reçoit le chef d’état-major général des Armées maliennes

26/11/2015 – 19:08

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu en audience jeudi au siège de l’état-major de l’ANP, le général de division, Mahamane Touré, chef d’état-major général des Armées maliennes, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

Cette rencontre « a été une opportunité pour les deux parties d’aborder l’état de la coopération militaire bilatérale et les questions d’intérêt commun et d’échanger les points de vue sur les problèmes d’actualité », a ajouté la même source.

En cette occasion, le chef d’état-major général des Armées maliennes a rendu visite à l’Ecole supérieure de guerre à Tamentfoust, l’établissement d’habillement et des articles de couchage à Kharrouba et l’établissement de rénovation du matériel aéronautique à Dar El Beïda (Alger), a fait savoir le communiqué.

Le général de division, Mahamane Touré, effectue une visite officielle en Algérie, en compagnie de hauts cadres de l’armée malienne.

APS

Coopération.. Le Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes en visite en Algérie

Dans le cadre des relations de coopération militaire algéro-malienne, le Général de Division MAHAMANE Touré, Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes, effectue une visite en Algérie à compter du 25 novembre 2015.

En cette occasion, le Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes aura des entretiens, au siège de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, avec le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, au cours desquels, les deux parties examineront l’état de la coopération militaire bilatérale, aborderont les questions d’intérêt commun et échangeront les analyses et points de vue sur les problèmes d’actualité.

Mali/Algérie : la “fructueuse coopération militaire” au centre d’une rencontre à Bamako

Le Mali entretient une « fructueuse coopération militaire » avec la République algérienne. C’est en tout cas ce qu’a indiqué, le 2 mars 2015, le secrétaire général du ministère malien de la défense et des anciens combattants à l’ouverture d’une réunion d’un comité mixte de suivi d’un accord de coopération militaire et technique entre le deux pays.

La huitième session du comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali/Algérie se tient à Bamako, du 2 au 6 mars 2015. La rencontre réunie experts maliens et algériens en matière de défense autour des questions d’intérêts communs des deux pays. A l’origine, le cadre d’échange et d’évaluation est annuel mais la précédente cession remonte à 2011. La crise politique et sécuritaire de 2012/2013 ne prêtant pas à un tel cadre, les cessions du comité de suivi ont été interrompues durant trois ans. La septième cession s’est tenue à Alger en 2014, après que le Mali ait su organiser des élections générales en 2013 qui marque son retour à la normalité constitutionnelle.

« Aujourd’hui un autre pan de [la] stabilité [du Mali, Ndlr] se déroule en terre algérienne à travers les négociations d’accords de paix qui baliseront l’environnement sécuritaire des régions septentrionales », note le secrétaire général du ministère de la défense. Avant d’ajouter : « C’est le lieu de remercier l’Algérie pour tous les efforts de patience, d’écoute, de persévérance et d’abnégation consentis au profit des forces armées maliennes », a-t-il souligné, citant des programmes de formations et la fourniture de matériels et d’équipements militaire et des assistances médicales aux militaires maliens.

Le comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique est un cadre de travail entre experts militaires maliens et algériens de se penché sur la portée du document politique qui lie les deux pays. La délégation algérienne est conduite par le général-major, Kadaoui Adda, et comprend une demi dizaine d’autres hauts cadre de l’armée algérienne.

C’est au ministère de la défense et des anciens combattants que se tient cette rencontre, avec dans l’agenda des visites guidés dans certes certaines écoles de formation des militaires dans notre pays. L’accord qui remonte à une décennie vise à trouver des solutions idoines aux problèmes récurrents de sécuritaire dans la région sahélo-saharienne que sont, entre autres, le banditisme, le trafic de drogue, le terrorisme.

Seydou Coulibaly© AFRIBONE Le 3 Mars 2015

Mali-Algérie : Réunion du comite mixte de coopération militaire

Publié le mardi 3 mars 2015  |  L’Essor

Les travaux du comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire entre l’Algérie et le Mali ont démarré dimanche. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le général Mamadou Lamine Ballo. C’était dans la salle de conférence du département en présence du chef d’Etat major général des armées, le général Mahamane Touré, du chef de la délégation algérienne, Kadaoui Adda, des attachés de défense, des officiers du cabinet et des membres du comité mixte.

Mamadou Lamine Ballo a rappelé l’importance particulière que revêt la session qui va traiter de la fructueuse coopération militaire entre notre pays et l’Algérie à travers ce comité mixte qui constitue un cadre d’échange et d’évaluation par excellence pour nos deux Etats. « Il y a de cela 4 ans, le Mali accueillait nos frères et amis algériens pour la même circonstance. Je me réjouis de l’élan repris après une brève interruption due à la crise de 2012 qui a secoué le Mali », a relevé le secrétaire général du ministère de la Défense.

L’année dernière, l’Algérie se réjouissait à travers le comité mixte, de l’issue heureuse de notre transition politique. Une réussite qui s’est traduite par l’organisation d’élections paisibles qui ont permis à notre pays de retrouver sa stabilité et de faire son retour sur la scène internationale. Aujourd’hui, un autre pan de cette stabilité se consolide en terre algérienne à travers les négociations d’accord de paix qui baliseront l’environnement sécuritaire des régions septentrionales.

Le général Mamadou Lamine Ballo a donc remercié l’Algérie pour ses efforts consentis au profit des forces armées maliennes, la fourniture en mai 2014 de matériels et équipements militaires sans compter l’assistance médicale apportée aux blessés.

Les crises internes à répétition, le banditisme, le trafic de drogue, l’apparition de nouvelles formes de menaces et de terrorisme transnational dans la bande sahélo-saharienne nous obligent à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale entre nos deux armées. « A cet égard, je voudrais réitérer notre ferme détermination et notre disponibilité totale et celles des plus hautes autorités de notre pays à renforcer davantage cette coopération militaire mutuellement avantageuse », a souligné Mamadou Lamine Ballo.

L’officier supérieur a souhaité voir nos efforts de coopération couronnés de succès afin de réaliser les aspirations profondes et légitimes de nos deux peuples engagés dans un même combat. Celui de la lutte contre le terrorisme, le banditisme sous toutes ses formes, pour le développement dans notre espace : la bande sahélo-saharienne.

S.DOUMBIA

4éme session de la Commission Mixte de sécurité Algéro-Malienne, 23 janvier 2019

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur plaide pour une coopération efficace et commune

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a présidé ce mercredi 23 janvier 2019 l’ouverture des travaux de la 4eme session de la commission mixte de sécurité Algéro-Malienne avec son homologue Malien, le Secrétaire Général du Ministère de la sécurité et de la protection civile, Monsieur Aser Kamate.

Dans son allocution d’ouverture Monsieur le Secrétaire Général a salué la qualité des relations liant les deux pays, et la nécessité de les développer et renforcer conformément aux instructions de son Excellence le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a également évoqué la propagation du crime organisé transfrontalier, ce qui fait que la sécurité de la région commune est primordial et requiert une coopération efficace et commune, mais aussi la mobilisation de tout les moyens pour la lutte contre ce fléau, tout en soulignant que la concrétisation de la sécurité et la paix au Mali est un objectif dont l’Algérie contribue et vise à réaliser, suivant les orientations de son Excellence le Président de la République, notamment à travers l’accord de paix inspiré du processus Algérien, et qui enregistre des avancées notables dan son exécution. Dans ce contexte, le Secrétaire Général a réitéré la volonté de l’Etat Algérien a accompagner l’Etat Malien dans la réalisation de cet objectif, en invitant ainsi les experts participant à cette session à étudier la possibilité de mettre en place un mécanisme technique commun pour  le suivi et la poursuite de la mise en œuvre du processus de coopération entre els deux pays pour bénéficier de l’expérience Algérienne en matière de réconciliation nationale, en impliquant tout les secteurs concernés (Ministère des Affaires Etrangères, Justice, Affaires religieuses, services de sécurité…).

D’autre part, Monsieur le Secrétaire Général a rappelé les efforts fournis par l’Algérie dans la prise en charge sanitaire des migrants illégaux, et leur rapatriement dans le respect de leurs droits et leur dignité humaine, cependant des parties utilisent ce dossier comme moyen pour toucher la stabilité de l’Algérie et ternir son image sur le plan régional et international.

Il est à souligner que l’ordre du jour de cette session englobe ; l’évaluation de la situation sécuritaire ; l’évaluation de l’état de la mise en application des recommandations retenues lors de la 3eme session du CMS ; la lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux de passeurs ; le renforcement de la coopération sécuritaire et l’échange d’expériences dans le domaine de la réconciliation nationale.

Le comité mixte de sécurité va déployer son énergie pour arriver à maîtriser totalement la ceinture frontalière d’environ 2200 km, en renforçant les mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et l’immigration illégale dans la région.

Les travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien ont débuté hier à Alger. Ce comité va s’atteler à traiter des questions d’ensemble qui ont trait aux aspects frontaliers sur le plan sécuritaire comme cela a été précisé dans la déclaration d’ouverture par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur algérien et le secrétaire général du ministère
malien de la Sécurité et de la Protection civile, Aser Kamate.

Le représentant algérien dans cette commission, Salah Eddine Dahmoune, a rappelé lors de cette réunion mixte l’attachement de «l’Algérie à coordonner avec le voisin malien sur les questions en rapport avec la sécurité, à l’image de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les narcotrafiquants», a mentionné le représentant de la partie algérienne.

Il faut dire que cette quatrième rencontre axe son travail sur la mise en oeuvre et la concrétisation des recommandations inhérentes aux accords de paix de Bamako qui ont vu le jour à l’issue de ce qui est appelé «processus d’Alger». Ce processus stipule une coordination approfondie et rigoureuse entre les deux pays sur des questions frontalières dans leur ensemble. La sécurité qui intervient en premier ordre a été abordée avec force de par la situation qui caractérise le Mali comme crise et ses retombées sur nos frontières. Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a soulevé les lenteurs et les retards enregistrés dans la mise en oeuvre des recommandations de la commission mixte de la 3ème session de ladite commission en 2017 à Bamako.

L’immigration illégale et le réseau des passeurs qui l’organise ont été soulevés comme aspect qui nécessite une intervention urgente pour parer à ces dangers qui menacent la stabilité et la Sécurité nationale des deux pays. La partie algérienne a insisté sur «l’importance de la coopération et de la mise en place de mécanismes efficaces pour la lutte contre l’immigration illégale et ses branches criminelles activant sur les frontières algéro-maliennes», c’est une démarche qui n’a pas changé d’un iota en termes d’exigences depuis la dernière réunion du comité mixte à Bamako. L’approche algérienne se réfère aux accords du «processus d’Alger». D’ailleurs, dans ce sillage, Salah Eddine Dahmoune a rappelé que «la seule issue à la crise malienne pour la sauvegarde de son unité territoriale, de sa souveraineté et la cohésion de son peuple réside dans le processus de paix d’Alger», a-t-il rétorqué. Même si la coopération sécuritaire contribue dans la stabilisation de la situation au niveau des frontières algéro-maliennes, cela ne pourrait suffire comme cela a été rappelé par les deux hauts responsables du comité mixte. La Réconciliation nationale et le dialogue inclusif sont les seuls mécanismes pour asseoir les jalons d’une solution politique globale et consensuelle entre les parties du conflit. Dans ce sens, le représentant algérien a souligné l’importance de «l’expérience algérienne en matière de Réconciliation nationale a pu résoudre les questions politiques et sécuritaires du pays. Cette expérience doit permettre au peuple malien de trouver une issue à sa crise politique et au cycle de violence qui caractérisent le pays», a-t-il noté.

Dans le même registre, le représentant malien, Aser Kamate, a abondé dans le même sens en indiquant «saluer le rôle important de l’Algérie dans la stabilisation du Mali et plus précisément avec la mise en oeuvre des accords de paix de Bamako nés du processus d’Alger», et d’ajouter «le tout-sécuritaire ne suffit pas, la solution réside dans un dialogue politique global et la résolution des problèmes socio-économiques des Maliens», a-t-il souligné. Il faut rappeler aussi que l’Algérie à travers l’«accord d’Alger» pour la paix dans le Nord du Mali a contribué fortement dans la mise en place de structures administratives relevant de la collectivité locale et aussi la formation et la mise à niveau de la police malienne et les cadres de la Protection civile.

Le comité mixte de sécurité va déployer son énergie pour arriver à maîtriser totalement la ceinture frontalière d’environ 2200 km en renforçant les mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme dans la région, l’immigration illégale et le crime organisé.

Début à Alger des travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien

23/01/2019

Les travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien ont débuté mercredi à Alger pour discuter notamment de « l’ensemble des aspects sécuritaires ainsi que d’autres sujets comme l’administration territoriale ».

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, avait reçu mardi une délégation malienne conduite par le secrétaire général du ministère malien de la Sécurité et de la Protection civile, Aser Kamate. 

Kamate avait tenu, à cette occasion, à saluer le rôle « important » de l’Algérie dans la stabilisation du Mali, rappelant la mise en oeuvre des accords de paix de Bamako nés du processus d’Alger.

Assises de la 3ème session de la commission mixte de sécurité mali-algérie

Bamako, 27 et 28 octobre 2017

 Des recommandations fortes formulées

Par bamada.net 31/10/2017

C’est dans le cadre enchanteur de l’hôtel Massaley sis à Hamdallaye ACI 2000 que Maliens et Algériens se sont retrouvés les 27 et 28 octobre 2017 pour les assises de la 3ème session de la Commission mixte de sécurité.

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, Tiènan COULIBALY, assurant l’intérim de son collègue de la sécurité, le Général Salif TRAORE, a saisi l’occasion pour rappeler la 8ème session ministérielle du comité bilatéral frontalier (CBF) tenue à Alger du 02 au 04 mars 1999 qui a institué cette commission. Monsieur COULIBALY n’a pas manqué de souligner la volonté affichée des deux Etats de tenir cette 3ème session après la première tenue les 16 et 17 novembre 1999 à Bamako et la deuxième, les 25 et 26 avril 2006 à Alger. ‘’Les défis immenses auxquels nous devons faire face nécessitent une coopération plus poussée pour pouvoir les relever. Il y a lieu aussi d’examiner la possibilité d’étendre la coopération aux organes du département de la sécurité qui n’ont, jusqu’ici pas de relations directes avec leurs homologues algériens notamment l’Office Central des Stupéfiants, dans le cadre de la lutte contre la drogue’’, dira le Ministre. 

Quant au chef de délégation algérienne, par ailleurs Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, des collectivités locales, et de l’aménagement du territoire Salah Eddine DAHMANE, il témoignera de toute sa satisfaction de voir se tenir à Bamako cette session qui marque aussi la reprise des rencontres d’échanges fructueux entre le Mali et la République algérienne démocratique et populaire.

Après deux jours de travaux, des recommandations fortes ont été formulées consignées dans un document final signé par les deux parties. Salah Eddine DAHMANE, côté algérien et Aser KAMATE Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile pour la partie malienne. Parmi les recommandations, on peut noter, la mise en place d’un comité d’experts pour l’évaluation de l’état actuel des postes frontaliers existants et l’étude d’une éventuelle création de nouveaux postes, la mise en place d’un mécanisme de coopération pour lutter notamment contre les réseaux de passeurs et la traite d’êtres humains.

Autres recommandations, la mise à contribution de la mission consulaire malienne à Tamanrasset dans la gestion des flux migratoires, la tenue à Alger avant la fin de l’année 2017, d’une rencontre entre les experts des deux institutions de police en vue d’établir le programme de formation découlant des thématiques susmentionnées ou encore, le renforcement de la coopération en matière de contrôle des produits chimiques entrant dans la fabrication des explosifs.

La partie malienne a aussi émis le souhait de continuer d’être accompagnée techniquement et matériellement par la partie algérienne.

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA PROTECTION CIVILE 

Algérie-Mali : L’Algérie disponible à assister le Mali dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les régions du nord

Publié par DKNews le 28-10-2017

  

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune, a réitéré, lors de la 3ème commission mixte de sécurité algéro-malienne, tenue vendredi et samedi à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les régions nord du Mali, indique le ministère dans un communiqué.

Dans une allocution, M. Dahmoune a salué les efforts consentis par les signataires de l’Accord d’Alger pour la paix dans le nord du Mali, en réitérant «la disponibilité de son département ministériel à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les 5 régions du nord Mali», précise le ministère.

Dahmoune, qui était accompagné d’une délégation composée de cadres du ministère de l’Intérieur et des représentants du ministère de la Défense nationale ainsi que ceux de la Direction générale de la Sûreté nationale, a également mis l’accent sur «l’importance de la coopération et de la mise en place de mécanismes efficaces pour la lutte contre l’immigration illégale et ses branches criminelles activant sur les frontières communes».

Dans ce contexte, il a évoqué la nécessité d’«adopter une approche globale et concertée afin d’améliorer la sécurisation au niveau des frontières et contrecarrer les risques et menaces pesant sur la bande frontalière».

D’autre part, M. Dahmoune a souligné que la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «a été et reste une plateforme au service des droits de l’homme qui a permis de préserver des vies et ramener la stabilité».

Par ailleurs, les participants à cette session, présidée par le ministre de la Défense malien et qui a vu la participation du secrétaire général du ministère de la sécurité et de la protection civile malien ainsi que de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako, «ont examiné les mécanismes et les actions de coopération déjà mis en place entre les deux départements ministériels et les moyens de leur renforcement, notamment dans le domaine de la formation policière et de la sécurisation des frontières».

A l’issue de cette 3ème session, la commission mixte de sécurité «a conclu une série d’accords relatifs à la coopération sécuritaire en matière de formation signés par les deux parties».

En marge de cette commission mixte de sécurité algéro-malienne, M. Dahmoune a eu une entrevue avec le ministre malien de la décentralisation et de la fiscalité locale, Alhassane Ag Hamed Moussa, durant laquelle «les deux parties ont abordé le sujet de la coopération multilatérale entre les deux pays».

Il a exhorté M. Alhassane Ag Hamed Moussa «a exprimé les besoins de son département en matière de formation», tout en soulignant «la disponibilité du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire à collaborer dans tous les domaines, notamment ceux relatifs à la consolidation de la fiscalité locale, l’aménagement du territoire, et à la décentralisation».

 Visite du ministre de la sécurité et de la protection civile en Algérie

11 au 14 février 2017

 Une coopération sécuritaire historique à fortifier

mercredi 15 février 2017

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Salif TRAORE a séjourné en République Algérienne Démocratique du 11 au 14 février 2017 où il était porteur d’un message du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEÏTA à son homologue Abdel Aziz BOUTEFLIKA.

Après son audience avec le Premier Ministre algérien Abdel Malik SELLAL, le Général Salif TRAORE a eu plusieurs rencontres, notamment avec son homologue Nourredine Bedoui avec qui, il a été question de la dynamisation de la Coopération sécuritaire entre les deux pays.

Le Ministre malien s’est également entretenu avec le Ministre d’Etat algérien des Affaires étrangères Lamtane Lamrane. Au menu de cette rencontre, l’accord de paix issu du processus d’Alger.

Avec le Ministre des Affaires Maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, il a surtout été question de la coopération transfrontalière en matière de lutte contre le terrorisme. Plusieurs infrastructures ont été visitées par la délégation malienne parmi lesquelles :

– l’Institut National de Criminologie et de criminalistique de la Gendarmerie Nationale ;

– le Centre de Commandement et de Contrôle de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et l’unité nationale d’Instruction et d’Intervention de la Protection Civile.

Des déjeuners, des dîners et des visites touristiques ont meublé le voyage du Ministre Salif TRAORE en Algérie.

Il s’agit du déjeuner offert en l’honneur du Ministre par Nourreddine Bedoui, de celui offert par le Général Major Abdelghani HAMEL, Directeur Général de la Sûreté Nationale , du dîner offert par Abdel Kader ZOUKH, Wali d’Alger, du dîner offert par Mustapha El Habiri, Directeur Général de la Protection Civile et enfin du dîner offert  par Monsieur Moussa GHALAÏ, Wali de Tipasa.

Au chapitre des visites touristiques, la délégation malienne s’est rendue au musée de Tipasa, au Parc archéologique et au Mausolée Royal de Mauritanie.

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a promis d’envoyer dans les meilleurs délais, une équipe technique à Alger dans le but d’évaluer les besoins spécifiques des forces de sécurité maliennes en matière de coopération sécuritaire.

 

12e session du Comité frontalier algéro-malien

les 1er et 2 juin 2016 à Bamako

Algérie-Mali : Bedoui copréside avec son homologue malien à Bamako la 12e session de la Commission frontalière bilatérale 

Algérie Presse Service, le 01 – 06 – 2016

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, présidera avec le ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga, jeudi à Bamako (Mali), les travaux de la 12 session de la Commission frontalière bilatérale algéro-malienne. 

La rencontre « entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment la coopération sécuritaire, la promotion des régions frontalières, la facilitation de la circulation des personnes et la coopération décentralisée », a précisé mercredi un communiqué du ministère.
M. Bedoui qui se rendra mercredi à Bamako sera accompagné des walis d’Adrar et de Tamanrasset, ainsi que de représentants d’autres secteurs ministériels.

 

12e session du Comité frontalier algéro-malien tenue les 1er et 2 juin 2016 à Bamako

BAMAKO – Les travaux de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien ont été sanctionnés, jeudi à Bamako, par un communiqué commun dans lequel les deux parties se sont félicitées de la coopération étroite entre les deux pays, en appelant à développer davantage les régions frontalières.

La 12ème session de ce comité a été tenue sous la coprésidence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga.

Dans le communiqué commun, les deux parties ont salué et confirmé l’élargissement de la composante du Comité bilatéral frontalier aux deux régions de Taoudenit et de Ménaka nouvellement créées.

Les deux pays ont convenu aussi de la relance des concertations entre les Walis et les Gouverneurs des régions concernées. A ce titre, une rencontre est prévue en décembre 2016 en Algérie à Adrar ou à Tamanrasset.

Les deux parties vont tenir la 13ème session de ce Comité en Algérie au courant de l’année 2017, à une date qui sera arrêtée de commun accord, d’après le communiqué commun.

Elles ont rappelé avec satisfaction la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et se sont félicitées ensuite de la coopération « étroite, développée autour de la promotion de la cause de la paix et de la réconciliation au Mali à travers la mise en œuvre de cet Accord ».

Elles ont également souligné « l’importance d’adapter leurs actions de coopération dans la zone frontalière aux objectifs de l’accord ».

La partie malienne a réitéré la reconnaissance du Mali pour le rôle joué par l’Algérie sous l’égide du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, dans la promotion de la paix et la réconciliation au Mali.

Quant à la partie algérienne, elle « a réitéré l’engagement de l’Algérie à rester au côté du Mali en l’accompagnant dans ses efforts pour consolider la paix et la réconciliation nationale ».

Les deux ministres ont exprimé leur « vive préoccupation devant la persistance des menaces sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne d’appartenance commune notamment les phénomènes du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée qui mettent en péril la stabilité des Etats et la cohésion des sociétés dans cette région déjà confrontée aux vulnérabilités liées notamment au climat ».

Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de « la conjugaison des efforts pour lutter efficacement contre ces menaces », ajoute la même source.

Lors de cette réunion, les deux délégations ont procédé à un examen approfondi de la coopération bilatérale frontalière dans les domaines prioritaires de l’agriculture, de l’élevage, et de la pêche, des échanges commerciaux, de l’énergie, des mines, des transports et des travaux publics, de l’industrie, de l’habitat et de l’urbanisme.

Les secteurs des PTIC, de la santé, de l’éducation, de la culture et des sports, du tourisme et de l’artisanat, des ressources en eau, de la formation professionnelle, des affaires religieuses, de l’administration territoriale, de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, ont été également examinés lors de cette réunion, précise-t-on.

SourceAPS

 

Bedoui reçu à Bamako par le premier ministre malien 

Publié dans Algérie Presse Service le 02 – 06 – 2016

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a été reçu jeudi à Bamako par le premier ministre malien, Modibo Keïta.

 L’entretien s’est déroulé en présence du ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga, de l’ambassadeur algérien auMali, Boualem Chebihi et de l’ambassadeur malien à Alger, Nainy Touré.

Bedoui a indiqué dans une déclaration à la presse que la rencontre a été l’occasion de « souligner le rôle de l’Algérie dans l’accompagnement du gouvernement et du peuple maliens en vue de concrétiser la charte de paix et de réconciliation nationale en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et d’œuvrer à assurer la périodicité de ces rencontres à même de permettre la concrétisation des conventions conclues par les deux pays ».

Le ministre a souligné que les entretiens entre les deux parties ont permis « d’évaluer ce qui a été réalisé lors des travaux de la 11e session du Comité frontalier algéro-malien tenue à Alger en juin 2011″ et d’évoquer les « perspectives de coopération entre les deux pays notamment dans les domaines sécuritaire, de lutte antiterrorisme et économique et les voies et moyens de développer la coopération pour la promotion des zones frontalières, ainsi que la question de la circulation des personnes ».

Bedoui se trouve à Bamakodans le cadre des travaux de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien.

Le président malien reçoit Noureddine Bedoui

Publié le vendredi 3 juin 2016 APS

BAMAKO-Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta a reçu jeudi à Bamako, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre malien des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop, le ministre l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga, et l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, ainsi que l’ambassadeur du Mali à Alger, Nainy Touré.

Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, M. Bedoui a indiqué avoir « transmis » au président malien les salutations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et « sa ferme volonté et détermination » à continuer à accompagner le gouvernement et le peuple maliens dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015, et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie a été le chef de file.

Bedoui a indiqué que le président malien l' »a chargé » à son tour de transmettre ses salutations au président Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que cette rencontre était également une occasion pour « examiner les mécanismes de mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali ».

Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé « la volonté de l’Algérie de concrétiser les grandes lignes de cet accord auquel le président de la République, Abdelaziz Bouteflika accorde un intérêt particulier ».

La rencontre a été une occasion pour informer le président malien des décisions prises lors de la 12e réunion du comité frontalier algéro-malien, notamment en ce qui concerne le développement commun des frontières et la nécessité d’intensifier la coopération bilatérale pour préserver la sécurité et la stabilité dans la région confrontée à de graves menaces terroriste ».

Bedoui a saisi cette occasion pour « informer » le président de la république malien des décisions prises conjointement avec l’administration régionale du mali concernant « l’échange d’expertises dans le domaine sécuritaire et de la formation entre les appareils de police et de la protection civile » des deux pays, ainsi que « les mécanismes de mise en œuvre de ces décisions entre les ministères de l’Intérieur des deux pays ». 

COMITÉ BILATÉRAL FRONTALIER ALGÉRO-MALIEN

Sécurité au Sahel : la coopération indispensable

La 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte, hier à Alger, sur fond de débats sur la situation sécuritaire de la sous-région du Sahel, conjuguée à la crise libyenne.

Conjointement présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et son invité malien, le général Kafougouna Koné, ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, cette rencontre a été présentée, en effet, comme une opportunité pour renforcer davantage la coopération sécuritaire et permettre un meilleur développement de la région frontalière.

“Il ne pourra y avoir de développement sans la sécurité ni de sécurité sans le développement”, a argué M. Ould Kablia, tout en mettant en avant la volonté des deux parties d’œuvrer à renforcer la coopération dans des domaines tous azimuts pour aboutir à cette fin. Appréhendant le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne, M. Ould Kablia appelle à “plus de vigilance, plus de concertation, plus de sacrifices, plus de solidarité et plus de coopération” entre l’Algérie et le Mali. Ceci, explique-t-il, afin de “prévenir la montée de l’insécurité et de la menace sur la stabilité des États de la sous-région, plus particulièrement avec la prolifération d’armes de toutes sortes”. Cette mission, dit-il, échoit au Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc), réunissant l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie. Néanmoins, la présente session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien, dont les travaux se poursuivront aujourd’hui et demain, consacrera un de ses ateliers à la coopération sur la sécurité et la libre circulation des personnes dans la zone frontalière. Les trois autres ateliers, indique le ministre, seront consacrés à la coopération dans des domaines diversifiés dont l’économie, le social, l’agriculture et la santé. À ce titre, M. Ould Kablia rappellera l’engagement de l’Algérie à accompagner le pays voisin dans son développement, notamment à travers le don de 10 millions de dollars qui vient d’être décidé par le président Bouteflika au profit du Mali. Cette enveloppe, précise le ministre, est destinée au financement de certains projets de développement dans les trois villes frontalières maliennes, en l’occurrence Kidal, Tombouctou et Gao.

Le ministre malien ne manque pas de souligner l’importance “d’intensifier les relations de confiance” entre les deux pays. Le général Kafougouna s’est dit, par ailleurs, “hautement réconforté” par “les résultats probants” de la coopération entre l’Algérie et le Mali, réalisés notamment, durant les cinq dernières années, suite aux accords paraphés lors de la dernière session du Comité bilatéral frontalier, tenue en 2007, à Alger.

11e session de la commission frontalière bilatérale algéro-malienne : Une volonté partagée de faire avancer la coopération bilatérale

PUBLIE EL MOUDJAHID LE : 12-07-2011

L’Algérie et le Mali, confrontés au double défi du développement et de la sécurité, n’ont pas cessé ces dernières années d’afficher une volonté partagée de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale, déjà ancienne et diversifiée dans plusieurs domaines et secteurs d’activité, soulignent les observateurs de l’évolution de la situation dans la sous-région. La tenue lundi de la 11e session de la commission frontalière bilatérale traduit cette détermination des deux pays et atteste d’une évolution positive des relations algéro-maliennes. La lutte antiterroriste dans la région du Sahel a toujours constitué un axe stratégique dans cette coopération qui s’est concrétisée par la signature de plusieurs accords bilatéraux entre les deux pays voisins. Cette évolution s’est notamment matérialisée par les échanges de visites de part et d’autre et la tenue de réunions mixtes à Alger et à Bamako. C’est dans cette perspective que la Grande commission mixte algéro-malienne se réunira en septembre prochain à Alger.

La réunion s’inscrit dans le cadre habituel des rencontres périodiques entretenues par les deux pays frontaliers.

Face aux problèmes que connaît la région, aggravés par les derniers développements en Libye, les deux pays sont plus que jamais appelés à renforcer leur coopération pour faire face aux menaces de tous bords qui pèsent sur le vaste espace sahélo-saharien.

C’est dans cette optique que l’Algérie a assumé, à plusieurs reprises, un rôle de médiateur entre le gouvernement malien et les mouvements de la rébellion Touaregs dans le nord du Mali, en abritant des pourparlers entre les deux parties, couronnés par la signature de l’Accord d’Alger en 2006.

Parallèlement à cela, l’Algérie a de tout temps œuvré pour aider au développement de ce pays, notamment la région du nord (Gao, Tombouctou, Kidal) que l’organisation terroriste Al Qaida utilise comme zone de repli.

L’Algérie, qui a toujours plaidé pour que la lutte antiterroriste soit accompagnée d’actions pour le développement en faveur des populations locales, a, en mai dernier, fait don de 10 millions de dollars au gouvernement malien.

Ce don est destiné au financement de projets de développement retenus au profit de ces régions déshéritées, se rapportent notamment aux domaines de l’hydraulique, de la santé et de la formation professionnelle.

Cette aide est venue entériner les décisions prises lors des travaux de la Commission bilatérale frontalière algéro-malienne, tenue en juin 2009 à Bamako et qui ont été sanctionnés par l’adoption de plusieurs projets de proximité.

Il s’agit concrètement de la construction et de l’équipement de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chacun des gouvernorats du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins.
 Garantir la stabilité dans la région du Sahel

Ould Kablia «Le Mali et l’Algérie appelés à jouer un rôle primordial»

Le redéploiement du terrorisme vers la sous-région du Sahel, imbriqué à la criminalité transnationale organisé, exhorte le Mali et l’Algérie à jouer « un rôle primordial » pour garantir la sécurité de la région frontalière, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia. « Le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne imbriqué à la criminalité transnationale organisée, appelle nos deux pays à jouer un rôle primordial, pour la garantie de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité de nos deux peuples, en particulier dans la région frontalière », a indiqué, M. Ould Kablia, à l’ouverture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien. Il a affirmé, dans ce cadre, que les difficultés politiques et la situation d’instabilité « tragique » que connaît la Libye, « incitent à plus de vigilance, plus de concertation, plus de sacrifices, plus de solidarité et plus de coopération », pour, a-t-il expliqué, prévenir la montée de l’insécurité et de la menace à la stabilité des Etats de la sous-région, « plus particulièrement avec la prolifération inquiétante d’armes de toutes sortes ».

Il a souligné, à ce titre les efforts consentis par l’Algérie « pour une prise en charge volontaire, dynamique et courageuse de cette question par les pays de la sous-région, dans le cadre du droit international et du respect de la souveraineté des Etats ». Le ministre a estimé, à ce sujet, que la première initiative « commence à donner ses fruits » avec la création du Comité d’état-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset, par les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie). « Cette initiative qui a été renforcée par une meilleure coordination en matière de renseignements, ne manquera pas de donner des résultats positifs à la mesure des aspirations des populations de nos deux pays à la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité », a-t-il encore expliqué. Affirmant que les objectifs « fondamentaux » de cette coopération frontalière résident dans « la promotion du développement et de la sécurité des zones frontalières, il a estimé, dans ce sillage, que le développement et la sécurité étaient deux domaines « indissociables ». Soutenant, en outre, que le Comité bilatéral frontalier « a enregistré des résultats appréciable dans divers domaines de la coopération bilatérale », M. Ould Kablia, a cité, à ce titre, « le renforcement de la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes ». Il a également cité, dans le même contexte, le renforcement de la coopération entres les services de sécurité frontaliers, la circulation des personnes et des biens, la coopération entre les walis et les gouverneurs frontaliers, ainsi que l’organisation de courants d’échanges d’expériences entre villes frontalières par le jumelage.

Parmi les résultats de cette coopération, il a aussi cité les échanges de biens dans le cadre du troc frontalier qui a connu un « bond considérable », la coopération commerciale, agricole et culturelle, ainsi que la participation aux foires et expositions au niveau des zones frontalières des autorités locales frontalières et des opérateurs économiques des deux pays. Il a souligné, par ailleurs, que la 11e session du Comité « permettra d’élargir le champ de la coopération vers de nouveaux domaines tels que la protection de l’environnement, et de la biodiversité, les travaux publics, la santé, les postes et les technologies de l’information et de la communication, ainsi que le secteur de l’habitat et de l’urbanisme ». M. Daho Ould Kablia a rappelé, à cette occasion, les neuf projets de développement qui seront implantés à Gao, Kidal et Tombouctou, au Mali, en plus du projet de liaison téléphonique avec la fibre optique, envisagé par l’Algérie au niveau de la frontière commune aux deux pays.

La crise libyenne et la sécurité à nos frontières

«La possibilité de circulation d’armes aux frontières algériennes un peu exagérée» affirme le ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a estimé lundi à Alger que la possibilité de circulation d’armes en grand nombre aux frontières algériennes, du fait de la crise libyenne, a été «un peu exagérée». «Je pense que la rumeur disant qu’il y a des armes qui circuleraient en grand nombre au niveau des frontières, du fait de la crise libyenne, a été exagérée un peu», a déclaré M. Ould Kablia à la presse, en marge des travaux du Comité bilatéral frontalier algéro-malien.  «Nos frontières sont sécurisées et il existe très peu de chances que des armes de cette nature puissent être introduites dans notre pays», a-t-il enchaîné à ce propos. Il a souligné, par ailleurs, la constance de la position algérienne vis-à-vis de la crise en Libye, en réitérant la volonté de l’Algérie de «ne pas interférer» dans cette crise. «Nous n’interférons pas dans cette crise (…) et nous ne souhaitons que le bonheur pour le peuple libyen», a-t-il martelé. A une question sur une récente et nouvelle accusation d’un responsable du Conseil national de transition libyen (CNT) sur une prétendue implication de l’Algérie dans l’acheminement de mercenaires vers la Libye, le ministre de l’Intérieur s’est contenté de répondre : « Tout ce que dit le CNT sur l’Algérie se retournera probablement contre lui ».

Kafougouna Koné «Nos deux pays doivent faire face aux obstacles du développement des zones frontalières»

Les deux pays « doivent répondre aux questions qui freinent les élans de développement durable » dans leur espace frontalier, a estimé lundi à Alger le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales du Mali, M. Kafougouna Koné. M. Kafoungouna, a souligné que la présente session « se tient à un moment où les deux pays doivent poursuivre l’effort déjà entamé pour répondre aux questions majeures persistantes qui freinent les élans de développement durable » dans l’espace frontalier commun aux deux pays.

Il a estimé que les travaux de cette session « devront être empreints d’une forte volonté de dynamiser et d’intensifier les relations de confiance entre les deux pays », de structurer et de consolider « au mieux » leur cadre de coopération, et de faire avancer les grands projets structurants pour les économies du Mali et de l’Algérie.

Le ministre malien a invité, à ce titre, les deux délégations à s’engager dans des réflexions « approfondies » afin, a-t-il dit, d’aboutir à des propositions et recommandations « à la hauteur des aspirations profondes » des populations frontalières des deux pays. « L’heure est à la concertation permanente, à la compréhension mutuelle et à l’engagement indéfectible pour venir à bout de nos défis communs », a-t-il estimé, à ce propos. M. Kafoungouna a affirmé, en outre, que le gouvernement du Mali « appréciait à sa juste dimension », les efforts de l’Algérie dans le financement de projets de développement dans les régions du nord du Mali, à savoir Gao, Tombouctou et Kidal.

Clôture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien 

Publié dans Algérie Presse Service le 13 – 07 – 2011

ALGER- La 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien a pris fin mercredi à Alger après trois jours de travaux sur des résultats jugés positifs par les deux parties. 
Le ministre algérien de l’Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, ont procédé pendant la cérémonie de clôture, à la signature d’un procès verbal sanctionnant les travaux de ce comité, ouverts le lundi.

Quatre sous-commissions bilatérales spécialisées, dédiées notamment à la coopération économique, à la coopération administrative, socioculturelle et sportive, à la coopération agricole, sanitaire, environnementale et du développement durable, ainsi que la sous-commission chargée des questions relevant de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, ont soumis leurs recommandations au comité.

Dans un communiqué, sanctionnant ces travaux, les deux délégations ont relevé avec « satisfaction les résultats positifs » obtenus, notamment, en ce qui concerne les volets relatifs à la coopération bilatérale en matière de circulation des personnes et des biens, de coopération entre les services de sécurités frontaliers, et de coopération entre les walis et gouverneurs frontaliers.

La coopération commerciale, agricole et culturelle et la coopération sécuritaire et de prévention de la criminalité constituaient aussi un motif de satisfaction des deux parties. 

Alger et Bamako satisfaits de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la prévention contre la criminalité

Insistant sur la nécessité d’appliquer les accords conclus entre les deux pays

Publié dans El Khabar le 14 – 07 – 2011

Le ministre de l’intérieur et des collectivités locales Daho Ould Kablia a souligné la « qualité des relations bilatérales entre les deux pays », indiquant que « le Mali est un pays ami et constitue le plus grand soutien de l’Algérie dans la région sahélo-saharienne ». Ould Kablia a également précisé que « La maîtrise de la circulation des personnes et de l’exode des populations dans la région est un facteur de stabilité et de sécurité dans ces zones frontalières ». 

Le ministre de l’intérieur a déclaré avant-hier lors de la clôture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien, que l’Algérie et le Mali ont réitéré leur engagement à échanger leurs expériences respectives dans le cadre des réformes politiques et administratives. M Ould Kablia a déclaré à la presse en marge de la cérémonie de clôture, que « le Mali préparait aussi des projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations, et une révision de la Constitution ainsi que des élections présidentielles pour l’été de l’année prochaine ». M Ould Kablia a précisé dans une déclaration rapportée par l’APS que « Nous avons présenté à la partie malienne des documents relatifs aux réformes structurelles engagées par l’Algérie », considérant que c’était « aux autorités maliennes de choisir, dans le projet de réforme préconisé en Algérie, ce qui est conforme à leur situation politique et sociale ». Le ministre a indiqué dans le même contexte que la partie malienne s’était engagée à remettre à l’Algérie des documents contenant leurs projets dans le cadre des réformes politiques, dans un proche avenir. S’agissant des recommandations de la sous-commission dédiée à la question de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, installée lors des travaux de la 11ème session du Comité bilatéral frontalier, le ministre a précisé que les deux parties avaient insisté sur la nécessité d’appliquer les accords existants entre les deux Etats et qui se rapportent à cette question », estimant que « La maîtrise de la circulation des personnes et de l’exode des populations dans la région est un facteur de stabilité et de sécurité dans ces zones frontalières ». Les travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien ont été jugés positifs les responsables des deux pays. Le ministre algérien de l’Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, ont dans ce contexte procédé à la signature d’un procès verbal sanctionnant les travaux de ce comité, relatif à quatre sous-commissions bilatérales spécialisées, dédiées notamment à la coopération économique, à la coopération administrative, socioculturelle et sportive,agricole, sanitaire, environnementale et du développement durable, ainsi que la sous-commission chargée des questions relevant de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens. Sur le volet du développement, le ministre de l’intérieur a assuré que la politique de décentralisation menée par les deux pays renforcera les efforts fournis « au profit des populations des régions frontalières ». Les deux délégations ont dans un communiqué, relevé avec « satisfaction les résultats positifs » obtenus, notamment, dans la coopération bilatérale en matière de circulation des personnes et des biens, entre services de sécurit
és frontaliers et entre walis et gouverneurs frontaliers. Les deux parties ont par ailleurs fait part de leur satisfaction de la coopération commerciale, agricole et culturelle et la coopération sécuritaire et de prévention de la criminalité. 

10e session du comité bilatéral frontalier

Algérie – Mali

R I Publié dans Liberté le 21 – 11 – 2007

La 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte hier à Alger, en présence de M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, et du général de division Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Le Comité bilatéral frontalier algéro-malien a été institué par un protocole d’accord signé à Adrar (sud de l’Algérie) par les ministres de l’Intérieur des deux pays, le 16 février 1995. Il a pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, Adrar et Illizi, côté algérien, et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, côté malien.

 Il est chargé également de promouvoir des projets de développement sociéconomiques pour les régions frontalières, organiser et faciliter la circulation des personnes et des biens au niveau de la bande frontalière, et œuvrer à la sécurisation de la zone frontalière. Il a également pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, d’Adrar et d’Illizi du côté algérien et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, du côté malien.

La 9e session de ce comité, co-présidé par les ministres de l’Intérieur des deux pays, s’est tenue, rappelle-t-on, en janvier 2004 à Bamako.

Le général de division, Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, est arrivé hier àAlger pour prendre part à ce rendez-vous régulier, dont les travaux ont débuté lundi au niveau des experts.

Il a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari- Boumediene par M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, chargé des Collectivités locales.

La coopération algéro-malienne peut jouer un rôle mobilisateur 

Ouverture de la 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien

R N Publié dans Le Maghreb le 21 – 11 – 2007

La 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte mardi à Alger, en présence de M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, et du général de division Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a affirmé que la coopération frontalière algéro-malienne peut jouer un rôle mobilisateur dans le renforcement des relations entre les deux pays. M. Ould Kablia a indiqué que la coopération bilatérale frontalière « traduit la ferme volonté des chefs d’Etat des deux pays, en l’occurrence les présidents Abdelaziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré, de faire du renforcement de la coopération et de la concertation bilatérales, un axe stratégique des relations entre le Mali et l’Algérie ». Rappelant que la 9ème session qui s’est tenue en 2004 à Bamako a permis de « tracer les lignes directrices d’un raffermissement des liens de la coopération bilatérale », le ministre a relevé « avec satisfaction » la « concrétisation de résultats positifs indéniables », notamment en matière de circulation des personnes et des biens, de coopération entre les services de sécurité frontaliers et de coopération commerciale, agricole et culturelle. Le domaine de la lutte anti-acridienne a été également, de l’avis du ministre, un « symbole révélateur de l’intensité de la coopération frontalière bilatérale, au cours des trois dernières années ». La poursuite de la réalisation de la route transsaharienne constitue, a-t-il ajouté, un autre volet « primordial » de cette coopération, estimant que ce projet sera un « vecteur d’intensification des échanges commerciaux entre les régions frontalières ». A cette occasion, M. Ould Kablia a relevé le développement « remarquable » du commerce de troc frontalier qu’il conviendra, a-t-il dit, de « renforcer et de diversifier au bénéfice des populations frontalières des deux pays ». D’autre part, le ministre a souligné que « la conjugaison de nos efforts s’avère encore plus vitale quand il s’agit de faire face au phénomène du terrorisme qui ne connaît pas de frontière », ajoutant qu' »aucun pays ne peut prétendre en être à l’abri ». Au sujet de l’immigration illégale, il a estimé que la concertation et la coopération bilatérales constituent des « choix stratégiques » dans la prise en charge de ce phénomène. A ce propos, M. Ould Kablia a plaidé pour le déploiement des « efforts nécessaires » à même de « renforcer la coopération bilatérale multiforme » et « densifier les relations d’amitié et de solidarité » entre les deux pays. Cela constitue, a-t-il poursuivi, un « rempart commun sûr à la mesure de l’ampleur des défis et de la gravité des menaces et au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité dans toute la sous-région ». Pour sa part, M. Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, a indiqué que le comité bilatéral frontalier « s’affirme plus que jamais dans un cadre de concertation approprié au sein duquel les autorités des deux pays débattent des questions liées à l’amélioration des conditions de vie des populations résidant dans les zones frontalières communes ». Ce comité « a pour objet, non seulement de raffermir les relations d’amitié et de fraternité existant entre les deux peuples, mais aussi de maintenir et de renforcer la coopération bilatérale », a-t-il expliqué. Evoquant les problèmes de sécurité, le ministre malien a estimé qu’il s’agit d’une question « qui perturbe dangereusement la libre circulation des personnes et des biens dans notre espace frontalier et compromet inéluctablement toute volonté de développement ». C’est la raison pour laquelle, a-t-il insisté, « il nous apparaît nécessaire, aujourd’hui, de mesurer le chemin parcouru et de prendre des décisions mieux adaptées et des mesures plus rigoureuses dans la perspective d’une coopération économique et sécuritaire plus dynamique », en vue d’assurer, a-t-il indiqué, une « meilleure intégration de nos populations frontalières ». Le Comité bilatéral frontalier algéro-malien a été institué par un protocole d’accord signé à Adrar (sud de l’Algérie) par les ministres de l’Intérieur des deux pays, le 16 février 1995. Il a pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, Adrar et Illizi, côté algérien, et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, côté malien. Il est chargé également de promouvoir des projets de développement socio-économiques pour les régions frontalières, organiser et faciliter la circulation des personnes et des biens au niveau de la bande frontalière, et oeuvrer à la sécurisation de la zone frontalière. 

Ensemble contre l’insécurité et l’ingérence

REUNION DU COMITE FRONTALIER ALGERO-MALIEN

Ali TITOUCHE Publié dans L’Expression le 21 – 11 – 2007

L’Algérie a joué un grand rôle de médiation qui a conduit, après tant d’incidents tragiques sur la zone frontalière, à la proclamation d’une trêve, respectée par les rebelles touareg et l’armée malienne. 
Les choses sérieuses ont commencé! Les travaux du Comité bilatéral frontalier algéro-malien se sont ouverts, hier, à Alger. Les discussions, si importantes, faut-il le dire, ont tourné autour de la sécurisation de la frontière et le développement des régions frontalières, en application des Accords «de paix» d’Alger, signés, en juillet 2006, entre le gouvernement de Bamako et les rebelles touareg.
La 10e réunion du Comité frontalier est destinée, cette fois-ci, à renforcer la coopération entre les régions frontalières des deux pays qui abritent l’essentiel des populations touarègues. Il s’agit, plus précisément, de booster, sur des bases nouvelles, la locomotive de la coopération entre les régions algériennes de Tamanrasset, Adrar et Illizi, et maliennes de Kidal, Gao et Tombouctou.
Le comité est chargé, entre autres, de promouvoir des projets de développement socioéconomiques pour les régions frontalières, d’organiser et de faciliter la circulation des personnes et des biens et de sécuriser la zone frontalière, exposée depuis quelque temps à une véritable tempête d’insécurité. La 10e session de ce Comité, ouverte, hier, a été présidée conjointement par le ministre délégué algérien aux Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Kone. Les deux hommes ont exprimé, hier, «la détermination des chefs d’Etat des deux pays, en l’occurrence les présidents Abdelaziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré, de faire du renforcement de la coopération et de la concertation bilatérales, un axe stratégique des relations entre le Mali et l’Algérie». Cette dixième session du Comité frontalier algéro-malien intervient dans un moment particulier marqué par les craintes persistantes de représailles sur la bande frontalière. Jusqu’à septembre dernier, date de la proclamation de la trêve, l’armée malienne et les rebelles touareg du nord du Mali se livraient à une bataille sans merci, en violation des Accords «de paix» d’Alger, signés en juillet de l’année dernière. L’Algérie a joué un grand rôle de médiation qui a conduit, après tant d’incidents tragiques, à la proclamation d’une trêve, respectée jusqu’ici par les deux parties au conflit. Durant le même mois (septembre), l’Algérie et le Mali avaient déboursé une cagnotte de l’ordre de 1,15 milliard de francs CFA (1,75 million d’euros) destinée à mettre en application lesdits accords (Alger 2006). Ceux-ci prévoient, pour rappel, le renoncement des rebelles touareg à la lutte armée et le développement des régions de Kidal, Gao et Tombouctou qui abritent l’essentiel des populations touarègues. Pour une première mise sur rails de ces accords, le Mali avait débloqué quelque 650 millions de francs CFA, tandis que l’Algérie s’est engagée sur une cagnotte de 500 millions de francs CFA. Le ministre délégué aux Collectivités locales a clairement affiché la couleur: «La conjugaison de nos efforts s’avère encore plus vitale quand il s’agit de faire face au phénomène du terrorisme qui ne connaît pas de frontières». Quant à l’immigration illégale, Daho Ould Kablia a estimé que la concertation et la coopération bilatérales constituent des «choix stratégiques» dans la prise en charge de ce phénomène. Il est clair que la région sahélo-saharienne est confrontée à une sévère menace terroriste du fait des autres fléaux de la région, à savoir le trafic de drogue et des armes. D’où la nécessité d’accorder les violons aux fins de faire front à cette menace, mais aussi aux convoitises de certains pays, à l’instar des USA et de la France. Cela constitue, à en croire Daho Ould Kablia, un «rempart commun sûr à la mesure de l’ampleur des défis et de la gravité des menaces et au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité dans toute la sous-région». S’exprimant, lui aussi, sur la question d’ordre sécuritaire, le ministre malien a estimé qu’il s’agit d’une question «qui perturbe dangereusement la libre circulation des personnes et des biens dans notre espace frontalier et compromet inéluctablement toute volonté de développement». C’est la raison pour laquelle, a-t-il insisté, «il nous apparaît nécessaire, aujourd’hui, de mesurer le chemin parcouru et de prendre des décisions mieux adaptées et des mesures plus rigoureuses dans la perspective d’une coopération économique et sécuritaire plus dynamique», en vue d’assurer, a-t-il indiqué, une «meilleure intégration de nos populations frontalières». Pour ainsi dire, le point de la situation est fait, reste à mettre sur les rails l’application concrète des Accords d’Alger, condition sine qua non au retour à la paix dans la région sahélienne. 

Lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la contrebande

L’Algérie et le Mali affinent les axes de leur coopération

Madjid Makedhi Publié dans El Watan le 21 – 11 – 2007

L’Algérie et le Mali viennent de définir les mesures permettant la sécurisation de leurs frontières communes. 

Selon le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, le comité bilatéral frontalier algéro-malien a esquissé la trame de la coopération dans les domaines de la lutte contre le crime organisé, la contrebande, l’immigration clandestine et le terrorisme. « Les mesures décidées sont d’abord le renforcement des postes frontaliers et la surveillance par des moyens terrestres et aériens ainsi que la densification de la coopération entre les services de sécurité des deux pays »,a-t-il déclaré en marge de la 10e session dudit comité tenue, hier à Alger. Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, Daho Ould Kablia a affirmé que « la coopération frontalière entre les deux pays peut jouer un rôle mobilisateur dans le renforcement de leurs relations bilatérales ». Rappelant que la 9e session, qui s’est tenue en 2004 à Bamako (Mali), a permis de tracer les lignes directrices d’un raffermissement des liens de la coopération bilatérale, le ministre relève « la concrétisation de résultats positifs indéniable ». Des résultats qui, indique-t-il, ont été enregistrés en particulier en matière de la circulation des personnes et des biens, de la coopération entre les services de sécurité frontaliers, de la coopération commerciale, agricole et culturelle. Dans ce sens, Daho Ould Kablia note le développement remarquable du commerce de troc frontalier « qui devrait être renforcé et diversifié au bénéfice des populations frontalières des deux pays ». L’orateur a insisté, dans la foulée, sur la conjugaison des efforts des deux pays pour faire face au phénomène du terrorisme. La concertation et la coopération bilatérales constituent, selon lui, des choix stratégiques dans la prise en charge du phénomène de l’immigration illégale. Interrogé, en marge de cette réunion, sur la médiation algérienne concernant la question des Touareg maliens, le ministre précise « qu’elle sera l’un des chapitres importants inscrits à l’ordre du jour de la visite en Algérie du président malien, prévue pour le 24 novembre ». La 10e session du comité bilatéral frontalier s’est achevée par la signature d’un accord entre le ministre algérien et son homologue malien, Kafougouna Kone. 

Visite de travail à Alger du Ministre de la Justice Garde des Sceaux du Mali, les 15-16 mai 2017:

Sellal reçoit le ministre malien de la Justice

Publié Le : Mardi, 16 Mai 2017

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ALGER – Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, mardi à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux de la République du Mali, Mamadou Ismaïl Konate, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Lors de cette rencontre, les questions liées aux relations de coopération dans le domaine judiciaire ont fait l’objet d’un « échange de vue fructueux » et les deux ministres de la Justice ont convenu, dans ce cadre, d »’approfondir les relations existantes qui, du reste, sont très bonnes, et ce, conformément aux décisions prises lors de la 12ème session de la Grande commission mixte de coopération », précise-t-on de même source.

La rencontre a, par ailleurs, permis un échange de vues sur « les priorités de l’heure, sur les mécanismes à privilégier, ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre, en commun, à l’effet de consolider les efforts des pouvoirs publics dans la prise en charge des situations socioéconomiques et humanitaires induites par le retour progressif à la paix, à la sécurité et à la stabilité » au Mali.

S’exprimant à ce sujet, et tout en mettant en avant « l’intérêt recherché à travers la conjugaison des efforts de chacune des parties », le Premier ministre a tenu à souligner « la fidélité de l’Algérie à ses principes et à ses engagements, position qui demeure une exigence de son peuple aussi bien que de ses dirigeants ».

L’entretien s’est déroulé en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh.

APS

Algérie-Mali : Signature d’un protocole de coopération dans le domaine juridique et judiciaire

Publié Le : Lundi, 15 Mai 2017

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ALGER – L’Algérie et le Mali ont signé dimanche à Alger un protocole de coopération dans le domaine juridique et judiciaire. Ce protocole a été signé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh et son homologue malien, Mamadou Ismaila Konate.

A l’issue de la cérémonie de signature, M. Louh a affirmé que ce protocole constituait « un nouveau jalon visant l’échange d’expériences et le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Mali dans le domaine juridique et judiciaire, notamment en matière d’accélération de l’exécution des commissions rogatoires ».

Le ministre a annoncé que des experts algériens devraient se rendre  ultérieurement à Bamako, en vue d’assister leurs homologues maliens dans le  processus de modernisation du secteur de la Justice, à travers  l’introduction des technologies de l’information et de la communication (TIC), y compris pour la délivrance du casier judiciaire, outre  l’organisation de sessions de formation au profit des juges antiterroristes  des deux pays et l’échange d’expériences.

Dans ce contexte, M. Louh a mis l’accent sur l’impérative mise à jour de la convention, signée entre l’Algérie et le Mali en 1983, afin de l’adapter aux nouveautés enregistrées dans le domaine juridique et judiciaire.

Il a appelé, en outre, au renforcement de la coopération bilatérale, d’autant que la situation actuelle exige « la conjugaison des efforts en vue de relever les défis sécuritaires et à leur tête la lutte contre le terrorisme et le tarissement de ses sources de financement en particulier dans la région du Sahel, ainsi que la nécessité de lutter contre la criminalité, sous toutes ses formes ».

Le Garde des Sceaux a passé en revue les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, rappelant dans ce sens les principaux volets de l’approche globale adoptée par l’Algérie en matière de lutte antiterroriste et l’importance de la coopération internationale dans ce domaine.

Louh a évoqué les étapes franchies par l’Algérie en matière de réforme et de modernisation de la Justice et l’adaptation de son système juridique avec les nouveautés enregistrées à l’échelle internationale, soulignant « le grand intérêt accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la consécration de ces réformes pour l’édification de l’Etat de droit ».

Le ministre malien a exprimé la disponibilité de son pays à élargir les domaines de coopération bilatérale, notamment le domaine judiciaire, et la volonté de tirer profit de l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme.

Il a également mis en avant l’importance de « la formation continue des juges antiterroristes, et des agents de la Police judiciaire et ceux de la police des frontières ». Le ministre malien a insisté, en outre, sur l’importance de la coordination et de la coopération bilatérale dans la lutte antiterroriste, préconisant « davantage de vigilance ».

Après avoir salué l’expérience « réussie » de l’Algérie dans la modernisation du secteur de la Justice, M. Mamadou a souligné « l’impact positif de cette modernisation sur la gestion des différents secteurs au Mali, notamment au volet financier ».

Accompagné du ministre de la Justice, M. Mamadou a visité le centre de  personnalisation de la puce de signature électronique où il a reçu des  explications sur le fonctionnement de cette structure et les facilités  administratives offertes au citoyen.

LA FOIRE DU MOUGGAR DE TINDOUF EST DE RETOUR – 16-22 NOVEMBRE

Le ministre du commerce Monsieur Said Djellab , a procédé hier en présence du ministre mauritanien du Commerce et du Tourisme  et Le ministre Malien du commerce à l’inauguration de la foire économique régionale d’El MOUGGAR relancée après une longue absence.

L’événement dont la dernière édition date à 1975 revit cette fois , outre la dimension africaine avec la participation d’opérateurs mauritaniens , maliens , une dimension économique stratégique visant la promotion des échanges et exportations vers les pays limitrophes sans pour autant perdre sa vocation culturelle et touristique.

Avec la participation de plus de 100 exposants , le Mouggar de Tindouf marque un retour en force et renseigne sur « l’engagement des pouvoirs publics à promouvoir les opportunités d’échanges commerciaux entre les pays voisins » avait déclaré hier Monsieur said Djellab.

Cette manifestation, tant attendue par les citoyens de la région , se poursuivra jusqu’au 22 novembre et connaitra un programme économique et culturelle riche.

Tindouf: plus de 50 participants à la manifestation économique « El-Mouggar »

Publié Le : Mercredi, 06 Novembre 2019

TINDOUF – Plus de cinquante (50) opérateurs économiques, nationaux et étrangers, sont attendus à la manifestation économique « El-Mouggar », qui débutera le 17 novembre courant à Tindouf, a-t-on appris mercredi des services de la wilaya.

Outre la participation algérienne, sont attendus plusieurs opérateurs de pays africains, à l’instar de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali, du Niger et de la République arabe sahraouie démocratique, a-t-on annoncé.

La manifestation offre un cadre de promotion des échanges commerciaux avec les pays africains et une plateforme logistique au niveau de la wilaya de Tindouf avec toutes les conditions de stockage et de transport de marchandises, ainsi que de gestion des procédures douanières afférentes, en plus d’assurer des recettes à la commune de Tindouf, a expliqué le directeur de la Chambre de commerce et d’Industrie « Tafakoumt », Abdelaâli Zini.

Elle vise aussi à promouvoir la production nationale à l’export et à conclure des accords de coopération dans le domaine, en plus d’ouvrir aux opérateurs algériens et africains des perspectives de dynamisation de l’activité commerciale dans cette zone frontalière, comme ce fut le cas au milieu des années 70, a-t-il dit.

Cette perspective est d’autant plus confortée par l’ouverture du poste frontalier terrestre algéro-mauritanien « Chahid Mustapha Benboulaid », avec l’ambition à la fois de développer la région de Tindouf et de promouvoir les échanges commerciaux entre les pays de la région, a-t-il expliqué.

Les services de la wilaya de Tindouf ont mis en place des sous commissions en charge de l’organisation de la manifestation, et dont les préparatifs touchent à leur fin, a-t-on fait savoir.

Le site du marché hebdomadaire de la commune de Tindouf a été retenu, et son relookage est en cours, pour accueillir cette manifestation économique importante, après une absence depuis 1975.

La wilaya a mobilisé une enveloppe de 10 millions DA par la prise en charge des participants à la manifestation économique « El-Mouggar », dont les autres dépenses sont couvertes par le ministère du Commerce à travers la Société des foires et expositions (Safex), a de le wali de Tindouf, Amoumène Mermouri, dans une intervention lors des travaux de l’Assemblée populaire de wilaya.

Foire commerciale «Assihar 2019 » de Tamanrasset, le ministre du commerce, honoré

Date: 12 Mars 2019

Le Ministre du Commerce et de la concurrence, Alhassane Ag Hamed Moussa accompagné d’une forte délégation malienne composée entre autres ; du directeur de l’Agence Malienne pour la Promotion des Investissements, d’un vice-président de la chambre de commerce et d’Industrie du Mali, des opérateurs économiques et des exposants, en déplacement du 09 au 11 mars 2019 à Tamanrasset en Algérie pour participer à l’ouverture officielle de la foire commerciale 《Assihar 2019》 plusieurs personnalités ont pris part à cet événement notamment les ministres en charge du commerce de l’Algérie, du Mali et du Niger et le ministre de l’Artisanat algérien.

Le Commerce avec l ‘Algérie est en effet, capital en terme d’approvisionnement des régions du nord Mali en denrées de premières nécessité voir en produits manufacturés. Cette foire permettra:

-de développer le commerce de troc qui a toujours existé entre les populations frontalières de nos deux pays frères 

-Et de booster les relations économiques et commerciales entre nos Etats.

C’est pour toutes ces raisons que je conduis cette importante délégation d’hommes et de femmes d’affaires, dont la plus part exercent dans les régions du nord du Mali a expliqué le ministre.

Avant d’ajouter que les relations d’amitié et de fraternité entre nos deux peuples sont en effet, à l’image de celles qui existent entre nos deux chefs d’État, il a  nommé les présidents Son excellence Abdelaziz BOUTEFLIKA et Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, a indiqué le ministre Alhassane Ag Hamed MOUSSA.

Selon lui, la foire commerciale « Assihar 2019 » de Tamanrasset vient donc à point nommé pour cette relance de l’activité  commerciale, la diversification des échanges commerciaux qui,  il est sûr, iront en crescendo avec le retour graduel de la sécurité au nord du Mali, le retour des réfugiés et leur réintégration dans le tissu économique.

Par ailleurs Il est à noter que c’est la première fois que cette foire est organisée après une longue période d’interruption due à l’insécurité.

Pour terminer, il a réitéré ses sincères  remerciements au ministre algérien ainsi que la délégation malienne pour leur bonne collaboration.

Selon le ministre algérien du commerce Me. Said JELLAB, la foire Assihar est une importance capitale tant sur le plan économique, commercial et même social et que tout sera mis en œuvres pour la tenue régulière chaque année de cet événement.

Rappelons que la fin de la cérémonie a été marquée par la course des chameaux à l’honneur des invités.

Gaoussou Kanté / Source: Malijet

Echanges commerciaux sud-sud : Le Mali à l’honneur de la Foire commerciale « ASSIHAR 2019 » de Tamanrasset

Par  22 Septembre 14 Mar 2019

Alhassane Ag Ahmed Moussa

Les ministres du Commerce de l’Algérie, du Mali et du Niger ont donné le samedi 9 mars dernier le coup d’envoi des activités de la Foire commerciale « ASSIHAR 2019» de Tamanrasset qui se poursuivra jusqu’au 20 mars. A ce grand rendez-vous du donné et du recevoir, le Mali en tant que l’invite d’honneur, a été dignement représenté par le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmed Moussa, à la tête d’une forte délégation composée d’hommes et de femmes d’affaires, des opérateurs économiques, ainsi que des artisans.

Après une période d’interruption due à des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs de l’évènement, par la grâce du tout puissant, la Foire commerciale « ASSIHAR » de Tamanrasset signe son retour. Cette foire internationale se veut comme un carrefour d’échanges commerciaux, culturels et de coopération économique interafricaine.

Selon le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, ce commerce avec l’Algérie est en effet, capital en terme d’approvisionnement des régions du nord Mali en denrées de première nécessité, voire en produits manufacturés.

Cette foire permettra aussi de développer davantage le commerce de troc qui a toujours existé entre les populations frontalières de nos deux pays frères  et  booster les relations économiques et commerciales entre nos Etats a souligné Alhassane Ag Ahmed Moussa. Avant d’expliquer que « c’est pour toutes ces raisons que je conduis cette importante délégation d’hommes et de femmes d’affaires, dont la plupart exercent dans les régions du nord du Mali, pour prendre part à cette foire ».

Selon le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, la foire commerciale « Assihar 2019 » de Tamanrasset vient donc à point nommé pour la relance de l’activité commerciale, la diversification des échanges commerciaux qui iront en crescendo avec le retour graduel de la sécurité au nord du Mali, le retour des réfugiés et leur réintégration dans le tissu économique a t-il estimé.

Il a, enfin,  réitéré ses sincères  remerciements au ministre algérien du Commerce pour son invitation et pour l’accueil, dont lui et sa délégation ont bénéficié.

A noter que l’ouverture de cette foire commerciale « ASSIHAR 2019 » de Tamanrasset a vu la participation des ministres algérien du Commerce, Me Said JELLAB et du Niger Sadou Seydou. Trois stands ont été réservés aux artisans maliens pour exposer leurs savoir-faire.

AM Touré

Relance de l’Assihar : Stratégie de développement des régions frontalières et du commerce avec les pays voisins

Maghreb : 12-03-2019

La relance de l’Assihar s’inscrit dans le  cadre de la stratégie de développement des régions frontalières et du  commerce avec les pays voisins, a indiqué dimanche à Tamanrasset le  ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge de l’ouverture de cette  manifestation internationale. 

« La relance de la manifestation internationale de l’Assihar s’insère dans  le cadre de la stratégie du gouvernement visant le développement des  régions frontalières, la réalisation de la stabilité et la sécurité sociale  et économique de la population locale, ainsi que le renforcement du  commerce avec les pays voisins », a affirmé M. Djellab. 

« Il s’agit de conférer une dimension internationale à cette manifestation  commerciale et économique qui a pour objectifs la promotion de la  coopération et des échanges commerciaux avec les pays voisins, ainsi que  l’ouverture de perspectives d’investissement aux promoteurs algériens dans  certains secteurs dont ont besoin ces pays », a-t-il ajouté. 

Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader  Benmessaoud, et les ministres du Commerce du Mali et du Niger, des hommes  d’affaires des deux pays et de l’Algérie, M. Djellab a plaidé pour la  coopération et l’échange d’expériences dans les domaines commercial,  économique et industriel avec les pays voisins, qui seront couronnés par la  signature de conventions avec ces deux pays voisins. 

« La manifestation de l’Assihar sera organisée annuellement et servira de plateforme pour l’accroissement du volume des échanges commerciaux avec les pays voisins et la promotion du commerce de troc », a souligné le ministre  du Commerce. 

Le représentant résident de la Banque Mondiale auprès de l’Algérie, M.  Demba Ba, a, de son côté, évoqué les grands challenges des échanges  commerciaux et économiques entre les pays du Sahel, avant de mettre  l’accent sur la nécessité de « booster la dynamique économique dans le cadre  de programmes et stratégies à adopter par les pays du Sahel, ainsi que la sécurisation des transferts de capitaux en tant que priorité pour la  dynamisation des échanges ». 

Le ministre nigérien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du  secteur privé, Saâdou Sidou, a évoqué, quant à lui, les relations de  fraternité et de coopération entre l’Algérie et le Niger, soulignant que  l’Assihar jouait « un rôle dans la promotion des échanges commerciaux entre  les deux pays. La relance de cet évènement contribuera à redonner un  nouveau souffle aux échanges commerciaux et économiques ». 

Le ministre malien du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmad, s’est, pour sa part, félicité des relations historiques  fraternelles entre l’Agérie et le Mali, et a appelé à promouvoir et  accroître le volume d’échanges commerciaux et économiques entre les deux  pays, avant de saluer l’important rôle territorial assumé par l’Algérie et ses efforts dans la réalisation de la stabilité et la sécurité dans la  région du Sahel. 

La manifestation de l’Assihar (Tamanrasset, 10-20 mars) regroupe quelques  85 entreprises nationales, versées dans treize secteurs d’activités, dont  l’industrie lourde et l’industrie de transformation, venues exposer une  gamme variée de produits de haute qualité, ont indiqué les organisateurs. 

Le Président-directeur général (P-dg) de la société algérienne des  expositions et de l’exportation (Safex), Tayeb Zitouni, a présenté  l’Assihar comme « une opportunité pour les entreprises économiques  nationales d’explorer des opportunités d’investissement dans les pays  voisins, notamment dans les produits qui connaissent une autosuffisance en  Algérie ». 

L’Assihar, qui a vu l’exposition d’une panoplie de produits nationaux et  d’autres importés dans le cadre du commerce de troc, se poursuivra avec  l’animation, par des universitaires et des économistes, de communications  afférentes aux voies de promotion et d’intégration économique entre les  pays du Sahel, le rôle de l’Assihar dans le développement des relations  économiques algériennes et africaines, le commerce du troc, ainsi que les  perspectives du commerce extérieur vers l’Afrique, via Tamanrasset. Le programme de cette manifestation prévoit, en marge des expositions,  diverses activités culturelles, sportives et artistiques pour animer la  scène locale durant toute la période de cette manifestation commerciale et économique internationale. 

Nassima B.

La relance de l’«Assihar» s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement des régions frontalières  et du commerce avec les pays voisins, a indiqué, hier à Tamanrasset, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge de l’ouverture de cette manifestation internationale.

El Moudjahid PUBLIE LE : 11-03-2019

«La relance de la manifestation internationale de l’Assihar s’insère dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant le développement des régions frontalières, la réalisation de la stabilité et la sécurité sociale et économique de la population locale, ainsi que le renforcement du commerce avec les pays voisins», a affirmé M. Djellab. «Il s’agit de conférer une dimension internationale à cette manifestation commerciale et économique qui a pour objectifs la promotion de la coopération et des échanges commerciaux avec les pays voisins, ainsi que l’ouverture de perspectives d’investissement aux promoteurs algériens dans certains secteurs dont ont besoin ces pays», a-t-il ajouté. Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, et les ministres du Commerce du Mali et du Niger, des hommes d’affaires des deux pays et de l’Algérie, M. Djellab a plaidé pour la coopération et l’échange d’expériences dans les domaines commercial, économique et industriel avec les pays voisins, qui seront couronnés par la signature de conventions avec ces deux pays voisins.

La manifestation de l’Assihar sera organisée annuellement et servira de plateforme pour l’accroissement du volume des échanges commerciaux avec les pays voisins et la promotion du commerce de troc», a souligné le ministre du Commerce. Le représentant résident de la Banque mondiale auprès de l’Algérie, M. Demba Ba, a, de son côté, évoqué les grands challenges des échanges commerciaux et économiques entre les pays du Sahel, avant de mettre l’accent sur la nécessité de «booster la dynamique économique dans le cadre de programmes et stratégies à adopter par les pays du Sahel, ainsi que la sécurisation des transferts de capitaux en tant que priorité pour la dynamisation des échanges».

Le ministre nigérien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Saâdou Sidou, a évoqué, quant à lui, les relations de fraternité et de coopération entre l’Algérie et le Niger, soulignant que l’Assihar jouait «un rôle dans la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. La relance de cet événement contribuera à redonner un nouveau souffle aux échanges commerciaux et économiques». Le ministre malien du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmad, s’est, pour sa part, félicité des relations historiques fraternelles entre l’Algérie et le Mali, et a appelé à promouvoir et accroître le volume d’échanges commerciaux et économiques entre les deux pays, avant de saluer l’important rôle territorial assumé par l’Algérie et ses efforts dans la réalisation de la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.

La manifestation de l’Assihar (Tamanrasset, 10-20 mars) regroupe quelques 85 entreprises nationales, versées dans treize secteurs d’activités, dont l’industrie lourde et l’industrie de transformation, venues exposer une gamme variée de produits de haute qualité, ont indiqué les organisateurs. Le Président directeur général (Pdg) de la société algérienne des expositions et de l’exportation (Safex), Tayeb Zitouni, a présenté l’Assihar comme «une opportunité pour les entreprises économiques nationales d’explorer des opportunités d’investissement dans les pays voisins, notamment dans les produits qui connaissent une autosuffisance en Algérie». L’Assihar, qui a vu l’exposition d’une panoplie de produits nationaux et d’autres importés dans le cadre du commerce de troc, se poursuivra avec l’animation, par des universitaires et des économistes, de communications afférentes aux voies de promotion et d’intégration économique entre les pays du Sahel, le rôle de l’Assihar dans le développement des relations économiques algériennes et africaines, le commerce du troc, ainsi que les perspectives du commerce extérieur vers l’Afrique, via Tamanrasset. Le programme de cette manifestation prévoit, en marge des expositions, diverses activités culturelles, sportives et artistiques pour animer la scène locale durant toute la période de cette manifestation commerciale et économique internationale.

EN Y CRÉANT DES POSTES FRONTALIERS QUI DEVIENDRONT DES PÔLES D’EXPORTATION VERS L’AFRIQUE

Djellab réactive le commerce de troc au Sud

Par Liberté le 02-01-2019

Cette transaction commerciale traditionnelle sera réhabilitée à l’occasion de la 9e édition de la foire d’El-Mouggar, prévue à Tindouf début février 2019.

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, veut redynamiser les activités commerciales dans les zones frontalières du pays. Le premier responsable du département du commerce compte créer un certain dynamisme, notamment dans les wilayas situées aux frontières avec les voisins africains, dans le but de mettre en place des plateformes logistiques qui faciliteront les opérations d’exportation de produits agroalimentaires et industriels. Mieux, M. Djellab souhaite faire de ces postes frontaliers de vrais pôles d’excellence dédiés à l’export. Pour cela, le ministre estime qu’un tel objectif ne nécessite pas en réalité une réflexion profonde. Pour lui, il suffit de reprendre les traditions commerciales auxquelles se sont habitués dans le passé les habitants de ces régions. C’est le cas de la foire internationale El-Mouggar de Tindouf, suspendue à cause des événements de 1975 et qui accueillait les commerçants venus des pays voisins, Niger, Mali, Mauritanie où le troc était l’une des principales activités commerciales à l’époque. Le ministre a, dans ce sens, mis en avant l’importance d’actualiser la loi régissant le commerce de troc et de relancer cette foire. M. Djellab a présidé dimanche une réunion avec des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Finances (les services des douanes, la Banque d’Algérie et les services des impôts), de l’Agriculture et du Tourisme ainsi que le secrétaire général de la wilaya de Tindouf, consacrée à la révision et à l’actualisation la loi régissant et encadrant ce type de transaction commerciale (troc) dans les wilayas frontalières. Pour cela, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de mettre à jour les listes des marchandises de troc conformément aux besoins des wilayas frontalières en vue de créer une dynamique commerciale entre les populations des wilayas frontalières et les pays limitrophes.

Il a également insisté sur la nécessité d’être au rendez-vous de la 9e édition de la foire El-Mouggar qui se tiendra à Tindouf début février 2019. M. Djellab a souligné à ce propos que cette manifestation économique ne devrait plus se limiter au concept traditionnel mais revêtir une dimension qui s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement pour la promotion des exportations hors hydrocarbures. La foire El-Mouggar doit, de nos jours, refléter, selon lui, la dynamique et la diversification économique, culturelle et touristique de l’Algérie. Autrement dit, ça ne sera plus le grand bazar d’antan. Cette démarche, a-t-il expliqué, permettra la création d’emplois dans les wilayas frontalières, qui verront incessamment la mise en place de bases logistiques devant constituer le point de départ des exportations algériennes vers les autres pays africains. Le ministre promet, dans les quelques mois à venir, une animation régulière, des manifestations multidisciplinaires au niveau des postes frontaliers qui seront installés dans les wilayas de Tindouf, Tamanrasset et Illizi. L’Algérie décide de ce fait de mettre le cap sur le continent africain. Le ministre du Commerce a souligné récemment qu’“avec la participation des entreprises nationales aux différentes foires et salons-expositions en Afrique, nous avons une idée de la présence algérienne en Afrique”. Désormais, a-t-il déclaré, “nous allons orienter les exportations hors hydrocarbures vers l’Afrique, un continent où il existe une large manœuvre de présence en termes de commerce et de partenariat interafricain”. Entre 2019 et 2020, l’Algérie prendra part à 53 salons internationaux, dont 25 en Afrique. B.  K.

La participation algérienne à la Foire Internationale de Bamako, du 13 au 29 janvier 2018

UN GRAND SUCCES, 

 L’Algérie a participé à la 12ème Edition de la Foire Internationale de BAMAKO (FEBAK 2018), en qualité de « Pays invité d’honneur » avec un pavillon de 2000 M² abritant Quatre-vingt-neuf (89) entreprises, accompagnées d’une délégation officielle conduite par notre Ministre du Commerce, M. Mohamed BENMERADI , est composée du Directeur Général du Commerce Extérieur M. DJELLAB, le Directeur Général d’ALGEX, M. CHITI et le Président Directeur Général de la SAFEX, M. ZITOUNI ainsi qu’un représentant de la CACI.

Il importe de savoir que cette 12ème édition a été organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) au niveau du « Parc des Expositions de Bamako », du 13 au 29 Janvier 2018, sous la thématique : « Partenariat Public Privé-PPP : Enjeux et Perspectives », regroupant 800 exposants d’une trentaine de pays.

Cette manifestation a été inaugurée le Samedi 13 Janvier 2018, par Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali, accompagné par le Ministre du Commerce algérien, Monsieur Mohamed Benmeradi et des hauts responsables maliens et algériens. Le président a entamé sa visite par le pavillon algérien en sa qualité d’invité d’honneur, il s’est renseigné sur la participation algérienne et il s’est assuré du bon déroulement de la manifestation.

De son côté, Monsieur le Ministre du Commerce, accompagné de son excellence l’Ambassadeur d’Algérie au Mali et les membres de la délégation algérienne, a effectué une longue visite au pavillon algérien, durant laquelle il a rencontré la totalité des exposants algériens pour s’enquérir sur la nature des produits exposés et sur également, les préoccupations des entreprises algériennes.

En marge de cette foire, le 14 Janvier 2018, une journée Algérie s’est tenue, en présence de Monsieur le Ministre du Commerce et son homologue malien ainsi qu’une importante délégation. Le programme de cette journée a comporté principalement, les discours des Ministres du Commerce des deux pays, la signature du protocole du Conseil d’Homme d’Affaires Algéro-Malien, des présentations sur les opportunités d’affaires dans les deux pays.

En parallèle des rencontres de mises en relation d’affaires BtoB, ont été organisées et animées par la CACI durant 3 jours (du 14 au 16janvier 2018), enregistrant ainsi environ 350 rencontres effectuées.

Selon les témoignages des participants et selon l’avis des médias (algériens et maliens), cette participation a connu un grand succès. Cette réussite est le fruit des efforts fournis en amont par plusieurs institutions publiques et a nécessité l’appui de plusieurs ministères notamment le Ministère du Commerce, le Ministre de la Défense Nationale, et le Ministre des Affaires Etrangère et la collaboration directe d’Air Algérie.

Pour assurer cette réussite, plusieurs institutions publiques se sont mobilisées à savoir :

  • Les services du Ministère du commerce par le biais du fond d’aide (FSPE)qui a subventionné cette participation à hauteur de 100%.
  • La SAFEX, qui a en effectué une mission préparatoire à BAMAKO, et a assuré l’acheminement des marchandises et échantillons dans les délais et en bonne état.
  • De son côté, ALGEX a été le pivot dans la préparation de cet évènement important en accompagnant les entreprises de bout en bout, à commencer par l’opération de démarchage et de recrutement des entreprises, au suivi de la billetterie bien sûr en collaboration avec Air Algérie, ainsi que les réservations d’hôtels à Bamako en collaboration avec l’Ambassade d’Algérie au Mali.

Il importe de savoir que, durant son séjour, la délégation algérienne a été reçue par Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali, en présence du Secrétaire Général de la Présidence, le Ministre des affaires étrangères et le Ministre du commerce et de la concurrence malien.

Durant cette réception, Monsieur Mohamed Benmeradi, le Ministre algérien du commerce, a réitéré la nécessité de diversifier le courant des affaires entre les deux pays qui demeurent en deçà du niveau d’excellence des relations politiques.

Pour ce faire certaine pistes de réflexion ont été débattues telles que la recherche de complémentarité industrielle, que ce soit dans le domaine de l’industrie du ciment, de l’électronique et de l’électroménager où du côté Malien, dont le potentiel économique demeure avéré pour la production du coton et de la viande.

Enfin, les deux parties se sont félicitées d’avoir dégagé cette perspective de développement des échanges qui s’inscrit aujourd’hui dans une vision commune visant l’intégration économiques entre les deux pays.

Consulter le dossier FEBAK:

Liste des entreprises/institutions algériennes participantes à la foire internationale de Bamako FEBAK 2018.

La revue de presse algériennes et maliennes.

POTENTIEL ALGERIEN A L’EXPORTATION VERS LE MALI EN 2016.

POTENTIEL ALGERIEN A L’EXPORTATION VERS LES PAYS  DE CEDEAO.

Note d’information sur les conditions d’accès au marché malien.

Fiche pays Mali .

la Revue FEBAK – Gazette malienne.

S.E.M IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA A REÇU, HIER EN DÉBUT DE SOIRÉE, LE MINISTRE ALGÉRIEN DU COMMERCE, MOHAMED BENMERADI.

 Par bamada.net 14/01/2018

 Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu, hier en début de soirée, le ministre algérien du Commerce, Mohamed BENMERADI.

Au cours de cette audience, il a été essentiellement question du renforcement de la coopération économique entre l’Algérie et le Mali.

L’Algérie est l’invitée d’honneur de la 13ième édition de la Foire Internationale de Bamako (FEBAK) dont l’ouverture sera présidée cet après-midi par le Chef de l’Etat. Le ministre BENMERADI est à la tête d’une forte délégation composée de 95 entreprises et d’une centaine d’hommes d’affaires algériens.

Source: Koulouba.com

Signature à Bamako d’un protocole d’accord portant création d’un Conseil d’affaires Algéro-Malien

Publié Le : Lundi, 15 Janvier 2018

ALGER – l’Algérie et le Mali ont signé à Bamako (Mali) un protocole d’accord portant création d’un Conseil d’affaires Algéro-Malien, a indiqué lundi un communiqué du ministère.

Le document a été paraphé, dimanche, en marge de la visite de travail qu’effectue, depuis samedi, le ministre du commerce, Mohamed Benmeradi, à Bamako, à la tête d’une délégation officielle et 89 opérateurs économiques pour participer à la Foire internationale de Bamako qui se déroule du 13 au 29 du mois en cours.

L’Algérie est invitée d’honneur à cette manifestation économique, inaugurée par le président de la république du Mali, Ibrahim Boubacar Keita.

Au lendemain de l’inauguration officielle de la 12ème édition de cette Foire, et avant l’ouverture de la journée Algérie, M. Benmeradi, a poursuivi le programme des audiences préparées à l’occasion de cette manifestation internationale, a souligné le document.

A cet effet, il a été reçu dimanche par le ministre malien des finances « qui lui a confirmé la nécessité de développer les relations économiques », a précisé le communiqué.

Lors de cette rencontre, plusieurs questions ont été abordées, liées à la garantie financière des transactions et particulièrement le volet relatif à la garantie des financements des banques maliennes portant sur les investissements algériens projetés dans le domaine énergétiques.

L’après-midi du dimanche a été consacrée à l’ouverture de la journée Algérie en présence du ministre malien du commerce durant laquelle un forum d’hommes d’affaires associant plus de deux cent opérateurs économiques algériens et maliens.

A cette occasion, les deux ministres ont prononcé des discours qui ont insisté sur la nécessité de relever le niveau actuel des échanges qui demeurent « en deçà des engagements politiques des deux Etats et des aspirations des deux peuples », a-t-on ajouté.

Dans son allocution, M. Benmeradi a fait part aux opérateurs économiques, que les discussions entamées au terme de cette visite ont permis de jeter les jalons pour développer davantage la coopération dans plusieurs secteurs d’activités pour lesquels des potentialités « importantes » existent dans les deux pays.

A la suite de l’intervention des deux ministres, un protocole d’accord portant création du Conseil d’affaires Algéro-Malien, a été signé entre les deux pays, suivi de l’ouverture des rencontres BtoB qui se dérouleront du 14 au 18 janvier 2018 en cours.

Samedi, M. Benmeradi, accompagné par son homologue malien, a été reçu en audience par le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maiga, puis par le ministre des affaires étrangères du Mali, Tièman Hubert Coulibaly, ainsi que le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, où il a fait part d’un message d’amitié du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a évoqué « l’excellence » des relations algéro-malienne, en rappelant « l’engagement de l’Algérie à renforcer cette relation ».

APS

Mali-Algérie : Un conseil des affaires des deux pays voit le jour

Malijet.co 17/01/2018 Mali-Algérie : Un conseil des affaires des deux pays voit le jour 2018-01-17

 La signature d’une convention le dimanche 14 janvier, entre la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et le directeur du commerce extérieur de l’Algérie a consacré la mise en place d’un conseil d’affaires des deux pays pour améliorer significativement les relations commerciales à la hauteur des attentes politiques. C’était en marge de la 12e édition de la Foire internationale de Bamako (Febak) qui se tient au Parc des expositions.

Au-delà des relations politiques qu’entretiennent les deux pays, les opérateurs économiques viennent d’emboiter le pas pour assainir le climat des affaires entre Alger-Bamako. L’Algérie, en qualité d’invité d’honneur à la 12e édition de la Foire internationale de Bamako, a mobilisé une importante délégation à la découverte du marché malien.

Pour magnifier cette amitié, le ministère du Commerce et de la Concurrence a organisé une journée en l’honneur de l’Algérie. Cette activité a permis au département du Commerce et ses services techniques la présentation des opportunités d’affaires dans les deux pays, des hommes d’affaires algériens présents à la Febak, le lancement d’une séance B to B du 14 au 16 janvier.

Le ministre du Commerce et de la Concurrence, Abdel Karim Konaté, a fait savoir que les hommes d’affaires maliens sont réunis pour célébrer l’Algérie et donner l’opportunité au monde des affaires d’échanger sur les offres commerciales.

“Malgré l’émergence des relations politiques, les échanges commerciaux restent en deçà. Les statistiques des échanges sont certes à la hausse ces trois dernières années. Mais il est important de dynamiser le partenariat. La signature d’un conseil d’affaires de commerce va impulser les relations. Les retombées de cette convention se feront sentir dès cette 12e édition de la Foire internationale d’exposition de Bamako. Durant une quinzaine de jours, 300 000 visiteurs seront au contact avec les Algériens…”

Le ministre du Commerce de l’Algérie, Mohamed Benmeradi, a indiqué que les marchés évoluent, la concurrence est rude et les deux pays devront s’atteler à être à la hauteur des attentes.

“Les domaines qui peuvent contribuer dans ce sens sont l’agriculture, les énergies renouvelables, les industries et la formation. Le conseil d’affaires sera une plateforme pour conjuguer les efforts afin de renforcer les acquis et améliorer davantage les opportunités…”

Le protocole d’accord, qui a permis l’opérationnalisation conseil d’affaire, a été signé la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et le directeur du commerce extérieur de l’Algérie.

La 12e édition Foire internationale de Bamako, lancée le 13 janvier, se poursuivra jusqu’au 29 janvier 2018.

Bréhima Sogoba

Source : L’Indicateur du Renouveau

FEBAK 2018, 12ème édition : l’Algérie, invitée d’honneur, arrive avec 85 entreprises

Par Le Reporter

19 Jan 2018

Le lancement de la 12ème édition de la Foire d’expositions internationale de Bamako a eu lieu samedi 13 janvier au parc des expositions, sous la présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Cette foire binaire a pour invité d’honneur l’Algérie qui, à l’occasion, est venue avec une délégation de 150 personnes en plus de 85 entreprises publiques et privées.

 L’organisation de cette foire internationale de Bamako est une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim). Selon son président, Youssouf Bathily, la Chambre de commerce et d’industrie entend faire du parc des expositions de Bamako, un centre international des affaires, fonctionnel toute l’année, et qui permettra d’abriter toutes les grandes manifestations économiques qui se tiendront à Bamako.

Pour M. Bathily, de plus en plus, le parc des expositions de Bamako est fortement sollicité. Ce qui nécessite un renforcement de ses capacités afin de lui donner sa dimension de centre international des affaires.

«Pour les autres années passées, ce sont essentiellement les opérateurs économiques de la sous-région ouest-africaine qui y prenaient part. Aujourd’hui, dira le président de la Ccim, les foires-expositions de Bamako attirent non seulement les ressortissants de notre zone, mais également ceux des pays africains, asiatiques et européens. Ce vif intérêt pour notre pays et pour nos foires a subitement montré les limites de la capacité du parc des expositions de Bamako, qui a passé de 400 à 800 exposants».

La transition était ainsi trouvée pour Youssouf Bathily de demander au président de la République de doter la Ccim d’un espace mieux adapté à la construction d’un centre international des affaires multifonctionnel dans la zone aéroportuaire pour environ 50 hectares.

Gabriel TIENOU

 12ème édition de la FEBAK : Plus de 800 exposants et de nombreuses innovations

16 janvier 2018

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a présidé le samedi 13 janvier dernier, la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition de la Foire d’Exposition de Bamako (FEBAK) avec comme invité d’honneur, l’Algérie. Dans son intervention, le Maire de la Commune V, Amadou Ouattara s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette foire. Selon lui, la présence du Chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture prouve son engagement à faire de cette foire, un des leviers du développement socio-économique du Mali. A sa suite, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali(CCIM), Youssouf Bathily a souhaité que cette année soit l’année du retour définitif de la paix au Mali. Pour lui, cette édition de la FEBAK connait d’importantes innovations. Il a fait savoir que plus de 800 exposants prennent part à cette foire. Avant d’exprimer les ambitions de la CCIM de faire de cette foire, un centre international des affaires durant toute l’année. Invité à la cérémonie, M. Germain Méba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Etats de la CEDEAO, a souligné les efforts consentis par son organisation pour le renforcement de la coopération économique entre les Etats. Pour sa part, le ministre du Commerce algérien, M. Mohamed Ben Meradhia a rappelé l’excellente relation entre le Mali et l’Algérie, ainsi que les efforts déployés par son pays pour la stabilisation du Mali. Il a annoncé que 85 entreprises algériennes prennent part à cette foire. Toute chose qui dénote de l’importance que son pays accorde à cette foire en tant qu’invité d’honneur. Quant au ministre du Commerce Abdel Karim Konaté, il a rappelé les efforts consentis par le président de la République et le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires au Mali. Pour lui, la FEBAK est un cadre approprié pour jauger le niveau du monde des affaires. « Le Mali et l’Algérie partagent des liens séculaires d’histoire et de culture. », a précisé le ministre Konaté. La BDM-SA, sponsor officiel La BDM SA est le sponsor officiel de cette foire. Selon le Directeur Général Bréhima Amadou Haïdara, c’est une banque qui finance l’économie, les grandes entreprises, les petites entreprises. « Nous venons de lever un fonds important qui a été mis à notre disposition par un certain nombre des bailleurs de fonds pour booster le financement bancaire de ce secteur. Nous finançons aussi des particuliers qui sont aussi nos partenaires. À leur endroit, nous avons développé un certain nombre des produits qui ont été lancés au cours de l’année 2017. Ces produits leur faciliteront la vie. », a-t-il indiqué. D’après lui, la BDM SA a aussi développé un partenariat en direction de la diaspora. « C’est pour apporter notre petite pierre à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens qui sont à l’extérieur et qui sont aujourd’hui une forte préoccupation pour nos autorités nationales. Nous avons aujourd’hui développé des produits adaptés à leur situation pour que l’argent qu’ils gagnent puisse être envoyé au Mali et puisse constituer de l’épargne », a-t-il fait savoir. A en croire M. Haidara, la BDM-SA est le sponsor officiel de la FEBAK parce qu’elle finance des grandes entreprises, les PME, PMI, les particuliers et énormément les commerçants. Selon lui, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) est fidèle à ce partenariat. Il a rendu hommage au président de la CCIM et son équipe qui ont abattu un travail de titan pour que ce rendez-vous ait lieu. D Source : aBamako aBamako

FEBAK 2018 : Une redynamisation du partenariat algéro-malien à travers les échanges commerciaux

18 JANVIER 2018

Le Président de la République du Mali, SEM Ibrahim Boubacar KEITA, a présidé l’ouverture officielle de la 12ème édition de la Foire Exposition Internationale de Bamako(FEBAK), dont l’Algérie  est l’invitée d’honneur. C’était le samedi 13 janvier 2018 au Parc des Expositions de  Bamako. Ce rendez-vous biannuel de plus de deux semaines (13 au 29 janvier 2018) d’échanges commerciaux regroupe près de 800 exposants maliens et étrangers venant de plus de 30 pays dont une centaine d’entreprises industrielles qui vont nouer des relations d’affaires.

Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), la 12ème édition de la FEBAK a été lancée du 13 janvier 2018. Et c’est L’Algérie, un pays ami, qui en est  l’invitée d’honneur. Pour la circonstance, une très forte délégation de près de 150 participants et plus 95 grandes entreprises industrielles, a été conduite à Bamako par le ministre algérien en charge du Commerce, Mohamed Benmeradi.

L’occasion fut opportune pour le pays de Abdelaziz Bouteflika de réaffirmer sa volonté de consolider durablement les relations de fraternité et d’amitié qui la lie à notre pays.

A en croire Mohamed Benmeradi, ministre algérien du Commerce, cette rencontre représente une opportunité indéniable pour les opérateurs économiques algériens, du fait qu’elle constitue pour «les produits algériens une porte d’entrée privilégiée en Afrique, notamment dans les pays limitrophes au Sahel».

Ainsi, il a profité de cette lucarne pour prôner  une dynamisation plus accrue du partenariat algéro-malien dans le sens de la promotion, de la compétitivité des entreprises et de l’injection des investissements directs dans les deux pays.

 De 400  à 800 exposants cette année 

Parlant de participation d’envergure qui va booster les échanges commerciaux entre le Mali et l’Algérie, Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a indiqué que  cet engouement de l’Algérie pour le Mali est la manifestation des liens d’amitié très forts entre nos deux peuples et nos deux chefs d’Etat.

« La délégation algérienne, arrivée par vol spécial, est forte des représentants plus de 100 entreprises qui vont exposer et participer également aux rencontres B to B avec les sociétés et entreprises maliennes. Il faut également faire remarquer la participation de qualité à cette foire des unités industrielles de grandes capacités de production », a-t-il déclaré. Avant de dire que Cet enthousiasme de l’Algérie pour le Mali témoigne de l’excellence des relations entre les présidents de nos deux pays.

« Aujourd’hui, les foires expositions de Bamako attirent, non seulement les ressortissants de notre zone, mais aussi ceux des pays africains, asiatiques et européens. Ce vif internet pour notre pays et pour nos foires, a subitement montré les limites de la capacité du Parc des Expositions de Bamako, qui a passé de 400 à 800 exposants » a révélé Youssouf Bathily.

C’est  pourquoi, il n’a pas manqué de solliciter  l’appui du président de la République pour mettre à la disposition de la CCIM 50 ha dans la zone aéroportuaire pour la construction d’un centre international multifonctionnel des affaires.

Pour sa part, Abdoul Kader Konaté, ministre du Commerce et de la Concurrence et porte-parole du gouvernement, a rappelé que la FEBAK  constitue le cadre approprié permettant de tester le dynamisme et le talent du secteur privé malien et de mesurer la confiance du monde des affaires à notre pays.

«La présence massive à cette édition démontre de la plus belle manière que le Mali est un bon risque et l’une des meilleures destinations du monde des affaires en Afrique subsaharienne» a-t-il dit.

Par ailleurs, il a évoqué les mesures prises par l’Etat visent à booster la compétitivité dudit secteur et a rappelé l’adoption du cadre législatif et réglementaire du partenariat public-privé, les soutiens aux sinistrés des incendies du Marché Rose et le recasement des commerçants déguerpis et leur accès au financement…

IBK témoigne toute sa gratitude à l’Algérie

Cette participation accrue de la communauté algérienne révèle d’une marque de sympathie et d’attachement des autorités algériennes au Mali. Selon IBK, cela a été senti  par l’implication de l’Algérie dans le processus de négociations ayant abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

«Quand dans la peine, dans la difficulté, vous êtes reçus à la maison du frère comme plus qu’un frère, comme un plus que parent, je ne peux pas venir ici et m’en retourner benoîtement, sans vous témoigner cela, frères algériens» a signifié le président Keita «au nom de la vérité historique, de la fraternité et de l’histoire», a témoigné de sa reconnaissance au peuple algérien et à son président.

Partant, Ibrahim Boubacar Keïta attirera l’attention des uns et des autres sur l’intérêt d’une telle rencontre. «Quand les hommes d’affaires prennent l’habitude de se rencontrer, d’échanger, de s’informer, que je sache c’est qu’en ton pays tu possèdes ce qui peut m’être utile chez moi. Comment, en échange, je puis moi aussi t’apporter ce dont la nature m’a pourvu», a-t-il souligné avant de couper le ruban symbolique inaugural de ce rendez-vous d’affaires.

Moussa Mallé SISSOKO

FEBAK

Benmeradi au Mali à la tête d’une délégation regroupant 89 opérateurs économiques

Publié Le : Samedi, 13 Janvier 2018

ALGER- Le ministre du commerce, Mohamed Benmeradi, a effectué samedi, une visite de travail à Bamako (Mali), à la tête d’une délégation officielle et 89 opérateurs économiques pour participer à la Foire internationale de Bamako qui se déroule du 13 au 29 du mois en cours, a indiqué un communiqué du ministère.

L’Algérie est invitée d’honneur à cette manifestation économique, inaugurée par le président de la république du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a souligné la même source.

A son arrivé, M. Benmeradi, a été reçu en audience par son homologue malien où l’occasion a été donnée aux deux parties de débattre des relations économiques et commerciales et « les voies et moyens pour densifier les échanges commerciaux », a précisé le document.

A cet effet, M. Benmeradi a insisté sur « la nécessité de rehausser le niveau actuel des relations économiques à la hauteur des relations politiques ».

Par la suite, le ministre et sa délégation ont été invités à assister à l’ouverture des travaux de l’assemblée générale des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest (CDEAO) qui représente un marché de 300 millions de consommateurs.

Dans l’après-midi, M. Benmeradi, accompagné par son homologue malien, a été reçu en audience par le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maiga, ainsi que par le ministre des affaires étrangères du Mali, Tièman Hubert Coulibaly.

Durant ces rencontres, M. Benmeradi, faisant référence à la qualité des relations politiques et historiques qui unissent les deux pays, a fait part aux autorités maliennes de « la ferme » volonté de l’Algérie « d’intensifier et de renforcer » les relations commerciales et économiques qui demeurent le socle de tout développement et de la prospérité des populations des deux pays.

En fin d’après-midi, le ministre, a été reçu par le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, où il a fait part d’un message d’amitié du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a évoqué « l’excellence » des relations algéro-malienne, en rappelant « l’engagement de l’Algérie à renforcer cette relation » a conclu le communiqué.

APS

Le Président IBK a procédé le 13 Janvier 2018 au lancement officiel de la FEBAK 2018.

Foire d’exposition internationale de Bamako- FEBAK 2018 : Des affaires et lobbying autour des produits « Made in mali … »

Lundi 15 Janvier 2018

Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, a présidé, le samedi 13 janvier 2018, la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition de la Foire d’exposition Internationale de Bamako(Febak). C’était en présence des membres du gouvernement, des députés, les membres des représentations diplomatiques et des exposants venus de divers. On y notait également la présence du ministre algérien du Commerce extérieur.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme des manifestations économiques à l’étranger au titre de l’année 2018, arrêté par le ministère du commerce, l’Algérie participe actuellement à la Foire Internationale de Bamako (Mali) en qualité d’invité d’honneur, et ce du 13 au 29 du mois en cours.

Cette manifestation a été inaugurée, samedi le 13 janvier 2018, par le Président de la République du Mali, en présence du Ministre du Commerce Algérien, Monsieur Mohamed BENMERADI à la tête d’une délégation d’opérateurs économiques.

Cet  événement constitue  un  véritable  lieu  d’échange  économique  et commercial  pour les opérateurs économiques algériens participants afin d’explorer les opportunités d’affaires offertes par le marché malien  et subsaharien .

L’Algérie participe pour la première fois à la FEBAK , s’étalé sur  une surface de 1500 m² ,  le pavillon algérien regroupe quatre-vingt –dix  (90 ) entreprises qui exposent  des  produits de différent secteurs d’activités .

Source : http://safex.dz

Lancement de la FEBAK 2018

Prévue du 13 au 29 janvier, la FEBAK 2018 gagne en participation avec plus de 600 participants venant de 30 pays. L’Algérie est invitée d’honneur pour cette année.  Aussi, ce rendez-vous commercial de 13 jours est un espace d’échanges entre des acteurs économiques du Mali, d’Afrique et du monde. Pour la circonstance, la ville de Bamako va rythmer au pas des affaires et lobbying autour des produits ‘Made in mali ‘ made in Africa, europa et in Asia…. ». Que d’opportunités d’affaires pour ces divers acteurs qui accordent plus de crédit à cette 12ème édition. 

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta après avoir visité quelques stands d’exposition s’est réjoui de la présence de l’Algérie avec une forte délégation de 100 entreprises représentant différentes branches d’activités sur une surface d’exposition de 1.500 m2. Ce qui semble donner une saveur particulière à cette fête. D’autant plus qu’au-delà de la coopération qui existe entre ces pays frères, c’est une rencontre en famille dont la proximité rappelle d’inoubliables souvenirs. Ibrahim Boubacar Keïta a magnifié la belle fraternité entre le Mali. Le ministre algérien du Commerce extérieur a lui remercié les autorités maliennes pour avoir choisi son pays comme invité d’honneur. Sans s’essayer à la promotion commerciale, Mohamed Ben Maradi compte sur   sa forte délégation pour faire la promotion des produits Made ‘in Algérie’ et surtout promouvoir la coopération Algero-malienne pour l’intérêt des deux pays frères.

Mahamane Maïga 

L’Algérie invitée d’honneur de la 12ème Foire internationale de Bamako

Publié Le : Jeudi, 11 Janvier 2018

ALGER- L’Algérie sera l’invitée d’honneur de la 12ème édition de la Foire Internationale de Bamako (Mali) prévue du 13 au 29 janvier en cours, a indiqué jeudi le ministère du Commerce dans un communiqué.

Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, conduira une délégation de haut niveau qui prendra part à l’ouverture officielle de cette foire en compagnie du Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, selon la même source.

 L’Algérie participera à cette manifestation économique avec 89 entreprises représentant différentes branches d’activités sur une surface d’exposition de 1.500 m2.

En marge de cet évènement, il est prévu des rencontres entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et la Chambre de commerce malienne ainsi qu’un forum d’affaires entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues maliens, ajoute le communiqué.

APS 

Revue de presse du FCE

7 janvier 2018

FOIRE INTERNATIONALE DE BAMAKO AU MALI : L’Algérie en force (L’Expression) L’Algérie est l’invité d’honneur de la Foire internationale de Bamako, Febak, qui se tiendra du 13 au 29 janvier prochain au Parc des Expositions de Bamako au Mali. Pas moins de 45 exposants algériens participeront à cette manifestation économique et commerciale d’envergure africaine et internationale et plus de 42 tonnes de fret ont été déjà acheminées par les services de la Safex (Société algérienne des foires et exportations) par voie aérienne. C’est dire tout l’intérêt qu’accordent les Algériens à l’ouverture vers le marché africain. En plus de l’énorme volume affrété pour l’occasion, pratiquement tous les secteurs de la production nationale se sont impliqués. Les secteurs de l’industrie, de l’énergie, de l’agroalimentaire y seront représentés. Et pas seulement. Une grande mobilisation de toutes les parties concernées par l’opération a été constatée. Transporteurs aériens, les services des douanes, Agex, et bien sûr la Safex qui a mis en place les grands moyens pour s’assurer de la réussite de l’opération. Crise de ressources oblige, il est temps de passer de façon plus énergique à une véritable action de promotion des exportations hors hydrocarbures. Le marché africain est un des marchés importants et sûrs pour cela. «Parmi les objectifs majeurs de cet événement, apprend-on des services de la Safex, c’est de faire connaitre l’offre algérienne destinée à l’exportation.» Par ailleurs, «cette participation permettra d’augmenter la visibilité des produits nationaux». «C’est également, ajoute la même source, une «opportunité de valider le produit national face à la concurrence internationale et obtenir des aperçus et des renseignements sur le marché malien»… En marge de cette édition, il est prévu un Forum d’affaires des Chambres de commerces d’Afrique élargi aux patronats, en plus du Forum des Chambres de Commerces membres de la Chambre islamique de commerce et d’agriculture (Iccia) et de l’Assemblée générale de la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’Ouest (Fcciao). Ce sera l’occasion pour les operateurs nationaux de participer à des événements de réseautage prévus en marge de cet événement (Forums et rencontres B2B), présenter leurs produits et services à un public divers et rencontrer des entités commerciales clés, des acheteurs potentiels et des partenaires. En plus d’avoir mobilisé de nombreux exposants et un volume de fret conséquent par le biais de l’operateur historique des foires, la Safex, le ministère du Commerce assure une prise en charge des frais de participation incluant la location des espaces d’exposition, le montage des stands et les frais d’acheminement des marchandises à hauteur de 100% dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations (Fspe). C’est dire tout l’engagement des pouvoirs publics pour l’encouragement des exportations hors hydrocarbures. Il faut souligner que malgré une situation politique compliquée en raison des nombreux tiraillements dans le nord du pays, le Mali constitue un 30 marché important pour l’Algérie qui, y trouve un tremplin stratégique pour l’accès vers le reste de l’Afrique en particulièrement l’Afrique de l’Ouest, objet de convoitises de pays européens et même de certains pays du Moyen-Orient. Le Mali constitue donc un enjeu important pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest, le pays se situant au carrefour de pays importants, comme le Niger (uranium), la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina, la Guinée et le Sénégal. En juillet dernier déjà, l’Algérie et le Mali avaient affirmé à Alger, leur volonté de hisser leurs échanges économiques à un niveau plus conséquent, sachant que ce niveau se situe à peine à un million de dollars d’exportations algériennes de médicaments et de produits électroniques et de produits alimentaires.

Le Mali, pour sa part, a exporté vers l’Algérie à peine 60 000 dollars US de produits alimentaires. C’est dire toute l’importance de cette manifestation et l’intérêt que l’Algérie lui accorde. Les opérateurs algériens ont tout le loisir d’examiner les possibilités d’échange, d’investissement et de partenariat dans les domaines de l’énergie, de l’industrie et de l’agroalimentaire. Le chargé d’affaires du Mali en Algérie avait fait état lors d’une rencontre qui s’est tenue à Alger en juillet dernier, des nombreuses opportunités qu’offrait son pays aux investisseurs avec un secteur privé dynamique et un cadre juridique favorable, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie, en assurant que «l’Algérie a sa place au Mali».

Revue de presse du FCE

FCE : 17è édition du Forum de Bamako : L’urbanisation, défis et opportunités

24 février 2017

Diner Offert par le SG de Koulouba

 

Forum de Bamako : Le chef du patronat Algérien rencontre le ministre malien de l’industrie

Par Le républicain mali – Date : 01 Mars 2017  

En marge du Forum de Bamako, le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a reçu le jeudi 23 février 2017, à son département, la délégation du forum des chefs d’entreprises de l’Algérie avec à sa tête, Ali Haddad. C’était en présence du président de la Fondation Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly et de nombreuses autres personnalités. Au cours de cette rencontre, la délégation algérienne a exposé son savoir faire dans le domaine de l’entrepreneuriat. Dans sa présentation, le chef de délégation algérienne a fait savoir que le Forum des chefs d’entreprises de l’Algérie a un chiffre d’affaire de 35 milliards de dollars et regorge 350 000 employés, plus de 3500 entrepreneurs et 4000 entreprises. Le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a mis l’accent sur l’avantage de l’industrie dans l’économie malienne. « Sans l’industrie, il n’y aura pas de création d’emploi à hauteur de souhait », a déclaré le ministre.

Dans ses mots de bienvenue, le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a magnifié l’excellent rapport qui existe entre le Mali et l’Algérie. Avant d’ajouter que depuis la 3èmeRépublique, il n’y avait pas un département exclusivement dédié au développement industriel au Mali. « Sans l’industrie, il n’y aura pas de création d’emploi à hauteur de souhait. Avec ce département, on peut faire beaucoup en matière de développement économique», a souligné le ministre. A sa suite le chef de la délégation Algérienne, Ali Haddah, a rappelé qu’il préside le forum des chefs d’entreprises de l’Algérie depuis 2 ans. Avant d’ajouter que le forum a un chiffre d’affaire de 35 milliard de dollars et regorge 350 000 employés, 3500 entrepreneurs et 4000 entreprises. « Nous sommes venus vous faire profiter de notre savoir faire. Nous reviendrons avec des projets qui marqueront leur impacts indéniables dans le développement économique », a promis Ali HADDAD. Aux cours des discussions, les entrepreneurs Algériens ont signalé qu’ils œuvrent dans beaucoup de secteurs tels que : l’électrification, la mécanique, l’informatique, technologie etc. « Il ne s’agit pas pour nous de venir conquérir les marchés au Mali mais pour collaborer. Le marché malien est profitable…Le secteur privé algérien a une croissance très rapide », ont-ils dit. Coté malien, les entrepreneurs à l’image de Lanfia Camara, ont mis l’accent sur la valorisation du coton. Enfin, le ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim dit avoir pris bonne note et promet d’œuvrer pour un partenariat gagnant-gagnant.

Aguibou Sogodogo

Source: Le républicain mali

Promotion du partenariat économique : Industriels algériens et maliens se rencontrent

lundi 27 février 2017   

En vue de promouvoir un partenariat gagnant-gagnant entre nos deux pays, un groupe d’industriels algériens et maliens se sont rencontrés à Bamako. C’était  le jeudi 23 février dans la salle de Conférence du Ministère du Développement Industriel, sous la présidence du Chef du département.

Etaient présents,  Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), la principale formation patronale algérienne, l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, les représentants de l’Organisation patronale du Mali et le président fondateur du Forum de Bamako, Abdallah Coulibaly.  Cette rencontre improvisée, en marge du Forum de Bamako pour lequel étaient venus de nombreux industriels algériens, a été possible grâce  à l’abnégation du Ministre du Développement Industriel du Mali.

Le patron des patrons algériens s’est réjoui du fait que cette rencontre intervienne  quelques mois seulement après un contrat de production d’électricité entre l’Algérie et le Mali. Après sa brillante intervention, il a permis à chaque industriel algérien présent  de faire une brève  communication pour présenter les opportunités qu’offre son entreprise. Au cours de ses  présentations, la partie algérienne a unanimement  promis de promouvoir avec les industriels maliens, la coentreprise. Ce qui permettra d’implanter des filiales algériennes au Mali, avec bien sûr un transfert de technologies.

Mohamed Ag Ibrahim projette d’impulser un partenariat gagnant-gagnant entre les industriels algériens et maliens pour la promotion économique des deux Etats  voisins. « Le Mali  est le prolongement naturel sud de l’Algérie. Tout comme l’Algérie est le prolongement naturel nord du Mali », a-t-il admis. Des promoteurs du secteur industriel malien ont nourri l’intérêt d’accéder à un partenariat avec  leurs  homologues algériens. Ce fut le cas, entre autres, de Lanfia Camara qui opère dans le secteur cotonnier et de Mme Diallo, du secteur agro-industriel (fabrication de jus de fruits exclusivement malien). Antoumani N’Djaye, ancien ministre malien des  Sociétés et Entreprises d’Etat, a témoigné de l’excellence des relations  économiques de notre pays avec l’Algérie.

Qui est Ali Haddad ?

Ali Haddad est le PDG de l’entreprise de BTP ETRHB. Depuis 2014, il est aussi le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), la principale organisation patronale algérienne qui  compte plus de 4 500 entreprises pour plus de 350 000 employés avec un chiffre d’affaires de plus de 35 milliards de dollars US. Né le 27 janvier 1965 à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Ali Haddad a longtemps cultivé un goût prononcé pour la discrétion. « Tout petit déjà, je m’asseyais au fond de la classe »,  se souvient-il.  Il se masquait le visage, lorsqu’un objectif s’intéressait un peu trop à lui.  Une époque révolue depuis le 27 novembre 2014, notamment après son accession à la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Désormais Ali Haddad, le patron des patrons algériens, communique de façon excellente.  Actuellement, les BTP, les medias, le football, l’hôtellerie et  la santé constituent son domaine d’activité.

Gaoussou M. Traoré

Pour le chef du gouvernement, Modibo Kéïta, qui a procédé à l’ouverture des travaux, la croissance des villes cessera d’être galopante si les villages deviennent des pôles de développement

«L’Afrique face à la croissance urbaine : défis et enjeux ». Les organisateurs de la 17è édition du Forum de Bamako ont choisi ce thème pour des travaux qui ont débuté hier à l’hôtel Radisson Blu. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, Modibo Kéïta, en présence de plusieurs membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et de nombreux invités.
Dans son allocution, le président de la Fondation Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly s’est demandé si le thème de la rencontre n’exigeait pas naturellement, les regards croisés de multiples acteurs et spécialistes. Il a souligné ensuite que la question de l’urbanisation interpelle autant les hommes politiques, les collectivités, les acteurs socioéconomiques, les techniciens que les universitaires (géographes, urbanistes, architectes, démographes, économistes, statisticiens, planificateurs, historiens, psychologues, sociologues etc). Selon Abdoullah Coulibaly, l’urbanisation est autant l’affaire des forces de sécurité, des chefferies traditionnelles que des hommes de culte.
À sa suite, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif a jugé que le thème du forum est pertinent et d’actualité. Le chef de la MINUSMA a expliqué que selon ONU – Habitat, en Afrique subsaharienne, 62% des habitants en zone urbaine vivent dans des quartiers précaires. Pour lui, ce chiffre permet aisément d’imaginer l’allure dans laquelle nos villes se développent.

Mahamat Saleh Annadif ajoutera ensuite que l’un des défis majeurs liés à la croissance urbaine s’articule autour de la nécessité de la maîtrise de l’empreinte environnementale ou écologique que cela pourrait engendrer. « Les villes de notre continent, si rien n’est fait, deviendront la source la plus importante des gaz à effet de serre et autres matières toxiques dans le monde. Les effets néfastes sur la santé et les coûts de développement humain seront insurmontables, insupportables », a-t-il prévenu.
Pour le diplomate onusien, la question de l’environnement dans les villes n’est pas seulement une question d’argent mais aussi et surtout une question de santé publique, de sécurité, de bien-être et de dignité. « Je demeure convaincu que l’assistance qu’apporte le système des Nations unies au Mali, dans toutes ses composantes, montrera ses effets bénéfiques pour autant que l’on puisse appliquer le principe directeur qui forme la base de nos engagements mutuels en matière de protection et de gestion de l’environnement », a conclu le patron de la MINUSMA.

L’ambassadeur de la France au Mali, Mme Evelyne Decorps ajoutera que l’urbanisation du monde s’accélère à un rythme sans précédent dans l’histoire. Elle a rappelé que le monde compte aujourd’hui 7,3 milliards d’habitants dont 4 milliards vivant dans des villes et que d’ici 2050 la population urbaine devrait pratiquement doubler. Selon la diplomate française, ces quelques données indiquent que l’urbanisation sera l’un des principaux moteurs de la transformation du 21è siècle, surtout si l’on considère que 90% de cette croissance urbaine se produira dans les pays émergeants et en développement.

Opportunités prodigieuses. Pour Alain Holleville, ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, les autorités nationales et locales doivent guider l’urbanisation vers un développement durable des villes et une vie meilleure pour les populations. Pour lui, promouvoir une urbanisation réussie constitue une condition nécessaire pour répondre aux défis du développement de l’Afrique, notamment en matière de démographie, de sécurité et pour lutter contre la pauvreté. Les efforts de l’Union Européenne, selon son ambassadeur, concerneront pour le Mali et le Sahel la sécurité alimentaire, l’environnement, les modes de communication, la gouvernance, la consolidation de la paix, etc.

Pour sa part, le président du forum des chefs d’entreprise de l’Algérie, Ali Haddad a soutenu que la thématique choisie pour ce forum est d’actualité à plus d’un titre et intéresse les chefs d’entreprise au plus haut point. L’urbanisation est une tendance dominante en Afrique et notre continent affiche le taux de croissance urbaine le plus élevé au monde, a-t-il ajouté.

« Nous ne considérons pas cela comme une fragilité, car l’urbanisation rapide est un levier puissant pour une croissance économique inclusive de notre continent, pour peu que nous sachions la maîtriser. Elle offre des opportunités prodigieuses à nos entrepreneurs, une véritable source de création d’emplois et de richesses », a déclaré Ali Haddad. Il a ensuite annoncé qu’en 2019, Alger sera la première ville méditerranéenne sans bidonvilles.

Procédant à l’ouverture des travaux, le Premier ministre a tout d’abord apporté le salut et le soutien du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta aux participants du forum. Modibo Kéïta a ensuite affirmé qu’à écouter les intervenants, deux images se sont talonnées dans son esprit : c’est l’image de la ville et celle du village. Avant d’ajouter que le village est peut-être le père de la ville et que la ville est un village surmonté, sublimé.

Selon le chef du gouvernement, quand on se déplace vers la ville, c’est le corps qui y va mais le cœur et l’âme restent dans le village. Pourquoi y a-t-il cette randonnée vers les villes ? Que faudra-t-il faire, s’est interrogé le chef du gouvernement. Apportant une esquisse de réponses, le Premier ministre a admis qu’il faudra établir des binômes, examiner les causes de l’attraction des villes, en analysant les relations entre le développement de la ville et la répartition des richesses nationales.

« Si cela était, nous devrions faire de nos villages des pôles de développement et il est absolument certain aujourd’hui que le développement national ne pourra s’appuyer que sur le développement local et le développement régional, d’où la nécessité de créer des conditions pour boucler le circuit économique dans les villages », a-t-il suggéré. Dans l’analyse des situations des villes, il faut mettre l’accent sur le développement des nouvelles technologies de communication qui auront comme avantage de niveler les différences et de mettre le monde en connexion, a ensuite proposé Modibo Kéïta.

Toujours selon le chef de l’exécutif, il faut travailler à l’émergence des villes, en faisant en sorte qu’elles puissent rester humaines. Cela se faisant, le village pourrait bénéficier du support et de l’impulsion de la ville, a-t-il ajouté.

Pour le chef du gouvernement, l’énergie paraît une voie royale. Pourquoi le développement de l’énergie solaire ne permettrait pas de maintenir dans les villages des cohortes de jeunes qui sont attirés aussi par la lumière, s’est-il demandé. « Même si ça coûte cher, c’est cela aussi la porte de l’avenir. Peut-être conviendrait-il que nous puissions créer dans nos villages, dans nos hameaux des conditions permettant aux jeunes de se fixer, notamment la maîtrise de l’eau, l’irrigation, les loisirs et la formation. Pourrions-nous, dans nos villages, tenir compte du fait que l’accès aux services sociaux de base est un élément pour les y maintenir ? », s’est enfin interrogé le Premier ministre en guise de conclusion.
M. SIDIBÉ

Source : aBamako

Au Forum de Bamako, l’Algérie des entrepreneurs se lance à la conquête du marché africain

Par Bruno Fanucchi, à Bamako 01/03/2017,

La tribune

Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) algériens. (Crédits : Hady Photos)

Conduite par Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) algériens, une importante délégation était ces jours-ci à Bamako, au Mali, pour renouer avec ce pays et y prendre des contacts au plus haut niveau afin de développer des relations d’affaires.

Un peu plus d’un mois après le sommet Afrique-France de Bamako, dont il fut le principal artisan, Abdoullah Coulibaly, fondateur du Forum de Bamako, a convié du 23 au 25 février chefs d’entreprise, experts, banquiers, urbanistes et architectes, membres de la société civile à la XVIIe édition de son forum, où l’invitée d’honneur était l’Algérie et le thème de cette année « l’Urbanisation en Afrique ».

C’est en effet un défi majeur pour le continent confronté depuis quelques années à une croissance urbaine exponentielle. Tant il est vrai que – comme le souligne Ali Haddad, le « patron des patrons » algériens, « la population citadine a déjà doublé en vingt ans (passant de 237 millions d’habitants en 1995 à 472 millions en 2015) et que la population urbaine représentera 60 % de la population africaine en 2030 ». Et l’urbanisation accélérée de l’Afrique ne sera pas sans conséquences économiques… sur la vie quotidienne des Africains et les échanges commerciaux entre pays voisins.

Invitée d’honneur, l’Algérie a donc bien saisi l’opportunité de cette rencontre et de cette plateforme d’échanges pour lancer une offensive en règle de « diplomatie économique » à l’égard – pour ne pas dire à la conquête – du Mali voisin, avec lequel les relations ne furent pas toujours si simples.

« Créer un axe Paris-Alger-Bamako »

Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, et le président du FCE international, Kacem Aït Yalla, ont ainsi conduit une importante délégation algérienne au Mali, où nombre d’entrepreneurs ont visiblement décidé d’investir pour faire des affaires dans des secteurs porteurs comme l’agro-alimentaire, et tenter de contrecarrer les belles réussites du Maroc (troisième investisseur au Mali, derrière la France et l’Espagne) dont les autorités et les opérateurs économiques sont très actifs depuis plusieurs années dans toute l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique sub-saharienne.

« L’avenir de l’Algérie, c’est l’Afrique », affirme Ali Haddad qui reconnaît que jusqu’ici  l’Algérie n’était guère présente sur le plan économique en Afrique, mais qui ajoute aussitôt qu’« elle a pris conscience de la nécessité d’aller sur le marché international » et de mettre en quelque sorte les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu pendant les « années de plomb » où l’Algérie fut confrontée au terrorisme qui fit plus de 200 000 morts ,dans les années 1990.

À la tête d’une organisation qui revendique plus de 3 500 chefs d’entreprise réalisant un chiffre d’affaires de 35 milliards de dollars par an, le « patron des patrons » algériens se veut avant tout un pragmatique, prêt à faire flèche de tout bois. « Le meilleur partenaire, c’est la bonne affaire », affirme-t-il tout de go, en se disant persuadé que « l’Algérie peut aider par exemple le Mali à combattre l’exode rural » et en rappelant que « beaucoup de produits alimentaires transformés et en provenance d’Algérie sont déjà distribués au Mali, comme le concentré de tomate, le sucre, etc.

L’Algérie se positionne également dans un tout autre secteur, celui de l’énergie, indispensable et stratégique pour le développement : elle vient ainsi d’annoncer la construction au Mali de deux centrales électriques de 40 et 50 mégawatts. Les opportunités sont donc nombreuses pour les chefs d’entreprise algériens, bel et bien décidés à conquérir dans ce pays voisin des parts de marché importantes.

Créateur de l’écran plat, son comparse du FCE International, Kacem Aït Yalla, insiste pour sa part sur la nécessité de créer au plus vite « un axe entre Paris, Alger et Bamako ». Pour améliorer la rentabilité de certaines affaires et pour qu’Alger devienne ainsi un  passage incontournable dans la relance et le développement de contrats importants entre la France et l’Afrique subsaharienne. Là encore, la volonté de contrer l’activisme économique et les ambitions du Maroc apparaît évidente.

La page est donc bel et bien tournée de la guerre au Mali, où – à la suite des accords d’Alger de juin 2015, qui sont pourtant loin d’être encore pleinement appliqués – les autorités font le maximum pour relancer la machine économique et attirer les investisseurs étrangers, y compris du « grand frère » et voisin algérien.

« Il y a de bonnes affaires à faire au Mali »

Comment investir aujourd’hui au Mali ? C’est une vraie question à laquelle a tenté de répondre au cours du Forum de Bamako le ministre malien de la Promotion des investissements et du secteur privé, Konimba Sidibé. Il a ainsi énuméré une liste impressionnante de secteurs précis où les investisseurs algériens et les autres seraient à coup sûr les bienvenus, comme la transformation locale du coton (dont le Mali est avec le Burkina Faso l’un des principaux producteurs) qui ne dépasse pas actuellement les 2 % de la production, ou encore l’exportation de bétail, « alors que le Mali ne compte à ce jour qu’un seul abattoir digne de ce nom ! ».

« C’est un marché colossal », estime d’ailleurs ce ministre qui cite encore pêle-mêle les produits laitiers, le riz, la canne à sucre ou l’industrie des peaux et cuirs. Pour conclure : « Il y a de bonnes affaires à faire au Mali ».

Vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Mamadou Baab Sylla, abonde dans le même sens, tout en reconnaissant que « l’Afrique est une destination qui fait parfois peur aux investisseurs » (en raison du terrorisme mis en avant dans les médias) et que « le commerce inter-africain est encore très timide ». Mais les autorités économiques du pays s’emploient à faire bouger les lignes. Et des rencontres comme le contribuent assurément à donner une image beaucoup plus positive du pays, où un Forum d’affaires sur le thème « Investir au Mali » devrait être organisé en marge de la prochaine Foire de Bamako, à la fin de l’année.

DOSSIER FORUM AFRICAIN DES AFFAIRES ET DES INVESTISSEMENTS

ALGER 3 – 4 DDECEMBRE 2016

APRÈS LE FORUM DES AFFAIRES ALGÉRIE/AFRIQUE : CONCRETISATION DES RELATIONS D’AFFAIRES EN OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

Par bamada.net 22/12/2016

Le ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé, a rencontré, avant-hier mardi, au siège de son département, nos opérateurs économiques qui ont participé au 1er Forum d’investissement et d’affaires entre l’Algérie et l’Afrique, tenu à Alger du 3 au 5 décembre dernier.

Le but de cette séance de restitution était de s’imprégner des difficultés rencontrées durant leur séjour, de faire l’état de suivi des contacts scellés ou des projets conclus avec les investisseurs algériens. Il s’agissait aussi de rassurer les opérateurs économiques quant au soutien et à l’accompagnement du gouvernement pour la concrétisation des contrats et accords en véritables opportunités d’affaires.
Ceci est important si l’on sait que le Mali y a fortement été représenté à travers ses opérateurs économiques, des chambres consulaires et des cadres de l’administration publique.
Cette forte participation visait à nouer des partenariats, à faire des affaires avec nos frères algériens, afin de leur faire profiter de nos opportunités d’investissement. En créant, en retour, les conditions qui permettront aux opérateurs économiques maliens de profiter des investissements des hommes affaires algériens.
« Première du genre, cette initiative a été saluée par des opérateurs économiques. Car, chacun y allait de son côté après un forum », a témoigné le président du Réseau malien des Petites et Moyennes entreprises (PME), Sanou Sarr. L’entrepreneur a énuméré, en termes de difficultés rencontrées, l’absence de coordination en amont du forum entre les différents opérateurs économiques et la représentation diplomatique du Mali en Algérie. A toutes fins utiles, il a exhorté le département et les autres acteurs à une préparation des foras pour permettre aux opérateurs économiques d’en tirer le maximum de profit.

« Il ressort des comptes-rendus que des opérateurs maliens ont rencontré des hommes d’affaire algériens intéressés à travailler avec eux dans le cadre d’un partenariat », s’est réjoui le ministre Konimba Sidibé, au terme de la rencontre. Pour sa part, a-t-il promis, son département les aidera à concrétiser ces relations d’affaires en véritables opportunités d’investissement, en recevant par exemple les opérateurs algériens au ministère, à leur arrivée au Mali.

Le département pourrait aussi intervenir, au besoin, auprès des autorités algériennes pour soutenir des projets. « Nous avons, par exemple, été saisis par un opérateur économique qui demande à ce qu’on fasse une lettre aux autorités algériennes sur certains aspects », a dit le ministre.

Considérés comme les plus dynamiques de la sous-région, les opérateurs économiques maliens donnent l’impression de ne pas disposer souvent de la bonne information sur les foras d’intérêt pour le Mali, estime-t-on au ministère. Pour pallier ce déficit, le ministère entend mettre en place un cadre afin de les informer. « Des dispositions seront aussi prises, en collaboration avec l’ensemble des acteurs, pour une très bonne préparation en amont des foras auxquels participeront nos opérateurs», s’est engagé Konimba Sidibé.

Qui a informé les opérateurs économiques maliens du vote, le vendredi dernier par les députés, de la Loi sur le Partenariat public privé (PPP) ? Pour M. Sidibé, cette loi est une opportunité pour le Mali et le secteur privé. Aussi entend-il consacrer une journée entière à une large diffusion de la loi dans les milieux d’affaires.

M. TRAORé

Source : essor

PREMIER FORUM AFRICAIN D’INVESTISSEMENTS ET D’AFFAIRES : 80 MILLIARDS DE DOLLARS CHERCHENT INVESTISSEURS

Par bamada.net 07/12/2016

C’est le samedi 03 décembre 2016 que le 1er Forum africain d’investissements et d’affaires ‘’Rendez-vous d’Alger’’ a ouvert ses portes pour trois jours d’activités. C’est le Centre international de conférence (CIC) qui abrite cette rencontre qui réunit plus de 2 000 entreprises. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

Du côté malien, on notait la présence de Koniba Sidibé, ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé ; Mountaga Tall, ministre de l’Economie numérique et porte-parole du gouvernement ; une délégation de 80 opérateurs, hommes d’affaires et commerçants, sous la houlette de Mamadou Baba Sylla, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, en charge des manifestations économiques.

L’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, était au petit soin avec la délégation malienne pour lui faciliter son séjour. Il y avait en outre des chefs d’entreprises algériens et plus d’une quarantaine de pays africains qui ont répondu à l’appel d’Alger. Tous espèrent des retombées positives de ce grand rendez-vous économique.

À tout seigneur tout honneur, c’est le Premier ministre algérien qui a prononcé le premier discours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’affaires et d’investissements. Selon Abdelmalek Sellal, ce forum économique algero-africain est une volonté politique de l’Etat algérien dont le but est de développer et d’orienter les investissements dans les domaines agricoles, énergétiques, et les exportations algériennes hors hydrocarbures vers le continent africain. En effet, les relations de partenariat entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues d’une quarantaine de pays africains sont au centre de cette  rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

Pour Abdelmalek Sellal, les potentialités de l’Algérie à l’export seront présentées lors de ce forum, telles les filières agricole et agroalimentaire, et des médicaments. La rencontre est également une occasion pour mettre en avant l’attractivité de l’Algérie en tant que destination de l’investissement, a-t-il soutenu. Et d’ajouter que ce forum est une occasion qui permettra à l’Algérie de se repositionner en Afrique, en préconisant l’urgence de déployer des banques algériennes à travers des pays d’Afrique et d’ouvrir des lignes aériennes liant directement Alger à différentes capitales africaines.

De son côté, Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, a tenu à préciser que cette rencontre panafricaine ne signifie pas que l’Algérie veut investir le marché africain. «Comme son nom l’indique, c’est un forum d’investissements et d’affaires. Deux éléments qui constituent le courant d’échanges entre les pays», a-t-il précisé, tout en expliquant que par «affaires», il faut comprendre «tout ce qui permet de placer des produits algériens sur le continent». Il a évoqué un certain nombre de secteurs d’activités qui ont gagné en maturité et dans lesquels l’Algérie «est capable de placer ses produits», citant comme exemples l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire et les matériaux de construction.

«L’Algérie, a-t-il affirmé, a développé un tissu industriel à même d’aller vers le continent africain avec un rapport qualité/prix très compétitif». S’agissant de l’investissement, Benabdeslem a estimé que l’Algérie «doit jouer un rôle majeur» dans ce domaine. Citant le potentiel de l’Algérie en matière d’électrification, le vice-président du FCE a suggéré que l’Algérie exploite ce potentiel et accompagne des pays africains dans ce secteur.

Le ministre Koniba Sidibé, que nous avons interrogé à la fin de la cérémonie d’ouverture, relève que les Africains ont compris que la démarche de l’Algérie est «novatrice». Une démarche qui tend vers l’écodéveloppement. D’après lui, le Mali est intéressé par le secteur agricole, un vrai potentiel pour notre pays. Mais il est plus intéressé par la question d’électricité en raison des difficultés que connaît le pays dans ce domaine.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie, Mamadou Baba Sylla, a salué l’Algérie pour l’invitation et la bonne organisation du forum. Il dit espérer beaucoup de résultats positifs des échanges entre opérateurs économiques à la faveur de ce forum. Plusieurs opérateurs économiques  maliens et même des artisans, à travers le président de la Chambre des métiers Mamadou Minkoro Traoré, Baba Seyd Baby, Djamal Nasser, en espèrent autant.

Pour l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, cette rencontre s’inscrit dans la volonté de l’Union africaine en terme d’intégration économique du continent. Il ajoutera qu’entre les Africains, il y a tous les ingrédients pour avoir une interaction très poussée. «Il s’agit de mettre les hommes d’affaires, les investisseurs face à face, mais positivement pour atteindre les objectifs de l’Union africaine dans le domaine économique», a-t-il poursuivi.

Après l’ouverture des travaux, il y a eu des ateliers et des plénières où les 900 chefs d’entreprises africains étaient en face de leurs homologues algériens. À notre question de savoir comment les chefs d’entreprises algériens espéraient mettre en place un partenariat gagnant-gagnant avec une Afrique qualifiée de «continent pauvre», Benabdeslem s’est référé aux propos du sous-secrétaire général des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopez, qui a révélé qu’en Afrique, 80 milliards de dollars de capitaux ne trouvent pas d’investisseurs. Car, d’un côté, il y a des pays pauvres, et de l’autre, des ressources qui ne sont pas utilisées. Le continent africain réalise des taux de croissance avoisinant 8 à 10%.

«Où va cet argent ? Il va là où il y a de la croissance et, aujourd’hui, le seul continent qui fait de la croissance, c’est bien l’Afrique», a relevé le Dr. Benabdeslem. Lequel pense que «le problème ne se pose pas en terme de financement, mais de recherche de projets à même de développer le continent».

Kassim TRAORE

Envoyé spécial à Alger

Source: Le Reporter

11èmes Journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST 11), à Oran, du 16 au 19 avril

Le ministre malien du Pétrole souhaite une présence « active » de Sonatrach dans son pays

Publié Le : Mardi, 17 Avril 2018

ALGER – Le ministre malien des Mines et du Pétrole, Tièmoko Sangaré, a fait part au ministre de l’Energie, Mustapha  Guitouni, de son souhait d’une présence « active » de Sonatrach au Mali, a indiqué mardi le ministère de l’Energie dans un communiqué.

Lors de la rencontre tenue entre M. Guitouni et son homologue malien en marge des 11èmes Journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST 11), organisée du 16 au 19 avril à Oran, M. Sangaré « a souligné la grande expérience de l’Algérie dans le domaine des hydrocarbures et a exprimé son souhait d’avoir des relations de coopération plus intenses et une présence active de Sonatrach au Mali », précise le communiqué.

Les entretiens entre les deux ministres ont porté sur l’examen de l’état des relations de coopération entre l’Algérie et le Mali, qualifiées de « bonnes » et « historiques », et sur les perspectives de leur renforcement dans les domaines de l’énergie, notamment les hydrocarbures (recherche et exploration au Mali), note la même source.

A cet effet, le ministre malien « a rendu un grand hommage au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a connu le Mali durant la guerre de libération », ajoute le communiqué.

Il a également exprimé ses condoléances et celles du Président malien au peuple algérien suite au tragique crash d’un avion militaire survenu mercredi dernier à Boufarik (Blida) qui avait fait 257 morts.

Pour sa part, M. Guitouni a exprimé la disponibilité de l’Algérie à établir une coopération mutuellement bénéfique avec le Mali dans le domaine des hydrocarbures et de la formation.

Nous avons invité Sonatrach à reprendre les travaux d’exploration du pétrole et du gaz au Mali

Publié Le : Mercredi, 18 Avril 2018

ORAN – Le ministre malien des Mines et du Pétrole, Tiémoko Sangaré a souligné, mardi à Oran, qu’une invitation a été adressée à Sonatrach pour la reprise des travaux d’exploration et de forage du pétrole et du gaz dans son pays.

Dans une déclaration à l’APS en marge de la onzième édition des Journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach organisées sous le slogan « Innovation et partenariat dans le contexte de la transition énergétique », le ministre malien a déclaré « lors d’une rencontre lundi avec le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni et le Président directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, nous avons adressé une invitation à Sonatrach pour reprendre des travaux de forage du pétrole et du gaz dans le pavillon no 20 au Mali ».

La Sonatrach est liée par un contrat avec l’Etat du Mali, a-t-il rappelé, précisant que « les travaux ont été suspendus pour des raisons liées à la crise financière et nous sommes entrain de sortir de cette crise ».

Le ministre des Mines et Pétrole du Mali a indiqué, en outre, qu’il a assisté à ce rendez-vous économique avec une importante délégation en vue de relancer la coopération bilatérale dans le secteur des hydrocarbures.

Tiémoko Sangaré a appelé Sonatrach à investir au Mali pour réaliser le premier forage du pétrole et jeter les premiers jalons de la production du pétrole dans son pays.

Le ministre malien a également souligné que l’Algérie dispose d’atouts lui permettant d’être un pays leader dans le domaine des hydrocarbures, notamment dans le continent africain, ajoutant « Sonatrach est un groupe de référence et nous voulons bénéficier de son expérience ».

Mali : Coopération Mali – Algérie : DEUX CENTRALES DE 40 MW POUR KATI ET DARSALAM

22 février 2017

La réalisation de ces deux infrastructures améliorera l’offre d’électricité dans la capitale, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays

Dans un délai maximum de huit mois sortiront de terre à Kati et Darsalam (Bamako) deux centrales hybrides d’une puissance de 20 MW chacune. La signature des contrats autorisant la mise en œuvre de ces projets électriques, un partenariat entre l’Énergie du Mali (EDM sa) et la société privée « Amimer Énergie », a eu lieu lundi à Alger à l’hôtel El Aurassi. Le directeur général d’EDM sa, Dramane Coulibaly et le Président directeur général du groupe « Amimer », Amar Boukheddami, ont signé le document.

C’était en présence des ministres malien et algérien de l’Energie respectivement, Malick Alhousseini Mïga et Noureddine Boutarfa, et de l’ambassadeur du Mali à Alger, le général Naïny Touré. Le projet de réalisation de ces deux centrales électriques a été initié par le département malien en charge de l’énergie. Situant l’événement dans le contexte de mise en œuvre du programme d’urgence sociale du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, le ministre Maïga a rappelé que ces projets matérialisent l’un des deux protocoles d’accord en matière d’énergie signés lors de la 12è session de la grande commission mixte, tenue à Bamako le 3 novembre dernier. Il a précisé que les contrats signés sont une infime partie desdits protocoles qui portent sur la construction de centrales hydrides d’une puissance regroupée de 200 MW dans la partie sud du Mali et de 80 MW dans les régions du nord.

Ce programme d’urgence sociale qui est destiné à l’amélioration de l’accès géographique et financier des populations démunies est, selon le ministre Maïga, un pas important vers l’atteinte de l’objectif d’un taux d’accès à l’électricité de près de 83% à l’horizon 2030, contre 36% actuellement. Il permettra aussi de corriger le déséquilibre d’accès à l’électricité entre les zones urbaines et rurales. Car « le Kwh coûte 110 Fcfa en ville. Il est cédé à près de 2500 Fcfa en milieu rural.

L’objectif est de faire en sorte que le milieu urbain, qui bénéficie de tous les investissements, participe au recouvrement des coûts en milieu rural », a-t-il expliqué. Avant de confirmer que le soutien et l’expertise de l’Algérie qui dispose de 15 000 MW de puissance installée, seront très utiles dans la réalisation de cet objectif.

S’exprimant à la suite du ministre de l’Energie et de l’Eau, le directeur général d’EDM sa a confirmé que la réalisation de ces deux centrales améliorera l’offre d’électricité à Bamako, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays. Dramane Coulibaly a, parlant des projets à court terme, indiqué qu’il sera lancé très prochainement, avec la même société, les projets de réalisation de centrales hybrides de 20 MW à Sévaré, 40 à Tombouctou et 40 à Gao.

Sur la base des études de faisabilité qui tiennent compte de la croissance économique et démographique de notre pays, le PDG de « Amimer Énergy » se dit conscient de l’urgence qu’il y a à réaliser ces deux centrales. Amar Boukheddam a affirmé que le Mali peut combler son déficit électrique et exporter l’énergie dans la sous-région. Car son potentiel solaire et hydraulique est énorme et unique (luminosité sans chaleur). Il a rassuré : « Nos ingénieurs et ceux d’EDM sa se mettront à la tâche pour la mobilisation de financements extérieurs pour la réalisation de mégaprojets, dans le court terme », a indiqué Amar Boukheddam pour qui il faut faire en sorte que l’électricité soit rentable comme la téléphonie.

« Et elle le sera à partir du moment où le consommateur prépaye le produit, achète ce qu’il faut tout en permettant à l’entreprise de dégager des cash-flows, faire des bénéfices au profit du consommateur et de l’entreprise », a-t-il argumenté, en précisant que les deux ministres ont déjà donné leur accord à cet effet.

Confirmant la disponibilité de l’Algérie à accorder son soutien financier, son expertise technique et à former les techniciens maliens en gestion et maintenance des matériels, Noureddine Boutarfa, visiblement très heureux, s’est réjoui de la signature de ces contrats entre les deux sociétés, malienne et algérienne. Comme pour magnifier l’importance de ces projets en cours, il a soutenu que l’énergie est un facteur important de développement et de stabilité sociale.

« Il ne peut pas y avoir de développement sans énergie. Si on veut développer l’eau, les industries, il faut de l’énergie », a expliqué M. Boutarfa. Qui a, nom du président algérien, exhorté à « développer davantage les relations avec le Mali, un pays frère ».

Quelques heures après cette signature, techniciens maliens et algériens ont eu une séance de travail pour discuter de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une feuille de route pour la construction de la ligne de haute et basse tension nécessaire au transport et la distribution de l’énergie qui sera produite par l’ensemble des centrales qui seront réalisées dans le cadre du programme. Ces réseaux qui seront réalisés par le groupe Sonelgaz (acteur clé pour relever les défis de l’accès et son développement) en partenariat avec EDM sa, seront interconnectés aux lignes de transport et de distribution existantes au Mali. Le Président directeur général de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, s’est engagé à ouvrir aux techniciens maliens les portes de l’école de formation de son entreprise.

Envoyé spécial M. TRAORE

Source : L’Essor

Le ministre Malick Alhousseini à Alger : deux nouvelles centrales au compte de l’EDM

Malijet.co 21/02/2017 

Après l’exploit enregistré à Paris, vendredi 17 février dernier, pour le financement et la construction de la Centrale thermique de Kayes d’une capacité de 92 Mégawatts, pour un montant de 66,8 milliards de FCFA, le ministre de l’Énergie, Malick Alhousseini, a signé hier lundi pour le compte de l’Énergie du Mali (EDM Sa) avec le groupe privé algérien Amimer Énergie, un contrat en vue de la réalisation de deux centrales électriques de 40 MW au total pour un montant de 70 millions de dollars, soit 35 milliards de nos francs.

Ce contrat porte sur l’engineering et la réalisation de deux centrales électriques diesel à Darsalam et Kati d’une puissance de 20 MW chacune, nous a-t-on rapporté.

La cérémonie de signature de ces contrats s’est tenue en présence du ministre de l’Énergie, Malick Alhousseini et son homologue algérien Noureddine Boutarfa, ainsi que de responsables des deux entreprises contractantes.

Pour le ministre Malick Alhousseini, ces contrats entrent en droite ligne du projet présidentiel et la politique énergétique du gouvernement qui a adopté récemment un plan d’action visant à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides.

« Mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir ce projet et accompagner tous ceux qui naîtront de la coopération entre nos deux pays », a-t-il affirmé.

Son homologue algérien Amar Boukheddami a estimé : « Nous Africains, nous avons les capacités d’un grand nombre de projets en commun. C’est aussi dans les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de développer davantage les relations avec les pays africains notamment avec le Mali ».

S’adressant aux deux ministres, le Directeur général du groupe Amimer Énergie, Amar Boukheddami, s’est engagé à assurer dans les meilleurs délais la réalisation des deux projets.
Pour sa part, le Directeur général de la société malienne EDM, Dramane Coulibaly, a avancé que ces deux centrales permettraient de résorber une grande partie du déficit énergétique dans le district de Bamako et à Kati.

Créé en 1989, le groupe Amimer Énergie est une société par actions de droit privé d’un capital de 1,7 milliard de DA, spécialisée dans la réalisation de centrales électriques et la fabrication de groupes électrogènes, de motopompes et de moto soudeuses.

Amimer Énergie a développé ses activités de réalisation des centrales électriques depuis 2002, et ce, dans plusieurs régions dont essentiellement le sud du pays pour le compte de Sonelgaz. Elle compte deux unités de production à Béjaïa et à Blida ainsi que plusieurs filiales dans les travaux de génie civil, de maintenance des équipements de production d’énergie et un projet pour la production de transformateurs électriques.

Ce groupe privé avait déjà conclu un contrat avec le Tchad pour la réalisation d’une centrale électrique hybride de 30 MW.

Pour rappel, la Centrale thermique de Kayes-Médine qui comprendra une unité de production d’énergie constituée de 8 groupes fonctionnant tous au fuel lourd, aura une capacité de 92 MW et sera construite en BOOT (Build Own Operate and transfert) dans un délai de 16 mois pour une durée d’exploitation de 21 ans après sa mise en service.

Ces nouvelles promesses, une fois concrétisées, renforceront les capacités de la Société énergie du Mali pour faire face aux périodes soudure.

Par Sékou CAMARA

Source : info-matin

Algérie-Le groupe privé Amimer signe un contrat pour la réalisation de deux centrales électriques au Mali

Posted by: maliba24 in AccueilPolitique février 20, 2017

Le groupe privé algérien Amimer Energie a signé lundi à Alger avec la société malienne Energie du Mali (EDM) des contrats de réalisation de deux centrales électriques de 40 MW au Mali pour un montant de 70 millions de dollars.

Ce contrat porte sur l’engineering et la réalisation de deux centrales électriques diesel dans les localités maliennes de Kati et de Dar Salam d’une puissance de 20 MW chacune.

La cérémonie de signature de ces contrats s’est tenue en présence du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, et du ministre malien de l’Energie et de l’eau, Malick Alhousseini, et de responsables des deux entreprises contractantes.

S’adressant aux responsables maliens, le directeur général du groupe Amimer Energie, Amar Boukheddami, s’est engagé à assurer dans les meilleurs délais la réalisation des deux projets.

Pour sa part, le directeur général de la société malienne EDM, Dramane Coulibaly, a avancé que ces deux centrales permettraient de résorber une partie du déficit énergétique dans les localités de Kati et de Dar salam.

Ces projets, a-t-il soutenu, vont doter EDM des outils adéquats pour lui permettre d’assurer la continuité des services.

De son côté, M. Boutarfa a indiqué que par leur capacité, ces deux centrales étaient d’une puissance importante pour la région et pour le Mali.

« Nous Africains, nous avons les capacités d’un grand nombre de projets en commun. C’est aussi dans les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de développer davantage les relations avec les pays africains notamment avec le Mali », a-t-il affirmé.

Le ministre malien a souligné, quant à lui, que ces contrats entraient en droite ligne avec la politique énergétique du gouvernement de son pays qui a adopté récemment un plan d’action visant à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides.

« Mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir ce projet et accompagner tous ceux qui naîtront de la coopération entre nos deux pays », a-t-il affirmé.

Créé en 1989, le groupe Amimer Energie est une société par actions de droit privé d’un capital de 1,7 milliard de DA, spécialisée dans la réalisation de centrales électriques et la fabrication de groupes électrogènes, de motopompes et de moto-soudeuses.

En Algérie, elle a développé ses activités de réalisation des centrales électriques depuis 2002, et ce, dans plusieurs régions dont essentiellement le sud du pays pour le compte de Sonelgaz.

Elle compte deux unités de production à Bejaia et à Blida ainsi que plusieurs filiales dans les travaux de génie civil, de maintenance des équipements de production d’énergie et un projet pour la production de transformateurs électriques.

Ce groupe privé avait déjà conclu un contrat avec le Tchad pour la réalisation d’une centrale électrique hybride de 30 MW

APS

 

(Participation de l’Algérie au) 2e Edition du SIAMA : Le temple du consommer malien et du made in Mali ne désemplit pas au Parc des expositions

Par Aujourd’hui-Mali 16 Nov 2019

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a donné la semaine dernière le coup d’envoi de la 2e édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama). Durant deux semaines, les artisans maliens et ceux de plus de 10 pays vont exposer leur savoir-faire au public dans l’enceinte du Parc des expositions.

Au lancement de la 2e édition du Siama, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita avait à ses côtés le Premier ministre Boubou Cissé plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walett Intallou et ses homologues du Niger et du Burkina Faso. Le ministre sénégalais de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dam Diop, dont le pays est l’invité d’honneur de cette édition, était du nombre des invités de marque.

Cette 2e édition du Siama, qui se déroule du 7 au 21 novembre comme l’avait promis la ministre Nina Walett Intallou, est organisée par l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM), en collaboration avec les organisations professionnelles d’artisans. Elle bénéficie surtout de l’accompagnement du département de tutelle.

Les artisans, par la voix du président de l’APCMM, Mamadou Minkoro Traoré, président de la commission d’organisation, n’ont pas caché leur satisfaction quant à l’instauration de cette tribune qui permet de mettre en exergue leur savoir-faire. C’est pourquoi, ils n’ont pas manqué de remercier non seulement le président de la République mais aussi la ministre Nina Walett Intallou d’avoir eu l’idée de porter ce Salon sur les fonts baptismaux. M. Traoré a annoncé la tenue par la Fédération des organisations professionnelles d’artisans, de la Journée de la femme artisanale.

Quant à la ministre de l’Artisanat, elle rappelé dans son discours le rôle central de ce secteur d’activité dans l’économie malienne.

“L’artisanat est un maillon essentiel de notre économie, car occupant 46 % de la population active, il est aussi facteur de réconciliation et de cohésion sociale… Le Siama est également un facteur d’intégration dans nos espaces économiques tant au niveau sous-régional que régional”, a soutenu la ministre. Elle a salué le savoir-faire des artisans maliens tout en reconnaissant que des efforts doivent être faits pour le respect des normes en vue de satisfaire les exigences de la clientèle internationale et des consommateurs nationaux.

Le chef du département de l’Artisanat et du tourisme a surtout indiqué que l’un des grands challenges du Siama est de faire consommer aux Maliens le “made in Mali”. “Notre artisanat dispose de tous les atouts pour proposer des produits authentiques en valorisant les matériaux sobres mais nobles de chez nous”, a-t-elle souligné.  A l’en croire, nous devons réinventer notre artisanat, valoriser les ressources humaines, mobiliser l’énergie des talentueux et courageux femmes et hommes de ce secteur.

Elle s’est félicitée aussi de l’engouement suscité par ce Salon dont le nombre de stands est passé de 800 à la première édition à 1600 à la deuxième édition. Notons que des exposants sont venus d’Algérie, du Bénin, du Brésil, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Conakry, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, du Sénégal…

Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat du Sénégal, Dam Diop, a remercié le Mali pour le choix porté sur son pays. Il n’a pas manqué de parler de synergie d’action afin de faire face aux défis qui se posent au secteur de l’artisanat.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a aussi salué la place de l’artisanat dans notre pays et le savoir-faire de nos artisans. Après la coupure du ruban symbolique, il a visité de nombreux stands. Une visite des chefs d’institution de la République est prévue.

Kassoum Théra

MME NINA WALET INTALLOU, MINISTRE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME, A L’HONNEUR A ALGER

Posted by seydoukone  

Suite à l’invitation qui lui a été adressée par son homologue algérien, Monsieur BENMESSAOUD Abdelkader, la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Madame Nina Walet Intallou, s’est rendue à Alger du 27 au 28 août 2019, et ce, dans le cadre d’une visite officielle ayant pour but de discuter les voies et moyens de développer une coopération mutuellement bénéfique pour les deux pays.

Au cours de cette visite, il a été rappelé la volonté réelle des deux Ministres à consolider d’avantage les relations algéro-maliennes dans le domaine et du Tourisme et de l’Artisanat et de concerter les efforts des deux côtés pour la finalisation d’un cadre juridique entre les deux pays dans ces domaines.

L’opportunité de la visite a été saisie par Mme la Ministre pour adresser à la partie algérienne une invitation pour une participation de poids de l’Algérie à la Deuxième Edition du SIAMA, qui aura lieu du 07 au 21 novembre 2019 à Bamako.

Mali : Mme Nina Wallet Intalou en visite officielle à Alger : Vers un renforcement de la coopération dans le secteur de l’artisanat et du tourisme

Source: Le Challenger 6 septembre 2019

Sur invitation de son homologue algérien, Ben Messaoud Abdelkader, Mme Nina Walet Intalou, ministre de l’Artisanat et du Tourisme a effectué, du 27 au 28 août 2019, une visite officielle en Algérie. Elle était accompagnée du Directeur national de l’artisanat. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’Artisanat et du Tourisme.

Les deux ministres ont abordé plusieurs questions importantes et instruit aux experts de deux pays de travailler rapidement à finaliser le contenu du projet d’accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Ce document sera signé au mois de novembre à Bamako. Les experts ont été chargés de réactiver l’accord de coopération sur le tourisme signé dans les années 1990 à Alger entre les deux pays. Des comités techniques seront mis en place pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord qui sera signé en novembre à Bamako dans les deux domaines. Mme Nina Walet Intalou a visité plusieurs structures et des lieux historiques de la ville d’Alger tels que l’Agence Nationale de l’Artisanat Traditionnel (ANART), le Musée et le Parc archéologique de TIPASA, le Complexe thalassothérapie de Sidi Fredj, le Musée national du Moudjahid, etc.

Mobilis obtient un accord d’attribution provisoire d’une licence 2G, 3G et 4G au Mali

APS Publié Le : Lundi, 09 Décembre 2019

ALGER – L’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, qui avait soumissionné pour l’obtention d’une licence de télécommunications au Mali, a obtenu un accord préliminaire d’attribution provisoire d’une licence globale (2G, 3G et 4G) pour se déployer dans ce pays voisin, a annoncé lundi la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun.

« L’opérateur Mobilis vient de recevoir un écrit officiel des autorités maliennes lui notifiant que son offre technico-financière a obtenu un accord pour l’obtention d’une licence globale », a précisé la ministre sur les ondes de la chaine 3 de la Radio algérienne.

Elle a expliqué que l’opérateur avait, d’abord, présenté au Conseil des participations d’Etat, un business plan pour obtenir une licence d’opérateur de télécommunications au Mali, ajoutant que l’opérateur avait fait « le nécessaire en déposant un dossier auprès de l’Autorité de régulation malienne et qui a été étudié et examiné au même titre que d’autres soumissionnaires ».

Il s’agit d’un accord préliminaire d’attribution provisoire de la licence à l’opérateur algérien qui devra négocier les termes qui seront conclus durant les prochaines semaines afin d’ouvrir une nouvelle filiale du Groupe Télécom Algérie au Mali, a relevé la ministre, ajoutant que l’opérateur « doit se déplacer (au Mali) pour signer les documents et concrétiser les dernières démarches, notamment financières, et démarrer des travaux ».

Coopération Mali –Algérie : Le domaine des tics se renforce

L’AGETIC et l’ATS Algérie main dans la main

Le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication Porte- Parole du Gouvernement, Monsieur Mountaga Tall vient de participer à Alger à la conférence Africaine sur la gouvernance de l’Internet.

Le Ministre était également accompagné du Directeur général de l’AGETIC Hamed Salif CAMARA ; ce dernier a rendu l’utile à l’agréable. En marge de la conférence, Il a signé avec son homologue algérien d’Algérie Telecom Satellite (ATS), une convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite.

Selon Hamed Salif CAMARA, cette convention va permettre à l’AGETIC de fournir des connexions dans des zones enclavées du Mali dont l’étendue du territoire est très vaste.

La convention permettra à L’AGETIC d’établir des connexions à plusieurs sites gouvernementaux ainsi qu’aux entreprises publiques, parapubliques et privées.

A titre de rappel, l’ATS Algérie a accompagné l’AGETIC pour l’installation des VSAT afin de donner gratuitement du wifi lors du Sommet Afrique-France qui a été un succès. Il s’agissait alors d’une phase pilote du projet.

Des antennes VSAT ont été installées à l’AGETIC, dans la zone aéroportuaire, puis à l’université de Ségou.

Les universités de Bamako disposent déjà de connexion wifi.

Pour ce qui est des zones à accès difficile et ne disposant pas de réseaux électrique EDM, il est envisagé de faire fonctionner les stations VSAT à partir de sources d’énergie renouvelable, tels les panneaux solaires.

Ainsi les régions du Nord pourront bénéficier de connexions wifi dès que la situation sécuritaire le permettra.

La convention prévoit la commercialisation de la bande passante ainsi offerte, à travers l’exécution de contrats spécifiques. Il sera procédé à un transfert de compétences par la formation en Algérie d’un certain nombre d’ingénieurs de l’AGETIC par la partie algérienne.

Une coopération Sud-Sud qui fera tâche d’huile dans les annales des TIC.

SMCP (AGETIC)

Me Mountaga Tall à Alger au sujet d’Internet

COOPÉRATION ALGÉRO-MALIENNE DANS LE DOMAINE DES TIC : SIGNATURE D’UN MÉMORANDUM D’ENTENTE

Par bamada.net 16/02/2017

La Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet qui s’est tenue à Alger, à laquelle a pris part le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL, a débouché sur plusieurs décisions importantes, à savoir : la signature d’un mémorandum entre les Algériens et les Maliens aux fins de leur fournir à notre pays de l’Internet via Algérie Télécom Satellite (ATS).

La ministre algérienne de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a réuni, avant-hier au Centre international des conférences, de nombreux acteurs du domaine pour débattre de l’importance de la gouvernance de l’internet à l’échelle africaine.

Les trois points principaux relevés lors de cette conférence, concernant l’importance de l’internet, étaient la capacité humaine à aller plus loin dans cette technologie, les infrastructures nécessaires à renforcer la base du partenariat et enfin, avoir accès aux informations internes et externes.
Il a été également question de la sécurité et de la protection de l’utilisateur dans la toile virtuelle qui est une véritable priorité de tous les pays que ce soit pour la vie privée, les comptes bancaires et autres.
Et pour cause : pour la seule année 2016, pas moins de 50 millions de données personnelles ont été volées, contre un milliard de renseignements en 2015.

Le maillon faible reste l’utilisateur qui, pour bon nombre, gère mal, voire, jamais, le volet sécuritaire de ses comptes, que ce soit sur les boîtes e-mail ou les comptes privés des réseaux sociaux. Par exemple, sur le navigateur Google, l’utilisateur reçoit quelquefois des sms envoyés par Google, dans lesquels on lui demande de confirmer son mot de passe ; et malheureusement, des millions s’exécutent et voilà son compte ouvert aux hackers qui s’en donnent à cœur joie. D’où la nécessité pour les Africains de parler d’une seule voix pour “garantir à l’Afrique de participer en rangs serrés à la promulgation des lois sur la gouvernance de l’Internet dans le but de la mise en place de bases solides pour des lois internationales encadrant le monde virtuel.

En tout état de cause, cette conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet qui s’est tenue à Alger, à laquelle a pris part le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL, a débouché sur plusieurs décisions importantes.

Un mémorandum d’entente visant le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Mali dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, a été signé avant-hier, en marge de la conférence africaine sur la gouvernance de l’internet.

Ledit mémorandum a été signé par le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL et son homologue algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Houda-Imane Faraoun.

Le directeur général d’Algérie Télécom satellite (ATS), Mohamed Benabdelouahad, et le directeur général de l’Agence malienne des TIC, Camara Hamed Salif, ont signé, de leur côté, une Convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite dans le cadre de ce mémorandum d’entente.

De sources proches de la rencontre, cette convention, va permettre à l’Algérie «de commercialiser, pour la première fois de son histoire, de la data (internet) et la voix (téléphonie) à un autre pays». Elle permettra également la connectivité des zones enclavées du Mali et de plusieurs sites gouvernementaux, ainsi que des entreprises publiques et privées de notre pays, précisent les mêmes sources qui ajoutent que cette convention sera suivie par d’autres avec des pays du continent africain.
Outre la signature du mémorandum, il a été question aussi et surtout de l’installation du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique dont la cérémonie a eu lieu en présence des ministres chargés des Technologies de l’information et de la communication de l’Algérie, du Mali, du Niger, du Tchad et du Nigeria ainsi que du représentant de la Banque africaine de développement (BAD).

Le diplomate algérien, Hmaidia Mounir, a été désigné secrétaire général de ce Comité lors de cette cérémonie qui a vu également la désignation des autres membres de cette instance régionale.

Le projet de la dorsale transsaharienne en fibre optique constitue un socle de base sur lequel pourra se greffer le développement du e-commerce, e-mobile et de l’e-administration, en diminuant les coûts d’accès à l’internet, selon un document de la Banque africaine de développement (BAD).
Le projet, qui s’inscrit dans le cadre du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement en Afrique), «a été rattaché à l’autre projet phare, en l’occurrence la route transsaharienne, en vue de connecter toutes les concentrations de populations sur son trajet par voies routières aux autres régions du pays et, au-delà, au monde », note le document distribué à la presse à l’occasion de la conférence africaine sur la gouvernance de l’internet qui s’est ouverte lundi à Alger.

Concernant les infrastructures, le projet prévoit le déploiement de la fibre optique sur les axes de la route transsaharienne interconnectant l’Algérie au nord, le Nigeria au sud et le Tchad à l’Ouest. Il s’agit d’un projet qui se déclinera en deux phases dont la première verra l’interconnexion de l’Algérie au Nigeria et au Tchad alors que la seconde comprendra le Niger et le Mali.

Par Mohamed D. DIAWARA

L’Algérie et le Mali ont signé un mémorandum de coopération TIC et une convention commerciale de fourniture de la data

Posted le février 15, 2017 par lemaliexpress in International

(Agence Ecofin) – En marge de la Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet, tenue le 13 février 2017 à Alger, l’Algérie et le Mali ont signé un mémorandum de coopération dans les technologies de l’information et de la communication (TIC). Les documents afférents à cette collaboration ont été paraphés par la ministre de la Poste et des TIC, Imane Houda Faraoun (photo), et son homologue malien, Mountaga Tall.

L’une des premières retombées de cette coopération algéro-malienne dans les TIC a été la signature, entre le directeur général d’Algérie Télécom satellite (ATS), Mohamed Benabdeouahad, et le directeur général de l’Agence malienne des TIC, Camara Hamed Selif, d’une convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite.

Cette convention commerciale permettra au Mali de désenclaver plusieurs de ses régions éloignées grâce à un accès à la connectivité à haut débit. Se réjouissant de l’acquisition de ce marché Internet, Mohamed Benabdeouahad a déclaré que ce sera la première fois de son histoire que l’Algérie, à travers Algérie Telecom Satellite, « va commercialiser de la data et la voix dans un autre pays ».

En prélude à la Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet, la ministre des télécoms, Imane Houda Faraoun, avait dévoilé les ambitions du pays de fournir son expertise dans les télécoms à plusieurs nations africaines. Elle avait présenté le groupe Algérie Telecom comme la tête de pont de cette stratégie d’expansion du pays dans les marchés africains.

Muriel Edjo

Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine : Examen du rapport de gouvernance de l’internet

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman Houda Feraoun, a pris part, hier à Bamako (Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

 EL MOUDJAHED PUBLIE LE : 17-09-2016

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman Houda Feraoun, a pris part, hier à Bamako (Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

Les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union africaine, prévu en janvier 2017, précise la même source.

Ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux, notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique.
Il s’agit également de la transition de la gérance financière et, enfin, le forum sur la gouvernance de l’internet. Un atelier sera dédié, lors de cette rencontre, à la cyber-sécurité, indique le communiqué, qui rappelle que la convention de l’Union africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23e sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin 2014. Cependant, son entrée en vigueur nécessite la ratification, au moins de 15 États africains.

Le Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC a pour mission de gérer plusieurs grands projets dont la relance du projet satellitaire (RASCOM), la création de la radio et de la télévision panafricaines, les questions liées au développement des services postaux en Afrique, la gouvernance de l’internet ainsi que la stratégie de la communication de l’agenda 2063. Le bureau du CTS-CTIC comprend, outre le Mali (région Afrique de l’Ouest, président) qui assure la présidence pour deux ans depuis décembre 2015, la Tanzanie (région de l’Est, 1er vice-président), le Gabon région d’Afrique centrale, 2e vice-président) l’Algérie (région Afrique du Nord, 3e vice-président) et l’Afrique du Sud (région Afrique australe, rapporteur).

Cérémonie d’ouverture de la Première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC

Bamako, le 16 septembre 2016

La première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC s`est tenue à l`Hôtel Radisson, en présence du Ministre M. Mountaga Tall.

Algérie-Mali : volonté de développer la coopération dans le domaine des TIC

Déclaration de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, à l’issue d’un entretien avec le ministre malien de l’Economie numérique de l’information et de la communication, Mountaga Tall. Photo-APS

ALGER – L’Algérie et le Mali ont exprimé, samedi à Alger, leur volonté de donner une « nouvelle dynamique » à leur coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

« Il y a une volonté commune des deux pays à donner une nouvelle dynamique à leur coopération bilatérale dans ce domaine pour contribuer à la réalisation du développement durable dans les deux pays », a déclaré à la presse la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, à l’issue d’un entretien avec le ministre malien de l’Economie numérique de l’information et de la communication, Mountaga Tall.

Elle a souligné que le renforcement de cette coopération « ‘doit être bénéfique non seulement au niveau bilatéral, mais aussi au niveau continental, en matière de développement durable, compte tenu du rôle central que peut jouer ce secteur pour atteindre cet objectif ».

La rencontre a permis aux deux parties d’aborder les moyens de développer leur coopération dans les différentes technologies, notamment la fibre optique, la monétique, la technologie satellitaire, ainsi que les start-up, à travers la formation et l’encadrement des jeunes entrepreneurs qui « constituent une force pour le développement économique », a précisé la ministre.

Elle a souligné, dans ce cadre, « la nécessité pour chaque pays d’œuvrer à créer toutes les conditions nécessaires aux compétences nationales pour qu’elles restent dans leurs pays respectifs afin d’y contribuer à leur développement au lieu d’aller à l’étranger ».

Pour sa part, M. Tall a mis en avant « la volonté des secteurs des deux pays de renforcer leur coopération et la hisser au niveau de l’excellence des relations bilatérales algéro-maliennes au plus haut niveau ».

« Il nous appartient de porter au niveau de nos missions la qualité de ces relations », a-t-il affirmé.

« Les projets d’avenir sont nombreux et nous avons observé une très grande disponibilité et une volonté très claire de l’Algérie à partager et à mutualiser au-delà de toute considération financière ou mercantile, mais dans le cadre des relations entre les deux peuples », a-t-il relevé.

 

Feraoun à la réunion du Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine 

Algérie Presse ServicePublié dans Algérie Presse Service le 16 – 09 – 2016

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Télécommunication, Houda Imène Feraoun, prend part vendredi à Bamako(Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

 Les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union Africaine prévu en janvier 2017, précise la même source.

Ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique.

Il s’agit également de la transition de la gérance financière et enfin le forum sur la gouvernance de l’internet.

Un atelier sera dédié, lors de cette rencontre à la cyber-sécurité, indique le communiqué qui rappelle que la convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23ème sommet de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) tenue à Malabo (Guinée Equatoriale) le 27 juin 2014.

Cependant son entrée en vigueur nécessite la ratification, au moins de 15 Etats Africains.
Le Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC a pour mission de gérer plusieurs grands projets dont la relance du projet satellitaire (RASCOM), la création de la radio et de la télévision panafricaine, les questions liées au développement des services postaux en Afrique la gouvernance de l’internet ainsi que la stratégie de la communication de l’agenda 2063.

Le bureau du CTS-CTIC comprend, outre le Mali (région Afrique de l’ouest, président) qui assure la présidence pour deux ans depuis décembre 2015, la Tanzanie (région de l’est, 1er vice-président), le Gabon région d’Afrique centrale, 2ème vice-président) l’Algérie (région Afrique du nord, 3ème vice-président) et l’Afrique du Sud (région Afrique australe, rapporteur).

 

Houda Feraoun participe à la réunion du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC)

Par HAMID ABBASSEN Le 07/06/17

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Télécommunication, Houda Imène Feraoun, prend part à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC) qui se tient depuis hier à Bamako (Mali).

Ainsi, les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union Africaine prévu en janvier 2017. Selon la même source, ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique. Il s’agit également de la transition de la gérance financière et enfin le forum sur la gouvernance de l’internet.

Un atelier sera également dédié, lors de cette rencontre à la cyber-sécurité, indique le communiqué qui rappelle que la convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23ème sommet de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) tenue à Malabo (Guinée Equatoriale) le 27 juin 2014.

Formation professionnelle : Le Mali et l’Algérie signe un partenariat

Publié le lundi 3 avril 2017 L’Essor

Le ministre algérien de la en charge de la formation professionnelle, Mebarki Mohamed a séjourné la semaine dernière dans notre pays dans la cadre de la deuxième session du Comité technique mixte de coopération Mali-Algérie dans le domaine de la formation professionnelle. Vendredi, il a co-présidé avec son homologue malien Mahamane Baby, à l’hôtel Radisson Blu, la cérémonie d’ouverture des travaux. Les deux ministres ont, tous les deux, salué, dans leur allocution respective, l’excellence et l’exemplarité des relations entre le Mali et l’Algérie, deux pays « unis par l’histoire et la géographie ».

Aussi, se sont-ils engagés à raffermir davantage ces relations, notamment dans le domaine riche et varié de la formation professionnelle en mettant un accent particulier sur la reconversion/adaptation dans les métiers et secteurs porteurs pour les économies nationales des deux pays. Il est important de développer dans ce cadre la coopération Sud-Sud dans la mesure où « les deux pays partagent les mêmes préoccupations relatives aux questions de chômage, d’insertion des jeunes, de qualification et d’inadéquation entre la formation et l’emploi », ont-ils justifié en substance. C’est ce qui explique d’ailleurs la visite des deux ministres, dans l’après-midi, à l’Assemblée permanente des Chambres de métiers du Mali (APCM) et sur les chantiers de BTP de Tabacoro. Les échanges ont porté sur le partage d’expériences dans ces deux secteurs, mais aussi, sur les voies et moyens devant permettre, à l’avenir, de faire face aux difficultés et de relever les défis liés à la formation professionnelle, en particulier au Mali. Auparavant, dans la matinée, les ministres Baby et Mebarki avaient tenu à assister personnellement à quatre présentations des experts maliens, ayant porté successivement sur le secteur de la formation professionnelle, l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle (INIFORP), le Fonds d’appui à la Formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et le Centre de formation professionnelle de Missabougou. Ces présentations ont permis à la délégation algérienne de s’imprégner des réalités de notre pays en matière de formation professionnelle, dans tous ses aspects institutionnels et administratifs, pédagogiques et techniques, avec des similitudes et des différences, permettant de s’inscrire dans une dynamique partenariale où l’assistance technique et la mutualisation des compétences occupent une place de choix.

Source : CCOM/MEFP

L’ETAPE DE LA PRIMATURE

Avant de quitter notre pays, le ministre algérien a été reçu en audience par le Premier ministre Modibo Keita. Les deux personnalités ont eu l’occasion de parler de l’état de la coopération bilatérale. Ils ont précisément parlé d’échanges culturels, scientifiques et politiques dans le cadre d’une coopération fructueuse entre les deux pays amis et frères. Les deux personnalités ont évoqué la coopération en terme de formation d’enseignements professionnel. Les axes de coopération que les deux parties ont retenu ont été soumis au Premier ministre, notamment l’octroi par l’Algérie de bourses d’études à de jeunes Maliens dans les différentes spécialités, dans les centres et instituts nationaux algériens. L’échange dans le cadre de tout ce qui est ingénierie, formations des formateurs et échange de programme et le jumelage entre les établissements algériens et les établissements de formation professionnel au Mali ont été également évoqués ; en particulier entre établissements frontaliers. Ici, un effort est en train de se mettre en place pour la formation des formateurs et pour les échanges qu’il faut développer entre les établissements frontaliers algériens et ceux du nord du Mali.

DOUMBIA

Comité bilatéral sectoriel de coopération Mali-Algérie: un accord de jumelage entre l’INIFORP et l’INFEP

Avr 04, 2017Mariam KEITA0

Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Mahamane BABY, et son homologue algérien, Mohammed MEBARKI, ministre de la Formation et de l’enseignement professionnel, ont présidé les 31 mars et 1er avril dernier, l’ouverture et la clôture de la deuxième session du comité bilatéral sectoriel de coopération dans le domaine de la formation professionnelle, à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. À l’issue desdits travaux, les deux pays ont procédé à la signature d’une convention de coopération entre l’INIFORP (Institut national d’ingénierie et de formation professionnelle) du Mali et l’INFEP (Institut national de la formation et de l’enseignement professionnel) de l’Algérie.

L’ouverture et la clôture des travaux ont enregistré, outre les deux ministres, la présence, côté algérien, de l’Ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire, Boualem CHEBIHI ; du directeur national de la formation et de l’enseignement professionnel de l’Algérie ; la directrice générale de l’INFEP, etc.

Du côté malien, on notait la présence des membres du cabinet du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle ; les directeurs des structures et programmes relevant du MEFP, notamment, le FAFPA, l’APEJ, l’ANPE, l’ONEF, l’INIFORP, etc.

La coopération entre le Mali et l’Algérie dans le domaine de la formation professionnelle se porte bien. Pour preuve, les travaux de la 2e session du comité technique mixte dans le domaine de la formation professionnelle, tenue les 31 mars et 1er avril 2017 ont abouti à la signature d’une convention de coopération entre les deux pays qui partagent déjà plusieurs domaines de coopération.

De même, la tenue de cette 2e session traduit la volonté des plus hautes autorités de nos deux pays de hisser le niveau de coopération dans tous les domaines afin de favoriser le développement des deux pays.

Elle a été une occasion pour les deux parties de s’informer mutuellement sur les spécificités, mais aussi, et surtout sur les complémentarités des systèmes de formation professionnelle en vigueur dans chacun des deux États.

Ainsi, après la tenue de la première session du comité du 16 au 21 janvier 2016 en Alger, c’était le tour de Bamako d’accueillir les acteurs de la formation professionnelle des deux pays.

À l’ouverture des travaux, le ministre Mahamane BABI a confirmé l’excellence de la coopération entre les deux pays.

« Votre présence personnelle à nos côtes dénote de l’intérêt que vous accordez au développement des compétences des ressources humaines, singulièrement celles des jeunes qui constituent le capital le plus important pour nos pays, en termes de ressources, et un levier inalliable pour le développement économique et social de nos Etats », affirme le ministre BABY.

Selon lui, bien que cette coopération soit à ses débuts, le comité technique sectoriel mixte enregistre des résultats éloquents. Pour illustrer ses propos, il a cité, en exemple, les nombreuses bourses de formation professionnelle offertes chaque année par le gouvernement algérien dans les filières de pointe, en lien avec les besoins de l’économie malienne.

De son côté, le ministre algérien, Mohammed MEBRAKI, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la coopération séculaire entre les deux pays « les relations entre le Mali et l’Algérie sont des relations d’amitié et de fraternité », déclare MEBARKI.

Selon chef de la délégation algérienne, cette visite s’est soldée par des résultats à la hauteur des objectifs attendus, notamment à travers l’élaboration du programme d’actions 2017-2018. Avec l’adoption de ce programme, a-t-il expliqué, les deux confortent leur arsenal juridique qui ne manquera pas de donner une nouvelle impulsion à ce partenariat. Ils ont profité de l’occasion pour poser de nouveaux jalons à cette coopération qui se veut exemplaire.

Outre l’accueil de stagiaires, cette coopération vise à développer les axes suivants, à savoir : la formation et perfectionnement des formateurs ; l’échange de programmes et de documentations technique ; le jumelage des établissements de formation et d’enseignement professionnel des deux pays.

La cérémonie de clôture a été essentiellement marquée par la signature d’un accord de jumelage entre l’INIFORP et l’INFEP. Ce jumelage couvrira notamment les axes de partenariat, l’ingénierie pédagogique, l’ingénierie de formation et les instruments de pilotage.

À l’issue de cette signature, le directeur des études et de la coopération du ministère algérien de la Formation et de l’enseignement professionnel, Asdine BRAHIMI, a souligné que la coopération entre le Mali et son pays dans le domaine de la formation professionnelle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Selon lui, pour atteindre les objectifs de paix et de stabilité, il est nécessaire de relancer l’économie malienne. Pour ce faire, il est indispensable de mettre à la disposition des acteurs économiques des cadres et ouvriers qualifiés répondants aux besoins des entreprises.

Rendez-vous est pris en 2018 à Alger pour la tenue de la troisième session comité bilatéral sectoriel de coopération.

Par Abdoulaye OUATTARA

Comité mixte Mali-Algérie : Bamako accueille la 2ème session

Les ministres malien et algérien en charge de la formation professionnelle ont co-présidé, ce vendredi 31 mars 2017, à l’hôtel Radisson Blu, l’ouverture des travaux consacrés à la 2è session du Comité technique mixte bilatéral dans le domaine de la Formation professionnelle.

Le ministre malien, M. Mahamane BABY, et son homologue algérien, le professeur Mohamed MEBARKI, ont tous les deux salué, dans leur allocution respective, l’excellence et l’exemplarité des relations entre le Mali et l’Algérie, deux pays « unis par l’histoire et la géographie ».

Aussi, se sont-ils engagés à raffermir davantage ces relations, notamment dans le domaine riche et varié de la formation professionnelle en mettant un accent particulier sur la reconversion/adaptation dans les métiers et secteurs porteurs pour les économies nationales des deux pays.

Il est important de développer dans ce cadre la coopération Sud-Sud dans la mesure où « les deux pays partagent les mêmes préoccupations relatives aux questions de chômage, d’insertion des jeunes, de qualification et d’inadéquation entre la formation et l’emploi », ont-ils justifié en substance.

C’est ce qui explique d’ailleurs la visite des deux ministres, dans l’après-midi, à l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCM) et sur les chantiers de BTP de Tabacoro.

Les échanges ont porté sur le partage d’expériences dans ces deux secteurs, mais aussi, sur les voies et moyens devant permettre, à l’avenir, de faire face aux difficultés et de relever les défis liés à la formation professionnelle, en particulier au Mali.

Auparavant, dans la matinée, les ministres BABY et MEBARKI ont tenu à assister personnellement à quatre (04) présentations des experts maliens, ayant porté successivement sur le secteur de la formation professionnelle, l’Institut national d’Ingénierie de Formation professionnelle (INIFORP), le Fonds d’Appui à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) et le Centre de Formation professionnelle de Missabougou.

Ces présentations ont permis à la délégation algérienne de s’imprégner des réalités de notre pays en matière de formation professionnelle, dans tous ses aspects institutionnels et administratifs, pédagogiques et techniques, avec des similitudes et des différences, permettant de s’inscrire dans une dynamique partenariale où l’assistance technique et la mutualisation des compétences occupent une place de choix.    

A signaler que le ministre MEBARKI et la délégation qui l’accompagne ont été reçus en audience, en compagnie de l’Ambassadeur d’Algérie au Mali, SE Boualem CHEBBIHI, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Modibo KEITA. Ce dernier a renouvelé sa « haute appréciation de la qualité de la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie », notamment dans le domaine de la formation professionnelle, avant de souligner l’effort consenti par l’Algérie dans l’esprit des relations séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays. 

Source : CCOM/MEFP

ALGÉRIE-MALI : SIGNATURE D’UN PROGRAMME DE COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Par Bamada.net 23/01/2016

 La formation professionnelle et l’insertion des jeunes au cœur des discussions Mebarki-Baby.

La mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, dans son volet relatif à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes, a été au cœur de l’entretien ayant réuni dimanche, à Alger, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, et son homologue malien, Mahamane Baby.
“Nous avons parlé des questions qui concernent la mise en œuvre de l’accord de paix dans son volet lié à la formation professionnelle et l’insertion des jeunes”, a déclaré le ministre malien à la presse, à l’issue de son entretien avec M. Mebarki.

Le ministre malien a déclaré avoir abordé avec M. Mebarki les questions liées à la coopération dans le domaine de la formation professionnelle, précisant que les discussions ont porté essentiellement sur la mise en place d’un comité mixte de suivi des accords unissant les deux pays.

“Nous avons également évoqué tout ce que nous pouvions faire en matière de formation des formateurs”, un axe qui, a-t-il dit, constitue “une priorité pour nous”.

De son côté, M. Mebarki a relevé la nécessité de “former la ressource humaine” pour le Mali, considérant que cela constitue “un soutien à tous les efforts de paix et de réconciliation menés dans ce pays frère et voisin”.

Il a fait état, à ce propos, de plus de 250 jeunes maliens effectuant des stages de formation actuellement en Algérie.

“Il faut donner à ces jeunes l’espoir de se former, de se construire des métiers et des perspectives pour s’intégrer dans la société sans aucun problème”, a-t-il soutenu.

Source : APS/Cellule de communication du MEFPJCC

Le Ministre Malien des Sports, Monsieur Jean Claude SIDIBE au COA

Publié par le coa.dz 21 novembre 2018

Le Ministre Malien des Sports, Monsieur Jean Claude SIDIBE a effectué une visite au siège du Comité Olympique et Sportif Algérien le 21 Novembre 2018.

 Le Ministre malien   a été reçu par Monsieur Mustapha BERRAF, Président du COA accompagné des championnes olympiques Hassiba BOULMERKA, Nouria BENIDA MERAH et la Judokate Soraya HADDAD en présence des membres du Comité Exécutif de l’instance olympique.

Le premier point de sa visité a été le Tribunal Arbitral des Réglementents des Litiges Sportifs ensuite, la délégation malienne a assisté à une présentation sur l’historique du COA suivi d’un film sur les médaillés olympiques algériens.

Le Ministre Malien des Sports a ensuite été reçu en audience par le Président du COA, Monsieur BERRAF, l’occasion pour les deux hommes d’évoquer l’état des relations sportives entre les deux pays ainsi que les voies et moyens de leur renforcement.

Ensuite, la délégation malienne s’est dirigée au siège du Musée et de l’Académie olympiques et Sportifs algériens à Sidi M’hamed.  

وزير الرياضة المالي يختتم زيارته للجزائر بتفقد الثانوية الرياضية بدرارية

Fin de la mission du ministre des Sports en Algérie : Bilan : 150 bourses de formation sur 3 ans et six terrains de football bientôt couverts de gazon synthétique

Publié le samedi 4 octobre 2014 / L’Indépendant

L’Algérie vient d’octroyer au ministère des Sports 150 bourses sur trois ans. Il s’agit des bourses de moyenne et longue durée en graduation et post-graduation, spécialisation et perfectionnement dans différents domaines sportifs. Ce n’est pas tout. Dans le domaine du football, l’Algérie offrira au Mali six terrains gazonnés. Il s’agit bien du gazon synthétique. C’est ce qui ressort du document dénommé « Programme exécutif 2014-2017 signé, le 1er octobre, entre le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et son homologue algérien, Mohammed Tahmi.

Fin de la mission du ministre des Sports en Algérie

Echange de documents entre le ministre des sports et son homologue algérien
Décidément, le ministre des Sports Housseini Amion Guindo est très heureux aujourd’hui. Après avoir obtenu du Venezuela des bourses d’études sportives (150), il vient de frapper un autre grand coup en Algérie.

En vue de redynamiser la coopération sportive algéro-malienne, Housseini Amion Guindo, à la tête d’une forte délégation vient de séjourner en Algérie, du 28 septembre au 2 octobre. Cette visite, qui a vu la participation des représentants de plusieurs fédérations sportives maliennes (football, basket-ball….) a été une réussite totale. De l’avis de certains participants, cette mission restera longtemps dans les annales de la coopération sportive entre les deux pays. Elle a permis aux représentants des fédérations maliennes d’exprimer leurs besoins à la partie algérienne.

Pour concrétiser ce partenariat, un document a été signé, le 1er octobre dernier, entre le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et son homologue algérien, Mohammed Tahmi.

La formation des formateurs, entraineurs et arbitres, l’appui dans le domaine de la détection, la formation et le suivi des jeunes talents, l’appui technique et matériel entre les fédérations sportives, l’organisation des visites de travail et d’échanges en matière de management et gestion du sport…. Voilà les grandes lignes de ce nouveau partenariat entre le Mali et l’Algérie.

Ainsi, dans le cadre de la formation, l’Algérie s’est dite prête à offrir 150 bourses au Mali. Il s’agit des bourses de formation de moyenne et longue durée en graduation et post-graduation, spécialisation et perfectionnement dans différentes spécialités sportives. L’Algérie s’engage aussi à gazonner (gazon synthétique) six terrains de football dans différentes localités du Mali. Cela à raison de deux terrains par an. Ce n’est pas tout. Le renforcement de la coopération en matière scientifique liée au sport, l’échange d’expertise dans la maintenance et la gestion des infrastructures sont aussi des axes très importants dans ce partenariat.

Au cours de cette visite, tout le monde a trouvé son compte comme ce fut le cas de l’athlétisme, le karaté, le taekwondo, l’escrime et le handball. Les représentants de ces fédérations ont eu des engagements de partenariat de la part de leurs homologues algériens. D’ores et déjà, la sélection malienne de handball est invitée aux festivités commémoratives de la Révolution algérienne, le 1er novembre prochain. Des experts algériens sont aussi attendus pour animer des stages de formation d’entraîneurs et d’arbitres dans le domaine du handball.

« Je pense que nous devons aller au-delà du partenariat entre nos deux gouvernements pour mieux intégrer nos peuples et rapprocher nos populations. Le sport doit être la première phase de notre engagement en faveur de cette intégration » dira Housseini Amion Guindo.

Après avoir félicité Poulo pour cette belle initiative de se rendre en Algérie avec une forte délégation, le ministre des Sports de l’Algérie dira que « son souhait est les sportifs maliens et algériens soient des frères et des amis et non des rivaux sur les pelouses, les scènes ou les arènes d’Afrique et du monde ».
ABH

Coopération : signature d’un programme exécutif algéro-malien en matière de sport 

Publié dans Le Temps d’Algérie le 01 – 10 – 2014

Un programme exécutif de coopération dans le domaine du sport a été signé mercredi au siège du Comité olympique (COA) à Alger par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi et son homologue du Mali, Housseini Amion Guindo.

 L’Accord portant sur trois années (2014-2017), prévoit notamment une formation au profit de jeunes maliens au niveau des écoles et instituts en Algérie, ainsi qu’une autre formation de courte durée pour les encadreurs sportifs de proximité. La reconversion d’anciens sportifs maliens en entraîneurs est également citée dans le programme exécutif.

« Au Mali, nous souffrons d’un manque énorme en matière de ressources humaines. Le programme signé entre les deux parties permettra, chaque année, à 30 jeunes étudiants maliens de suivre une formation. Sur trois années, ils seront 90 jeunes à profiter de la riche expérience algérienne. Cela nous aidera à renforcer le volet encadrement », s’est réjoui le ministre malien des sports, à l’issue de la signature du contrat.

« J’ai accompagné notre équipe nationale de football à l’occasion de son match face à l’Algérie en éliminatoire de la CAN-2015 et j’ai discuté avec le ministre des Sports algérien sur les opportunités de coopération sportive entre les deux pays. Deux semaines après, nous avons reçu une invitation pour concrétiser le programme exécutif. Cela donne une idée sur les liens forts entre l’Algérie et le Mali« , a-t-il encore noté.

Durant son séjour à Alger, la délégation malienne conduite par le ministre des sports et composée de présidents et représentants de 19 fédérations sportives, a visité plusieurs installations dont le stade du 5 juillet (en rénovation), celui deBaraki (en chantier), le Lycée sportif de Draria, l’Institut national de la médecine sportive ainsi que l’Institut supérieur des sciences et technologies du sport (Aïn Bénian).
Le Programme exécutif favorise également une coopération dans le domaine des infrastructures.

« Six stades au Mali, à raison de deux chaque année, seront couverts en gazon artificiel. Nous partons bien inspirés d’Algeren prévision de ce que nous comptons réaliser au Mali« , a fait savoir Amion Guindo, annonçant que le Mali « a été invité à une semaine sportive et culturelle prévue en Algérie le mois de décembre prochain ».

De son côté, Tahmi a souligné l’importance de ce programme qui sera bénéfique pour le sport dans les deux pays.

« J’espère que nous arriverons à concrétiser pleinement cet accord. Le Mali est un pays voisin et frère. Une collaboration efficace nécessite l’implication des Fédérations et c’est ce que nous avons fait justement. Je remercie le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), chef de fil du sport national, pour les efforts consentis en vue de donner une belle image du sport dans notre pays », a-t-il dit.

Des responsables des Fédérations maliennes de football, basket-ball, boxe, handball, athlétisme volley-ball, natation, cyclisme ont été du voyage à Alger.

La délégation malienne quittera Alger jeudi en fin d’après midi, à destination de Bamako

La formation au centre des entretiens Tahmi-Amion Guindo

Algérie-Mali

Horizons Publié dans Horizons le 30 – 09 – 2014

La coopération algéro-malienne en matière de formation des ressources humaines a constitué le thème central des entretiens entre le ministre des Sports, Mohamed Tahmi et son homologue malien, Housseini Amion Guindo, hier à Alger. Le ministre des Sports malien, en visite de travail en Algérie, a déclaré à l’issue de sa rencontre avec Tahmi : « Notre discussion a tourné essentiellement autour du volet de la formation, car c’est surtout cela qui nous fait défaut au Mali ». « Nous sommes venus à Alger avec une délégation comportant entre autres les représentants de 19 fédérations sportives maliennes, afin d’instaurer des liens d’échange et de coopération avec l’Algérie », a-t-il affimé. « Je suis heureux que le rapprochement entre nos deux peuples se soit fait à travers le sport », a ajouté Guindo. De son côté, Tahmi a considéré que le fait que son homologue malien se soit personnellement déplacé pour participer à cette mission « prouve l’intérêt qu’accorde ce pays voisin au projet d’échange avec l’Algérie » et surtout « la volonté conjointe du Mali et de l’Algérie de développer au mieux leurs rapports de coopération dans le domaine du sport ». « La priorité, en plus de la formation de différents encadreurs, est de développer et de diversifier les rapports d’échange entre les différentes fédérations, car la coopération entre l’Algérie et le Mali ne doit pas se limiter aux visites officielles », a insisté Tahmi. Le protocole de coopération entre l’Algérie et le Mali, qui sera signé aujourd’hui, se matérialisera dès le mois de décembre prochain par l’invitation du Mali à participer à « la semaine olympique » prévue à Ghardaïa

Le ministre Housseini Amion Guindo à Alger

Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, est arrivé ce dimanche 28 septembre 2014 aux environs de 6h locales, soit 5 h T.U) à Alger (Algérie), où il conduit une forte délégation d’une vingtaine de membres.

À sa descente d’avion, le ministre a été accueilli non seulement par les responsables de l’ambassade du Mali à Alger, mais aussi par son homologue M. Mohamed Tahmi (ministre des Sports) et Mustapha Berraf, le président du Comité olympique algérien. En plus des membres du cabinet et des responsables de l’Institut national de le Jeunesse et des Sports (INJS) et de la Directrice du Lycée Sportif Ben Oumar Sy de Kabala, la délégation ministérielle est composée des représentants de certaines fédérations sportives nationales (football, basket-ball, athlétisme, volley-ball, taekwondo, natation, judo, karaté et disciplines associées, handball, escrime et boxe) et de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM).

Cette visite vise à réchauffer la coopération sportive entre le Mali et l’Algérie. À l’issue de ce séjour, il est attendu des bourses de formation dans tous les domaines du sport, des appuis en termes de préparation, d’infrastructures et d’équipements…en fonction des besoins clairement exprimés par les fédérations concernées. Il est aussi prévu des échanges d’expérience par rapport à la gestion et à la rentabilisation des infrastructures sportives. On se rappelle que, à l’occasion du match Algérie-Mali (seconde journée des éliminatoires de la CAN 2015, 1-0 en faveur des Fennecs) du 10 septembre dernier, les deux ministres s’étaient rencontrés et avaient décidé de franchir un nouveau palier dans leur coopération en matière de sports. «Les conditions sont réunies pour que cette rencontre porte les fruits escomptés car, dans les jours à venir, une délégation malienne séjournera à Alger pour finaliser des dossiers de partenariat relatif à la formation et à l’octroi de bourses d’études sportives à nos sportifs comme ce fut récemment le cas avec le Venezuela», avait déclaré le ministre Guindo, à son retour à Bamako.

Les Comités nationaux olympiques au cœur du partenariat

Réaffirmant son ambition de mettre l’accent sur la formation pour booster la pratique et la gestion du sport malien dans toutes les disciplines, le ministre des Sports avait donc promis qu’une délégation allait vite revenir à Alger pour concrétiser la volonté ainsi exprimée au cours de cette rencontre de reprise de contact. Ce qui est chose faite aujourd’hui avec cette visite de cinq jours (28 septembre-2 octobre 2014) dont l’enjeu n’est plus à souligner. Il est utile de noter que le partenariat sportif est déjà dynamique entre les deux pays, notamment entre les deux Comités nationaux olympiques et sportifs. On se rappelle ainsi que c’est l’Algérie qui s’était chargée du transport (aller/retour) de la délégation malienne à la seconde édition des Jeux Africains de la Jeunesse (JAJ), que Gaborone (Botswana) a abrité du 22 au 31 mai 2014. Le Mali s’y était classé 9e sur 54 pays au classement général avec huit médailles dont une d’or. Cette action de solidarité, initiée par le Comité olympique algérien (COA) avec le soutien du gouvernement algérien, précisément du Ministère des Sports, avait déjà permis de raffermir davantage «les relations fraternelles qui existent entre les sportifs et les peuples des deux pays voisins». Mais, déjà, le Mali était l’invité d’honneur de la 10e édition de la «Semaine Olympique Sport Sud» que la ville de Tamanrasset avait abrité du 26 décembre 2013 au 2 janvier 2014. C’est donc un partenariat qui ne cesse de se bonifier au fil des mois dans la fraternité et la solidarité pour le grand bonheur des sportifs ainsi que des responsables des deux pays.

Moussa BOLLY

Depuis Alger, en Algérie

Le reporter

  

Mali : COMMUNIQUE DE PRESSE

Coopération sportive Mali-Algérie Visite de travail de la délégation ministérielle

30 septembre 2014

Lors de sa dernière visite à Alger dans le cadre du match éliminatoire de la Can 2015, le ministre des Sports avait eu une séance de travail avec son homologue algérien au sujet des questions bilatérales entre nos deux pays. Ce qui avait permis aux deux parties d’évoquer «les voies et moyens à même de renforcer les relations de coopération dans le domaine du sport».

Au cours de cette séance de travail, il avait été convenu de faire une deuxième visite en Algérie pour finaliser les documents. À cet effet, le ministre Housseiny Amion Guindo, accompagné des membres de son Cabinet, de son service technique ainsi que des représentants des fédérations sportives respectives, effectuera une visite de travail et d’amitié en Algérie le 29 septembre.

Ceci est une opportunité pour dynamiser et approfondir la coopération dans le domaine des sports entre les deux pays. C’est le souhait le plus ardent de Mohammed Tahmi, ministre algérien des Sports.

La délégation malienne séjournera à Alger pour finaliser des dossiers de partenariat relatifs à la formation, aux besoins en équipements, mais aussi en infrastructures.

Le ministre entend ainsi mettre l’accent sur la formation pour booster la pratique et la gestion du sport malien dans toutes les disciplines.

La délégation ministérielle regagnera Bamako le 3 octobre 2014.

 

Echange de manuscrits au centre d’une rencontre entre Mihoubi et son homologue malienne

Publié Le : Mercredi, 18 Avril 2018

ALGER – Le thème de la formation et l’échange de manuscrits entre l’Algérie et le Mali a été au centre d’une rencontre mardi à Alger entre le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi et son homologue malienne, Ndiaye Ramatoulaye Diallo.

A l’issue de cette rencontre, la ministre malienne de la Culture a déclaré que « les bibliothèques des manuscrits maliens seront mises à la disposition du peuple algérien frère » pour lui permettre de découvrir leur contenu notamment ce qui a trait à l’histoire commune des deux pays.

La ministre malienne, en visite en Algérie dans le cadre de la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur au 4e salon international de la créativité (17-21 avril), a rappelé la valeur de ces anciens manuscrits qui remontent au 13e siècle et ont été préservés en dépit des attaques terroristes, a-t-elle dit.

Les terroristes ayant fait incursion à Tombouctou en 2012, avaient menacé de bruler les bibliothèques qui conservent les anciens manuscrits islamiques.

Elle a salué, par ailleurs, la coopération culturelle entre les deux pays et la volonté des deux parties de la renforcer davantage, exprimant la disposition de son pays à tirer profit de l’expérience algérienne dans différents domaines de l’art à l’image du cinéma, du théâtre et du ballet.

Concernant la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur au salon, la ministre malienne a remercié l’Algérie pour ce choix, ajoutant que la présence malienne à cette manifestation était remarquable et diversifiée. La délégation malienne compte plusieurs écrivains, poètes et artistes à l’instar du compositeur Cheick Tidiane Seck et ce rendez-vous permettra à faire connaître l’art et la littérature malienne auprès du public algérien, a-t-elle dit.

Pour sa part, le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, a fait état d’un programme pour redynamiser la coopération culturelle entre l’Algérie et le Mali à l’avenir, lequel concerne l’élargissement des domaines de coopération et d’échange, outre un autre programme de formation au profit des créateurs maliens en matière de théâtre, de la musique et du patrimoine.

A cette occasion, le ministre a réaffirmé que cette volonté de renforcer la coopération et les échanges culturels, démontre que les relations culturelles entre les deux pays sont « au beau fixe ».

Ouyahia reçoit la ministre malienne de la Culture 

Publié Le : Mardi, 17 Avril 2018

ALGER- Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a reçu mardi à Alger, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture de la République du Mali, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué de presse des services du Premier ministre.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, ajoute la même source.

Le Président de la République du Mali reçoit les félicitations du 12ème Khalife général mondial de la Tariqa Tidjaniya

Par Dieudonné Tembely

13 septembre 2018

S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, a reçu ce 13 septembre, M. Abderraouf Tidjani adepte de la Tariqa Tidjaniya. Il était porteur d’un message du 12ème Khalife général mondial de la Tariqa Tidjaniya, le Cheick Sidi Ali Blaarabi.

Sans révéler le contenu de ce message adressé au Chef de l’Etat. Mais, il dira qu’il est venu transmettre au Chef de l’Etat «les bénédictions du Khalife général. Cela en faveur de la paix, de la stabilité et de la réussite du Mali. Et aussi des félicitations pour sa réélection pour un second mandat à la magistrature suprême du Mali.»

L’envoyé spécial rappela l’accueil réservé par le Mali et le Président de la République au 12ème Khalife général mondial de la Tidjaniya. C’était le 9 février 2017, à l’approche de la prière d’El Fitr à la Villa des Hôtes du Mali. Une première visite au Mali du Khalife général. A l’issue de laquelle, accompagné des représentants de la Confédération nationale de la Tidjaniya au Mali, le Président IBK a reçu des mains du 12ème Khalife général mondial de la Tidjaniya un chapelet. Ce qui est plein de signification religieuse, particulièrement pour les adeptes de Tidjani de la Salatoul Faty, du Djawaratoul Kemali.

Le Président de la République était touché par ce geste d’un vénéré Homme d’Allah. Une prière accompagnée de la Salatoul Faty avait alors été faite. Cette prière était pour le Président de la République, pour la stabilité et la paix définitive au Mali.

Koulouba : Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA a reçu en audience le 12ème Khalifa générale de la tariqa Tijaniya

Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA a reçu, cet après-midi, en audience une délégation de la tariqa Tijaniya, conduite par son 12ème Khalif général, Sidi Ali BEL ARABY d’Algérie.

Il était accompagné de Cheick Beidy TALL, président de l’Association des Tidjanites pour l’Appel à l’Islam (ATA-ISLAM) et 1er Vice-président de la Confédération Nationale de la Tijaniya au Mali (CONFENAT). 

Cheick Sidi Ali BEL ARABY a déclaré que sa délégation était venue rendre une visite de courtoisie au Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA, Chef de l’État. Il a qualifié cette rencontre de très fructueuse et a expliqué qu’ils ont parlé, avec le Chef de l’État, de paix et de la stabilité au Mali.
Un échange de cadeaux entre les deux personnalités s’en est suivi.

Le Président de la République s’est dit très ému de ce geste courtois et fidèle, venant de Cheick Sidi Ali BEL ARABY.

Présidence