Fiche sur l’Algérie

La situation géographique de l’Algérie

L’Algérie (arabe : الجزائر, tamazight : Dzayer), officiellement la République Algérienne Démocratique et Populaire – الجمهورية الجزائرية الديموقراطية الشعبية, est un Etat unitaire d’Afrique du Nord situé au centre du Maghreb.

Elle est le premier plus grand pays d’Afrique en superficie, avec un territoire de 2.381.740 km2 limitrophe à sept pays : la Mauritanie, le Mali et le Niger au sud, le Maroc et le Sahara Occidental à l’ouest, et la Libye et la Tunisie à l’est ainsi qu’avec une façade maritime de 1200 km de long sur la mer méditerranée au nord.

Le relief de l’Algérie comprend deux grandes chaînes de géographie montagneuses :

  • L’Atlas Tellien où se trouvent les plaines côtières ;
  • L’Atlas Saharien où s’étend sur 2 millions km2 l’un des plus grands déserts du monde : le Sahara avec ses dunes, ergs, oasis et montagnes et un point culminant au mont Hoggar à 3000 mètres d’altitude.

Entre ces deux espaces géographiques se situent les Hauts Plateaux, qui sont des plaines semi-arides au climat continental.

La population algérienne

La population algérienne a atteint 43 millions d`habitants au 1er janvier 2019 selon les chiffres de l’ONS avec un taux d’évolution de 1,9%. Près de la moitié ont moins de 20 ans. La densité moyenne est de 16,72 hab. /km2. L’espérance de vie atteint 77,6 ans (ONS). L’Algérie est classée au 84e rang mondial et troisième en Afrique en termes d’IDH.

L’arabe et le tamazight sont les langues officielles de l’Algérie. L’Islam (rite sunnite malékite), religion de l’Etat, est le courant dominant en Algérie.

Dans le domaine de la migration, l’Algérie est devenu ces dernières années pays à la fois de transit et de destination.

Histoire de l’Algérie

L’Algérie a vu de nombreuses civilisations se succéder sur son territoire. Après une longue nuit coloniale qui a débuté en 1830, la Guerre de Libération Nationale fut déclenchée le 1er Novembre 1954 et a permis la réalisation de l’indépendance du pays proclamée le 5 juillet 1962.

De 1962 à nos jours, l’Algérie est passée par différentes phases tant sur le plan politique qu’économique dans sa bataille d’édification nationale inspirée de la Déclaration du 1er Novembre 1954.

Après une décennie 1990 noire, elle s’est employée à préserver sa stabilité retrouvée, à consolider la Réconciliation nationale et le Vivre-Ensemble, la Démocratie et l’Etat de droit dans le pays et à diversifier l’économie nationale au bonheur de la population algérienne.

L’organisation de l’Etat

L’Algérie a connu plusieurs constitutions depuis l’indépendance :

  • La constitution de 1963, suspendue en 1965;
  • La constitution de 1976, révisée en 1979, 1980 et 1988 ;
  • La constitution de 1989;
  • La constitution de 1996, révisée en 2002, 2008, 2016 et 2020.

Le pouvoir exécutif :

  • Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
  • Le Président de la République nomme le Premier Ministre / Chef du Gouvernement (selon le cas) qui conduit un Gouvernement.

Le pouvoir législatif :

  • L’Assemblée Populaire Nationale de la neuvième legislature est composé de 407 députés élus pour cinq ans.
  • Le Conseil de la Nation (mandat de 6 ans, renouvellement par moitié tous les 3 ans) est composé de 144 membres, 96 élus par les assemblées communales et 48 nommés par le Président de la République.

Le pouvoir judiciaire :

  • La Cour suprême
  • Le Conseil supérieur de la magistrature
  • La Haute Cour de l’Etat

Autres organes de promotion, de contrôle, de surveillance et de consultation :

  • Le Conseil constitutionnel
  • La Cour des comptes
  • L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE)
  • Le Haut Conseil Islamique
  • Le Conseil National des Droits de l’Homme
  • Le Conseil supérieur de la jeunesse
  • L’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption
  • Le Conseil national économique et social
  • Le Conseil national de la recherche scientifique et des technologies
  • Le Haut Conseil de la Langue Arabe
  • L’Académie algérienne de la Langue Amazighe

Le territoire algérien est organisé en 1541 Communes, 227 Dairas et 48 Wilayas.

Les Communes et Wilayas sont dotées respectivement d’Assemblées Populaires Communales (APC) et d’Assemblées Populaires de Wilaya (APW), élues pour 5 ans.

Les Présidents d’APC sont élus par les Assemblées Populaires Communales, tandis que les Walis et les Chefs de Dairas sont nommés par le Président de la République.

La vie politique en Algérie

Le système politique en Algérie est multipartite et est basé sur la séparation des pouvoirs. Depuis le début de l’année 2019, les pouvoirs publics s’attellent a répondre méthodiquement à la forte quête populaire qui s’est exprimée pacifiquement en faveur d’une meilleure gouvernance dans le pays.  

Après l’adaptation de la loi électorale et la mise en place de l’Autorité nationale indépendante des élections, le corps électoral a été convoqué pour le 12 décembre 2019. 

Vainqueur de l’élection, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a été investi le 19 décembre 2019 Président de la République. 

Le Gouvernement algérien est conduit par M. Aïmene Benabderrahmane, Premier Ministre depuis le 30 juin 2021.

L’Assemblée Nationale Populaire, présidée depuis le 08 juillet 2021 par M. Ibrahim Boughali, est issue des élections législatives du 4 mai 2017 et est ainsi composée :

– FLN:                                                                      98 sièges

– Indépendants                                                         84 sièges

– MSP:                                                                     65 sièges

– RND:                                                                     58 sièges

– Front El moustakbal                                                48 sièges

– Mouvement El Binaa                                               39 sièges

– Parti voix du peuple                                                 03 sièges

-Parti de la liberté et la Justice                                    02 sièges

– Parti de la Justice et le développement                      02 sièges

– Parti El Fadjr El djadid                                             02 sièges

– Front de la bonne gouvernance                                02 sièges

-Front de l’Algérie nouvelle                                        01 siège

– Parti El Karama                                                      01 siège

– Parti Jil Jadid                                                         01 siège.

-Front national algérien                                             01 siège.

Le renouvellement partiel des membres du Conseil de la Nation a eu lieu le 29 décembre 2018. Le Conseil constitutionnel a proclamé le 14 janvier 2019 les résultats définitifs de ces élections, remportées par le parti FLN qui a obtenu 32 sièges qui lui permettent par la même de jouir de la majorité au sein du Conseil, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège). 

Les nouveaux membres ainsi que quatorze membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, ont été installés le 29 janvier 2019. M. Salah Goudjil assure la Présidence du Conseil depuis le 24 février 2021.

Les élections locales (assemblées populaires communales et assemblées populaires de wilaya) anticipées se tiendront le 27 novembre 2021.

Enfin, la Constitution algérienne a été révisée par référendum tenu le 1er novembre 2020. 

Le paysage médiatique en Algérie

L’Algérie est riche d’une centaine de titres de la presse écrite, de dizaines de sites d’information électroniques et de chaînes de télévision et de radios. Une évolution notable du paysage médiatique algérien induite par la mise en place progressive des autorités de régulation, des textes juridiques d’encadrement et par l’usage des T.I.C.

Ainsi, après l’installation de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) en juin 2016, il est attendu la mise sur pied prochaine de l’Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE), conformément à la loi organique sur l’information. 

Depuis cinq ans, l’Algérie célèbre sa Journée de la presse (22 octobre de chaque année), en plus de la Journée mondiale de la liberté de la presse que les professionnels de toute la planète fêtent le 3 mai.

L’économie algérienne

L’Algérie a le plus vaste territoire en Afrique avec une population de plus de 40 millions d’habitants en majorité jeune, et un sous-sol riche en hydrocarbures (15e réserves pétrolières au monde et 7e en gaz naturel) et autres minerais (phosphate, zinc, fer, or, uranium, tungstène, kaolin, etc…)

Les plans de développement conduits par l’Algérie au cours des deux dernières décennies ont permis une amélioration significative du niveau général de bien-être et de la qualité de vie des Algériens.

Des investissements publics importants ont concerné l’ensemble des secteurs, et particulièrement ceux en lien direct avec le développement durable.

La croissance économique effective de l’Algérie a atteint 2,3% en 2018 en volume, contre 1,4% en 2017.

Le taux d’inflation moyen des douze mois de 2018 a été de 4,27% contre 5,59% en 2017.

Le taux de chômage en Algérie a atteint 11,1% en avril 2018 contre 11,7% en septembre 2017.

Le salaire National Minimum Garanti est de 18 000 DA depuis 2015

Les réserves en devises se sont situées à 82 milliards de dollars à fin novembre 2018 et l’endettement extérieur est faible (moins de 4 Mds USD). Les investissements directs étrangers (IDE) sont d’un montant appréciable (1,5 Md USD).

L’évolution du commerce extérieur (2017 Mds USD, évolution sur 2016) enregistre en termes d’exportations 30,845 (+13,69 %) et d’importations : 40,794 (- 4,2 %).

Les cinq premiers pays-clients de l’Algérie durant les dix premiers mois de l’année 2018 ont été l’Italie avec 4,88 milliards de dollars américains (mds USD), soit 14,31% des exportations globales algériennes, suivie de l’Espagne avec 4,08 mds USD (12%), la France avec 3,89 mds USD (11,4%), les Etats-Unis avec 3,27 mds USD (9,6%) et la Grande-Bretagne avec 2,37 mds USD (7%).

Pour les fournisseurs, la Chine maintient sa première place avec 6,41 mds USD (16,76% des importations algériennes), suivie de la France avec 3,86 mds USD (10,11%), de l’Italie avec 3,06 mds USD (8%), de l’Espagne avec 2,95 mds USD (7,7%) et de l’Allemagne avec 2,62 mds USD (6,85%).

Le plan d’action du Gouvernement de M. Abdelaziz Djerad, adopté le 13 février 2020 par l’Assemblée populaire nationale (APN), se veut « un pacte pour une Algérie nouvelle ».

Transport

Les routes : L’Algérie dispose d’un des réseaux routiers des plus denses en Afrique avec 112039 Km répartis entre routes nationales (RN) sur 29573 km, chemins de wilaya (CW) sur 24109 km et chemins communaux (CC) sur 60420 km.

Au titre des projets structurants, l’autoroute Est-Ouest (1216 Km) est déjà en service. Elle sera reliée par l’autoroute des Hauts plateaux (1 020 km) en cours de construction. S’y ajoute 1600 km de la Route transsaharienne, construits sur le territoire algérien. La RTS, longue de 9022 km, dessert six pays (Algérie, Niger, Mali, Nigeria, Tchad, Tunisie) et se compose d’un axe principal, Alger-Lagos (4498 km), et de trois axes secondaires : la branche tunisienne (866 km), la branche malienne (2461 km) et la branche tchadienne (1197 km).

Le bus est un moyen principal de locomotion terrestre, suivi du train et du taxi.

Le chemin de fer : De 4000 km, le réseau ferroviaire national devrait passer à 6000 km et à plus long terme à 12500 km en 2025. Le gouvernement projette également d’équiper 14 villes de tramways, de développer le métro d’Alger et d’en implanter un nouveau à Oran. Le métro est en service dans la capitale depuis 2015. Le tramway est opérationnel à Alger, à Constantine, à Oran, à Sidi Bel Abbès, à Ouargla et à Sétif.  

Le transport maritime : Avec un littoral long de plus de 1280 Km, le pays dispose de quarante-cinq (45) ports en service, dont : 11 ports de commerce mixtes (commerce, pêche et hydrocarbures) ; 02 ports spécialisés en hydrocarbures (Skikda Est et Béthioua) ; 31 ports et abris de pêche ; et 01 port de plaisance à Sidi Fredj, à Alger.

La Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et Algérie Ferries sont des acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs transbordeurs font la liaison des passagers vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde.

Le transport aérien : 35 aéroports, dont 13 internationaux notamment Alger, Annaba, Constantine, Tlemcen et Oran. Plus d’une trentaine de villes algériennes bénéficient de liaisons intérieures. Une vingtaine sont reliées directement à Alger.

Air Algérie est la principale compagnie aérienne opérant en Algérie. Des compagnies étrangères, comme Air France, Aigle Azur et Alitalia…., desservent le pays. Depuis octobre 2011, la compagnie aérienne algérienne Tassili Airlines filiale de la compagnie pétrolière Sonatrach a été autorisée à effectuer des vols grand public, en plus de ces vols domestiques.

Le transport par câble : L’Algérie dispose de deux systèmes de transport par câble, la télécabine et le téléphérique à Alger, Constantine, Skikda, Annaba, Blida et Oran. D’autres projets pour développer ce moyens de transport écologique, sécurisé et touristique sont prévus.

Télécommunications

Un an après le lancement d’Alcomsat-1, l’Algérie, à travers  l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL), envisage déjà de réaliser un second satellite de télécommunications, Alcomsat-2.

Algérie Télécom est l’acteur historique et principal en charge de la mise en œuvre de la stratégie de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la Communication. Pour véhiculer les services voix et DATA, le réseau international est composé de liens sous-marins, terrestres et satellitaires. La liaison sous-marine Alpal2 qui relie Alger à Palma a connu en 2007, une extension de 2,5 Gbps à 10 Gbps. La deuxième liaison sous-marine « SMW4 » reliant Annaba-Marseille, offre des opportunités plus diversifiées en matière de capacités et des points d’atterrissement éventuels multiples qui permettent la mise en place d’offres diversifiées en matière de voix et d’Internet. Pour renforcer les capacités de bande passante, un troisième câble sous-marin de 100 Gbps reliera Oran à Valence et Alger à Valence (Espagne) à partir du début de l’année 2017.

Dans le domaine de l’Internet, et à partir de 2008, les 1 541 communes du pays ont commencé à être raccordées à l’Internet via le réseau ADSL. La bande passante internationale qui se limitait à deux liens de 34 Mbps atteint aujourd’hui à 420 Gbps.

A la faveur de la loi 2000-03, le marché de la téléphonie mobile est ouvert à l’investissement privé. Dés 2002 un second opérateur, Orascom Telecom Algérie – Djezzy, est venu concurrencer l’opérateur public ATM- Mobilis suivi à partir de 2004 de Wataniya Télécom Algérie, Nedjma, Ooredoo aujourd’hui. En mai 2001, l’ARTP est mise en place comme organe de régulation du secteur. Les trois opérateurs totalisent aujourd’hui près de 45 millions d’abonnés avec des offres de plus en plus diversifiées à des prix concurrentiels. La téléphonie mobile de technologie 4G est mise en œuvre depuis 2014 et se déploie graduellement sur l’ensemble du territoire national. 

Couverture sanitaire :

Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre en Algérie.

L’Algérie a consenti de grands efforts en matière de couverture sanitaire pour l’ensemble de sa population.

La gratuité des soins dans les structures publique est ainsi instituée depuis 1974 alors que le principe de la garantie de « l’accès aux soins » a été intégré dans la constitution de 1976.

Les stratégies de santé publique priorisent la prévention, le développement des infrastructures et des équipements, la formation et la disponibilité du médicament. Ces stratégies ont permis l’augmentation de l’espérance de vie des Algériens, la baisse sensible des mortalités maternelle et infantile, ainsi que l’incidence des maladies transmissibles, dont certaines ont été totalement éradiquées.

Il y a lieu noter, en outre, l’existence de 15 centres hospitalo-universitaires (13.755 lits), 81 établissements hospitaliers spécialisés (13.124 lits), 206 établissements publics hospitaliers (40.506 lits) et 1 établissement hospitalier universitaire (770 lits).Le secteur privé offre, quant à lui, 197 établissements hospitaliers et 365 établissements de santé ambulatoire.

Comme tous les autres pays de la planète, l’Algérie lutte contre la pandémie du COVID-19. Les mesures de prévention et de lutte prises ont permis de maitriser la situation sanitaire dans le pays.  

Education et enseignement :

La Constitution algérienne garantit le droit à l’enseignement pour tous. L’école est obligatoire à partir de six ans.

Le système éducatif algérien est divisé en plusieurs niveaux : préparatoire, fondamental (primaire, et moyen), secondaire, professionnel et l’enseignement supérieur.

L’organisation et la gestion des niveaux primaire, moyen et secondaire est assurée par le ministère de l’Education nationale, le niveau professionnel est confié au ministère de la formation et de l’enseignement professionnels et la gestion de l’enseignement supérieur est confiée au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le taux d’analphabétisme a été réduit à 9,44 % en Algérie en 2018. Celui de scolarisation a atteint 98,5%. Le nombre des élèves au titre de la rentrée 2018-2019 a atteint 9.269.892, ceux du palier primaire représentant 48,8% du total des élèves et le reste des taux réparti entre les cycles moyen, secondaire et préparatoire répartis dans près de 27.000 établissements éducatifs.

Le réseau universitaire algérien compte cent six (106) établissements d’enseignement supérieur répartis sur quarante huit wilayas (48), couvrant tout le territoire national. Ce réseau est constitué de cinquante (50) universités, treize (13) centres universitaires, vingt (20) écoles nationales supérieures et dix (10) écoles supérieures, Onze (11) écoles normales supérieures et  deux (02) annexes.

La nomenclature actuelle de la formation et l’enseignement professionnels compte 442 spécialités. L’Etat lui consacre un budget considérable, à travers 1255 établissements de formation encadrés par 67000 fonctionnaires, dont plus de 27000 formateurs pour prendre en charge plus de 650000 stagiaires par an, en sus du programme de formation continue destiné aux travailleurs.

La formation est l’un des fleurons de la coopération de l’Algérie avec les pays africains. Un programme qui atteint les 1500 offres de bourses d’études dans divers domaines est consenti chaque année au profit du continent.

Les loisirs, le tourisme et la culture en Algérie

Le football est le sport préféré des Algériens. Plusieurs autres disciplines sportives sont également prisées. Les athlètes algériens sont aujourd’hui reconnus dans le monde entier.

Immense pays, l’Algérie a beaucoup à offrir au touriste qui souhaite la découvrir grâce à des circuits découverte, des promenades dans le désert ou les montagnes et des séjours en bord de mer.

Alger la capitale, à elle seule, mérite une visite avec au minimum un bon moment dédié à la Casbah et ses sites environnants hérités de la présence turque tels que la mosquée Ketchaoua, datant de 1612. S’y ajoutent, d’autres sites datant de la colonisation française comme la Basilique Notre-Dame d’Afrique. 

Dans les environs d’Alger, l’on pourrait visiter les ruines romaines de Tipasa et de Cherchell. Toujours en bord de mer, l’on pourrait découvrir la capitale de l’ouest, Oran, et son beau front de mer. D’autres villes méritent aussi un passage à l’instar de Tlemcen, Constantine, Bejaïa et Annaba…

Pour les amateurs de plages, ils pourraient trouver leur bonheur sur tous les 1280 km de côte et particulièrement sur les plages de Jijel ou Bejaïa. Les amateurs de randonnées en montagne pourront le faire dans le massif des Aurès jusqu’aux gorges d’El-Kantara.

Et pour ce qui est du désert, les portes du Sahara permettront de le découvrir à travers une visite dans la vallée du M’zab, à Adrar, sur le plateau du Touat, à Timinoun, dans l’oasis de Beni-Abbés…..

Plus loin, il est nécessaire d’aller au grand sud dans le Massif du Hoggar au sud de Tamanrasset ou dans le massif de l’Atakor au nord de Tamanrasset. A Djanet, Illizi, le site préhistorique de Djabbaren mérite une visite.

La riche gastronomie algérienne reflète la variété culturelle du pays et l’influence des différentes civilisations qui l’ont traversée : différents types de ragoûts, épices et pâtisseries, paellas, pains, olives…. Le couscous est, bien sûr, le plat national. Le bourek, la chorba, la dolma, la chekhchoukha, la rechta, le méchoui et les merguez sont d’autres plats algériens très populaires sans oublier les pains Kessra, Khmira et Matloo. Pour ce qui est des desserts algériens traditionnels, les kalb-el-louz, les zalabyas, les samsas, les makrouds, les griouches et les taminas méritent d’être mentionnés. Le café est servi fort en Algérie. Le thé à la menthe est très populaire mais aussi les jus de fruits.

La culture algérienne est riche, variée et très ancienne, chaque région, chaque ville ou oasis constitue un espace culturel particulier. La Kabylie, les Aurès, l’Algérois, les Haut-plateaux, la vallée du Mzab, le Gourara, le Hoggar, la Saoura sont chacune des régions avec des particularités culturelles. L’oasis dEl Oued, dans l’est du pays, est surnommé « le village aux mille dômes », car presque tous les édifices sont surmontés de dômes, dont le but était de protéger de la canicule estivale.

L’architecture, la musique et la littérature algériennes sont des composantes culturelles tout aussi riches en styles. Cette diversité se reflète également dans la fabrication de tapis, poteries, broderies, bijoux ou autres objets ainsi que les musiques et danses traditionnelles.

On trouve en Algérie des ruines romaines, mosquées arabes décorées de splendides mosaïques, palais turcs, bâtiments de style européen.

Le raï, qui animait autrefois mariages et fêtes, est devenu aujourd’hui universel grâce à des chanteurs célèbres comme Cheikha Remitti, Cheb Khaled et Cheb Mami. Le chaabi, le badoui et le gnaoui, trois autres types de musique très populaires en Algérie voire au-delà.

Les hommes de lettres algériens écrivent en arabe, en tamazight et en français : Rachid Mimouni, Kateb Yacine, Tahar Djaout, Mohammed Dib, Mouloud Mammeri, Mouloud Feraoun, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Tahar Ouatar, Ouassini Laaredj, sont quelques exemples d’hommes de lettres algériens dont la réputation a dépassé les frontières de leur pays.

Politique étrangère de l’Algérie

L’Algérie, située au centre du Maghreb arabe, représente un trait d’union entre l’Afrique et la Méditerranée.

Après son accession à la souveraineté en 1962, elle est devenue membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA) et de la Ligue des Etats Arabes. Elle a intégré l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) en 1969. En février 1989, l’Algérie a pris part, avec les autres Etats maghrébins, à la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Ancrée dans la Déclaration du 1er Novembre 1954, la voix de l’Algérie s’est affirmée tout au long des années de l’indépendance comme une voix crédible, respectée, écoutée et recherchée.

La diplomatie algérienne a réussi de nombreuses réalisations notamment en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du règlement des conflits par les voies pacifiques, de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales, de l’avènement d’un ordre économique international plus juste et plus équitable et de la promotion de rapports de coopération, de solidarité et de cohabitation pacifique. 

La volonté d’œuvrer à la recherche, par la voie du dialogue et la négociation, de solutions pacifiques fondées sur la légalité internationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de la cohésion nationales des Etats guide les efforts soutenus de sa diplomatie en faveur du retour rapide de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans les pays de la zone sahélo-saharienne d’appartenance qui font face aux fléaux du terrorisme et de l’extrémisme violent et aux défis développement. Des défis qui engendrent de nombreux fléaux tels que la migration illégale, le crime organisé transnational ou encore le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains.  

La paix, la stabilité et une coopération économique et commerciale fondée sur le respect mutuel, l’équilibre des avantages et la solidarité dans son voisinage immédiat, comme dans ses espaces d’appartenance arabe, africain et méditerranéen, ainsi qu’à l’échelle globale, sont aussi des objectifs essentiels de la politique extérieure et de l’action diplomatique algériennes.