Activités de Coopération

Activités des Chefs d'Etats:

1er sommet Russie-Afrique: M. Bensalah reçoit le président malien à Sotchi
APS Publié Le : Jeudi, 24 Octobre 2019

SOTCHI – Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, jeudi à Sotchi (Russie), le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales et les voies de les développer.

La rencontre, tenue en marge du 1er sommet Russie-Afrique, a permis d’examiner l’agenda de ce sommet.

L’entretien, qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a été l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Le chef de l’Etat prend part aux travaux de ce sommet qui vise à renforcer les relations politiques et économiques entre la Russie et les pays africains, à la tête d’une délégation de haut niveau, composée du ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum, du ministre des Finances, Mohamed Loukal et du ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.

Source: Bamada.Net /15/12/2019

MESSAGE DE FELICITATIONS

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

-KOULOUBA-

SON EXCELLENCE MONSIEUR ABDELMADJID TEBBOUNE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

– ALGER –

Votre brillante élection à la magistrature suprême de Votre pays m’offre l’heureuse occasion de Vous adresser, au nom du Peuple du Mali, de son Gouvernement et en mon nom propre, mes très vives et chaleureuses félicitations.

Je voudrais, en cette heureuse circonstance, Vous exprimer ma constante disponibilité à œuvrer au renforcement des excellentes relations d’amitié et de coopération existant entre nos deux pays.

En Vous souhaitant plein succès dans l’accomplissement de Votre nouvelle fonction, je forme des vœux sincères de bonne santé et de bonheur pour Votre Excellence, de progrès et de prospérité croissante pour le Peuple frère de la République algérienne démocratique et populaire.

Je Vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président et Cher Frère, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.

IBRAHIM BOUBACAR KEITA

Cérémonie d’investiture du président malien: Ouyahia vendredi à Bamako pour représenter le Président Bouteflika

Publié Le : Jeudi, 20 Septembre 2018

ALGER – Le Premier ministre Ahmed Ouyahia se rendra vendredi à Bamako où il représentera le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie d’investiture du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, prévue samedi, indique jeudi un communiqué des services du Premier ministre.

Ouyahia aura également à cette occasion des entretiens avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga.

Sitôt arrivé à Bamako ce 21 septembre 2018, le Premier ministre algérien M. Ahmed Ouyahia a été reçu en audience par son homologue malien Soumeylou Boubeye Maïga.

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué les progrès dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du Processus d’Alger, ainsi que la coopération bilatérale entre les deux pays. Bien que couvrant plusieurs domaines, cette coopération, selon les deux Premiers ministres, est appelée à se renforcer, notamment dans le domaine économique, afin de se hisser au niveau des excellentes des relations politiques. 

Le Premier ministre algérien a chaleureusement félicité le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga pour sa reconduction à la tête du Gouvernement qui traduit les succès réalisés sous son leadership par notre pays, notamment à travers l’organisation réussie de l’élection présidentielle et la stabilisation progressive du pays.

Le premier ministre remet un message écrit de SEM le Président de la République au Président malien, 22-09-2018

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a été reçu, samedi après-midi à Bamako, par le Président du Mali, M. Ibrahim Boubacar  Keïta, à qui il a remis un message écrit de SEM Abdelaziz Bouteflika, Président de la République.

Qualifiant la relation avec le Mali d' »historique », le Premier ministre a indiqué, lors d’une déclaration faite à la presse, que « l’Algérie n’oubliera jamais le soutien du peuple malien dans la lutte de libération nationale », rappelant que « ce soutien a été incarné par l’action  des dirigeants maliens de l’époque envers l’équipe de moudjahidine algériens dirigée par l’actuel président de la République ». « Nous sommes, sur un autre plan, intéressés de savoir comment évolue la situation dans le nord du Mali et je rapporterai un message de réconfort au  Président Bouteflika, le chef de l’Etat malien ayant démontré comment les choses avancent », a-t-il assuré.  M. Ahmed Ouyahia a affirmé que « l’Algérie continuera à être aux côtés du Mali voisin et frères et le soutiendra à l’aboutissement total du processus de paix« .

L’audience, qui a été également l’occasion d’évoquer les relations de coopération bilatérale, s´est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel.

Représentant du président Bouteflika au 27e Sommet Afrique-France : M. Sellal à Bamako

Publié par DK News, le 13-01-2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé vendredi à Bamako pour prendre part au 27e sommet Afrique-France en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Prévu aujourd’hui sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet verra la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement.  M. Sellal est accompagné du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Outre l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26e sommet tenu à Paris en 2013, les discussions porteront également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique». 

Le sommet de Bamako se tient également à un moment où l’Afrique, sous la double impulsion du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires. 

 Par ailleurs, les autorités maliennes mettront à profit l’organisation de ce sommet pour promouvoir l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations d’Alger, conjointement signé par les groupes politico-militaires des régions nord du pays, le gouvernement malien et la médiation internationale.

 Sommet Afrique – France : Relever collectivement les défis communs

La réunion ministérielle préparatoire au 27e Sommet Afrique-France s’est ouverte, hier à Bamako, avec la participation de l’Algérie. Aujourd’hui, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement prendront part aux travaux, avec la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette rencontre.

PUBLIE LE : 14-01-2017

La réunion ministérielle préparatoire au 27e Sommet Afrique-France s’est ouverte, hier à Bamako, avec la participation de l’Algérie. Aujourd’hui, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement prendront part aux travaux, avec la participation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette rencontre. 

 M. Sellal est accompagné à ces assises, tenues sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Outre l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues du 26e Sommet tenu à Paris en 2013, les discussions porteront également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs, notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique». Le Sommet de Bamako se tient également à un moment où l’Afrique, sous la double impulsion du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et de l’agenda 2063 de l’Union africaine, s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires.

 «L’Agenda 2063» visant à encourager la discussion entre toutes les parties prenantes oriente le continent sur les voies et moyens de s’«enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement  toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes». L’objectif assigné à travers une telle démarche, avaient convenu les dirigeants du continent, et d’«assurer une transformation socio-économique positive de l’Afrique dans les cinquante années à venir». Cette vision inscrite dans les perspectives de l’Union africaine mène, a-t-on indiqué, à la construction d’«une Afrique intégrée, prospère et en paix, dirigée par ses citoyens et constituant une force dynamique sur la scène mondiale. Pour ce faire, l’UA appelle à une plus grande contribution et adhésion de tous les Africains et amis de l’Afrique pour renforcer l’Agenda 2063. En plus de ces enjeux, le Sommet de Bamako est organisé sur fond de solidarité avec le Mali qui œuvre pour le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat dans ses régions du Nord. «L’organisation d’un événement de cette envergure (le sommet) dans notre capitale n’aurait pas été possible sans l’amitié et la confiance à nous témoignées par nos partenaires français. Elle n’aurait pas été non plus possible si nos frères africains ne nous avaient pas solidairement accompagné dans nos efforts pour revenir à l’avant-scène politique et diplomatique mondiale», avait déclaré le président malien, Ibrahim Aboubacar Keita dans un message adressé à la nation, à l’occasion du nouvel an. Limité à son lancement à la participation de pays francophones, le sommet Afrique-France a été élargi au pays lusophones et anglophones.  En plus de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères, La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a été, par ailleurs, précédée par des fora consacrés aux «Genre et Développement» ainsi qu’à la «la Jeunesse». Un sommet des Premières Dames est également prévu à la même occasion. Les autorités maliennes saisiront cette occasion pour promouvoir l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations d’Alger, conjointement signé par les groupes politico-militaires des régions nord du pays, le gouvernement  malien et la médiation internationale. Dans ce contexte, a-t-on indiqué auprès des organisateurs, l’Etat malien impliquera toutes ses institutions pour la réussite du sommet. Ainsi, le ministère malien de la Réconciliation nationale a prévu des «actions de communication en faveur de la paix». Le ministère mettra notamment à la disposition de participants des documents qui font la promotion de la paix, avait-on annoncé. Plusieurs supports, dont des brochures, dépliants et des activités connexes seront accessibles aux participants à l’effet d’être informés sur les efforts de paix et de sécurité à travers tout le territoire malien. Ces actions ont également pour objection d’inviter les chefs d’Etat et de gouvernement présents au sommet de Bamako, à renouveler leur soutien au Mali et de l’accompagner dans le parachèvement de son processus de réconciliation nationale déjà enclenché.


M. Abdelkader Messahel : « La Déclaration de Bamako soulignera l’intérêt du continent aux problèmes posés dans le monde »

Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel a évoqué les volets inscrits à l’ordre du jour du 27e Sommet Afrique-France, affirmant que la Déclaration de Bamako devant sanctionner ce sommet, soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».   

M. Messahel a indiqué que ces volets porteraient sur les questions intéressant le continent notamment celles liées à la paix et à la stabilité. «Nous avons évoqués les questions de paix et de stabilité en particulier dans notre voisinage dont la Libye et le Mali», a précisé M. Messahel, soulignant avoir abordé, dans son intervention, «la situation prévalant dans la région» et les efforts fournis en matière de lutte contre le terrorisme. Le ministre a rappelé «la proposition de l’Algérie» portant tenue d’une  conférence, en mai prochain, sur «le rôle de la Réconciliation nationale dans la lutte antiterroriste» et «le rôle de la démocratie dans la résolution de  ce problème». Il a saisi cette occasion pour évoquer l’expérience algérienne en matière de «lutte contre l’extrémisme violent».  Dans le cadre des rencontres organisées à l’occasion du Sommet Afrique-France,  M. Messahel a cité les ateliers portant sur «les question économiques», «la position et le rôle de la femme et la jeunesse». Il a mis l’accent, à cet effet, sur le rôle pionnier de l’Algérie dans ce domaine, notamment à travers les réalisations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika en matière de «promotion du rôle de la femme dans le domaine politique, notamment dans le développement socio-économique».     

Le Premier Ministre représente le Président de la République au sommet de Bamako

15-01-2017

Le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal, en sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a participé samedi à Bamako aux travaux du 27ème sommet Afrique-France.

M. Abdelmalek Sellal a abordé dans son allocution plusieurs sujets et a insisté sur les questions suivantes : 

-La pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali. 
-En appui à ce processus, je réitère, ici notre appel solennel à la communauté internationale pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet accord. 
-Le rôle de l’Algérie a été édifiant et salué par la plupart des dirigeants africains. 
-La pose en territoire algérien du câble de fibre de verre relié au réseau international pour alimenter et désenclaver cette vaste zone du continent en matière de TIC tout au long de l’axe Alger-Lagos a été achevé. 
-Le gouvernement algérien se tient prêt à accompagner les propositions constructives de coopération triangulaires qui viendraient à être formulées au grand bénéfice de l’intégration du continent.  
-Le continent africain fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement. 
-Depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit.

-Cette dynamique est venue consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrir leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté nationale, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions.

-Les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration interpellent notre assemblée pour concentrer son attention et surtout son action sur les véritables causes de ce fléau.

-Ces causes se déclinent, sur les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains.

-L’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et apporte sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régionale et continentale.

-La route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de Fibre optique Algérie-Nigéria répondent à cet impératif d’intégration de nos économies. 

-L’Afrique forte des ses atouts, œuvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité. 

-Le sommet Afrique-France est une rencontre traditionnelle qui permet d’évaluer les réalisations accomplies au cours des dernières années dans le cadre des relations entre l’Afrique et la France.

Représentant du Président Bouteflika au 27e sommet Afrique-France qui s’est ouvert hier à Bamako : Sellal réitère le soutien de l’Algérie au Mali et relève les défis sécuritaires au Sahel

Publié par DKnews le 14-01-2017.

Les travaux du 27ème sommet Afrique-France se sont ouverts samedi à Bamako avec la participation d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représente, à cette occasion, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Organisé sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet sera sanctionné par une déclaration finale traitant notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’«économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».

S’exprimant au terme de la réunion ministérielle préparatoire, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui accompagne M.
Sellal à cette occasion, a indiqué que la Déclaration de Bamako soulignerait «l’intérêt accordé par le continent africain aux problèmes qui se posent au monde».

Les participants aux assises de Bamako se pencheront également sur l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en £uvre des recommandations issues du 26ème sommet tenu à Paris en 2013.

Cette rencontre au sommet portera également sur «les voies et moyens à même d’approfondir ce cadre de coopération afin de relever collectivement les défis communs notamment la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique».

Le Continent africain, souligne-t-on, s’emploie à «réunir les conditions nécessaires pour son développement à travers une meilleure coopération avec ses différents partenaires».

Dans le cadre de cette vision, les Etats d’Afrique, travaillent pour «une transformation socio-économique positive du continent dans les cinquante années à venir», en mettant en £uvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

«L’Agenda 2063» plaide notamment pour une discussion entre toutes les parties prenantes pour orienter le continent sur les voies et moyens de s’«enrichir effectivement des leçons du passé, de consolider les progrès en cours et d’exploiter stratégiquement toutes les possibilités qui s’offrent à court et à moyen termes».

Limité à son lancement à la participation de pays francophones, le sommet Afrique-France a été élargi au pays lusophones et anglophones.

Pas moins de 54 délégations de pays africains et la France prennent part au sommet de Bamako ainsi que les représentant de l’Onu, de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement, du Fonds monétaire international et de l’organisation internationale de la francophonie, ont annoncé les organisateurs.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré samedi à Bamako la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement du processus de mise en £uvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, soulignant l’importance de relever les défis qui menacent la stabilité et la sécurité au Sahel et la croissance économique en Afrique.

Dans son allocution, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, devant les chefs d’Etat et de gouvernement présents au 27ème sommet Afrique-France, M. Sellal a réitéré «la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en £uvre de l’Accord de paix au Mali».

En appui à ce processus, le Premie ministre renouvelé son appel à la communauté internationale «pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet accord».

En termes de réalisations au niveau africain, M. Sellal a indiqué que «depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit».

Il a affirmé, dans ce contexte, que cette dynamique est venue «consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrir leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté national, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions».

La sécurité au Sahel au devant de la scène

La sécurité au Sahel, était l’un des points clefs de l’intervention de M. Sellal au sommet qui se tient dans la capitale malienne à un moment, a-t-il noté, où le continent africain «fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement».

M. Sellal a saisi cette occasion pour mettre en garde contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et de personnes, le kidnapping ainsi que la traite des personnes et la migration.

Tous ces problèmes, constituent, a affirmé M. Sellal, des «défis qui nous interpellent collectivement pour renforcer notre coopération bilatérale, régionale et internationale dans un esprit de responsabilité collective et de solidarité active, partant du principe de l’indivisibilité de la sécurité et de l’exigence de sa réalisation pour tous».

Il a, de surcroît, souligné que les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration «interpellent notre assemblée pour concentrer son attention et surtout son action sur les véritables cause de ce fléau».

Les causes se déclinent, a précisé M. Sellal, sur «les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains, ainsi que l’exacerbation des contradictions internes et le non recours aux moyens pacifiques et au dialogue pour les résoudre et les dépasser».

Climat des affaires en Afrique, beau temps à l’horizon

S’est invité également dans l’intervention de M. Sellal, le climat des Affaires en Afrique et les mesures prises par l’Algérie pour améliorer les choses dans ce sens en Algérie. «Au plan économique, notre continent connaît, depuis de nombreuses années maintenant, une croissance économique soutenue de l’ordre de 5%.

Les prévisions pour 2017 sont encore plus favorables et confirment ainsi les capacités d’absorption de nouveaux investissements étrangers dans notamment les secteurs des services financiers, la construction et l’industrie manufacturière», a indiqué M. Sellal.

Il a, à cette occasion, souligné que l’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et apporte sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régional et continentale».

Dans cet ordre d’idées, il a soutenu que la route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de Fibre optique Algérie-Nigéria «répondent à cet impératif d’intégration de nos économies».

M. Sellal a en outre affirmé que l’Afrique forte des ses atouts, £uvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité.

Organisé sous le thème : «Pour le partenariat, la paix et l’émergence», le sommet de Bamako sera sanctionné par une déclaration finale traitant notamment des «défis et menaces à la paix» et de l’«économie et développement : l’émergence, pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois».

M. Sellal au Sommet Afrique-France à Bamako : responsabilité et solidarité

PUBLIE LE : 15-01-2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali dans la phase de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, insistant sur la mobilisation internationale pour réaliser les objectifs du développement consignés dans cet Accord.

« Je voudrais saisir cette occasion pour réitérer la pleine disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien à l’aboutissement, dans les meilleurs délais, du processus de mise en œuvre de l’Accord de paix », a déclaré M. Sellal. Il a affirmé qu’ « en appui à ce processus, je réitère, ici notre appel solennel à la communauté internationale pour qu’elle reste mobilisée en faveur de la réalisation des objectifs de développement consignés dans cet Accord ».


Progrès en matière de démocratie en Afrique

Le Premier ministre a souligné les progrès enregistrés dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit en Afrique. M. Sellal a indiqué que « depuis le premier sommet de 1973, l’Afrique a enregistré des progrès indéniables dans le domaine de la consécration de la démocratie, de la bonne gouvernance politique et économique et de l’édification de l’Etat de droit, convaincue chaque jour un peu plus que c’est la seule voie à même d’offrir à ses pays et à ses peuples les leviers indispensables à la stabilité politique et au développement socio-économique auxquels ils aspirent légitimement ». Dans ce contexte, il a affirmé que cette dynamique est venue consacrer un processus de décolonisation qui a permis à l’écrasante majorité des peuples africains de recouvrer leur indépendance politique et de rétablir leur souveraineté national, un processus qu’il conviendra impérativement de parachever.

 

Défis sécuritaires

M. Sellal a relevé les défis qui menacent la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel, pour instaurer une coopération dans toutes ses dimensions. « Nos présentes assises se tiennent à un moment où notre continent fait face à de nombreux défis sécuritaires qui menacent la stabilité et la sécurité de la région du Sahel, en particulier, et hypothèquent la réalisation de ses projets de développement », a soutenu M. Sellal. Il a saisi cette occasion pour mettre en garde contre le terrorisme, le crime organisé transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et de personnes, le kidnapping ainsi que la traite des personnes et la migration. Tous ces problèmes, constituent, a affirmé M. Sellal, des « défis qui nous interpellent collectivement pour renforcer notre coopération bilatérale, régionale et internationale dans un esprit de responsabilité collective et de solidarité active, partant du principe de l’indivisibilité de la sécurité et de l’exigence de sa réalisation pour tous ». Il a, en outre, indiqué que les drames répétitifs générés par la pauvreté, les maladies et les flux massifs de la migration interpellent notre assemblée pour « concentrer son attention et surtout son action sur les véritables cause de ce fléau, à savoir les conflits et les interventions étrangères en violation du droit international, source de chaos et de désordre propice au développement du terrorisme, l’absence de soutien conséquent aux efforts de développement et de lutte contre la pauvreté d’un grand nombre de pays africains, ainsi que l’exacerbation des contradictions internes et le non-recours aux moyens pacifiques et au dialogue pour les résoudre et les dépasser ».


Amélioration du climat des affaires en Algérie

M. Sellal, a mis en exergue la croissance économique enregistrée en Afrique, rappelant également les mesures prises par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires. « Au plan économique, notre continent connaît, depuis de nombreuses années maintenant, une croissance économique soutenue de l’ordre de 5%. Les prévisions pour 2017 sont encore plus favorables et confirment ainsi les capacités d’absorption de nouveaux investissements étrangers dans notamment les secteurs des services financiers, la construction et l’industrie manufacturière », a indiqué M. Sellal. Il a, à cette occasion, souligné que l’Algérie, qui a pris d’importantes mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires, à l’appui d’énormes investissements publics dans les infrastructures, a abrité un important Forum africain d’investissements et d’affaires et a apporté sa contribution à la réalisation d’importants projets structurants de l’économie régional et continentale.

 Dans cet ordre d’idées, il a soutenu que la route transsaharienne Alger-Abuja, qui offre au commerce de l’Afrique de l’Ouest une ouverture sur la Méditerranée et d’importantes économies de coûts et de temps dans le transport des marchandises, le projet de gazoduc Alger-Lagos ainsi que le projet de fibre optique Algérie-Nigeria « répondent à cet impératif d’intégration de nos économies ». M. Sellal a, par ailleurs, affirmé que l’Afrique forte de ses atouts, œuvre à la mise en place de partenariats de qualité, fondés sur le respect mutuel, l’équilibre des intérêts et un juste partage de la prospérité. (APS)

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En marge du sommet

M. Sellal reçu par le Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz…

L’entretien a porté sur « les questions d’intérêts communs et les relations bilatérales entre l’Algérie et la Mauritanie ». Les deux parties ont également abordé la situation régionale notamment dans la région maghrébine. La rencontre a été aussi mise à profit pour évoquer « le fonctionnement des instances de l’Union africaine », à la veille de la tenue du prochain sommet de l’organisation panafricaine.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

… le Président du Congo Denis Sassou Nguesso…

Le Président du Congo, Denis Sassou Nguesso, s’est entretenu avec Abdelmalek Sellal, qui lui a remis un message du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les deux responsables ont abordé l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union africaine prévu à Addis-Abeba. Ils ont eu également de longs échanges sur la situation qui prévaut en Libye, et ce en prévision de la réunion du Haut comité de l’UA pour la Libye, prévue dans les prochains jours à Brazzaville. La rencontre s’est déroulée en présence de M. Abdelkader Messahel.

… le Président français  François Hollande…

 Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu  avec le Président français, François Hollande. Les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et abordé l’ordre du jour du sommet Afrique-France. La rencontre a été également mise à profit pour aborder la situation  dans la région, particulièrement la situation en Libye et au Sahel, en plus de la lutte contre le terrorisme.

… et le vice-Président du Kenya

 Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est entretenu  avec le vice-Président du Kenya, William Ruto, accompagné de la ministre des Affaires étrangères de son pays, Amina Mohamed. Les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et les voies et moyens de les renforcer. La rencontre a été également mise à profit pour aborder les questions qui intéressent le continent africain, notamment le fonctionnement des instances de l’Union africaine. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines,  de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. (APS)


M. Sellal reçu par le Président de la République de Guinée

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a été reçu, hier à Bamako, par le président de la République de Guinée, Alpha Condé. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel.          

Sellal reçu à Bamako par le président de la République de Guinée

2017-01-13

Le Premier ministre, Abdelamalek Sellal, a été reçu vendredi à Bamako par le président de la République de Guinée, Alpha Condé. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Cette rencontre intervient à la veille du 27ème sommet Afrique-France pour lequel une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à Bamako.

Communiqué conjoint

ALGER – Un communiqué conjoint algéro-malien a été rendu public mardi à l’issue de la visite la d’amitié et de travail du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, à Alger du 30 août au 1er septembre 2015, dont voici le texte intégral :

  1. A l’invitation de Son Excellence M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Son Excellence M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a effectué une visite d’amitié et de travail, du 30 août au 1er septembre 2015.
  1. La visite du Président malien s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations traditionnelles d’amitié, de solidarité, de coopération et de bon voisinage qui existent entre l’Algérie et le Mali, conformément à l’engagement de leurs dirigeants de conférer une dimension stratégique aux relations bilatérales, reflétant ainsi les aspirations des peuples algérien et malien.
  1. Au cours de cette visite les deux Chefs d’Etat ont eu des rencontres en tête- à- tête et des discussions élargies aux deux délégations.
  1. Cette rencontre a constitué une occasion pour les deux Chefs d’Etat de passer en revue l’état de la coopération dans plusieurs domaines et d’affirmer leur détermination pour les renforcer davantage, à travers la mise en place de programmes de coopération mutuellement bénéfiques.
  1. Les deux Chefs d’Etat ont confirmé la convergence totale des positions et des analyses politiques des deux pays sur les principales questions d’intérêt commun, et ont réitéré leur engagement commun d’œuvrer au renforcement des relations de coopération dans tous les domaines en vue de l’édification d’un partenariat stratégique.
  1. Les deux Présidents ont procédé à un échange sur les évolutions intervenues dans chacun des deux pays, notamment les réformes et les grands programmes de développement en cours de réalisation.
  1. A l’occasion de cette visite, le Président Bouteflika a réitéré ses félicitations au Président malien suite à la signature à Bamako de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, par le Gouvernement malien et les Mouvements du Nord, en rappelant la nécessité et l’urgence pour les parties maliennes de s’impliquer dans la mise en oeuvre fidele et intégrale des dispositions de cet accord en vue d’assurer un retour durable à la paix.
  1. Il a réitéré à son homologue malien la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali frère, à consolider la sécurité et la stabilité dans le cadre de l’intégrité territoriale et de l’unité du Mali à travers le parachèvement d’une réconciliation nationale.
  1. Dans ce contexte, Son Excellence le Président Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a exprimé ses remerciements à Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, pour la réussite de la médiation internationale, sous la conduite de l’Algérie, qui est parvenue à un règlement global de la crise malienne. A cet égard, le Président Ibrahim Boubacar KEITA a décoré le Président Abdelaziz Bouteflika de »la médaille de Grande Croix de l’ordre national du Mali » la plus haute distinction du Mali. A son tour, le Président Abdelaziz Bouteflika, a décerné la médaille Athir au Président Ibrahim Boubacar KEITA en reconnaissance pour son rôle dans le raffermissement des liens historiques d’amitié et de bon voisinage entre l’Algérie et le Mali, la réalisation de la paix au Mali et sa contribution dans l’instauration de la sécurité dans la sous-région.
  1. Abordant les relations bilatérales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur volonté d’œuvrer à leur renforcement et à leur diversification pour qu’elles reflètent les potentialités de coopération qui existent entre les deux pays.
  1. Dans cette perspective, les deux chefs d’Etat ont décidé de réunir avant la fin de l’année 2015 les différents mécanismes bilatéraux de coopération, notamment, le Comité Bilatéral Stratégique et la 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération Algéro-malienne sous la Présidence des deux Premier Ministres.
  1. Les deux chefs d’Etat sont, également, convenus de la tenue d’une réunion préparatoire à cette 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération qui sera chargée d’identifier les actions concrètes de coopération. Ils ont, en outre, relevé la nécessité d’impliquer les hommes d’affaires des deux pays. Dans ce cadre, une réunion des hommes d’affaires algériens et maliens se tiendra en marge des travaux de la 12ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération.
  2. Les deux chefs d’Etat ont, enfin, convenu de réunir la 13ème session du Comité Bilatéral Frontalier.
  3. S’agissant des questions régionales et internationales, les deux chefs d’Etat ont relevé, avec satisfaction, la convergence de leurs analyses politiques et l’identité de leurs vues sur l’ensemble des thèmes abordés, en mettant en exergue le rôle actif que déploient les deux pays au niveau continental et dans leurs sphères d’appartenance géographique respectives pour la promotion d’un climat de paix, de stabilité et de prospérité au développement.
  1. Les deux Présidents ont convenu de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux et en toutes occasions, notamment à la veille d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des fora d’appartenance commune.
  1. Les deux chefs d’Etat se sont également félicités de la coopération prometteuse qui se développe et se renforce dans le domaine sécuritaire, au niveau de la région, et ont apporté dans ce cadre leur appui au processus de Nouakchott visant à opérationnaliser l’architecture de paix et de sécurité au Sahel.
  1. Dans ce contexte, ils ont convenu de conjuguer leurs efforts en vue de la consolidation de la coopération régionale et internationale pour poursuivre la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et réitérer leur engagement résolu à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel.
  1. Ils ont réitéré, à cet égard, leur profonde conviction que la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée dans la région du sahel devrait se poursuivre de manière déterminée notamment dans le cadre des mécanismes de coopération mis en place par l’union africaine et les pays du champ. Dans ce cadre, ils ont apporté leur soutien au Centre Africain d’Etude et de Recherche sur le Terrorisme » CAERT », au Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint » CEMOC » et à l’Unité de Fusion et de Liaison » UFL ».
  1. Dans ce contexte, les deux Chefs d’Etat ont réitéré leur ferme condamnation de la pratique du paiement des rançons aux groupes terroristes contre la libération d’otages, conformément aux décisions de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine et des résolutions pertinentes du Conseil de la Sécurité des Nations Unies.
  1. Concernant la Libye, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation dans ce pays qui menace la nation libyenne dans ses fondements ainsi que la stabilité et la sécurité dans la région. Ils ont souligné l’impératif du respect du cessez le feu sur l’ensemble du territoire libyen, et encouragé les parties libyennes, à l’exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations Unies, à s’engager loyalement et de bonne foi dans le dialogue initié par le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la Libye, M. Bernardino LEON, en vue de parvenir à une solution politique qui préserve l’unité, l’intégrité du territoire, la stabilité du pays et la cohésion de son peuple.
  1. Abordant la question du Sahara Occidental, les deux Chefs d’Etat ont réaffirmé leur soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki Mon et son Envoyé Spécial, M. Christopher ROSS, visant à trouver une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
  1. S’agissant de la situation au Moyen-Orient, les deux Présidents ont réitéré leur soutien pour un règlement juste et durable du conflit israélo-palestinien, consacrant le droit du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant avec comme capitale El Qods.
  1. Les deux parties ont plaidé en faveur d’une réforme profonde de l’Organisation des Nations Unies qui permette la participation active des pays africains au processus de prise de décision au niveau de cette Organisation conformément à la position commune africaine reflétée dans le consensus d’Ezulwini.
  1. Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère cordiale et fraternelle, empreinte de compréhension mutuelle.
  1. Le Président malien S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, a remercié vivement le Président Abdelaziz BOUTEFLIKA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité qui lui ont été réservés, ainsi qu’à la délégation qui l’a accompagnée.
  1. Il lui a adressé une invitation à l’effet d’effectuer une visite officielle au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir, la date sera arrêtée d’un commun accord par voie diplomatique.

Source: Présidence

 

14/05/2015 – 11:27  

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a désigné le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, pour le représenter à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali prévue vendredi à Bamako, indique jeudi un communiqué de la présidence de la République.

« En réponse à l’invitation qu’il a reçue du président Ibrahim Boubakar Keita, président de la République du Mali, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a désigné M. Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, pour le représenter le 15 de ce mois à Bamako, à la cérémonie de signature de l’accord de Paix et de réconciliation au Mali, accord paraphé  à Alger le 1er mars dernier en couronnement d’une médiation internationale dirigée par l’Algérie », précise le communiqué.

A cette occasion, M. Bensalah sera accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ajoute la même source. APS

El MOUDJAHID.COM : Quotidien national d’information

10 février 2019 15:10:38

Bensalah : « La paix au Mali assure celle de toute la région »

La paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région, a indiqué, hier à Bamako, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

PUBLIE LE : 17-05-2015 | 0:00

La paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région, a indiqué, hier à Bamako, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie de signature de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger.

«L’Algérie a toujours été au côté du Mali, parce que la paix et la sécurité du Mali assurent celle de toute la région», a déclaré M. Bensalah, au terme de l’audience que lui a accordée le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, au  lendemain de la signature de l’accord de paix et de réconciliation à Bamako.

Bensalah a ajouté qu’il était du «devoir de l’Algérie d’encourager les Maliens pour aller de l’avant, afin de s’orienter vers le développement  et rendre notre espace, celui de la coopération et de la concertation, pour que la paix règne dans notre région». «Nous savons maintenant que la mission est plus difficile, parce que mettre en application le contenu de cet accord de paix et de réconciliation intermalien n’est pas une chose facile», a-t-il souligné, assurant que l’Algérie sera avec le Mali pour l’accompagner vers un «avenir meilleur». Le Chef de l’État malien a offert, en marge de cette audience, un déjeuner  en l’honneur de M. Bensalah, accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. L’accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé, vendredi à Bamako, par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays. Le document a été signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la plateforme  d’Alger et par l’équipe de la médiation internationale conduite par l’Algérie.

Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements  de l’Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA, dissident), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de  résistance II) ont également signé l’accord. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident), autre élément composant la CMA, avaient, quant à eux, paraphé, jeudi à Alger, l’accord de paix et de réconciliation. La plateforme d’Alger, signataire de l’accord de paix et de réconciliation, est composée du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple  de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de  résistance (CM-FPR). L’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé vendredi à Bamako, a été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file.

Dossier de presse

Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera une visite d’État en Algérie du 22 au 24 mars 2015, à l’invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué.

PUBLIE APS LE : 22-03-2015

Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera une visite d’État en Algérie du 22 au 24 mars 2015, à l’invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué. Cette visite « s’inscrit dans une tradition séculaire de liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage entre les peuples algérien et malien », ajoute la même source. Elle sera l’occasion pour les deux chefs d’État « de se concerter sur plusieurs questions d’intérêts communs, dont celles liées à la paix, la sécurité et la coopération dans la zone sahélo-saharienne, en particulier l’aboutissement de la médiation conduite par l’Algérie pour la restauration de la paix au Nord Mali », souligne le communiqué. En outre, les travaux entre les membres des deux délégations « seront l’occasion de dynamiser la coopération et les échanges entre les deux pays dans tous les domaines offrant des opportunités », conclut la même source.

Le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta : L’accord de paix paraphé à Alger est un “modèle” de paix et de réconciliation.

APS March 24, 2015

Alger (APS), le 23 mars 2015: Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a qualifié lundi l’accord de paix, paraphé à Alger par les différentes parties maliennes, de modèle” en matière de paix et de réconciliation.

“L’accord conclu à Alger peut être considéré comme un modèle de réconciliation et de paix”

Le président Bouteflika reçoit son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta

APS March 24, 2015

Alger (APS), le 23 mars 2015: Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu le 23 mars 2015 à Alger son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui effectue une visite d’Etat en Algérie.

L’audience s’est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, directeur de Cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

Le chef d’Etat malien était arrivé dimanche à Alger dans le cadre d’une visite d’Etat de trois jours, à l’invitation du président Bouteflika.

Tête à tête Bouteflika-IBK, publié le mardi 24 mars 2015  |  L’expressiondz.com

Après un entretien qu’il a accordé au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le président malien, Ibrahim Aboubekeur Keita a été reçu hier, par le président de la République.

En visite de trois jours en Algérie, IBK est arrivé avant-hier à Alger, à la tête d’une délégation qui a entamé son travail avec les responsables algériens, sur la question de l’accord inter-malien d’Alger qui semble connaître quelques petites entraves. Les relations bilatérales étaient également au menu.

Dans le tête-à-tête qui a réuni les deux présidents, ces sujets ont certainement été abordés. Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia et de nombreux ministres du gouvernement ont pris part à cette audience. On citera les ministres des Affaires étrangères, de l’Industrie et des Mines, notamment. Preuve que les relations algéro-maliennes iront en s’améliorant, tant au plan politique qu’économie.

Le Mali constituant la profondeur sécuritaire de l’Algérie vers le Sud, sa stabilité est une donne stratégique pour Alger. Faut-il rappeler, à ce propos, les nombreuses opérations d’aide humanitaire menées par l’Algérie au profit des habitants du Nord malien.

L’Algérie entend aller plus loin et créer des partenariats gagnant-gagnant au niveau des zones frontalières des deux pays et au-delà. Source: L’expressiondz.com

Mali: Visite d’Etat d’Ibrahim Boubacar Keïta en Algérie : GRAND MERCI AU PRESIDENT ABDEL AZIZ BOUTEFLIKA, 23 mars 2015

Le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au Monument des Martyrs. Le chef de l’Etat rencontrera son homologue algérien pour lui exprimer de vive voix la reconnaissance de notre pays pour son rôle prépondérant dans la bonne conduite des pourparlers inter maliens d’Alger.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a entamé hier une visite d’Etat de 72 heures dans la capitale algérienne, en compagnie de son épouse Mme Keita Aminata Maiga et de quelques membres du gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Par cette visite, le chef de l’Etat tenait à remercier son « frère », le président algérien Abdel Aziz Bouteflika, pour son engagement personnel qui a contribué à l’aboutissement heureux des pourparlers inter maliens, avec l’appui de la communauté internationale. La visite s’inscrit également dans le cadre du développement continue des relations bilatérales entre les deux pays et aussi la perspective d’une coopération industrielle, notamment dans le domaine de l’automobile. Compte tenu de la haute importance de cette visite, l’agenda du président Keita est bien chargé.

C’est hier dans l’après-midi que l’avion présidentiel a atterri à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger, en provenance de Windhoek en Namibie où Ibrahim Boubacar Keita a pris part à la cérémonie d’investiture de Hage Geingob, le nouveau président élu de ce pays d’Afrique australe (voir article de A ; Diarra ci-dessous). A sa descente d’avion, il a été accueilli par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensala. Salve de 21 coups de canon, exécution de notre hymne national, salut du drapeau, passage en revue d’un détachement de la Garde républicaine et d’un détachement de l’Armée nationale populaire, le président Keita a eu droit aux honneurs dus à son rang.

Après une courte pause au salon présidentiel, la délégation s’ébranle vers le Monument des Martyrs où le président Keita a déposé une gerbe de fleurs en la mémoire des victimes de la guerre d’indépendance de l’Algérie.

Ensuite, il a visité le Musée des « moudjahidines » taillé dans le cœur de la colline qui supporte le gigantesque monument. A la fin de la visite, Ibrahim Boubacar Keita a exprimé toute l’affection qu’il porte à ce pays courageux qui a conquis sa libération au prix du sang. « Le sacrifice énorme que le peuple algérien a consenti » doit être compris de tous, selon le président Keita qui a ajouté que notre pays « a toujours besoin de son frère Abdel Aziz Bouteflika » pour le parachèvement du processus de paix.

De ce haut lieu du souvenir et du recueillement, la délégation présidentielle a mis le cap sur la résidence d’Etat de « Zéralda » Villa n°4 où l’hôte de marque a pris ses quartiers. Pour la parenthèse, la résidence de Zéralda, vaste de plusieurs dizaines d’hectares, compte 4 villas présidentielles. Le vaste domaine est occupé aussi par des biches, des poissons et autres animaux sauvages qui déambulent en toute liberté dans l’enceinte hyper sécurisée. Ici, le chef de l’Etat prévoit une rencontre avec nos compatriotes vivant dans ce pays.

Aujourd’hui, Ibrahim Boubacar Keita entame son agenda par une audience qu’il accordera au Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à Zéralda. Les deux personnalités feront le point de la coopération entre les deux pays avant de déblayer le chemin d’une coopération plus accrue dans des domaines d’intérêts communs. Dans l’après-midi, comme point d’orgue de cette visite, le président Keita rencontra son homologue Abdel Aziz Bouteflika dans sa résidence pour un entretien très attendu.

Demain mardi, le président de la République visitera le complexe de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), à Rouilla, en compagnie du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, un autre grand ami de notre pays et chef d’orchestre des négociations inter maliens d’Alger.

L’intérêt de cette visite est que notre pays aspire à l’acquisition d’une réplique de cette industrie sur son sol pour y propulser l’industrie de l’automobile. De Rouilla, Ibrahim Boubacar Keita ira à l’aéroport pour regagner Bamako. Envoyé Spécial A. M. CISSE

IBK SE RECUEILLE AU SANCTUAIRE DES MARTYRS

« Un peuple est grand par la sauvegarde et le respect de la mémoire de ceux ont mérité de la patrie au prix de leur sang ! Vivent éternellement glorieux, ceux sans lesquels l’Algérie d’aujourd’hui, fière héritière de ceux pour lesquels une vie sans dignité préservée et respectée, sans honneur, n’avait aucun sens !… Au nom du peuple malien frère, qui sait se souvenir, il nous plait de rendre ici, aujourd’hui, l’hommage vibrant de notre peuple, heureux et fier de notre compagnonnage ! Grande et fière et belle Algérie, sous la conduite éclairée de notre estimé et bien aimé Abdel Aziz Bouteflika ! » C’est le texte signé « Ibrahim Boubacar Keita » dans le livre d’or du Musée du Sanctuaire des martyrs hier après-midi après une visite guidée.

Ce musée qui enseigne aux nouvelles générations le sacrifice d’une guerre de libération qui a fait plus d’un million de morts est situé au sous-sol du Mémorial des Martyrs. Cet édifice surplombant Alger et dominant la mer a été inauguré en 1982 pour le 20è anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Situé sur les hauteurs d’Alger, dans la municipalité d’El Madania à proximité du centre commercial El Riadh Feth, il est érigé sur le site d’un ancien fort militaire. Le monument d’une hauteur de 92 mètres est composé de trois feuilles de palmier qui se rejoignent à mi-hauteur. Au bord de chaque feuille de palmier se dresse une statue d’un soldat, chacun représentant une étape de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. L’ensemble repose sur une esplanade où brûle une flamme éternelle.
A. M. C L’essor

Convaincu qu’après la paix, il faut penser au développement, Ibrahim Boubacar Keita a visité une usine de construction de véhicules

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a regagné Bamako hier après une visite d’Etat de 72 heures dans la capitale algérienne. Il était accompagné notamment de son épouse, Mme Keita Aminata Maïga, et du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Au cours de son séjour algérois, le président Keita a rencontré les hauts responsables de « ce pays ami » qui, à la demande du Mali, ont accepté de conduire les négociations inter-maliennes de paix. A la fin des pourparlers, Ibrahim Boubacar Keita a jugé indispensable de venir remercier de vive voix son « aîné » le président algérien Abdelaziz Bouteflika pour son engagement personnel au service de la paix et de la stabilité dans la bande sahélo-saharienne.

Le chef de l’Etat a rencontré longuement le « Raïs » lundi pour évoquer les questions de sécurité et de développement. Pour le président Keita, notre pays aura besoin aussi de l’Algérie pour sa reconstruction. C’est dans ce contexte que juste avant de quitter Alger, hier matin, il a effectué une visite guidée au complexe de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), à Rouilla. Ce fleuron de l’industrie algérienne se distingue par son organisation, sa maîtrise de la technologie et ses ressources humaines de qualité.

En compagnie du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et de plusieurs autres personnalités du pays, la visite de cette grande fabrique de voitures utilitaires a donné des idées au président Keita. Il a d’ailleurs manifesté sa volonté d’acquérir une réplique de cette industrie sur notre sol pour combler certaines lacunes en matière de matériel roulant.

Cette entreprise nationale de véhicules a pour vocation la conception, la fabrication, la commercialisation et le soutien après-vente d’une importante gamme de produits. Avec un capital social détenu en totalité par l’Etat algérien, la SNVI construit des camions et des camions-tracteurs, des autocars, des autobus et des équipements de carrosserie industrielle. « Tout est fait ici », a souligné avec fierté un technicien de l’usine.

Dans le livre d’or du complexe, Ibrahim Boubacar Keita a salué le courage du peuple algérien qui a conquis sa place dans le concert des nations, y compris dans le domaine de l’industrie. Le message d’une demi page qu’il y a laissé « dit » ce qu’il « pense » parce que venu « du cœur ». A la presse, le président Keita a jugé qu’il est du devoir d’un ami de « savourer le bonheur et le succès de l’autre ». Son amitié pour l’Algérie n’est donc pas « biaisée ».

Il s’est dit « très satisfait » de ce qu’il a vu. « Voir une chaîne de production du début à la fin, monter dans un bus qu’on vient de mettre en route quelque part, ça fait chaud au cœur », a confié le visiteur de marque qui a salué « la vision claire, belle et nette » des autorités algériennes.

Le chef de l’Etat a assuré avoir trouvé ici « un vaste champ de coopération bilatérale » qu’il convient d’exploiter à fond. De son point de vue, « pas besoin de chercher aux antipodes ce que l’on a juste à côté, à la porte ». C’était pour lui, « la cerise sur le gâteau » après une visite d’Etat riche en enseignements.

Visite d’amitié et de travail de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, en Algérie, les 18 et 19 janvier 2014


Communiqué

A l’invitation de Son Excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLlKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a effectué une visite d’amitié et de travail en Algérie, les 18 et 19 janvier 2014.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coopération entre les deux pays, traduit la volonté des deux dirigeants de renforcer et de redynamiser la coopération entre les deux pays, afin de conforter les relations séculaires d’amitié et de bon voisinage.

Au cours de cette visite, le Président de la République du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience Monsieur Abdelkader Bensalah, Président du Conseil de la Nation et Monsieur Abdelmalek Sellai, Premier ministre, avec lesquels il a passé en revue les relations bilatérales.

A cette occasion, le Président BOUTEFLIKA a réitéré ses félicitations au Président KEITA pour le retour à la légitimité constitutionnelle à travers notamment l’organisation réussie de l’élection présidentielle, le 11 aout 2013 et des élections législatives le 15 décembre 2013.

Le Président BOUTEFLIKA a assuré le Président KEITA de la pleine disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité, à préserver l’intégrité territoriale du pays et à réconcilier tous les Maliens, grâce au dialogue et conformément aux valeurs ancestrales de cohabitation et d’entente qui ont toujours prévalu au Mali. Dans ce cadre, et à la demande des frères maliens, l’Algérie a engagé des efforts en vue de contribuer aux démarches en cours de la communauté internationale pour promouvoir un dialogue national inclusif dans le respect des règles de transparence, de loyauté, d’efficacité, de responsabilité et d’appropriation par les Maliens de ce processus et cela en conformité avec les différentes résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.

Au cours de cette visite, les deux Présidents ont procédé à un échange d’information sur les réformes politiques et économiques engagées par les deux pays et passé en revue l’état de leur coopération bilatérale et examiné les voies et moyens de la redynamiser dans l’intérêt des deux peuples frères.

Les deux Chefs d’Etat ont affirmé leur engagement à œuvrer à son renforcement et à sa diversification afin d’exploiter les potentialités et opportunités que recèlent les économies des deux pays.

Dans cette perspective, les deux Chefs d’Etat ont décidé de réunir, dans le courant de l’année 2014, les différents mécanismes bilatéraux de coopération notamment le comité bilatéral frontalier et la Grande Commission mixte de coopération algéro-malienne.

De même ils ont décidé de renforcer les relations dans les domaines spécifiques suivants: 

-La création d’un Comité bilatéral sur le Nord qui se réunirait une fois par mois pour suivre la mise en œuvre des décisions en vue du règlement pacifique du problème du Nord;

-L’élaboration et la mise en œuvre d’arrangements de sécurité commune prenant en considération le renforcement de la coopération militaire, sécuritaire et la lutte contre le terrorisme et les trafics en tout genre;

-La mise en œuvre d’un programme spécial de développement économique des régions du Nord et des zones frontalières des deux pays ;

-La réalisation d’un programme spécial d’appui humanitaire au bénéfice notamment des populations affectées des régions du Nord du Mali.

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali a exprimé ses remerciements et sa gratitude à Son Excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLlKA, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, pour la solidarité active de l’Algérie à l’endroit de son pays particulièrement par la contribution permanente à la formation des cadres maliens, l’effacement de la dette bilatérale ainsi que l’importante aide humanitaire consentie dans un esprit de solidarité fraternelle.

Examinant les derniers évènements dans la région et dans le monde, les deux Chefs d’État ont noté avec satisfaction la convergence de leurs vues sur l’ensemble des questions évoquées.

Dans ce contexte, ils ont réaffirmé leur attachement aux objectifs de l’Union africaine et leur engagement à conjuguer leurs efforts pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement à l’échelle du continent. De même qu’ils ont réitéré leur soutien aux efforts de l’Union africaine et des Nations Unies dans la recherche de solutions aux conflits.

Les deux Chefs d’État sont convenus de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral, à tous les niveaux, notamment à l’occasion d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des foras d’appartenance commune.

Les deux Chefs d’État se sont également félicités de la coopération qui se développe et se renforce dans le domaine sécuritaire, aussi bien au niveau bilatéral qu’au niveau des mécanismes mis en place par les pays du voisinage, par l’Union africaine et par les Nations Unies pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé.

Dans cette optique, ils sont convenus de conjuguer leurs efforts pour consolider la coopération régionale et internationale dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé pour que le Sahel reste une zone de stabilité, de sécurité et d’échanges.

Les deux Chefs d’État ont réitéré leur ferme condamnation de la pratique de paiement des rançons qui participe au financement du terrorisme et réaffirmé leur volonté de contribuer à la libération des otages.

Passant en revue l’évolution des crises et conflits en Afrique, les deux Chefs d’État, tout en se félicitant du rôle de «Union africaine dans leur règlement, ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension dans certaines parties du continent qui influent négativement sur le processus de développement et d’intégration économique.

Les deux Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation quant à la situation en République centrafricaine et ont appelé à une instauration rapide de la paix, de la sécurité et de la réconciliation. 

Les deux Chefs d’État ont également appelé à un règlement politique de la crise au Sud-Soudan au bénéfice de l’avenir de la jeune Nation et de la stabilité dans la sous-région.

S’agissant de la question du Sahara Occidental, les deux Chefs d’État ont réaffirmé leur soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Ban Ki Moon et son Envoyé personnel, Monsieur Christopher ROSS, visant à trouver une solution politique mutuellement acceptable conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Evoquant la crise syrienne, les deux Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation devant la grave détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire ainsi que sur les risques de déstabilisation qu’elle fait peser sur l’ensemble de la région. Ils ont réitéré leur soutien aux efforts en cours notamment ceux du Représentant spécial, Monsieur Lakhdar Brahimi, pour la tenue de la Conférence de Genève Il en vue de définir les contours d’une solution politique consensuelle entre toutes les parties syriennes.

Les deux Chefs d’État ont également réaffirmé leur soutien au peuple palestinien pour la satisfaction de ses droits légitimes, y compris l’établissement d’un État indépendant et souverain avec pour capitale El Qods Echarif conformément à la légalité internationale.

Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de fraternité et de compréhension mutuelle.

Son excellence Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République du Mali, a vivement remercié le Président Abdelaziz BOUTEFLlKA, pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés ainsi que la délégation qui l’a accompagnée.

Il lui a adressé une invitation à l’effet d’effectuer une visite au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir, les dates de cette visite seront arrêtées d’un commun accord par les voies diplomatiques.

Fait à Alger, le 19 janvier 2014

Participation de M. le Premier Ministre Abdelmalek Sellal, au nom de M. le Président de la République à la cérémonie d’investiture de M. le Président Ibrahim Boubacar Keita. Bamako, le 19 septembre 2013

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé jeudi à Bamako pour représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la cérémonie officielle d’investiture du nouveau président de la République malienne, Ibrahim Boubacar Keïta.

Il a été reçu à l’aéroport international de Bamako par le premier ministre malien, Oumar Tatam Ly.

Sellal est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra.

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement devront participer aux festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien, dont la cérémonie de prestation de serment avait eu lieu le 4 septembre dernier.

Les festivités se tiendront au stade du 26 mars de Bamako où il y aura la projection d’un film qui retrace le parcours du nouveau président du Mali Keïta qui a fixé comme « priorité » de son mandat de cinq ans « la réconciliation nationale » dans son pays en crise depuis 18 mois.

Elles seront marquées notamment par un intermède musical et culturel qui sera suivi d’un défilé militaire des troupes, à savoir la MINUSMA et les forces armées maliennes.

Le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, avait indiqué à l’APS que l’évènement du 19 septembre marque le « retour de la normalité institutionnelle » au Mali, après 18 mois de crise politico-militaire.

Lors de son séjour, M. Sellal « aura des discussions avec les autorités maliennes en vue de renforcer les liens entre les deux pays en dynamisant davantage la coopération bilatérale dans tous les domaines d’intérêt commun ».

Source APS

Sellal à Bamako : «Aucun effort ne sera ménagé pour la consolidation de la démocratie au Mali»

Publié le dimanche 22 septembre 2013  |  El watan.com

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a réitéré, hier à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à soutenir le processus démocratique au Mali.

«L’Algérie est disposée à ne ménager aucun effort pour la consolidation des acquis démocratiques au Mali», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le nouveau chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Il a, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé «la disponibilité de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la libération du nord du Mali de l’occupation par les groupes terroristes et criminels». Il a également transmis au chef de l’Etat malien les «chaleureuses» félicitations du président Bouteflika pour sa «brillante élection et sa prise de fonctions».

Abdelmalek Sellal, qui a représenté jeudi le président Bouteflika à la cérémonie d’investiture officielle du chef de l’Etat du Mali, a, à cette occasion, présenté les félicitations du président de la République pour le «succès» des festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien. Il a, par ailleurs, examiné avec le président Keïta les perspectives de développer davantage les relations bilatérales et d’échanger les vues sur la situation prévalant dans la région.

Les deux parties ont eu «une identité de vue et d’analyse» sur la nature de la situation dans le Sahel et sur les solutions y afférentes, conformément aux objectifs et principes de l’Union africaine et de l’ONU. De son côté, le président malien, Keïta, a exprimé son respect pour le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple algériens.

APS

Sellal assiste à Bamako à l’investiture du nouveau président malien

20 SEPTEMBRE 2013

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement participent aux festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien, dont la cérémonie de prestation de serment avait eu lieu le 4 septembre dernier. Ces festivités qui se tiennent au stade du 26 Mars de Bamako sont marquées par la présence de milliers de citoyens maliens. Un film retraçant le parcours du nouveau président du Mali, qui a fixé comme «priorité» de son mandat de cinq ans «la réconciliation nationale» dans son pays en crise depuis 18 mois, a été projeté à cette occasion. Les festivités sont marquées notamment par un intermède musical et culturel qui sera suivi d’un défilé militaire des troupes, à savoir la Minusma et les forces armées maliennes.

Le ministre des Affaires étrangères, Zahabi Ould Sidi Mohamed, Dans son discours, le nouveau président malien a salué l’Algérie pour «son aide et son soutien constant, notamment dans les moments de crise» et a rendu hommage au président Abdelaziz Bouteflika. Il a rappelé, à cette occasion, le passage «légendaire» à Gao du président Bouteflika durant la guerre de libération nationale. Par ailleurs, le Premier ministre, M. Sellal, a rencontré le président français, François Hollande, en marge de la cérémonie d’investiture, ainsi que le président tchadien Idriss Deby Into. 

Abdelmalek Sellal achève sa visite à Bamako

Il a représenté le président de la République à l’investiture de Ibrahim Boubacar Keïta

22 Septembre 2013

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui s’est rendu jeudi dernier à Bamako, où il a représenté le président de la République Abdelaziz Bouteflik à l’investiture du nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, a achevé sa visite vendredi dernier.

Il était accompagné du tout nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ainsi que du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra. Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont pris part à la cérémonie. Lors de l’entretien vendredi matin avec le président Keïta, M. Sellal a réitéré la « disponibilité » de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la « consolidation des acquis démocratiques au Mali ». Il a, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé la « disponibilité de l’Algérie à ne ménager aucun effort pour la libération du nord du Mali de l(occupation par les groupes terroristes et criminels ».

Il a également transmis au chef de l’Etat malien les « chaleureuses » félicitations du président Bouteflika pour sa « brillante élection et sa prise de fonction » et pour le « succès » des festivités marquant le début du mandat du nouveau président malien. 

Sellal a, par ailleurs, examiné avec le président Keita les perspectives de développer davantage les relations bilatérales et d’échanger les vues sur la situation prévalant dans la région. Les deux parties ont eu « une identité de vue et d’analyse » sur la nature de la situation dans le Sahel et sur les solutions y afférentes conformément aux objectifs et principes de l’Union africaine et de l’Onu, rapporte l’APS. 

Le nouveau président malien a, de son côté, exprimé sa gratitude quant au soutien « constant » et la solidarité agissante de l’Algérie à l’égard du Mali, notamment dans les moments de crise et rendu un hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Sellal a également eu jeudi soir une séance de travail avec son homologue malien, qui a été élargie aux membres des délégations ministérielles des deux pays. Lors des entretiens, les deux parties ont passé en revue la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique et sécuritaire et entamé un processus d’évaluation des mécanismes existants afin « qu’ils gagnent en efficacité ».

Sellal a rencontré, en marge des festivités, plusieurs autres chefs d’Etat, dont le président de la République française, François Hollande, avec lequel il a évoqué la situation au Mali et dans la région du Sahel. Le Premier ministre Sellal et le président Hollande ont, à cette occasion, abordé les relations bilatérales en perspective de la tenue de la première session du comité intergouvernemental mixte, dont la mise sur pied a été décidée lors de la dernière visite de M. Hollande à Alger.

Il a également rencontré durant son séjour le président tchadien, Idriss Deby Itno. Lors de cette rencontre, MM. Sellal et Deby Itno ont évoqué les relations bilatérales et les voies et moyens de les renforcer davantage. Les questions régionales d’intérêt commun ont été aussi abordées. 

Une rencontre a également eu lieu entre le Premier ministre Sellal et le président tunisien, Moncef Merzouki, lors de laquelle ont été évoquées les relations bilatérales et les préparatifs en vue de la tenue de la session de la grande commission mixte de coopération. Les questions régionales d’intérêt commun ont été également abordées par les deux parties.

Par : Rayan Nassim

Algérie-Mali : Le Président Toumani Touré en visite officielle aujourd’hui

EL MOUDJAHID PUBLIE le  24-10-2011

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, effectuera une visite officielle en Algérie du 24 au 27 octobre 2011, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la Présidence de la République dans un communiqué. « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une impulsion nouvelle à leur coopération dont les fondements et la solidarité découlent des liens fraternels qui les unissent et qui se sont toujours traduits par des relations de bon voisinage et par une solidarité permanentes », souligne-t-on de même source. Cette visite permettra également aux deux Chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, ajoute le communiqué. Le président malien sera accompagné d’une importante délégation.

Le Président malien en visite officielle depuis hier à Alger : Asseoir les fondements d’une coopération forte

EL MOUDJAHID PUBLIE le 25-10-2011

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, est arrivé hier après-midi à Alger pour une visite officielle de quatre jours en Algérie, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le Président malien a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le Président Bouteflika. « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une impulsion nouvelle à leur coopération dont les fondements et la solidarité découlent des liens fraternels qui les unissent et qui se sont toujours traduits par des relations de bon voisinage et par une solidarité permanente », a indiqué dimanche la présidence de la République dans un communiqué. Cette visite permettra également aux deux Chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, selon la même source. Le Président malien est accompagné d’une importante délégation.

Renforcer les relations

L’axe Alger-Bamako essentiel dans la stabilité de la région et la prospérité de ses populations. 

La visite du Président malien, M. Amadou  Toumani Touré, intervient dans un contexte bien particulier. Les bouleversements qui ont secoué la Libye, et les répercussions sur toute la région du Sahel  interpellent les pays voisins et exigent une coopération accrue.

Cette nouvelle conjoncture exige la mise en place d’une stratégie commune de riposte à  toute sorte de menace car il n’en demeure pas moins que la crise libyenne a fait de cette zone une véritable poudrière avec la circulation d’ armes très sophistiquées tombées entre les mains de certains groupes malveillants. Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères,  M. Mourad Medelci,  avait souligné au mois de septembre dernier  que la visite du Président malien en Algérie serait une occasion  de confirmer les avancées enregistrées dans le domaine de la coopération bilatérale.
Pour le chef de la diplomatie algérienne le redéploiement du terrorisme vers la sous-région du Sahel, imbriqué  à la criminalité transnationale organisée, implique que l’Algérie et le Mali  jouent un rôle primordial dans la  garantie de la sécurité des régions frontalières.

Les conséquences induites par la crise libyenne incitent, en effet,  à plus de vigilance, de concertation et de solidarité entre les pays du front pour prévenir la montée de l’insécurité et de la menace terroriste.  Et justement Alger et Bamako ont toujours affiché une volonté partagée de donner une nouvelle impulsion et à chaque fois que l’occasion se présente, un nouveau souffle à la coopération bilatérale et régionale dans plusieurs domaines et secteurs d’activité et notamment le côté sécuritaire. Et cette visite se veut une nouvelle opportunité pour les deux parties pour donner une nouvelle impulsion aux relations algéro-maliennes. Selon les observateurs, la coopération entre les deux pays a enregistré ces derniers temps une  redynamisation concrétisée par la signature de plusieurs accords, attestant  d’une évolution positive dans les relations bilatérales.  Et pour rappel, la 11e session de la commission mixte algéro-malienne,  qui s’est tenue à Alger en septembre dernier, a réaffirmé cette tendance en faveur d’une coopération plus étroite dans le domaine de la sécurisation et du développement de la région frontalière.  Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale,  M. Soumeylou Maïga, avait affirmé, dans ce con-texte, que l’axe Alger-Bamako est « essen- tiel » dans la stabilité de la région et la prospérité de ses populations respectives.  Dans ce sens, la mise en place du comité d’état-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset, répond à une nécessité absolue et à une détermination affichée  par les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie) pour une coopération plus efficace dans le domaine de la lutte contre toutes les formes de trafic  et de criminalité.   

Les objectifs fondamentaux de cette coopération résident dans la promotion  du développement des zones frontalières. C’est dans cette perspective, plus précisément, que l’Algérie, ayant toujours plaidé pour que la lutte antiterroriste soit accompagnée d’actions pour le développement en faveur des populations locales, a fait un don de 10  millions d’euros au gouvernement malien, destiné au financement de projets conjointement  retenus au profit des trois régions du nord du pays (Gao, Kidal et Tombouctou), souvent utilisées par les mouvements terroristes comme zone de repli. D’autre part, l’Algérie a assumé, à plusieurs reprises, un rôle de médiateur entre le gouvernement malien et les mouvements de la rébellion Touareg, en  abritant des pourparlers entre les deux parties, conclus par la signature, en  2006, de l’accord d’Alger.

Le Président Toumani Touré visite la Société nationale des véhicules industriels (SNVI)

A la tête d’une importante délégation, le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, a visité hier après-midi la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à Rouiba (est d’Alger). Le Président malien, qui était accompagné du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia,  a été accueilli à l’entrée du complexe industriel par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement,  M. Mohamed Benmeradi, et du PDG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub. Le Président Toumani Touré a visité les unités de production tôlerie emboutissage, des camions, autocars/autobus, ainsi que l’unité de production de carrosserie industrielle. L’hôte de l’Algérie a pu s’enquérir des différents processus de fabrication ainsi que des produits proposés par le complexe. A rappeler qu’une commande d’engins et  de véhicules industriels et de transport de voyageurs d’une valeur de 2 millions d’euros a été conclue avant cette visite.

La visite a pris fin avec la signature par le Président Toumani du livre d’or et par la remise d’un présent sous forme d’un tableau.

M. Toumani Touré a tenu aussi, à souligner qu’il a été particulièrement “impressionné” par la qualité et l’excellence des produits  de la SNVI et par le savoir-faire du personnel qu’il a d’ailleurs tenu à féliciter.

Modibo Kadjoké,  ministre malien de l’Emploi et de la Formation professionnelle
« Nous souhaitons bénéficier de l’expérience algérienne en matière de création d’emplois ».

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, M. Modibo Kadjoké, a exprimé hier à Alger le souhait de son pays de bénéficier de l’expérience algérienne en matière de dispositifs pour la création d’emplois, qu’il a qualifiée de « positive ». Au cours d’une visite effectuée à la direction générale de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) à Alger, le ministre malien, tout en félicitant l’Algérie pour les résultats obtenus dans ce domaine, a précisé que sa visite avait pour objectif d’appliquer l’expérience algérienne au Mali.

Kadjoké a indiqué dans ce cadre qu’une délégation algérienne est attendue prochainement au Mali pour y présenter les différents dispositifs de création d’emplois, alors qu’une délégation malienne effectuera une visite en Algérie en décembre prochain. Le ministre malien a estimé que les dispositifs mis en place en Algérie dans le domaine de l’emploi sont « très cohérents » et permettent de réduire le taux de chômage. Le directeur général de l’ANSEJ, M. Zmali Mourad, a présenté à cette occasion à la délégation malienne le dispositif d’aide à l’emploi des jeunes de son institution, notamment les avantages accordés aux jeunes pour la création de petites et moyennes entreprises (PME), en termes de réduction de l’apport personnel dans l’investissement bonification du taux d’intérêt.

Algérie – Mali : Le Président Bouteflika s’entretient avec son homologue malien

Président Toumani Touré : «L’axe Alger- Bamako se porte bien et s’est considérablement renforcé»

EL MOUDJAHID PUBLIE LE : 26-10-2011

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, s’est entretenu hier à Alger avec son homologue malien, M. Amadou Toumani Touré, en visite officielle en Algérie. L’entretien s’est déroulé au siège de la Présidence de la République. Auparavant, le Président Toumani Touré avait reçu à sa résidence le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, et le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, qui lui ont rendu des visites de courtoisie. Le Président du Mali avait visité lundi la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à Rouiba et avait été l’hôte d’un dîner offert en son honneur par le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah. La visite du Président malien s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une « impulsion nouvelle » à leur coopération. Elle permettra également aux deux chefs d’Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Président Toumani Touré : «L’axe Alger- Bamako se porte bien et s’est considérablement renforcé»

L’axe Alger-Bamako se porte bien et s’est « considérablement renforcé », grâce à une coopération bilatérale diversifiée et soutenue entre l’Algérie et le Mali, a affirmé hier le Président Amadou Toumani Touré. « L’axe Alger-Bamako se porte bien, et je dirais même qu’il s’est considérablement renforcé », a déclaré à la presse le Chef de l’Etat malien à l’issue des entretiens qu’il a eus avec le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Se félicitant de la qualité des relations bilatérales et du volume des échanges entre les deux pays, le président Toumani Touré a salué « l’engagement fort » de l’Algérie à « accompagner le Mali dans son développement, particulièrement dans les régions Nord ». Il a relevé que la 11e session de la commission mixte qui s’est tenue à Alger en septembre dernier a fait un « travail remarquable », évoquant, dans ce sens, plusieurs volets de coopération dans lesquels les deux pays ont accompli des « avancées extrêmement importantes ». « Nous allons, grâce à l’expertise algérienne, commencer les premiers forages pour la recherche de pétrole au Mali », a-t-il dit, soulignant par ailleurs que dans le domaine des infrastructures, l’Algérie « a beaucoup aidé le Mali », citant notamment le projet de la route Tamanrasset-Gao. Le Président malien a exprimé, en outre, le vœu de voir les deux pays dégager des voies de coopération pour trouver des solutions au problème d’alimentation en gaz qui se pose au Mali. La coopération dans d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture et la pêche a été également abordée, a-t-il précisé. Au plan sécuritaire, le Chef de l’Etat malien a indiqué avoir analysé « de manière assez approfondie » avec le Président Bouteflika la situation dans la bande sahélo-saharienne qui, a-t-il souligné, « nous préoccupe de plus en plus ». « C’était déjà une région faible avec des menaces multiples et beaucoup de difficultés, mais aujourd’hui, il y a une nouvelle donne. On parle beaucoup plus de la présence de groupes organisés et lourdement armés à la suite des derniers événements survenus en Libye », a-t-il observé. « La situation devient donc de plus en plus préoccupante, et je pense qu’en pays voisins, nous partageons la même vision sur cette question », a ajouté le Chef de l’Etat malien. Le Président Toumani Touré a par ailleurs tenu à rendre hommage, dans sa déclaration, au Président Bouteflika, « le plus malien des Algériens et le plus algérien des Maliens », qu’il a qualifié de « grand panafricaniste ». « A chaque fois que je rencontre le Président (Bouteflika), nous évoquons l’histoire du Mali, et il me parle d’une page de cette histoire que je ne connais pas », a-t-il indiqué. « Je lui ai posé des questions sur une page extrêmement importante (de cette histoire) à laquelle il avait pris part lorsqu’on l’appelait Si Abdelkader El-Mali alors qu’il était responsable du front sud », durant la guerre de Libération algérienne, a-t-il encore précisé.


Le Président Toumani Touré au sanctuaire des Martyrs

Le Président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, s’est rendu hier au sanctuaire des Martyrs à Alger où il s’est recueilli à la mémoire des martyrs de la guerre de libération. Après avoir passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui lui a rendu les honneurs, le Président Toumani Touré a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la guerre de libération.


Signature d’une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération

L’Algérie et le Mali ont signé hier une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale. La feuille de route a été signée respectivement par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et le ministre malien des Affaires étrangères, M. Soumeylou Maïga, à l’issue d’une réunion bilatérale ayant regroupé les membres des délégations des deux pays. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l’énergie et des mines, l’industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale.


Le Président Bouteflika offre un déjeuner en l’honneur de son homologue malien

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a offert mardi au palais du Peuple à Alger un déjeuner en l’honneur du président malien, M. Amadou Toumani Touré. Des membres du gouvernement, de hauts cadres de l’Etat, ainsi que les représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie étaient présents à ce déjeuner. Les deux chefs d’Etat ont eu dans la matinée des entretiens au siège de la présidence de la République. Parallèlement à ces entretiens, les membres des délégations des deux pays ont tenu une réunion à l’issue de laquelle une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale a été signée. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l’énergie et des mines, l’industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale.


Le Président Malien lors de sa visite à la SNVI : «Nous allons faire une nouvelle commande de véhicules utilitaires à la SNVI»

Le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré, a annoncé lundi soir à Alger qu’il fera parvenir, après son retour dans son pays, une nouvelle commande de véhicules utilitaires à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba (est d’Alger). « Je voudrais dire que je suis impressionné par la compétence existant à la SNVI. Une fois arrivé à Bamako, nous leur ferons parvenir la prochaine commande », a déclaré à la presse M. Touré au terme d’une visite effectuée à ce complexe. Le Président malien a précisé qu’au-delà de la commande des camions militaires qui seront livrés la semaine prochaine à Bamako, la coopération va s’élargir à des véhicules utilitaires destinés aux collectivités, villes et autres secteurs d’assainissement. Il a tenu à souligner, en outre, que son pays avait commandé des véhicules militaires « après avoir tenté l’expérience bien ailleurs », précisant que la qualité des produits algériens est « excellente » avec adaptation « remarquable » pour le Mali. « C’est ce genre de camions qu’il nous faut », a-t-il dit. « Je me suis dit pourquoi aller chercher ce produit dans un autre continent, alors que nous avons des camions à notre porte », a-t-il fait observer. Le Président malien, qui était accompagné du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia, a été accueilli à l’entrée de ce complexe industriel par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, et du PDG de la SNVI, M. Mokhtar Chahboub. La première halte de M. Touré était d’inspecter les différents produits, au nombre de 20, commandés par son pays à la SNVI. Il s’agit de camions, ainsi que des porte-engins, des semi-remorques, des camions-citernes, des ambulances et des camions de transport d’hydrocarbures. Selon les PDG de la SNVI, le montant global des produits achetés par le Mali est de 2 millions d’euros contre 1,7 million d’euros l’an dernier.


Djamel Ould Abbes s’entretient avec Mme Diallo Madeleine Ba, ministre malienne de la santé : «L’Algérie a formé les premiers médecins de mon pays»

Le renforcement de la coopération algéro-malienne dans le domaine de la santé a été mis en exergue lundi à Alger par la ministre malienne de la Santé, Mme Diallo Madeleine Ba.  » L’appui de l’Algérie a toujours été présent dans le cadre de la coopération avec le Mali dans le domaine de la santé et avait formé les premiers médecins de mon pays », a déclaré Mme Diallo lors de sa rencontre avec M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Elle a ajouté que le Mali veut aussi renforcer la coopération sanitaire avec l’Algérie dans les domaines de la surveillance épidémiologique et de la prévention (vaccination de masse, mesures d’hygiène et assainissement). « L’appui de l’Algérie concerne aussi la formation et le recyclage destinés aux personnels de la santé au niveau des zones frontalières en pathologie sahélo-sahariennes, épidémiologie et laboratoire », a-t-elle indiqué.

La ministre malienne de la Santé a sollicité à l’occasion l’aide de l’Algérie en vue de renforcer les centres d’hémodialyses du Mali par des équipements mobiles et fixes. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a fait part, à cette occasion, de la disponibilité de l’Algérie pour apporter son expérience et son aide technique pour le renforcement des capacités du Mali en matière de contrôle sanitaire aux frontières. « Il est très important de renforcer le contrôle sanitaire aux frontières algéro-maliennes et veiller à l’extension du réseau de surveillance pour faire face aux risques épidémiologiques », a-t-il souligné. Il a rappelé dans le même cadre que le comité bilatéral frontalier algéro-malien créé en vertu du protocole d’accord signé à Adrar le 16 févier 1995 avait convenu, lors de sa 11e session tenue à Alger en juillet 2011, le renforcement de la coopération sanitaire entre les deux pays, notamment dans le domaine de la formation du personnel médical, paramédical et administratif. Il aussi rappelé qu’en 2011, l’Algérie a formé 15 Maliens dans le domaine de la santé, à savoir des sages-femmes, des auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation, des laborantins et manipulateurs en radiologie.

Algérie-Mali : Communiqué commun au terme de la visite du président Toumani Touré en Algérie 

Publié dans Le Temps d’Algérie le 28 – 10 – 2011

Le président malien, M. Amadou Toumani Touré, a achevé jeudi une visite officielle de quatre jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.  Voici le communiqué commun rendu public à l’issue de cette visite:

« A l’invitation de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire, Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, accompagné d’une importante délégation, a effectué, du 24 au 27 octobre 2011, une visite officielle en Algérie.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit la volonté commune des deux dirigeants de renforcer et de dynamiser la coopération entre l’Algérie et leMali, afin de conforter les liens fraternels et les relations de bon voisinage séculaire qui existent entre les deux pays.

Au cours de son séjour en Algérie, Son Excellence, M. Amadou Toumani Touré a visité des sites industriels. Il a marqué un grand intérêt pour l’expérience algérienne et s’est félicité des avancées réalisées par l’Algérie dans la consolidation de son tissu industriel, créateur d’emplois et de richesses. Il a également visité la ville de Tlemcen où il a eu l’occasion de manifester son admiration pour les réalisations qui sont venues enrichir le patrimoine culturel et islamique de la ville, capitale de la culture islamique pour l’année 2011.

Les deux chefs d’Etat ont également eu des rencontres en tête à tête qui ont permis de procéder à une évaluation exhaustive de la coopération bilatérale et d’examiner les voies et moyens de la renforcer, de la diversifier et de l’adapter aux réalités et priorités des deux pays.

Les deux chefs d’Etat ont procédé à un échange sur les mutations intervenues dans chacun des deux pays, notamment les réformes et les grands chantiers en cours de réalisation. Ils se sont félicités des progrès considérables que l’Algérie et leMali accomplissent sur la voie de la modernisation et de la pérennisation de leurs institutions, à travers la consolidation de l’Etat du droit, de la démocratie et du développement économique et social.

Examinant l’état des relations bilatérales, les deux chefs d’Etat ont réitéré leur volonté d’œuvrer à leur renforcement et à leur diversification, afin qu’elles répondent aux potentialités des deux parties et s’inscrivent dans le cadre de leurs objectifs de développement, qui intègrent la dimension du voisinage et l’impératif de solidarité entre les deux pays voisins. Ils ont appelé l’ensemble des institutions et des opérateurs à donner une impulsion, aux relations économiques, commerciales et culturelles, et à promouvoir un climat favorable à l’accroissement des échanges commerciaux bilatéraux et à l’investissement, garants d’un partenariat de qualité entre les deux pays.

A cet égard, ils sont félicités des résultats de la 11e session de la Commission mixte de coopération algéro-malienne, qui s’est tenus à Alger le 11 septembre 2011. Ils ont souligné l’importance des recommandations de cette réunion qui a permis de renforcer le cadre juridique de la coopération bilatérale et d’identifier des actions et des projets de partenariat à même de redynamiser les échanges économiques, scientifiques et culturels entre les deux pays.

Les deux chefs d’Etat se sont particulièrement félicités des progrès réalisés dans le cadre de la coopération bilatérale frontalière, comme l’attestent les résultats de la 11ème session du Comité bilatéral frontalier, tenue à Alger du 11 au 13 juillet 2011. Ils ont souligné l’importance qu’ils attachent à cette dimension de la coopération, qui répond opportunément à la volonté des deux pays de renforcer la relation de peuple à peuple. Tous les secteurs de coopération ont été passés en revus, et une feuille de route, jointe au présent communiqué commun, a été adoptée pour la mise en œuvre des décisions émanant de cette visite.

Dans ce contexte, Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, a exprimé ses remerciements et sa gratitude à Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire, pour la solidarité agissante de l’Algérie à l’égard de son pays, à travers notamment la contribution permanente à la formation des cadres maliens, l’effacement de la dette bilatérale et l’octroi, récemment, d’un don de dix millions de dollars pour le financement de projets de développement au Nord Mali.

Abordant les derniers développements intervenus dans la région et dans le monde, les deux chefs d’Etat ont confirmé leur convergence de vues sur l’ensemble de ces questions. A cet égard, ils ont réaffirmé leur attachement aux objectifs de l’Union Africaine et du NEPAD, tout comme, ils ont réitéré leur engagement à conjuguer leurs efforts pour la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement en Afrique et à soutenir les positions africaines communes.

Les deux chefs d’Etat se reconnaissent pleinement dans les principes de solidarité, de consensus, de réconciliation nationale et dans les principes universels de gouvernance, de démocratie et des droits de l’homme qui sont le socle sur lequel se construisent l’unité et l’intégration du Continent, portées par l’Union Africaine et par l’action solidaire de ses Etats membres.

Les deux chefs d’Etat ont convenu de renforcer la concertation et le dialogue bilatéral à tous les niveaux et en toutes occasions, notamment à la veille d’échéances régionales et internationales importantes et au sein des fora d’appartenance commune.

Les deux chefs d’Etat se sont également félicités de la coopération qui se développe et qui se renforce dans le domaine sécuritaire, aussi bien au niveau bilatéral, qu’au sein des mécanismes mis en place par les pays du voisinage commun pour lutter contre le terrorisme et ses connexions.
Ils ont, dans ce contexte, réaffirmé l’importance de la concertation au niveau de la sous région, et réitéré leur engagement résolu à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel.

Ils ont réitéré leur profonde conviction que la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans la région sahélo-saharienne passe par le renforcement de la coopération entre les pays du champ. Ils se sont félicités, à cet égard, des avancées qu’ils réalisent dans la coopération et la coordination au sein du Comité d’état-major opérationnel conjoint « CEMOC » et de l’Unité du Fusion et de Liaison (UFL).

Les deux chefs d’Etat se sont félicités également des résultats de la réunion des pays du champ, tenus à Bamako le 20 mai 2011, et de la Conférence internationale de Haut Niveau sur le partenariat au Sahel, tenue à Alger les 7 et 8 septembre 2011, qui ont permis de renforcer la stratégie de lutte antiterroriste, fondée sur l’appropriation individuelle et collective des pays du champ et ouverte à un partenariat qui répond aux besoins identifiés par eux et qui s’inscrit dans une optique de développement.

Passant en revue l’évolution des crises et des conflits en Afrique, les deux chefs d’Etat, tout en relevant, avec satisfaction, les avancées enregistrées dans le règlement de la plupart des conflits ayant secoué le continent, ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension et qui influent négativement sur le processus du développement et d’intégration de l’Afrique.

Concernant la situation en Libye, les deux chefs d’Etat appellent de leur vœu le règlement rapide de la crise dans ce pays, conformément aux aspirations du peuple libyen, dans le respect de l’unité, de l’intégrité et de la souveraineté de ce pays frère. Ils expriment leur disponibilité à coopérer avec les nouvelles autorités libyennes, dans l’intérêt mutuel de leurs peuples et comme contribution au renforcement de la paix, de la sécurité et de la stabilité de toute la région.

S’agissant de la question du Sahara occidental, les deux chefs d’Etat réitèrent leur engagement à soutenir la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies qui soulignent, toutes, la nécessité de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

Les deux chefs d’Etat ont réaffirmé leur soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes, y compris la création d’un Etat indépendant et souverain avec El Qods Echerif comme capitale. Ils réaffirment également leur soutien à la demande d’adhésion à l’ONU de l’Etat de Palestine.

Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de fraternité et de compréhension mutuelle. Son Excellence Amadou Toumani Touré, président de la République du Mali, a vivement remercié le président Abdelaziz Bouteflika pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés ainsi qu’à la délégation qui l’a accompagné. Il lui a adressé une invitation à effectuer une visite au Mali. Cette invitation a été acceptée avec plaisir. Les dates de cette visite seront arrêtées d’un commun accord par la voie diplomatique ». 

Visite du président Touré en Algérie : Confiance, solidarité

Le président de la République, Amadou Toumani Touré entreprend à partir de demain une visite de travail de deux jours en Algérie à l’invitation de son homologue algérien Abdel Aziz Bouteflika. La visite du chef de l’État intervient un mois après la tenue à Bamako, de la dixième session de la Grande commission mixte de coopération qui a passé en revue la coopération économique, culturelle, scientifique, technique et sécuritaire entre les deux pays.
 
L’on ne se lassera jamais de le dire : le Mali et l’Algérie, liés par l’histoire, la géographie et la culture, entretiennent d’excellentes relations de coopération politique et économique, depuis leur accession à l’indépendance.
 
De nombreux accords et traités existent entre les deux parties depuis des décennies. Plus récemment, grâce à la facilitation algérienne, le gouvernement et l’Alliance du 23 mai pour la démocratie et le changement ont signé « l’Accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et le développement dans la Région de Kidal ». 

C’était le 4 juillet 2006 dans la capitale algérienne. 

Cet accord a permis un dénouement pacifique de la crise. Depuis, le partenaire algérien s’investit pour consolider la paix et la sécurité dans le nord du pays et offrir les conditions d’un développement durable au bénéfice de toutes les populations, dans le respect de l’intégrité territoriale et des institutions de la République.
 
Alger s’est officiellement dit prêt à accompagner toutes les initiatives de paix et développement dans le Nord.

A l’occasion de la visite du président Touré, Maliens et Algériens tenteront d’insuffler un nouveau dynamisme à ces relations bilatérales particulièrement dans le domaine sécuritaire.
 
Ce pour prévenir et lutter contre le crime organisé et la criminalité transfrontalière à un moment où des bandits armés détiennent encore des otages enlevés dans la Région de Kidal.
 
L’Algérie et le Mali ont convenu en octobre dernier à Alger à l’occasion de la réunion de la commission militaire de renforcer la coopération et la concertation entre les autorités locales frontalières ainsi que dans le domaine de la lutte contre l’émigration clandestine et le crime organisé.
 
Ils ont pris l’engagement de sécuriser la zone frontalière et de développer des échanges commerciaux frontaliers. C’est pourquoi les deux pays ont signé un accord de coopération pour le renforcement de la sécurité le long de la frontière commune de plus de 2500 kilomètres.
 
Ils ont relevé les résultats positifs obtenus dans les différents domaines, notamment le développement du troc frontalier, la solidarité dynamique et constante dans la lutte antiacridienne et la poursuite de la réalisation du projet de « Route transsaharienne » sur les territoires des deux pays.
 
Au delà de la coopération militaire et technique, l’Algérie consent en faveur de notre pays d’importants efforts dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
 
Les deux parties ont récemment convenu d’étendre la coopération aux domaines de la recherche et des relations inter-universitaires ; de préciser pour chaque filière de bourse offerte, le niveau exigé pour entreprendre la formation, la durée de la formation et le niveau du diplôme de fin d’études ; de mettre à la disposition de notre pays des formateurs ou d’assurer la formation des formateurs maliens.
 
Sur le plan économique, un accord a été conclu pour le renforcement de la coopération en matière de tourisme à travers la formation et la promotion touristique. Des voies ont été explorées pour promouvoir l’agriculture oasienne dans le septentrion malien.
 
Il a été décidé d’organiser un échange de délégations d’opérateurs économiques sous l’égide des chambres de commerce et d’industrie des deux pays, au cours de l’année prochaine.
 
Les deux pays ont également convenu de signer un programme d’échange culturel en matière de patrimoine culturel et historique, d’échanger des programmes d’animation culturelle et de formation culturelle.
 
Le président de la République s’attachera avec son homologue algérien à renforcer le dialogue politique dans la perspective d’un partenariat véritable basé sur des relations confiantes, fortes et solidaires, c’est-à-dire mutuellement bénéfiques.
 
B. COULIBALY – L’Essor
23 novembre 2007
 
Visite du président Touré en Algérie : Concertations entre bons voisins

Le président de la République, Amadou Toumani Touré a effectué samedi 24 novembre et dimanche 25 novembre 2007 une visite d’État de deux jours à Alger. C’est en milieu de journée samedi qu’il est arrivé dans la capitale algérienne, accompagné de plusieurs ministres : Kafougouna Koné (Administration territoriale et Collectivités locales), Moctar Ouane (Affaires étrangères et Coopération internationale), Mme Bâ Fatoumata Nènè Sy (Économie, Industrie et Commerce), Ahmed Sow (Énergie, Mines et Eau). Les gouverneurs de Kidal et Gao étaient également du déplacement.
 
Accueilli à sa descente d’avion par son homologue algérien Abdel Aziz Boutelika, le président Touré a été salué par une salve de vingt et un coups de canon et un comité d’accueil.
 
Le président du Conseil de la nation algérienne, Abdel Kader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari ainsi que du chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem étaient également à l’accueil.
 
Amadou Toumani Touré a passé en revue des détachements de la Garde républicaine et de trois corps de l’armée algérienne, avant de s’entretenir pendant une trentaine de minutes avec le président Boutelika dans un salon de l’aéroport d’Alger.
 
Après l’aéroport, le chef de l’État sera ensuite conduit à la résidence Zeralda dans la banlieue algéroise où un second tête-à-tête de près d’une heure a réuni les deux personnalités. Bien sûr, rien n’a filtré de ces deux entretiens. Mais l’on peut présumer aisément que les deux chefs d’État ont discuté des relations de coopération qui lient Bamako et Alger.
 
Au-delà des aspects économiques, Maliens et Algériens ont à coeur de sécuriser les 2500 kilomètres de frontière qui séparent les deux pays. La bande sahélo-saharienne, faut-il le rappeler, est devenue le théâtre d’opération de bandes armées et de trafiquants de tout bord et une plaque tournante de l’émigration clandestine.
Amadou Toumani Touré a reçu en fin d’après-midi en sa résidence de Zeralda, le président du Conseil de la nation et le chef du gouvernement algérien en visites de courtoisie. Avec ces deux personnalités, il a passé en revue la coopération économique, culturelle et scientifique, avant d’aborder les questions sécuritaires le long de la frontière commune.
 
De ces entretiens, il ressort qu’il a été convenu d’élever le niveau de cette coopération à la mesure de la volonté politique qui anime les peuples algérien et malien. Le chef de l’État a dans un discours, plaidé pour la résolution des problèmes sécuritaires qui prévalent dans cette partie du Sahara.

Le président de la République s’est ensuite entretenu avec une délégation de la colonie malienne vivant à Alger, avant de visiter le chantier de la nouvelle chancellerie malienne dans la capitale algérienne.
 
Nos compatriotes, pour la plupart des étudiants, ont exposé devant le chef de l’État les problèmes auxquels ils sont confrontés et qui ont pour noms : acquisition de passeport à moindre coût, difficultés liées au transfert de devises, obtention de bourses pour poursuivre les études.
 
A chacune de ces préoccupations, le président Touré, dans un langage de vérité, a donné des apaisements et promis d’apporter des solutions à certains problèmes dans la mesure des moyens de l’État, tels que par exemple les logements sociaux.
 
Il a donné l’assurance que les autres points seront examinés au niveau du gouvernement. L’État, dans le cadre de la Grande commission mixte de coopération, posera les problèmes dont la solution nécessitera le concours de la partie algérienne.
 
L’honorable Abdel Kader Bensalah, le président du Conseil national, la chambre haute du parlement algérien, a offert dans la soirée du samedi un dîner au président Touré et à sa délégation.
 
Hier au deuxième jour de sa visite en Algérie, le chef de l’État a déposé une couronne de fleurs au pied de la stèle du sanctuaire dédié aux martyrs, et a ensuite visité le Musée du moudjahidin.
 
Par ailleurs, le chef de l’État a été reçu ensuite par son homologue algérien au siège de la présidence de la République algérienne pour un second tête-à-tête qui sera plus tard élargi aux autres membres de la délégation officielle.
 
Au terme de ces entretiens, Algériens et Maliens ont signé un accord visant à raffermir la coopération entre les deux pays. Le président Bouteflika a ensuite offert un déjeuner à la délégation malienne au cours duquel les deux parties ont procédé à un échange de toasts.
 
En principe, le président de la République devrait rentrer hier soir à Bamako. Nous reviendrons sur d’autres aspects de cette visite dans notre prochaine édition.
 
Envoyé spécial
B. COULIBALY- L’Essor
26 novembre 2007
 
ATT en Algérie : La confirmation d’un partenariat stratégique

Dans le cadre des rencontres périodiques entre notre pays et la République algérienne démocratique et populaire, le président de la République Amadou Toumani Touré a effectué une visite d’État de quarante huit heures le week-end dernier à Alger.
 
Cette visite qui intervient après celle de 2003 a été l’occasion pour les présidents Touré et Bouteflika de réaffirmer leur volonté commune de revigorer le partenariat stratégique qui lie les deux pays et leur conviction que les conditions économiques et institutionnelles dans les deux pays sont à même de promouvoir l’initiative, l’innovation et l’esprit d’entreprise.
 
C’est pourquoi au cours des différents tête à tête qui ont réuni Amadou Toumani Touré et Abdel Aziz Bouteflika, ceux-ci ont examiné les différents axes de coopération et réaffirmé leur convergence de vues sur les questions politiques au niveau régional et sous-régional.
 
Ils ont ainsi étudié les conclusions de la dixième session de la commission mixte de coopération tenue à Bamako en octobre dernier. Cette rencontre avait identifié des actions prioritaires dans les domaines économiques, sociaux et sécuritaires de nature à imprimer une dynamique nouvelle à la coopération bilatérale.
 
FILIÈRES PORTEUSES :

Le chef d’État s’est aussi entretenu avec son homologue algérien des questions liées à l’éducation. Amadou Toumani Touré a souhaité la possibilité pour les étudiants maliens de s’inscrire dans des filières porteuses liées, par exemple, à l’industrie minière et aux hydrocarbures.
 
L’Algérie a promis de participer activement au développement des régions Nord du Mali en réalisant notamment des forages, des routes, des infrastructures scolaires. Le chef de l’État a également évoqué avec son hôte la mise en œuvre de l’accord pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement dans la région de Kidal.
 
Cet accord recense toutes les préoccupations du septentrion tels que le désenclavement, la recherche de solution au problème de l’eau, l’éducation et la santé etc. Abdel Aziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré ont discuté des possibilités de ravitailler les régions nord en produits pétroliers et gaziers.
 
Ils se sont longuement entretenus de la coopération militaire entre les deux pays, notamment dans le domaine de formation d’agents de la police, de la gendarmerie ainsi que de l’Armée de l’air dans les écoles algériennes de formation militaire.
 
Le président Bouteflika a insisté sur la tenue régulière des réunions des mécanismes bilatéraux en charge des questions liées du développement de la zone frontalière commune et sur la nécessité d’instaurer un climat de paix et de sécurité dans cette zone.
 
L’Algérie, a-t-il indiqué, pour avoir subi les affres du terrorisme, réalise mieux que quiconque le danger et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité dans le Nord Mali. « Nous sentons comme une marque de confiance renouvelée le recours du Mali à l’Algérie pour l’aider dans des efforts pour renouer le dialogue, lever les malentendus et consolider l’unité et la sécurité du Mali », a assuré le président algérien.
 
Abdel Aziz Bouteflika s’est dit prêt à apporter le concours de son pays à l’initiative du président Touré de réunir un sommet des pays du voisinage consacré à l’examen des questions de sécurité dans la bande sahélo-saharienne que s’étend de la Mauritanie à la Libye.
 
Cette zone est aujourd’hui le théâtre d’un trafic florissant de cigarettes, d’armes et de drogue. Elle sert de planque à des malfaiteurs et de plaque tournante à l’immigration clandestine. Pour le président Touré aucun pays seul ne peut venir à bout de cette menace transfrontalière.
C’est pourquoi le Mali a proposé de réunir cette rencontre d’experts pour dégager les solutions propres à endiguer le phénomène. Le thème de cette conférence, a indiqué le président Touré durant un entretien avec la presse, sera axé sur les principales préoccupations de cette partie du continent que sont la paix, la sécurité et développement dans la bande sahélo-saharienne.

DES COMPTOIRS ET DES ACCORDS :

En marge de ces discussions au sommet, une rencontre a regroupé autour des présidents Touré et Bouteflika, les experts des deux pays sur les conclusions de la dixième session du comité bilatéral frontalier. Au terme de cette rencontre, les ministres des Affaires étrangères du Mali et d’Algérie ont signé le procès-verbal de cette session du comité bilatéral frontalier.
 
Dans ce document d’une vingtaine de pages, les deux parties conviennent de l’ouverture d’un comptoir commercial à Kidal, Gao et Tombouctou. Notre pays s’engage à appuyer l’Algérie dans ses négociations avec l’Uemoa pour la conclusion d’un accord de commerce et d’investissement.
 
Les deux parties ont décidé de mettre l’accent sur l’information douanière pour combattre la fraude et la contrebande dans la zone frontalière. Il a été convenu de développer le tourisme, l’artisanat, l’échange de bourses d’études et de jumelage, la coopération sanitaire, la coopération dans le domaine des transports, de l’éducation, de l’agriculture, etc.
 
Le Mali a obtenu du partenaire algérien la recherche de voies et moyens pour approvisionner les régions Nord en produits pétroliers. Il a sollicité de l’Algérie son appui pour le développement de l’agriculture oasienne et le financement de projets de réalisation de palmeraies de référence à Gao, Tombouctou, Kidal.
 
Dans le domaine sécuritaire, les deux parties ont convenu de la mise en place de mécanismes de contrôle de véhicules à la frontière, de l’intensification de la lutte contre les groupes terroristes, du démantèlement de réseaux de contrebande ainsi que de la neutralisation des réseaux de soutien aux groupes terroristes. Les deux parties ont examiné les possibilités de réaliser la cartographie de la bande frontalière, l’inspection et la densification des bornes frontalières.
 
Envoyé spécial
B. COULIBALY
 
LIBERATION DES OTAGES : EN BONNE VOIE
 
« Les otages retenus par Ibrahim Ag Bahanga seront libres dans deux ou trois semaines, peut-être moins ». L’annonce a été faite hier par le président de la République Amadou Toumani Touré au terme de sa visite de deux jours en Algérie.
 
Le président Touré a jugé dans un entretien avec la presse, que la question des otages est une préoccupation nationale. « Ces hommes retenus en captivité sur des sites particulièrement hostiles ont besoin de notre appui et notre solidarité. Aussi, le peuple malien doit être le soutien de notre armée », a indiqué le chef de l’État qui s’est toutefois félicité de la libération des otages civils par les mêmes preneurs d’otages, voilà quelques mois.
 
Actuellement, a révélé Amadou Toumani Touré, l’Algérie s’investit de manière positive pour le retour des otages chez eux c’est à dire au Mali et dans leurs postes. Au cours du séjour algérien du chef de l’État, un plan d’action et un délai pour la libération des prisonniers ont été dégagés. Un laps de temps est inévitable car les otages ont été éparpillés sur différents sites par leurs ravisseurs.
 
« L’Algérie oeuvre actuellement au regroupement des otages, je lui souhaite beaucoup de chance pour que dans les semaines à venir nous puissions les récupérer », a indiqué le chef de l’État qui avait tenu à préciser à ses interlocuteurs algériens qu’il n’était pas venu négocier avec un quelconque groupe mais plutôt renouveler les engagements contractés par le Mali dans l’Accord d’Alger du 4 juillet 2006 auquel Ibrahim Ag Bahanga a décidé de se conformer. Les opérations de regroupement vont donc commencer et dans les jours à venir, les otages retrouveront la liberté.
 
Le chef de l’État a également remercié tous les pays amis qui de manière discrète œuvrent à la libération des otages, au déminage des zones infestées et au retour à l’Accord d’Alger des bandes réticentes.
 
Le chef de l’État a réaffirmé son attachement aux vertus du dialogue mais n’a pas écarté l’option militaire si celle-ci s’avérait inéluctable.
 
Tout en rendant hommage aux officiers et hommes de rang qui accomplissent leur devoir dans des conditions d’extrême rigueur, le président Touré a promis de défendre chaque arpent du territoire avec la même détermination.
 
Le dispositif militaire sera renforcé à cette fin, a souligné le président Touré.
 
B.C.- L’Essor
27 novembre 2007

Activités au niveau des Premiers Ministres

Le Premier ministre malien entame une visite de travail en Algérie

Publié Le : Samedi, 13 Janvier 2018

ALGER – Le Premier ministre de la République du Mali, Soumeylou Boubèye Maïga, a entamé samedi une visite de travail de deux jours en Algérie, à l’invitation de son homologue algérien, Ahmed Ouyahia.

Le Premier ministre malien a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene par M. Ouyahia et des membres du gouvernement.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du « dialogue et de concertation existant entre les deux pays et sera l’occasion pour le Premier ministre malien d’examiner avec son homologue algérien la coopération bilatérale et les perspectives de sa consolidation et de son élargissement ».

Elle permettra également « d’aborder les questions régionales d’intérêt commun, notamment au Sahel ».

L’Algérie joue « depuis toujours un rôle majeur et essentiel » dans la stabilité du Mali

Publié Le : Samedi, 13 Janvier 2018

ALGER – L’Algérie joue « depuis toujours un rôle majeur et essentiel » dans la stabilité du Mali, a soutenu samedi à Alger, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga.

« L’Algérie joue depuis toujours un rôle majeur et essentiel dans la stabilité du Mali. A deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015 », a-t-il affirmé, à son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene.

Il a ajouté qu’aujourd’hui, ce qui faisait « la pierre angulaire » de la politique malienne intérieure et extérieure du Mali c’était l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, soulignant que les relations entre les deux pays « puisaient leur source dans une histoire commune ».

Il a rappelé dans ce sens que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait séjourné durant les années 60 à Gao(Nord du Mali), où il dirigeait le front Sud de la Guerre de libération l’Algérie, affirmant que les relations entre les deux pays « sont demeurées profondes et constantes ».

Il a relevé que sa visite s’inscrivait dans ce cadre, pour que les relations entre les deux pays, sur l’ensemble des domaines, puissent être à « la hauteur » de ce qu’elles sont au niveau institutionnel, affirmant qu’il avait réservé sa première visite officielle à l’international à l’Algérie.

L`accord de paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015, et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d`une médiation internationale, dont l`Algérie avait été le chef de file.

Le Premier ministre malien est arrivé samedi à Alger pour une visite de travail de deux jours, à l’invitation de M. Ouyahia.

Cette visite qui s’inscrit dans le cadre du dialogue et de concertation existant entre les deux pays, sera l’occasion pour M. Maïga d’examiner avec son homologue algérien la coopération bilatérale et les perspectives de sa consolidation et de son élargissement.

Elle permettra également « d’aborder les questions régionales d’intérêt commun, notamment au Sahel« .

L’Algérie encourage les mouvements maliens à un plus grand rapprochement avec les autorités de leur pays 

Publié Le : Dimanche, 14 Janvier 2018 09:26   

ALGER- Le premier ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé, samedi à Alger, que l’Algérie « encourage les mouvements maliens à davantage de pas et à un plus grand rapprochement avec les autorités maliennes » en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.

Répondant aux questions des journalistes à l’issue de son entretien avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga, au siège du Premier ministère, M. Ouyahia a déclaré que le rôle attendu  actuellement de l’Algérie après les importantes étapes franchies sous sa supervision  conduite en faveur de la paix au Mali, était d' »encourager les mouvements maliens à davantage de pas et à un plus grand rapprochement avec les autorités maliennes ».    

« C’est un honneur à l’Algérie d’avoir accompagné les frères maliens dans leur dialogue dans leur pays et d’avoir contribué au rapprochement des visions, ce qui abouti à la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali ».

Soulignant que ce processus « enregistre une avancée notable » et que « le dialogue est toujours en cours et les parties signataires continuent à oeuvrer pour la préservation de la paix », M. Ouyahia a rappelé que l’Algérie « a aidé le Mali dans plusieurs domaines à l’instar du renforcement de ses capacités militaires pour préserver sa sécurité, la formation de ses cadres dans différents domaines et le partage de son expérience en matière de réconciliation nationale ». 

A son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene, M. Maïga avait affirmé que « l’Algérie joue depuis toujours un rôle majeur et essentiel dans la stabilité du Mali. A deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015 ».

 Il a ajouté qu’aujourd’hui, ce qui faisait « la pierre angulaire » de la politique intérieure et extérieure du Mali, c’était l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, soulignant que les relations entre les deux pays « puisaient leur source dans une histoire commune ».

L’accord de paix et de réconciliation a été signé, en deux étapes (Mai et juin 2015), par toutes les parties maliennes à Bamako après 5 cycles de dialogue entamé en juillet 2014 sous l’égide d’une médiation internationale conduite par l’Algérie. 

 L’Algérie oeuvre au développement des relations bilatérales avec le Mali

Publié Le : Dimanche, 14 Janvier 2018 09:35   

 ALGER- Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé, lors de son entretien samedi à Alger avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga que l’Algérie « oeuvre au développement des relations bilatérales dans différents domaines et à booster la coopération économique ».

 Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec son homologue malien au siège du Premier ministère, M. Ouyahia a indiqué que les « relations bilatérales ont connu durant les trois dernières années un grande avancée », rappelant « les étapes franchies les quinze derniers mois à la faveur de la tenue de la grande commission mixte, de la commission de la coopération frontalière et de la commission de la coopération militaire outre un échange des délégations entre les deux pays ».

« L’Algérie oeuvre au développement de cette coopération bilatérale dans différents domaines et à booster la coopération économique », a-t-il précisé.

 Ouyahia a fait savoir que les discutions ont porté sur le volet économique vu qu’une délégation composée de plus de 80 représentants d’entreprises algériennes et plus de 130 hommes d’affaires se trouvent actuellement dans la capitale malienne Bamako pour prendre part au salon international de l’artisanat du Mali ».

Ouyahia a ajouté que sa rencontre avec son homologue malien « a été l’opportunité d’examiner la coopération bilatérale et la situation dans la région, et ce sur injonction des présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta ».

Affirmant que les entretiens ont porté sur la sécurité au nord du Mali, M. Ouyahia a déclaré « nous avons réitéré à nos frères maliens la solidarité de l’Algérie quant à leurs préoccupations en termes de restauration de la sécurité et de préserver de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale ».

 Evoquant en outre la situation sécuritaire dans la région du Sahel, M. Ouyahia a mis en avant « la convergence des vues concernant l’impératif de lutter contre le terrorisme et le crime transfrontalier, ainsi que la nécessité de la solidarité entre les pays voisins dans la région du Sahel ».

La rencontre entre le Premier ministre et son homologue malien Soumeylou Boubèye Maïga, en visite de deux jours en Algérie, s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui. 

 L’Algérie encourage les mouvements maliens à un plus grand rapprochement avec les autorités de leur pays 

Publié Le : Dimanche, 14 Janvier 2018

 ALGER- Le premier ministre, Ahmed Ouyahia a affirmé, samedi à Alger, que l’Algérie « encourage les mouvements maliens à davantage de pas et à un plus grand rapprochement avec les autorités maliennes » en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.

Répondant aux questions des journalistes à l’issue de son entretien avec son homologue malien, Soumeylou Boubèye Maïga, au siège du Premier ministère, M. Ouyahia a déclaré que le rôle attendu  actuellement de l’Algérie après les importantes étapes franchies sous sa supervision  conduite en faveur de la paix au Mali, était d' »encourager les mouvements maliens à davantage de pas et à un plus grand rapprochement avec les autorités maliennes ».    

« C’est un honneur à l’Algérie d’avoir accompagné les frères maliens dans leur dialogue dans leur pays et d’avoir contribué au rapprochement des visions, ce qui abouti à la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali ».

 Soulignant que ce processus « enregistre une avancée notable » et que « le dialogue est toujours en cours et les parties signataires continuent à oeuvrer pour la préservation de la paix », M. Ouyahia a rappelé que l’Algérie « a aidé le Mali dans plusieurs domaines à l’instar du renforcement de ses capacités militaires pour préserver sa sécurité, la formation de ses cadres dans différents domaines et le partage de son expérience en matière de réconciliation nationale ». 

A son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene, M. Maïga avait affirmé que « l’Algérie joue depuis toujours un rôle majeur et essentiel dans la stabilité du Mali. A deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015 ».

Il a ajouté qu’aujourd’hui, ce qui faisait « la pierre angulaire » de la politique intérieure et extérieure du Mali, c’était l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, soulignant que les relations entre les deux pays « puisaient leur source dans une histoire commune ».

 L’accord de paix et de réconciliation a été signé, en deux étapes (Mai et juin 2015), par toutes les parties maliennes à Bamako après 5 cycles de dialogue entamé en juillet 2014 sous l’égide d’une médiation internationale conduite par l’Algérie. 

Maïga salue la volonté « constante » de l’Algérie d’accompagner le Mali dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix

Publié Le : Dimanche, 14 Janvier 2018    

ALGER – Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, a salué dimanche à Alger la volonté « constante » de l’Algérie d’accompagner son pays dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

« Nous avons eu la confirmation de la volonté constante de l’Algérie de nous accompagner dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger », a indiqué

Maïga à la presse à l’issue d’une audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

« Nous avons également eu de la part de nos frères algériens la confirmation qu’ils useront de toute leur influence pour qu’un certain nombre de points de cet accord puissent être finalisés ».

 Sur le plan de la sécurité, M. Maïga a indiqué que les deux parties « vont travailler à renforcer leur coopération bilatérale » en la matière, faisant savoir que dans ce cadre, une délégation malienne effectuera bientôt une visite en Algérie.

Au volet économique, il a souligné que l’Algérie et le Mali ont décidé d’élargir leurs relations, rappelant, dans ce sens, que près d’une centaine d’entreprises algériennes participent actuellement à la foire de Bamako et que d’ici la fin du premier trimestre une rencontre entre des responsables d’entreprises algériennes et maliennes se tiendra au Mali, en présence des ministres concernés « pour hisser les relations économiques des deux pays au niveau de leurs relations institutionnelles ».

Enfin, le Premier ministre malien a indiqué avoir transmis au Président Bouteflika « les salutations de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita, ainsi que celles du gouvernement et de l’ensemble du peuple malien ».

Durant l’entretien, « nous avons bénéficié du soutien, des conseils et orientations du Président Bouteflika », a ajouté le Premier ministre malien.

Après cette audience, le Premier ministre malien a quitté Alger, au terme d’une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue, Ahmed Ouyahia.

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika a reçu dimanche à Alger, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, qui effectue une visite de travail de deux jours en Algérie.

L’audience s’est déroulée en présence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia et du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Maïga qui s’est entretenu samedi avec son homologue Ahmed Ouyahia a salué la « disponibilité  » de l’Algérie à rester au côté du Mali pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays, ajoutant  que l’Algérie joue « un rôle important et majeur en ce qui concerne la sécurité au Mali et dans la sous-région ».

Suite de la visite du Premier ministre en Algérie : SOUMEYLOU B. MAIGA REÇU PAR LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA

Posté le 16/01/2018

C’est par un acte politique de haute portée que le Premier ministre a bouclé, dimanche dernier, sa visite d’amitié et de travail de deux jours en Algérie. En effet, Soumeylou Boubèye Maïga a été reçu par le président algérien, Abdelaziz Bouteflika. L’audience, qui s’est déroulée à la Résidence d’Etat, a enregistré la présence du Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia et d’éminentes autres personnalités des deux pays.

Dans une déclaration au sortir de cette rencontre, Soumeylou Boubèye Maïga a déclaré avoir transmis au président Bouteflika les sentiments de fraternité et d’amitié de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta et de l’ensemble du peuple malien. Lesquels sentiments, a-t-il ajouté, prennent leur source dans les liens séculaires et les relations spécifiques que la géographie et l’histoire ont tissés entre nos deux pays. «Nous avons abordé les questions liées à la coopération bilatérale, à la sécurité régionale. Sur l’ensemble de ces questions, nous avons fait le point de la situation de nos entretiens avec nos homologues algériens. Nous avons aussi bénéficié, bien sûr, du soutien, des conseils et des orientations du président Bouteflika», a indiqué le chef du gouvernement.

Sur le plan bilatéral, Soumeylou Boubèye Maïga a noté avoir reçu la confirmation de la volonté constante de l’Algérie d’accompagner notre pays dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. «En particulier, nous avons reçu de la part de nos frères algériens la confirmation qu’ils useront de toute leur influence pour que les derniers pas qui nous restent à accomplir un certain nombre de points de cet Accord puissent être finalisés», a-t-il précisé. Il a, en sus, annoncé que Maliens et Algériens vont travailler à renforcer leur coopération, ajoutant qu’il était important de trouver le cadre et les formes dans lesquels l’Algérie pourrait être plus présente aux côtés du Mali dans le cadre de la sécurité régionale.

Le Premier ministre a aussi noté que les autorités des deux pays ont décidé d’élargir leurs relations à la sphère économique. En appui à ses propos, il a rappelé qu’au moment même où il était reçu par le président Bouteflika, 89 entreprises algériennes participaient à la Foire de Bamako.

D’ici la fin du premier trimestre, a annoncé M. Maïga, les entrepreneurs algériens et leurs homologues maliens se réuniront avec les ministres sectoriels concernés, pour voir comment faire en sorte que les relations économiques que les deux pays entretiennent soient à la hauteur de leurs relations institutionnelles.

«Donc, sur l’ensemble des questions que nous avons abordées, nous avons pu constater la permanence de nos relations et la volonté clairement exprimée à tous les niveaux de continuer de bénéficier de l’accompagnement et du soutien de l’Algérie», a dit le chef du gouvernement.
Auparavant, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui avait offert un déjeuner au Premier ministre dans le magnifique hôtel El-Djazair. Soumeylou Boubèye Maïga avait également dîné à l’hôtel El-Aurassi avec son homologue algérien, Ahmed Ouyahia,. Par ailleurs, ce déplacement chez notre grand voisin du Nord a permis à Soumeylou B. Maiga de se rendre à l’ambassade pour s’imprégner des conditions de travail des agents.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly qui accompagnait le Premier ministre, a été reçu en audience, dimanche dernier, dans la matinée, par son homologue algérien, Abdelkader Messahel.

A la fin de la rencontre, le ministre Messahel a confié que les échanges ont porté sur des évolutions dans les deux pays, avec beaucoup de possibilité de coopération dans le domaine économique.
Saluant le fait que son pays soit l’invité d’honneur de la Foire internationale de Bamako (FEBAK), le chef de la diplomatie algérienne dira que c’est un signal très fort d’une volonté partagée de travailler ensemble. «Nous avons également évoqué la situation sécuritaire dans notre sous-région. Que ça soit sous l’angle de la lutte contre le terrorisme ou sous l’angle des grands trafics que connaît cette région, notamment la migration clandestine et les trafics en tout genre», a conclu Abdelkader Messahel.

Quant à Tiéman Hubert Coulibaly, il a révélé avoir fait, avec son homologue, le tour sur les questions de sécurité sous régionale, les avancées pour la mise en œuvre de l’Accord de paix.
Il a aussi indiqué qu’il a été question de tracer quelques lignes concernant l’évolution fortement économique que les dirigeants des deux pays entendent donner à leurs relations. Sur la question de la réconciliation, le ministre Coulibaly a expliqué que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, avait cité le cas de l’Algérie en matière de réconciliation nationale, notamment cette loi sur la concorde civile et tout le processus qui a été conduit en Algérie.

«Il est une nécessité, suite à la Charte d’entente nationale, que nous ayons une loi sur l’Entente nationale. Bien entendu, la République sœur d’Algérie a annoncé qu’elle était disposée et disponible pour participer à tout travail de conception, de réflexion pouvant aider le Mali, très rapidement, à concrétiser cette volonté présidentielle d’avoir une loi sur l’Entente nationale», a développé le ministre en charge des Affaires étrangères.

Pour Tiéman Hubert Coulibaly, le maintien de l’unité nationale, la cohésion nationale, la préservation de l’intégrité du territoire national nécessitent qu’il y ait l’entente entre les communautés qui habitent le même espace. «C’est une forte volonté du président de la République, le gouvernement a pour mission de mettre cela en œuvre», a-t-il dit.

Envoyé spécial Massa SIDIBÉ

Source: Essor

Le Premier ministre malien achève une visite de travail en Algérie

Publié Le : Dimanche, 14 Janvier 2018

ALGER – Le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga a quitté, dimanche en fin d’après-midi Alger, au terme d’une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue, Ahmed Ouyahia.

Maïga a été salué à l`aéroport international Houari Boumediene, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia et des membres du gouvernement.

Le Premier ministre malien a été reçu, lors de cette visite, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Il a eu un entretien la veille avec son homologue algérien, lors duquel il a salué la « disponibilité » de l’Algérie à rester au côté du Mali pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays.

Il a également relevé que son pays « tente de s’inspirer de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale », estimant que cette expérience « constitue un bon cas d’école en la matière ».

 

Visite de M. Abdelmalek Sellal les 3 et 4 novembre 2016 à Bamako

12ème session de la grande commission mixte de coopération algéro-malienne, tenue à Bamako les 3 et 4 novembre 2016 sous la co-présidence des deux Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Modibo Keïta, a été sanctionnée par un communiqué conjoint, dont voici le texte intégral :

1- A l’invitation de son homologue du Mali, son excellence Monsieur Modibo Keita, Premier ministre chef de gouvernement, son excellence Monsieur Abdelmalek Sellal, Premier ministre de la République algérienne démocratique et populaire, a effectué une visite d’amitié et de travail en République du mai les 3 et 4 novembre 2016, dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation existante entre les deux pays. Il était accompagné d’une importante délégation comprenant plusieurs membres du Gouvernement algérien et des opérateurs économiques.

2- Cette visite s’inscrit aussi dans le cadre de la coprésidence de la 12esession de la Grande Commission mixte de coopération entre la République algérienne démocratique et populaire et la République du Mali dont les deux chefs d’Etat ont décidé d’élever le niveau aux Premier ministres.

3- Cette session de la session de la Grande commission mixte de coopération s’est déroulée après les mémorables visites d’Etat effectuées en Algérie les 18 et 19 janvier 2014, et les 22, 23 e4 mars 2015et les 30 , 31 aout et 1er septembre 2015 par le président de la République du Mali, son excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, à l’invitation fraternelle et amicale de son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire.

4- Les communiqués conjoints publiés à ces occasions ont porté sur d’importants sujets de coopération entre les deux Etats, en même temps qu’ils ont donné de fermes instructions de dynamisation des relations en divers domaines. Ils ont largement inspiré les travaux de la présente session.

5- Dans son discours d’ouverture son Excellence Monsieur Modibo Keita, Premier ministre, chef de gouvernement de la République du Mali, après avoir souhaité la bienvenue à la délégation algérienne, a rappelé le partenariat stratégique entre les deux pays. Il a indiqué que les le renforcement et l’élargissement de la coopération bilatérale répondant parfaitement aux aspirations des deux peuples et correspondant aux potentialités des deux pays.

6- Il a également souligné la convergence de vues entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun, notamment celles liées à la paix, à la sécurité et au développement avant de rappeler le role éminent que son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika a joué dans le retour de la paix au Mali.

7- Il a, enfin, relevé les relations de bon voisinage entre le Mali et l’Algérie et s’est félicité de l’engagement ferme et résolu du Gouvernement algérien aux côtés du Mali dans le cadre des négociations de la conclusion et de la mise en £œuvre de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali.

8- Le Premier ministre de la République algérienne démocratique et populaire a, quant à lui, adressé ses sincères remerciements aux autorités maliennes pour l’accueil particulièrement chaleureux et fraternel réservé à sa délégation et à lui-même.

9- Il s’est félicité de la parfaite convergence de vues entre son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de a République algérienne démocratique et populaire et Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, président de la République, chef de l’Etat, sur les questions de paix, de sécurité et de développement.

10- Il a, enfin, souhaité que la présente session soit l’occasion de dégager les voies et moyens permettant de contribuer au renforcement de la coopération de la coopération bilatérale entre la République du mali et la République algérienne démocratique et populaire.

11- La 12eme session de la Grande commission mixte de coopération s’est félicitée du relèvement du niveau de cette instance aux Premier ministres, ce qui témoigne du dynamisme de la coopération entre les deux pays.

12- Elle a permis de jeter les bases d’une coopération économique, commerciale, sociale, et culturelle plus poussée entre les deux pays. A cet égard, elle s’est félicitée, en particulier, des conclusions du Forum économique algéro-malien tenu en marge de ses travaux et qui conduira à la création prochaine d’un conseil d’affaires entre les deux pays avec pour objectifs le développement des relations commerciales, la création de joint-ventures, la diversification, au profit des opérateurs économiques, des marchés et des sources d’approvisionnement.

13- Cette session s’est inscrite aussi dans la dynamique de lancement futur de projets conjoints et dans la poursuite et l’accélération de ceux en cours, notamment dans les domaines des infrastructures routières interétatiques, la protection des humains et du bétail contre les maladies, la facilitation du transport entre les deux pays, la recherche pétrolière. Elle a engagé les responsables nationaux concernés à poursuivre la coopération dans les domaines de la formation et de la promotion des échanges culturels, le partage mutuel du savoir et des savoir-faire.

14- A l’occasion de cette 12eme session les deux parties ont conclu et procédé à la signature des accords suivants :

-Accord de coopération dans le domaine de l’énergie,

-Accord de coopération dans le domaine du pétrole et du gaz,

-Accord de coopération dans le domaine de la recherche géologique et minière,

-Accord de coopération dans le domaine de la santé vétérinaire,

-Accord de coopération dans le domaine de la protection des végétaux et de la quarantaine végétale,

-Accord de coopération technique dans les ressources en eau,

-Accord de coopération en matière de santé,

-Mémorandum d’entente relatif de coopération dans les domaines du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale,

-Mémorandum d’entente dans le domaine de la solidarité nationale,

-Programme d’échanges culturels pour la période 2017-2019,

-Mémorandum d’entente relatif à la promotion du commerce extérieur entre l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX Algérie) et l’agence pour la promotion des exportations du Mali (APEX Mali),

-Accord de coopération entre la Radio algérienne et l’Office de radiodiffusion et télévision du Mali.

15- Les deux parties sont également convenues d’assurer le suivi des engagements retenus lors de la présente session dans le cadre des activités du Comité bilatéral stratégique (CBS).

16- Les deux parties ont également échangé sur la sortie de crise au Mali, après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

17- Abordant les efforts déployés en vue de retour définitif de la stabilité dans le septentrion malien, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a souligné l’intérêt tout particulier que le Président de la République, S.E.M. Abdelaziz Bouteflika, attache à la restauration de la paix durable au Mali et à la réalisation de la réconciliation entre les frères maliens dans le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la souveraineté du Mali. Il a renouvelé le soutien du Gouvernement algérien au Gouvernement malien pour les efforts qu’il déploie, avec détermination, sous la Haute direction de S.E.M. Ibrahim Boubacar Keita, en vue de permettre à l’Etat d’exercer tous ses pouvoirs régaliens sur les l’ensemble du territoire nationale.

18- Les deux parties ont noté avec satisfaction les avancées enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu de la Processus d’Alger et appelé à leur consolidation à travers la bonne mise en œuvre de l’accord. Elles exhortent la communauté internationale à appuyer les efforts du Mali, en particulier, et honorant les engagements pris notamment à l’occasion de la conférence internationale pour la relance économique et le développement durable du Mali tenue à Paris le 22 octobre 2015.

19- La partie malienne a rendu un vibrant hommage au Président Abdelaziz Bouteflika pour son engagement personnel continu en faveur de la promotion de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale au Mali. Elle a remercié l’Algérie pour sa sollicitude fraternelle et pour contribution multiforme et adaptée aux efforts de règlement de la crise politico-sécuritaire qui a secoué le Mali au cours des dernières années. Elle a réaffirmé sa détermination à mettre tout en œuvre en vue d’une application intégrale des dispositions de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

20- Les deux chefs de délégations ont eu des échanges approfondis en tête-à-tête, sur des sujets se rapportant aux questions bilatérales, sous régionales, régionales et internationales. Par ailleurs, les ministres ont également eu des échanges fructueux au cours des travaux de la session ministérielle.

21- Passant en revue les questions régionales et internationales d’intérêt commun, les deux Parties ont réitéré leur engagement à ne ménager aucun effort pour que la région sahélo-saharienne soit toujours un espace partagé de paix et de prospérité. Elles ont réaffirmé leur attachement au processus de Nouakchott et, dans ce cadre, elles se sont engagées à renforcer davantage leur concertation pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique dans le cadre du CEMOC et de l’UFL. Les deux parties ont fermement condamné le terrorisme sous toutes ses formes et appelé à une meilleure coordination des efforts dans la lutte contre ce fléau.

22- Concernant la situation en Libye, les deux parties ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation dans ce pays qui menace la nation libyenne dans ses fondements ainsi que la stabilité et la sécurité dans la région. La Partie malienne a exprimé son appui aux efforts de l’Algérie concernant le règlement de la crise en Libye, basée sur la solution politique, le dialogue et la réconciliation nationale.

23- Les deux parties ont formulé l’espoir de voir s’établir une plus grande conjugaison de leurs efforts pour travailler ensemble avec les autres pays africains à la consolidation de l’Union Africaine et au renforcement de ses capacités à traduire fidèlement le message des Pères fondateurs.

24- Abordant les derniers développements concernant la question du Sahara occidental, les deux Premier ministres ont réaffirmé leur soutien aux efforts de l’ONU visant à trouver une solution politique, mutuellement acceptable, qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations-unis.

25- S’agissant de la situation au Moyen orient, les deux Premiers ministres ont réitéré leur soutien à un règlement juste et durable du conflit isrelo-palestinien, consacrant le droit du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant avec comme capitale El Qods.

26- Les entretiens entre les deux parties se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de fraternité et de compréhension mutuelle.

27- Au cours de sa visite, Son Excellence Monsieur Abdelamalek Sellal a été reçu en audience par le président de la République du Mali, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita à qui il a transmis les salutations fraternelles et amicales de son frère et ami Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire.

28- Son excellence Monsieur Abdelmalek Sellal, Premier ministre de la république algérienne démocratique et populaire, a vivement remercié le président de la République du Mal, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita et le Premier ministre, Chef de gouvernement son Excellence Modibo Keita, pour l’accueil chaleureux et fraternel ainsi que pour toutes les marques d’attention dont lui-même et sa délégation ont fait l’objet durant leur séjour au Mali, qui s’est déroulé dans un climat convivial à l’image des liens étroits de fraternité, d’amitié et de compréhension , mutuelle qui unissent les deux pays, les deux peuples et les deux chefs d’Etat.

29- La treizième session de la grande Commission mixte de Coopération entre les deux se tiendra au courant de l’année 2018 à Alger en République algérienne démocratique et populaire, à une date qui sera fixée d’un commun accord par voie diplomatique.

Source : APS

Grande commission mixte de coopération Mali-Algérie : Une session très attendue

Par Essor – Date : 03 Novembre 2016  

Les travaux de l’instance de coopération entre les deux pays seront co-présidés par le Premier ministre, Mobibo Keita et son homologue algérien, Abdelmalek Sellal

Bamako abrite aujourd’hui, la 12è session de la Grande commission mixte de coopération Mali-Algérie. Les travaux se dérouleront à la Primature et seront co-présidés par le Premier ministre, Mobibo Keita et son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Le haut fonctionnaire et homme d’État algérien, un grand ami du Mali qui a joué un rôle de premier plan dans la conduite du processus d’Alger ayant abouti à l’Accord pour la paix et la réconciliation, était attendu à Bamako hier dans l’après-midi.

En participant à cette rencontre de haut niveau sur la coopération entre les deux pays, le Premier ministre algérien entend sans doute peser de tout son poids pour faire avancer certains dossiers restés à la traîne. Même volonté d’aller de l’avant chez son homologue Mobibo Keita qui a réuni mardi autour de lui plusieurs membres de son gouvernement pour faire le point des projets et conventions en cours ou en gestation.

La rencontre de Bamako est annoncée comme un tournant décisif dans la coopération algéro-malienne au regard du volume et de la pertinence des conventions proposées à signer par les deux parties à l’issue des travaux de la Grande commission mixte de coopération.

La session procédera à une évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 11ème session tenue à Alger en 2011, avant d’explorer de nouvelles perspectives de coopération. Les relations de coopération entre le Mali et l’Algérie sont très anciennes et couvrent un nombre très varié de domaines : l’économie, le commerce et la finance, la culture, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, la formation professionnelle, les transports, les affaires religieuses, les télécommunications, l’artisanat et le tourisme, la défense et la sécurité, les sports, la justice, l’administration, l’élevage et l’agriculture etc.

Selon les experts qui étaient réunis mardi et hier, l’ensemble de ces secteurs revêtent une importance prépondérante pour les deux pays et bénéficient d’une attention particulière en dépit la crise sécuritaire qui affecte les régions du nord frontalières de l’Algérie.

Justement à propos de sécurité, l’Algérie et le Mali entretiennent depuis plusieurs années, une étroite collaboration dans le domaine du renforcement des capacités des forces armées et de sécurité. A ce titre, notre pays bénéficie de bourses de formation et les deux pays mènent des concertations régulières sur les questions frontalières. La coopération dans les domaines de la culture, de l’artisanat et du tourisme offre également de bonnes perspectives surtout pour la partie malienne.

Quant secteur agricole, vital pour le Mali, le pays a bénéficié de programmes de formation notamment dans la lutte contre le criquet pèlerin et le système de gestion des stocks de pesticides. Dans le domaine de la solidarité et de l’action humanitaire, plusieurs projets ont été conduits dont l’échange d’expériences sur la mise en place du socle de protection sociale, l’échange sur la couverture maladie universelle. Alger a apporté un appui financier à l’Agence de développement du Nord du Mali (ADNM) en faveur du Programme d’appui à la réinsertion socio-économique des jeunes du Nord.

Mais la coopération entre les deux pays voisins va au-delà et s’ouvre même à des aspects comme la recherche et le sauvetage par aéronefs, le commerce et l’ingénierie et la formation professionnelle. Dans les projets, notre pays souhaite disposer d’une usine de montage d’engins militaires. Il convient de signaler que les deux pays entretiennent des relations régulières de haut niveau. Ainsi, la dernière visite du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita à Alger, date de septembre 2015. Quelques mois plus tôt, le Premier ministre était en visite dans la capitale algérienne. C’était le 11 février 2015. En avril de la même année, c’était le tour du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine.

Signature de 13 accords de partenariat entre l’Algérie et el Mali

 Primature 06-11-2016

Le Premier Ministre, M. Abdelmalek Sellal a annoncé, vendredi à Bamako, que «les travaux de la 12ème session de la Grande commission mixte de coopération algéro-malienne ont été fructueux et ouvrent la voie à un partenariat qualitatif».

Abdelmalek Sellal a insisté sur l’importance de cette session qui a abouti à des résultats considérables dont la signature de 13 accords de coopération dans différents secteurs, réaffirmant dans le même sillage la solidarité de l’Algérie et son soutien à son voisin malien.

Le Premier Ministre a précisé que «les accords signés vont donner une dynamique qualitative et un nouveau départ aux relations économiques», saluant l’implication des hommes d’affaires dans cette session par leur participation au forum économique organisé en marge des travaux de cette commission.

Abdelmalek Sellal a souligné, par ailleurs, la convergence de vues entre les deux parties sur plusieurs questions d’intérêt commun, affirmant «nous partageons les mêmes analyses, les mêmes visions et orientations». Le Premier Ministre a déclaré : «l’Algérie demeure mobilisée aux cotés du Mali pour la résolution de la crise à travers une solution politique inclusive et le respect de l’unité nationale dans ce pays».


Concernant la mise en œuvre des recommandations issues de la cette 12ème session de la Grande commission mixte, le Premier Ministre a expliqué que des mécanismes existent déjà, citant notamment le Comité bilatéral frontalier algéro-malien, le Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC) et les rencontres périodiques à tous les niveaux.


Le Premier ministre malien, M. Modibo Keita, a exprimé sa satisfaction de voir le partenariat entre les deux pays « dépasser le cadre des gouvernements pour atteindre les opérateurs économiques », qualifiant cette 12ème Grande commission mixte d' »historique » pour l’Algérie et le Mali.

Algérie-Mali : signature à Bamako de 13 accords de coopération bilatérale

04/11/2016

 L’Algérie et le Mali ont signé, ce vendredi à Bamako, treize (13) accords de coopération à l’issue de la 12ème session de la Grande commission mixte de coopération algéro-malienne qui s’est tenue les 3 et 4 novembre.

Les accords ont été signés, côté algérien, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et, côté malien, par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, en présence des deux Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Modibo Keïta.

Il s’agit d’accords de coopération dans les domaines de l’énergie, du pétrole et du gaz, de la recherche géologique et minière, les ressources en eau, la santé et la protection des végétaux.

Les deux parties ont signé également un accord portant sur l’étude de mobilisation de fonds pour la construction de trois centrales électriques dans des villes maliennes qui comptent parmi les plus importantes, dont Tombouctou et Gao, au nord du pays.  

L’Algérie et le Mali ont signé aussi trois mémorandums d’entente portant respectivement sur la promotion du commerce extérieur, la solidarité et l’emploi. Les deux pays ont signé, en outre, un programme d’échange culturel pour la période 2017-2019 et un autre sur la coopération entre l’Office de radiodiffusion et télévision du Mali et la Radio algérienne. 

APS

 

Un boulevard à Bamako baptisé au nom du Président Bouteflika

04/11/2016

Un boulevard au centre-ville de Bamako a été baptisé ce vendredi au nom du président de la République Abdelaziz Bouteflika, en reconnaissance à son rôle de personnalité marquante dans le processus de paix et de réconciliation au Mali.

La cérémonie de baptisation s’est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue malien, Modibo Keïta.

Les autorités de la ville de Bamako ont indiqué que cette initiative se veut «un témoignage de reconnaissance du peuple malien au président Abdelaziz Bouteflika» pour tous les efforts qu’il a consentis en faveur du retour de la paix et de la stabilité au Mali.

APS

COOPÉRATION MALI-ALGÉRIE : DU COTE DES AFFAIRES

Par bamada.net 03/11/2016

En marge de la session de la Grande commission mixte de coopération, les opérateurs économiques des deux pays sont réunis pour le tout premier forum économique Mali-Algérie.

La 12è session de la Grande commission mixte de coopération Mali-Algérie se tient ce matin à la Primature. En marge de cette grande réunion de revue de la coopération entre les deux pays, l’hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité hier, le tout premier forum économique Algérie-Mali.

L’ouverture de cette grande rencontre de deux jours entre hommes d’affaires maliens et algériens était co-présidée par le directeur général Afrique du ministère algérien des affaires étrangères, Soufiane Mimouni et la vice-présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), Mme Cissé Lalaicha Ascofaré, directrice générale de Aïcha BTP.

Initiée par les deux pays, la rencontre est organisée par le ministère des Investissements et de la Promotion du secteur privé et la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). L’objectif visé étant le renforcement de la coopération et le partage d’expériences entre les opérateurs économiques maliens et algériens. Il s’agit aussi de promouvoir les secteurs porteurs susceptibles d’attirer des investissements et identifier des opportunités d’affaires entre les opérateurs économiques des deux pays. Souhaitant la bienvenue aux hôtes du jour, Mme Cissé Lalaicha Ascofaré a invité les opérateurs économiques maliens à saisir cette opportunité afin de renforcer davantage les relations d’affaires avec leurs collègues algériens. Pour ce qui est de la CCIM, elle suivra en permanence l’avancement des partenariats qui seront conclus entre hommes d’affaires maliens et algériens.

L’Algérie s’emploie à diversifier son économie et à tirer profit des nombreuses opportunités économiques et d’investissement qu’offre le marché malien, a indiqué de son côté Sofiane Mimouni. La présence de la plus d’une vingtaine d’hommes affaires témoigne, à son avis, de l’intérêt qu’Alger porte au renforcement des ses échanges économiques avec le Mali. Et Sofiane Mimouni d’ajouter : « Cette rencontre offre des perspectives prometteuses à la coopération entre nos pays ». Parlant de l’importance de cette rencontre, le directeur général du Commerce extérieur algérien, Said Djellab, a affirmé que les opérateurs économiques algériens sont motivés par le renforcement de la coopération et la promotion des opportunités d’affaires, commerciales et d’investissements au Mali. Pour lui, les relations d’affaires peuvent être approfondies dans divers domaines, car il existe en même temps une similitude et une complémentarité entre les deux économies. En termes d’opportunités, il a cité par exemple l’agriculture, le commerce, les investissements et les BTP. Selon lui, l’Algérie dispose de grosses entreprises dans le domaine des matériaux de construction. Ces sociétés entendent nouer des partenariats avec des entreprises maliennes, en vue d’un transfert de leurs savoir-faire. Des opérateurs algériens évoluant dans l’électroménager cherchent eux-aussi des partenaires pour la distribution de leurs produits et pour la délocalisation au Mali, à long terme, de certaines de leurs activités. Cette politique cadre bien avec la vision de notre pays, estimera le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements au Mali (API-Mali), Moussa I. Touré, en rappelant que l’ambition du Mali est la transformation de ses produits sur place. « Le but est la création de la valeur ajoutée et d’éviter au maximum une exportation massive de produits à l’état brut. L’Algérie peut être dans un cadre une très bonne source d’inspiration et un bon marché pour le Mali », a-t-il ajouté. Moussa I. Touré a fait remarquer que le cheptel malien est exporté sur pied vers le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Nigéria. L’Algérie peut, par exemple, aider notre pays à le transformer sur place les produits dérivés de l’élevage. Et le Mali pourra fournir le marché algérien qui a fortement besoin de viande. Un mémorandum sera signé aujourd’hui en vue du renforcement des relations économiques et commerciales. Ces partenariats seront renforcés lors du Forum d’investissements et d’affaires Algérie-Afrique qui se tiendra du 30 novembre au 5 décembre 2016.

M. TRAORE Source : Essor

En visite de travail et d’amitié en Algérie : Modibo Kéita reçu par le président Bouteflika

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mardi à Alger le Premier ministre malien, Modibo Keita, en visite de travail et d’amitié en Algérie. L’entretien s’est déroulé en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

La visite de Keita en Algérie s’inscrit dans le cadre de la concertation et du dialogue politique que l’Algérie et le Mali entretiennent au plus haut niveau depuis des années et intervient dans « un contexte spécifique » marqué par la tenue à Alger de la 5ème phase des négociations inter-maliennes que l’Algérie abrite depuis leur lancement en juillet 2014.

Nouvel horizon 11 février 2015

 

Activités au niveau des Ministres des Affaires Etrangères:

Visite du MAECI malien à Alger le 3 février 2020

Le Président Tebboune reçoit le MAE malien porteur d’un message du Président Keïta

APS 03/02/2020

Le Président de la République, Abdelmadjid  Tebboune, a reçu lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères  et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, qui lui a remis un message de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Dramé a  indiqué que « l’Algérie et le Mali entretiennent des relations anciennes  très constructives », exprimant sa satisfaction de « la qualité de ces  relations qui se renforcent chaque jour, à travers notamment les rencontres régulières effectuées de part et d’autre par les responsables des deux  pays ».

Le ministre malien a précisé que son pays entame une « phase importante »  dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix de la réconciliation  nationale issu du processus d’Alger, avec le redéploiement de l’armée  malienne dans le nord du pays, soulignant que ce redéploiement est  « extrêmement important ».

Il a salué, dans ce cadre, « l’accompagnement de l’Algérie et sa contribution aux efforts visant à ramener la paix et la stabilité au Mali ». 

« Nous devons avancer ensemble, nous consulter et nous concerter régulièrement pour faire en sorte que tout se passe bien », a-t-il  soutenu. 

Participation du MAECI malien à la réunion des MAE des pays voisins de la Libye, Alger le 23 janvier 2020

Libye: le ministre malien des AE insiste sur l’importance de conforter le rôle de l’UA

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, a insisté, jeudi, à Alger, sur l’importance de conforter le rôle de l’Union Africaine (UA) et ses initiatives en vue du règlement de la crise libyenne qui impacte le voisinage et la région entière.

« Nous avons le devoir de conforter les institutions africaines et les initiatives africaines. Cette crise ne peut pas être résolue sans les voisins de la Libye et sans l’Afrique », a affirmé M. Dramé dans son intervention à la cérémonie d’ouverture de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Egypte, Tunisie, Tchad, Niger, Soudan) à laquelle il a pris part au vu des retombées de la crise libyenne sur ce pays voisin.

« La semaine prochaine (30 janvier) se tiendra une réunion à Brazzaville, à l’initiative du président de la République du Congo, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye. Il est souhaitable que cette réunion enregistre la même mobilisation internationale que celle constatée à Berlin et la même qualité de participation c’est à dire au niveau des chefs d’Etat », a-t-il ajouté.

M.Dramé a en outre insisté sur l’importance de faire entendre la voix de l’Afrique, des pays voisins et aussi celle des victimes de la crise libyenne, soulignant que « la crise libyenne fait l’objet d’enjeux de rivalités qui vont au delà de la Libye, la destruction de l’Etat libyen était déjà le signe annonciateur des interférences extérieures dangereuses, elle continue et n’ont pas cessé ».

« Il ne peut pas y avoir de stabilité en Libye sans mettre fin aux interférences », a-t-il toutefois tenu à préciser, ajoutant qu' »il faut donc une mobilisation exceptionnelle de tous les voisins et de toute l’Afrique ».

Le responsable malien a rappelé, dans ce cadre, que l’organisation continentale (UA) « s’était fixée une mission titanesque de faire taire les armes sur le continent africain », affirmant « l’impossibilité de faire taire les armes si la crise libyenne n’est pas résolue ».

« Dans quelques semaines l’Afrique va se retrouver à Addis Abéba pour évoquer cette question : comment faire taire les armes? il est important qu’on aille à cette réunion avec des propositions concrètes visant à créer les conditions de la résolution de la crise libyenne », a-t-il soutenu.

 Dans le même contexte, le chef de la diplomatie malienne a tenu à saluer les efforts de l’Algerie qui, a-t-il affirmé, « milite activement pour un dialogue national inclusif inter-libyen pour la réconciliation dans ce pays », exprimant la « profonde gratitude du Mali –la principale victime de la crise libyenne depuis 2011– d’avoir été associé à cette réunion des voisins de la Libye ».

« Le Mali, a-t-il souligné, reste toujours confronté aux conséquences de la crise libyenne. C’est dire tout l’interêt que nous avons dans la résolution de la crise sur des bases justes, dans le cadre du dialogue national inclusif pour la réconciliation nationale garantissant l’indépendance, la stabilité de la Libye et l’intégrité du territoire libyen », a assuré le responsable malien.

« Au nom du peuple victime de cette crise, au nom du Mali, du Burkina Faso et du Niger, on appelle à la responsabilité de la communauté internationale. Ce n’est pas une vue de l’esprit c’est des dizaines et des centaines d’hommes et de femmes et d’enfants qui ont été tués au Sahel, victimes de la crise libyenne. C’est important que l’on prenne conscience », a-t-il conclu.

L’Algérie a abrité, ce jeudi, la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte, Tchad, Soudan, Niger) pour établir une coordination et une concertation entre ces pays et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la redynamisation du processus de règlement politique de la crise à travers un dialogue inclusif entre les différentes parties libyennes.

La réunion a été sanctionnée par des décisions visant à contenir la crise et appelant principalement au « rejet de l’ingérence étrangère, à la nécessaire prohibition des armes et à l’interdiction de leur prolifération sur le territoire libyen », outre l’affirmation que la solution politique inter-libyenne constitue la seule solution à la crise ».

Visite du MAE algérien à Bamako 19-20 janvier 2020

Mise en œuvre de l’accord : des avancées selon le PM algérien Sabri Boukadoum

Oumar Diop 21 /01/ 2020 Mandé Infos

Reçu en audience le lundi 20 Janvier 2020 par le Président IBK, le Premier ministre par intérim du Gouvernement Algérien et Ministre des Affaires Etrangères de l’Algérie, SEM Sabri Boukadem a noté des avancées dans la mise en œuvre de l’accord pour paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.

Dans ce déplacement, Sabri Boukadem était accompagné d’une très forte délégation algérienne composée de M. Rachid Bladehane, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté Nationale et des Compétences à l’Etranger, du Directeur Afrique du Ministère des Affaires étrangères et l’Ambassadeur de l’Algérie au Mali.

La délégation algérienne était à Bamako dans le cadre de la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, qui a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans sa mise en œuvre. Les parties signataires et les membres de la médiation internationale de l’Accord optent pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali.

Le Ministre des Affaires Etrangères s’est félicité des relations solides d’amitié, de coopération et de respect mutuel qu’entretiennent le Mali et l’Algérie, sous la conduite éclairée des dirigeants des deux Etats et a souligné le caractère particulier qu’accorde l’Algérie au renforcement de la dynamique de Paix au Mali.

Dans les échanges que la Délégation Algérienne a eu avec le Président Ibrahim Boubacar Keita , Monsieur Sabri a précisé que le Président malien a mis l’accent sur la qualité des liens qui unissent les deux peuples avec un destin commun et n’a pas manqué également de féliciter le Gouvernement Algérien et le Peuple Algérien, pour son engagement à fédérer les énergies pour un retour de la Paix au Nord du Mali, comme en témoigne la tenue de la réunion du comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA) ce dimanche 19 Janvier 2020 à Bamako.

Paix et la réconciliation au Mali: M. Bladehane préside une réunion de haut niveau du CSA

20/01/2020

Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a présidé dimanche à Bamako dans le cadre de sa visite de travail au Mali, la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) Cette réunion qui a regroupé les parties signataires et les membres de la médiation internationale a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord.

Ainsi, il a été souligné l’importance de tout entreprendre en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali, précise la même source.

La réunion a également constitué, ajoute la même source, une occasion pour mettre en exergue l’importance d’imprimer une plus grande régularité aux réunions du CSA en vue de procéder constamment à l’évaluation des questions inscrites à son ordre du jour.

La réunion de Bamako a, par ailleurs, permis de définir les principales questions devant figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSA.

Les travaux de la réunion de haut niveau du CSA seront sanctionnés par l’adoption d’un Communiqué, indique le communiqué des MAE.

Bladehane préside une réunion de haut niveau du CSA pour la paix et la réconciliation au Mali

APS Publié Le : Lundi, 20 Janvier 2020

BAMAKO- M. Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a présidé dimanche à Bamako dans le cadre de sa visite de travail au Mali, la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).

Cette réunion qui a regroupé les parties signataires et les membres de la médiation internationale a permis de procéder à une évaluation des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord. Ainsi, il a été souligné l’importance de tout entreprendre en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali, précise la même source.

La réunion a également constitué, ajoute la même source, une occasion pour mettre en exergue l’importance d’imprimer une plus grande régularité aux réunions du CSA en vue de procéder  constamment à l’évaluation des questions inscrites à  son ordre du jour, .

La réunion de Bamako a, par ailleurs, permis de définir les principales questions devant figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSA.

Les travaux de la réunion de haut niveau du CSA seront sanctionnés par l’adoption d’un Communiqué, indique le communiqué des MAE.

Comité bilatéral stratégique algéro-malien: tenue de la 15e session à Bamako 

APS Publié Le : Lundi, 20 Janvier 2020

ALGER- M. Rachid Bladehane, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’Etranger, a dans le cadre de sa visite de travail au Mali, co-présidé dimanche, avec M. Tiébilé Drame, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali, la 15ème session du Comité Bilatéral Stratégique (CBS) algéro-malien, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au titre de cette session, les deux parties, précise le communique, ont passé en revue les différentes actions de coopération inscrites à l’agenda bilatéral et ont exploré d’autres voies et moyens en vue de renforcer davantage les échanges économiques entre les deux pays.

Les deux parties se sont félicitées de l’état de la coopération bilatérale qui a enregistré des avancées notables dans la mise en œuvre des engagements pris lors des précédentes sessions du CBS. Elles ont, par ailleurs, renouvelé leur engagement à densifier les contacts entre les secteurs concernés pour parachever la réalisation de nouveaux projets de coopération retenus.

La tenue du CBS a également constitué une occasion pour les deux parties afin de procéder à un échange de vues sur l’état de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la sécurité au Mali, issu du processus d’Alger, en préparation de la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de suivi (CSA), ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

15ème Session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie : «Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune fait face à des contraintes sécuritaires multiples dues à la présence terroriste»

Par Le républicain mali – Date: 21 Janvier 2020

La salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale a abrité, le dimanche 19 janvier 2020, la 15ème session du Comité Bilatéral Stratégique (CBS) qui tient ses travaux pour la 3ème fois consécutive au Mali. Cette rencontre permettra de consolider le partenariat entre l’Algérie et le Mali. Il ressort de la cérémonie d’ouverture de ladite rencontre que la coopération entre le Mali et l’Algérie dans certains domaines est à améliorer. « Si nos relations politiques sont excellentes et exemplaires, notre coopération économique n’est pas à la hauteur des attentes de nos deux pays compte tenu des potentialités et opportunités économiques que recèlent les deux pays…Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune, fait face, malheureusement, à des contraintes sécuritaires multiples, dues essentiellement à la présence de groupes terroristes qui s’alimentent du trafic en tous genres », a souligné le chef de la délégation Algérienne, Rachid BALDEHANE.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre dont les membres du gouvernement malien en l’occurrence le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, les ministres Amadou Koïta et Lassine Bouaré, le haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, Mamadou Diagouraga, les membres du cabinet du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, le secrétaire d’Etat Algérien chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid BALDEHANE accompagné d’une forte délégation. Prenant la parole, le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé a souhaité la bienvenue à la délégation Algérienne à cette 15ème Session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie. Avant de mettre l’accent sur l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger négocié pendant près de 9 mois avec le concours de l’Algérie. C’est pourquoi, dit-il, le Mali restera reconnaissant à l’Algérie. « Chaque fois qu’on eu besoin de l’Algérie, elle a été là à nos côtés », a-t-il dit. A l’en croire, la relation entre le Mali et l’Algérie est particulière. « Vous êtes ici aujourd’hui dans le cadre du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie qui précède du comité de suivi de l’accord d’Alger (CSA), comité décisif, ce qui a bien des égards est et historique. Depuis 5 mois, il n’y avait pas eu de CSA. C’est donc un CSA de reprise. Nous apprécions la qualité de la délégation Algérienne à cette rencontre. C’est un CSA de reprise mais un CSA dont l’agenda est décisif pour le processus de stabilisation du Mali, pour le processus de paix au Mali. Parce que l’agenda de ce CSA, ce sont les conclusions du Dialogue National Inclusif portant entre autres  sur le déploiement des forces armées et de sécurité au nord du pays à Kidal en particulier. En cela, c’est un agenda d’une importance capitale pour l’évolution », a souligné le ministre Dramé. A ses dires, le peuple malien dans son ensemble est à l’écoute. «L’Algérie est à nos cotés pas seulement comme président du CSA mais par cette importante délégation Algérienne. Nous avons été toujours ensemble. Nous étions ensemble hier à Gao, à Tamanarasset, nous sommes ensemble aujourd’hui à Bamako à cette étape importante du retour envisagés de nos forces dans le nord du pays pour la réunification du pays et là aussi, nous avons besoin de l’accompagnement de l’Algérie. Ce comité bilatéral stratégique a une importance particulière parce qu’il précède au CSA décisif. Au nom du président de la République, du chef du gouvernement, de tout le gouvernement de la République du Mali, vous dire combien nos attentes sont grandes. Et nous savons qu’avec l’Algérie ami et frère, le Mali peut avec confiance regarder l’avenir », a conclu le chef de la diplomatie malienne, Tiébilé Dramé.

La crise libyenne s’invite dans le débat

Quant à Rachid BALDEHANE, secrétaire d’Etat Algérien chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, il a remercié le ministre Tiébilé Dramé pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation. Il a rappelé la volonté de son pays à apporter sa contribution à l’édifice de stabilité et de paix au Mali. Pour lui, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger demeure le mécanisme approprié pour la prise en charge d’un règlement durable de la crise malienne, basé sur des fondamentaux sacrés que sont la réconciliation nationale, le respect de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Mali. « L’Algérie se félicite de l’attachement de toutes les parties au Dialogue et à la préservation de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il dit. A ses dires, l’application tangible et rapide de l’accord sur le terrain ne peut être obtenue simplement par des affirmations, mais par la confiance et la volonté réciproques de respecter les engagements pris. Il a précisé que le nouveau Président du CSA, l’Ambassadeur Boualem Chebihi, apportera le meilleur de lui-même, pour l’aboutissement du processus dé paix. « Si nos relations politiques sont excellentes et exemplaires, notre coopération économique n’est pas à la hauteur des attentes de nos deux pays compte tenu des potentialités et opportunités économiques que recèlent les deux pays. Le raffermissement de notre coopération bilatérale dans son volet économique et commercial, doit, à présent, se traduire par une augmentation du volume des échanges entre nos deux pays et la réalisation de projets concrets. Il nous revient, par conséquent, de favoriser le processus de valorisation de notre complémentarité économique et de tirer profit du potentiel humain et naturel dont disposent l’Algérie et le Mali. Nos deux pays doivent saisir toutes les possibilités de renforcement et de diversification de notre coopération et créer les conditions appropriées pour des échanges féconds », a souhaité le chef de la délégation Algérienne, Rachid BALDEHANE. En outre, il a souhaité l’intensification des contacts entre les hommes d’affaires des deux pays à travers un échange régulier des missions économiques et l’organisation périodique de foires et expositions consacrées aux produits nationaux, à l’instar de la FEBAK au Mali et du MOUGGAR et de l’ASSIHAR en Algérie. S’agissant des actions d’ordre économique, dit-il, certaines sont déjà en cours tandis que d’autres sont encore à l’étude. «Notre coopération bilatérale au niveau de notre frontière commune, fait face, malheureusement, à des contraintes sécuritaires multiples, dues essentiellement à la présence de groupes terroristes qui s’alimentent du trafic en tous genres. Cette menace qui empêche, certainement, une mise en oeuvre parfaite des actions de coopération convenues entre nos deux pays, mérite, par conséquent, d’être au centre de notre stratégie commune de lutte contre l’insécurité dans notre sous-région », a-t-il dit. A cet effet, il a souhaité la sécurisation des zones frontalières communes pour les mettre à l’abri des réseaux terroristes et de trafiquants en tous genres. « Une telle sécurisation appelle au renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines militaire et sécuritaire et à la poursuite de la coordination en matière de lutte commune contre le terrorisme et la criminalité transnationale », a déclaré Rachid BALDEHANE. Selon lui, le Mali et l’Algérie sont appelés à poursuivre leur coopération dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière et contre les réseaux de passeurs qui constituent un facteur d’instabilité intimement lié au fléau de la traite humaine. Enfin, il a mis l’accent sur la crise libyenne qui constitue une menace pour la stabilité des pays de la sous région.

Aguibou Sogodogo

Algérie: Tiébilé Dramé et le Général Ibrahim Dahirou Dembélé aux obsèques du Général Ahmed Gaïd SALAH

Malijet.co 25/12/2019 

C’est à bord de l’avion présidentiel du Mali que le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ est arrivé, ce mardi 24 décembre, à Alger pour prendre part aux obsèques du Général Ahmed Gaïd SALAH, Chef d’État-major de l’armée nationale populaire algérienne décédé le lundi 23 décembre.

Pour la circonstance, le Chef de la Diplomatie malienne est accompagné de son collègue de la Défense et des Anciens Combattants, Général Ibrahim Dahirou DEMBELE, du Chef d’État- Major Général des Armées, Général Abdoulaye COULIBALY, du Chef d’État-Major particulier du Président de la République, Général Oumar DAO, de l’honorable Karim KEITA, Président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale et des cadres du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale.

Cette délégation dépêchée auprès de la République sœur d’Algérie par le Président de la République, S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA vise à apporter toute la compassion et la solidarité du Mali au peuple algérien suite à la disparition du Général Ahmed Gaïd SALAH.

Les funérailles de l’illustre disparu auront lieu ce mercredi 25 décembre.

Source: MAECI

Visite du MAE malien à Alger le 5 octobre 2020

Bedoui reçoit le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale

APS Publié Le : Mercredi, 17 Juillet 2019 

ALGER- Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a reçu, mercredi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangère et de la coopération internationale, Tiébilé Dramé, avec lequel il a examiné « l’évolution du processus de paix au Mali », indique un communiqué des services du Premier ministre.

La rencontre entre le Premier ministre et le ministre malien, en visite de travail à Alger, a permis de « mettre en exergue le rôle historique et déterminant de l’Algérie pour trouver une solution à la crise malienne et son engagement permanent à mettre en œuvre l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », précise la même source.

A cette occasion, les deux parties ont évoqué « l’état et les perspectives des relations bilatérales et l’évolution du processus de paix au Mali », saluant « le niveau des relations fraternelles, de coopération et le bon voisinage liant les deux pays », ajoute la même source.

Le Ministre algérien des Affaires étrangères S.E.M. Sabri Boukadoum effectuera une visite au Mali. Ceci en prélude de la 16ème session du Comité bilatéral stratégique  (CBS) qui se tiendra parallèlement à la 38ème session du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) à Bamako.

En visite de travail et d’amitié en Algérie, le samedi 5 octobre 2019, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, S.E.M. Tiébilé Dramé, a co-présidé, avec son homologue algérien S.E.M. Sabri Boukadoum, la 15ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS).

Ladite session a porté exclusivement sur le processus de paix au Mali. Ainsi, il ressort que l’Algérie a procédé à la désignation d’un nouveau président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) en la personne de S.E.M. Boualem CHEBIHI, Ambassadeur d’Algérie au Mali, en remplacement de Ahmed Boutache.

Au sujet de la 38ème session du CSA prévue à Kidal et qui a été avorté, elle se tiendra finalement à Bamako en début de novembre 2019. Pour ce faire, les deux parties se sont accordées sur la poursuite et l’intensification des efforts en vue de la participation de toutes les parties prenantes à l’Accord et au suivi de sa mise en œuvre.

La 16ème session du CBS se tiendra en parallèle à cette session du CSA, précise le département. D’où une visite du Ministre algérien au Mali dans cette période.

En outre, les deux parties se sont engagées à poursuivre les efforts pour permettre le retour de l’Etat et des Forces de défense et de sécurité dans l’ensemble du territoire, dans les meilleurs délais et avec l’appui effectif de l’Algérie, « étant entendu que l’intégrité du territoire et l’unité nationale sont les principes de base de l’Accord ».

Cyril ADOHOUN

icimali

Accord d’Alger : L’Algérie et le Mali s’engagent à accélérer sa mise en œuvre

Boukadoum : Un « cadre idoine » de règlement de la crise dans ce pays.

EL MOUDJAHID PUBLIE LE : 06-10-2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, hier à Alger, que l’Accord  de paix et de réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, est «le cadre idoine»  pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.

Dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre avait permis de «passer en revue les développements de la situation au Mali, et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation découlant du Processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise dans le nord du Mali dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue l’Algérie en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi».

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien était la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet dernier, le chef de la diplomatie a indiqué que lors de la rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération entre les deux pays».

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour la diversification de la coopération bilatérale et son élargissement à divers domaines», a-t-il conclu.

L’Algérie et le Mali se sont engagés à «accélérer» la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, a indiqué le ministre malien.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’entretien, M. Dramé a salué les efforts de l’Algérie «pour restaurer la paix et la stabilité au Mali», affirmant que «l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses effets». «Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu. Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour que cet accord soit mis en œuvre avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale», a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger visait à «relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du Mali».

Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que «l’Accord d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire». «Sur le plan militaire, nous avançons beaucoup», s’est-il félicité, rappelant que «l’Accord d’Alger a, dans ce sens, préconisé, et c’est déjà une réalité, des forces armées nationales reconstituées dont les premières unités sont sorties début septembre dernier et vont être déployées incessamment par l’état-major malien». Il a expliqué que «les anciens membres des forces armées, au nombre de 660, sont revenus au sein des forces», appelant à «accélérer la cadence pour que ces forces apportent toute leur contribution à la sécurisation du territoire malien». «Nous allons vers un dialogue national inter-malien et nous voulons renforcer les bases du consensus inter-malien avec tous nos frères de toutes les régions du Mali»,  a-t-il ajouté.

Dramé: l’Algérie et le Mali s’engagent à « accélérer » la mise en œuvre de l’Accord d’Alger

APS  Publié Le : Samedi, 05 Octobre 2019

ALGER – L’Algérie et le Mali se sont engagés à « accélérer » la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a indiqué samedi le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébili Dramé, en visite à Alger.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, M. Dramé a salué les efforts de l’Algérie « pour restaurer la paix et la stabilité au Mali », affirmant que « l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses effets ».

« Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu. Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour que cet accord soit mis en oeuvre avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale », a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger visait à « relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du Mali ».

Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que « l’Accord d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire ».

« Sur le plan militaire, nous avançons beaucoup », s’est-il félicité, rappelant que « l’Accord d’Alger a, dans ce sens, préconisé, et c’est déjà une réalité, des forces armées nationales reconstituées dont les premières unités sont sorties début septembre dernier et vont être déployées incessamment par l’Etat-major malien ».

Il a expliqué que « les anciens membres des forces armées, au nombre de 660, sont revenus au sein des forces », appelant à « accélérer la cadence pour que ces forces apportent toute leur contribution à la sécurisation du territoire malien ».

« Nous allons vers un dialogue national inter-malien et nous voulons renforcer les bases du consensus inter-malien avec tous nos frères de toutes les régions du Mali », a-t-il ajouté.

Boukadoum : l’Accord de paix au Mali signé à Alger est le «cadre idoine» du règlement de la crise dans ce pays

APS 06/10/2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri  Boukadoum a affirmé, samedi à Alger, que l’accord de paix et de  réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, est «le cadre idoine»  pour le règlement de la crise dans le nord du Mali. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le  ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la  République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre  avait permis de «passer en revue les développements de la situation au  Mali, et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de  la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation découlant du  processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise  dans le Nord du mali dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la  concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement  dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue  l’Algérie, en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des  clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs  internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi». 

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien en Algérie était  la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet  dernier, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que lors de la  rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération  entre les deux pays». 

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour  la diversification de la coopération bilatérale et de son élargissement à  divers domaines», a-t-il conclu.

Mali : La mise au point de Boukadoum

APS 06 OCTOBRE 2019

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, hier à Alger, que l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est «le cadre idoine» pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, Tiébilé Dramé, M. Boukadoum a indiqué que la rencontre avait permis de «passer en revue les développements de la situation au Mali et d’examiner les voies et moyens à même de consolider les acquis de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation découlant du processus d’Alger».

Affirmant que «cet accord constitue le cadre idoine pour résoudre la crise dans le nord du Mali, dans le cadre d’une approche inclusive qui allie la concrétisation de la paix et de la stabilité et la relance du développement dans le pays», M. Boukadoum a souligné l’importance du rôle que joue l’Algérie en vue d’accompagner l’Etat malien dans la mise en œuvre des clauses de cet accord, en collaboration avec les différents acteurs internationaux dans le cadre d’un mécanisme de suivi.

Notant, par ailleurs, que la visite du responsable malien en Algérie était la deuxième du genre après celle qu’il avait effectuée le 16 juillet dernier, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que lors de la rencontre «il a été procédé à l’examen des multiples cadres de coopération entre les deux pays».

«Nous avons également convenu de la nécessité de travailler ensemble pour la diversification de la coopération bilatérale et de son élargissement à divers domaines», a-t-il conclu. 

Boukadoum copréside à New York la 5ème réunion de Haut niveau sur le Mali et le Sahel

APS Publié Le : Jeudi, 26 Septembre 2019

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a coprésidé au nom de l’Algérie, la 5ème réunion de Haut niveau sur le Mali et le Sahel, organisée mercredi à New York, à l’initiative du secrétaire général des Nations unies, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le discours qu’il a prononcé lors de la séance d’ouverture, le chef de la diplomatie algérienne « a souligné la détermination de l’Algérie à poursuivre son engagement dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », précise le communiqué.

M. Boukadoum « a mis en relief le fait que cet accord demeure le mécanisme approprié en vue d’un règlement pérenne de la crise malienne », ajoute la même source.

Réunion de Haut niveau sur le Mali / Intervention de M. Sabri Boukadoum, Ministre des Affaires étrangères New York, 25 septembre 2019

Excellence M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali – Excellence M. Roch Marc Christian Kaboré, Président de la République du Burkina Faso, – Excellence M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU, – Mesdames et Messieurs. Nous voilà réunis pour la 5e année consécutive, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’ONU, pour débattre de la situation au Mali et dans la région du Sahel. Cela traduit tout l’intérêt que la communauté internationale accorde à la stabilisation de la situation au Mali et, au-delà, à la région du Sahel. Aussi, je voudrais remercier le Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres, pour cette initiative qui intervient dans une phase délicate de la mise en œuvre de l’Accord de Paix et de réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger. Cette nouvelle rencontre de haut niveau, nous offre l’opportunité de procéder, ensemble, à une évaluation de la situation dans cette région et je tiens à préciser que c’est aussi ma région. Monsieur le Président, Notre présence à cette réunion témoigne de l’importance qu’accorde l’Algérie à cette région et de son action guidée à la fois par le devoir de solidarité et le souci d’investir dans la sécurité collective ainsi que le soutien qu’elle ne cesse d’apporter à la consolidation du développement et de la sécurité dans cette région et en Afrique. Cela fait plus de quatre ans que l’accord de paix au Mali a été signé. En dépit des difficultés qui ont entravé sa pleine mise en œuvre, il demeure le mécanisme approprié qui s’impose aujourd’hui pour la prise en charge d’un règlement pérenne de la crise malienne. Il est le fruit d’une négociation inclusive entre les parties maliennes. Il traduit un compromis laborieux mais solide et tient compte de la réalité locale, sous-régionale et internationale. Il s’inscrit dans une optique de réconciliation nationale, de respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Mali. Il ouvre de réelles perspectives pour le développement économique, social et culturel dans le cadre d’une approche solidaire, participative et adaptée aux réalités socioculturelles et géographiques locales. Monsieur le Président, Il est indéniable que malgré les obstacles et les difficultés auxquels fait face l’Accord de paix au Mali, sa mise en œuvre, et vous en conviendriez avec moi, a enregistré de nombreux acquis, et je suis heureux de souligné tout ce qu’a dit Président Ibrahim Boubacar Keita, et je l’en remercie, dont je retiendrais particulièrement: – La préservation et la consolidation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali et l’attachement de toutes les parties au processus de réconciliation nationale ; – l’observation du cessez-le-feu entre les parties signataires, tout comme le dialogue et l’interaction, longtemps absents, qui ont été instaurés entre les acteurs maliens engagés dans le processus de paix, et nous ne pouvons que saluer cette heureuse évolution. – une volonté commune des parties, exprimée à maintes reprises, d’aller de l’avant dans la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de paix et d’aborder sereinement les prochaines étapes du processus de paix. – Et enfin, et vous êtes la pour en témoigner, l’expression d’un soutien franc de la communauté internationale et des Nations Unies en particulier pour accompagner les parties maliennes dans la stabilisation et la consolidation de la sécurité de leur pays. Monsieur le Président, Dans cette phase cruciale du processus de paix, il importe de réfléchir, ensemble, sur les meilleurs moyens à même de permettre de relancer la dynamique de mise en œuvre de l’Accord. C’est justement l’objet de notre rencontre d’aujourd’hui. Dans cet exercice, il est nécessaire de garder à l’esprit les éléments fondamentaux à même de contribuer au succès de notre démarche. Il s’agit, d’abord et évidemment, de consacrer encore davantage les vertus du dialogue et de la concertation inter-maliens dans toutes les décisions qui engagent l’avenir du peuple malien. Notre rôle en tant que communauté internationale, notamment au sein du Comité de suivi, est d’accompagner les parties maliennes, dans le cadre d’un agenda unique dans le seul l’intérêt du peuple malien. L’apport des partenaires étrangers reste essentiel pour peu qu’il s’insère dans les besoins identifiés et les priorités définies par l’Etat malien en termes de renforcement des capacités à la fois de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée et de réduction de la pauvreté. C’est dans cet esprit que l’Algérie entend poursuivre son rôle au sein de la médiation internationale. Nous tenons à y apporter une contribution adaptée aux efforts de règlement de la crise politicosécuritaire qui secoue ce pays frère et voisin depuis plus cinq années. A travers cet exercice, l’Algérie s’engage à continuer à œuvrer avec ses partenaires de la communauté internationale à : – la persévération de ce cadre de règlement politique laborieusement négocié, dans lequel elle s’est fortement investie ; – l’application tangible et rapide de l’Accord de paix sur le terrain, qui ne peut pas être obtenue simplement par des affirmations, mais par la confiance et la volonté réciproques de respecter les engagements pris ; – donner un engagement effectif et de bonne foi des protagonistes maliens dans le processus de paix et de leur éviter l’application d’un régime de sanctions qui ne serait en réalité que source de durcissement dans les positions. C’est dans cet esprit que l’Algérie compte apporter sa contribution à travers la coordination internationale qu’elle mène depuis l’engagement du processus de paix au Mali. Elle continuera à le faire au niveau bilatéral en totale concertation avec les autorités maliennes. Elle le fera comme elle l’a toujours assidument fait jusque-là dans le cadre du comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord (CSA) avec cependant un changement de personnel puisque l’Ambassadeur Boutache, qui jusqu’à aujourd’hui avait assuré avec dévouement et abnégation, la présidence du CSA se verra confier une nouvelle mission. Au Sahel comme au Mali, il y a un devoir de solidarité, de clarté et, j’espère vivement, une compréhension et une action communes. Ne peut-on pas mutualiser nos efforts diplomatiques ? peuton vraiment régler les problèmes du Mali et du Sahel, de sécurité et de développement, en laissant la crise libyenne s’enfoncer dans l’inconnu ? ou peut-être vers le certain par l’inconnu du pessimisme et de complication pour les Libyens comme pour les voisins de la Libye et au-delà ? Il y a un devoir d’engagement de tous ; il n’y a pas de place à la compétition malsaine. Elle est désastreuse ! Elle pourrait encore l’être davantage. N’allons pas trop loin pour tenter de régler les problèmes du Mali et du Sahel. L’on est comme le proverbe africain qui dit que l’œil ne voit pas la chose la plus proche de lui ; c’est sa paupière. Notre œil sahélien ne voit pas la paupière qu’est la communauté internationale. Ou peut-être que c’est l’œil international ne voit pas la paupière sahélienne, elle l’ignore, pourtant elle est bien là. Le Président de la Commission de l’Union africaine a dit qu’il fallait s’engager et s’engager rapidement. J’appuie entièrement cette déclaration. En tant qu’Algériens, nous y sommes pleinement engagés. En tant que sahélo-sahariens nous y sommes pleinement engagés. Nous sommes conscients de nos responsabilités, de notre solidarité et de nos moyens. Ils sont à vous. Je vous remercie.

Réunion de haut niveau sur le Mali et le Sahel / Synthèse des co-présidents / 25 septembre 2019

                                                                      
1.           Le 25 septembre, les Nations Unies ont organisé une réunion de haut niveau sur le Mali et le Sahel en marge du débat général de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La réunion a été ouverte par le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, avec le Président de la République du Mali, S.E. M. Ibrahim Boubacar Keïta, et le Président du Burkina Faso, S.E. M. Roch Marc Christian Kaboré, aussi Président du G5 Sahel. Le Président de la Mauritanie, S.E. M. Mohamed Ould Ghazouani, le Président du Niger, S.E. M. Mahamadou Issoufou, le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, S.E. M. Chérif Mahamat Zene, le Président de la Commission de l’Union africaine, S.E. M. Moussa Faki Mahamat, le Ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, S.E. M. Sabri Boukadoum, les Ministres des Affaires étrangères de la France et de l’Allemagne, S.E. M. Jean-Yves Le Drian et S.E. M. Heiko Maas, et le Président de la Commission de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), S.E. M. Jean-Claude Kassi Brou, ont aussi pris part à la session d’ouverture. La session inaugurale a été suivie par une réunion au niveau ministériel co-présidée par le Ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, S.E. M. Sabri Boukadoum, le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, S.E. M. Smaïl Chergui, le Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, S.E. M. Alpha Barry, le Ministre des Affaires étrangères du Mali, S.E. M. Tiébilé Dramé et le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix. 

2.         Les participants ont discuté de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali (« l’Accord ») issu du processus d’Alger et réaffirmé qu’il demeure la pierre angulaire pour mettre fin à la crise malienne. Les participants ont pris note des mesures prises pour accélérer la mise en œuvre de dispositions clés prévues par l’Accord. Presque trois mois après l’adoption de la résolution 2480 (2019) du Conseil de sécurité, les participants ont noté les actions déjà prises vers la mise en œuvre des mesures prioritaires listées dans le paragraphe 4. Ils ont salué les progrès du processus de Démobilisation, désarmement et réintégration accéléré avec le transfert de plus de 1.000 combattants des groupes armés du nord au sud Mali pour suivre une formation préalable à leur intégration formelle dans les Forces maliennes de défense et de sécurité (FMDS). Soulignant l’urgence du redéploiement des unités reconstituées pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat au nord-Mali, y compris le retour de l’administration civile et le rétablissement des services de base, ils ont appelé à la finalisation rapide du plan global de redéploiement progressif des FMDS reconstituées et réformées, dans le cadre plus large d’un projet national de réforme du secteur de la sécurité. Les participants ont par ailleurs appelé le Gouvernement à accélérer le transfert des ressources et compétences aux autorités locales conformément à l’Accord. Ils se sont félicités de la promulgation de la législation établissant la Zone de développement économique des régions du nord. Soulignant le besoin d’assurer la participation pleine et entière des femmes dans les mécanismes établis par l’Accord, les participants ont appelé les parties à prendre des mesures urgentes pour assurer la participation des femmes dans le processus de paix.

3.         Les participants se sont félicités du lancement du dialogue national inclusif. Notant avec appréciation les consultations inclusives menées pendant la phase préparatoire, ils ont souligné le besoin de discussions ciblées et d’aboutissements concrets pour redynamiser la mise en œuvre de l’Accord et prévenir tout nouveau retard. Ils ont appelé toutes les parties prenantes à maintenir l’esprit de compromis et de collaboration et prendre des mesures urgentes pour mettre en œuvre les réformes clés prévues par l’Accord, y compris la révision de la Constitution.

4.         En ce qui concerne le centre du Mali, les participants ont exprimé leur vive préoccupation quant à la montée de la violence, le nombre croissant de victimes civiles et l’aggravation de la situation humanitaire. Ils ont salué les efforts accrus des autorités maliennes, tant sur le plan politique et sécuritaire que celui de la réconciliation, pour mettre fin à la violence et ont appelé le Gouvernement à finaliser et mettre en œuvre une stratégie politique globale pour protéger les civils, réduire la violence intercommunautaire et rétablir la présence et l’autorité de l’Etat ainsi que les services sociaux de base dans le centre du Mali. Par ailleurs, ils ont souligné que traduire les auteurs de violations des droits de l’homme et crimes devant la justice était une étape essentielle vers le rétablissement de l’autorité de l’Etat et aurait aussi un effet dissuasif important. Les participants ont souligné que l’aggravation de l’insécurité alimentaire et de la violence entre les communautés avait accru les besoins humanitaires et encouragé les partenaires internationaux à soutenir la réponse d’urgence en cours.
 
5.         Notant le besoin de soutien continu par la communauté internationale pour assurer la pleine mise en œuvre de l’Accord, les participants ont rendu hommage au rôle clé joué par l’Algérie, Chef de file de la Médiation internationale et Président du Comité de suivi de l’Accord, ainsi que par le Représentant spécial du Secrétaire général et la MINUSMA. Certains ont recommandé que le mandat de la MINUSMA devienne plus robuste. 
 
6.         Tous les participants ont souligné l’urgence d’intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme dans la sous-région en soulignant l’importance de la cohérence et de la complémentarité entre toutes les initiatives régionales. Les participants ont noté que le G5 Sahel, y compris sa Force conjointe, restait un élément essentiel de la riposte contre le terrorisme et la criminalité transnationale. Certains ont réitéré l’appel à un mandat sous chapitre VII. Ils ont salué les efforts déployés par les États membres du G5 Sahel pour rendre opérationnelle la Force conjointe, en dépit de nombreux défis, notamment des lacunes en matière d’équipement et de formation. Certains ont souligné la nécessité de renforcer davantage le cadre de conformité aux droits de l’homme. Tout en appelant les donateurs à décaisser les contributions en suspens, les participants ont exhorté les États membres du G5 Sahel à ne ménager aucun effort pour augmenter le nombre d’opérations sur le terrain. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer l’échange de renseignement dans le cadre du processus de Nouakchott et de renforcer les liens entre les différentes initiatives de sécurité dans la région.

7.         Les participants se sont déclarés préoccupés par la propagation d’activités terroristes dans le golfe de Guinée, qui menacent de compromettre les acquis de ces pays en matière de développement humain, de croissance économique et de gouvernance démocratique. Ils se sont félicités des annonces faites lors du récent sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO tenu à Ouagadougou le 14 septembre 2019, notamment sur la mobilisation d’un milliard de dollars pour le Plan d’action prioritaire 2020-2024 ainsi que l’approche préventive de la CEDEAO visant à promouvoir la communication, le dialogue intercommunautaire et le renforcement des mécanismes traditionnels de prévention des conflits. Les participants se sont également félicités du nouveau Partenariat pour la sécurité et la stabilité dans le Sahel, récemment lancé lors du sommet du G7 à Biarritz en 2019, notamment l’attention portée à la sécurité intérieure et à la justice dans le cadre plus large de la réforme du Secteur de la sécurité.

8.         Il fut souligné qu’une rapidité d’action et un degré de coordination sans précédent étaient nécessaires pour répondre aux besoins de la population sur le terrain, car l’aggravation des conflits et des chocs climatiques risquent d’aggraver des conditions humanitaires déjà très préoccupantes et de compromettre davantage le développement durable. Citant la recrudescence des conflits entre agriculteurs et éleveurs en tant qu’exemple des conséquences du changement climatique, les participants ont estimé qu’il s’agissait d’un des défis les plus complexes et les plus pressants de la région. Le lien inextricable entre la sécurité et le développement, et la nécessité de travailler simultanément sur ces deux volets, a également été souligné. Les Gouvernements de la région et leurs partenaires internationaux ont souligné qu’ils travaillaient pour mettre en œuvre de solutions coordonnées aux défis auxquels le Sahel est confronté dans les domaines de la gouvernance, du développement, de la sécurité et de la résilience.
 
9.         Les partenaires internationaux ont réaffirmé leur volonté d’appuyer les efforts de développement à long terme des pays de la région. La coordination, la cohérence et l’appropriation nationale ont été définies comme les principaux piliers d’un soutien international efficace. Les participants ont souligné que les solutions aux problèmes de la région du Sahel doivent être déterminées par les acteurs locaux, nationaux et régionaux, avec des partenaires extérieurs appuyant ces efforts, selon les besoins. Il a été répété que la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et de son plan d’appui restent une priorité, car elles fournissent un cadre global pour adresser les causes sous-jacentes des conflits et de l’instabilité. Les participants ont également appelé au décaissement rapide des engagements pris en faveur du Programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel (2019-2021) à la suite de la conférence de coordination des donateurs et partenaires tenue à Nouakchott en décembre 2018.

Visite du RSSG pour le Mali, chef de la MINUSMA, à Alger

Le 22 août 2019

M.BENSALAH REÇOIT LE CHEF DE LA MINUSMA : GUTERRÈS LOUE LE RÔLE DE L’ALGÉRIE DANS LA CONCRÉTISATION DE LA RÉCONCILIATION AU MALI

El Moudjahid.com / Par Bamada 24/08/2019

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu, jeudi dernier, une délégation onusienne conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif qui effectue une visite de travail en Algérie à l’invitation du ministre des Affaire étrangères Sabri Boukadoum, indique un communiqué de la Présidence de la République.

 

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu, jeudi dernier, une délégation onusienne conduite par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif qui effectue une visite de travail en Algérie à l’invitation du ministre des Affaire étrangères Sabri Boukadoum, indique un communiqué de la Présidence de la République. Lors de l’audience, M. Annadif a transmis au chef de l’Etat “les salutations du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterrès, et sa reconnaissance quant au rôle de l’Algérie dans la concrétisation de la réconciliation entre belligérants au Mali et les efforts qu’elle déploie en sa qualité de présidente du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger”, précise le communiqué. M. Annadif a présenté au chef de l’Etat “une évaluation exhaustive des développements de la situation au Mali et la contribution de la Mission onusienne au soutien et au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans ce pays”. Pour sa part, le chef de l’Etat a exprimé “sa reconnaissance et sa gratitude pour le rôle de la Minusma dans le suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation ainsi que la stabilité du Mali”, rappelant “le soutien total de l’Algérie aux efforts déployés en faveur de la réconciliation entre belligérants maliens et son engagement à accompagner ces efforts pour sortir ce pays frère et voisin de la crise qu’il vit”. Par ailleurs, les deux parties ont pris acte avec satisfaction “des développements enregistrés dans le processus de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation, notamment dans ces aspects politique, institutionnel, sécuritaire et de développement”, mettant en avant l’impératif de “poursuivre les efforts consentis à l’heure actuelle à même d’accélérer la cadence de l’application des clauses de cet Accord”.

Annadif souligne l’importance de s’entretenir avec l’Algérie sur la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali

Mahamat Salah Annadif (Minusma) a souligné l’‘‘importance” de s’entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, avant les Assemblées des Nations unies en septembre prochain. “Nous nous acheminons, en septembre, vers les Assemblées des Nations unies, et c’est extrêmement important pour nous de nous entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution du processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali”, a déclaré à la presse M. Annadif, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, élargie, par la suite, aux délégations des deux parties. Il a, à ce propos, expliqué que les discussions avec la partie algérienne s’inscrivent dans le cadre “des échanges réguliers entre les Nations unies et l’Algérie, particulièrement dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui porte les empreintes de l’Algérie, chef de file de la médiation et qui préside le Comité de suivi de l’Accord”. Pour le chef de la Minusma, “il n’y a pas d’alternative” à cet Accord, d’où la nécessité de continuer, a-t-il fait savoir, à travailler ensemble, en encourageant les parties maliennes dans ce sens. “Nous avons constaté une convergence de vue sur le fait que l’Accord doit être appuyer.

Certes, il a pris du retard, mais il n’y a pas d’alternative à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et donc nous continuons à travailler ensemble et à encourager les parties maliennes, car nous ne sommes que des accompagnateurs”, a-t-il dit. “Malgré le retard et les critiques, l’accord demeure la seule alternative. Nous sommes engagés de part et d’autre à poursuivre le processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali”, a-t-il insisté. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères a fait part de l’intérêt que porte l’Algérie pour accélérer l’application de l’Accord de Bamako issu du processus d’Alger afin d’arriver à l’instauration de la paix et de la stabilité au Mali.

Exécution de l’accord de paix au Mali: Annadif souligne l’importance de s’entretenir avec l’Algérie

APS Publié Le : Jeudi, 22 Août 2019

ALGER – Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour le Mali et chef de la Minusma, Mahamat Salah Annadif, a souligné jeudi à Alger, l' »importance » de s’entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, avant les Assemblées des Nations-unies en septembre prochain.

« Nous nous acheminons, en septembre, vers les Assemblées des Nations-unies, et c’est extrêmement important pour nous de  nous entretenir avec les responsables algériens sur l’évolution du processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali », a déclaré à la presse M. Annadif, à l’issue d’une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, élargie, par la suite, aux délégations des deux parties.

Il a, à ce propos, expliqué que les discussions avec la partie algérienne s’inscrit dans le cadre « des échanges réguliers entre les Nations-unies et l’Algérie particulièrement dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui porte les empreintes de l’Algérie, chef de file de la médiation et qui préside le Comité de suivi de l’Accord ».

Pour le chef de la Minusma, « il n’y a pas d’alternative » à cet Accord, d’où la nécessité de continuer, a-t-il fait savoir, à travailler ensemble, en encourageant les parties maliennes dans ce sens.

« Nous avons constaté une convergence de vue sur le fait que l’accord doit être appuyer. Certes, il a pris du retard, mais il n’y a pas d’alternative à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et donc nous continuons à travailler ensemble et à encourager les parties maliennes, car nous ne sommes que des accompagnateurs », a-t-il dit.

« Malgré le retard et les critiques, l’accord demeure la seule alternative. Nous sommes engagés de part et d’autre à poursuivre le processus de rétablissement de la paix et de la stabilité au Mali », a-t-il insisté.  

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères a fait part de l’intérêt que porte l’Algérie pour accélérer l’application de l’Accord de Bamako issu du processus d’Alger afin d’arriver à l’instauration de la paix et de la stabilité au Mali.

Visite du MAECI malien à Alger les 16 – 17 juillet 2019

Algérie-Mali : «le rôle pivot» de l’Algérie dans le processus de règlement de la crise politique au Mali évoqué

APS 17/07/2019

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a évoqué, ce mercredi lors d’une audience accordée au ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, «le rôle pivot» de l’Algérie dans le processus de règlement et de réconciliation au Mali, indique un communiqué de la Présidence de la République.

«Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, le 17 juillet 2019, M. Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali frère, porteur d’un message de son excellence Ibrahim Boubacar Keita, président de la République du Mali», précise la même source.

L’audience a été l’occasion d’évoquer «le rôle pivot de l’Algérie dans le règlement et la réconciliation au Mali». La rencontre a porté également sur «les relations historiques et excellentes liant les deux pays et les moyens de leur renforcement au service des intérêts des deux peuples frères».

A cette occasion, «la convergence des vues sur les différentes questions régionales, notamment la situation dans la région sahélo-saharienne, ainsi que sur les questions africaines intéressant les deux pays frères», a été également saluée.

« La mise en œuvre de l’Accord d’Alger sur le Mali toujours en cours »

A l’issue de cette audience, M Tiébilé Dramé avait affirmé que la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali est toujours «en cours», rappelant le rôle déterminant de l’Algérie dans la conclusion de cet accord.

A propos des discussions avec le chef de l’Etat, l’hôte de l’Algérie a ajouté qu’elles ont porté « sur l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu des négociations inter-maliennes», un processus lancé sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file, soulignant que la mise en œuvre de cet accord est toujours «en cours».

Il a salué, à cet égard, le rôle du Comité de suivi de la mise en œuvre de cet accord présidé par d’«éminents diplomates algériens».

Le MAE malien a, par ailleurs, salué les liens historiques qui unissent l’Algérie et le Mali, indiquant avoir transmis au chef de l’Etat un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, portant sur le «renforcement continu des relations bilatérales».

Dramé est arrivé mardi à Alger pour une visite de deux jours dans le cadre de la poursuite de la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun.

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE: UNE VISITE DE TRAVAIL ET D’AMITIÉ À ALGER, EFFECTUÉ PAR S.E.M. TIÉBILÉ DRAMÉ, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DU MALI

Par Bamada.net 18/07/2019

S.E.M. Tiébilé Dramé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali, a effectué une visite de travail et d’amitié à Alger les 16 et 17 juillet 2019 à Alger, porteur d’un message de S.E.M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali à S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat de la République Algérienne Démocratique et Populaire.

Cette visite s’inscrit dans le prolongement des discussions que les deux ministres ont eues ces dernières semaines notamment dans le cadre la 14ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qui s’est tenue les 17 et 18 juin 2019 à Bamako sous leur co-présidence.

Passant en revue les efforts déployés par le Mali sur le chemin de la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale, les deux Ministres se sont félicités de l’évolution de la situation d’ensemble de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Ils se sont engagés à continuer leurs efforts, en commun, en vue de la mise en œuvre complète et sereine des dispositions de l’Accord.

Se référant aux derniers développements survenus dans les régions du nord du Mali, notamment l’atteinte au drapeau national malien survenu à Kidal ce jour, les deux Ministres condamnent fermement cet acte qui constitue une violation de l’Accord pour la paix et la réconciliation et, en général, tout manquement éventuel des mouvements aux engagements souscrits à travers leur signature de l’Accord. Ils ont réaffirmé leur attachement au strict respect de l’intégrité territoriale du Mali et des symboles de sa souveraineté.

Les deux Ministres ont appelé la communauté internationale à continuer à apporter son appui à la mise en œuvre de l’Accord et à veiller au strict respect par les parties de leurs engagements à cet égard.

Echangeant sur l’état de la coopération sectorielle bilatérale, les deux Ministres ont exprimé leur volonté commune de renforcer davantage la coopération dans les différents domaines politique, diplomatique, militaire, sécuritaire, économique et socio-culturel.

Tout en se félicitant du développement significatif des échanges bilatéraux depuis la 12e session de la Grande Commission mixte de coopération, les deux Ministres ont appelé leurs institutions et organismes respectifs concernés à poursuivre et à diligenter le parachèvement des actions déjà retenues.

Au même titre, les deux Ministres ont convenu de continuer à explorer d’autres créneaux et initiatives de coopération et d’envisager la tenue dans un proche avenir de la 13e session du Comité bilatéral frontalier.

Les deux Ministres ont réaffirmé leur ferme volonté de continuer à œuvrer de concert pour la stabilité du Mali et de la région du Sahel.

Ils ont décidé d’intensifier leur coopération dans la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, y compris le narcotrafic et les réseaux de la migration irrégulière, notamment dans le cadre des mécanismes d’appartenance commune.

Ils ont par ailleurs échangé leurs analyses sur d’autres questions d’intérêt commun notamment la situation en Libye et la région maghrébine et du Sahel.

En marge de la visite, S.E.M. Tiébilé Dramé, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, a été reçu en audience successivement par S.E.M. Noureddine Bedoui, Premier Ministre et par S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat. Il a, à cette occasion, remis un message de S.E.M. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, à S.E.M. Abdelkader Bensalah, Chef de l’Etat.

Le MAE malien salue le rôle « éminent » de l’Algérie dans la stabilisation du Mali

APS 17/07/2019

Le ministre malien des Affaires étrangères et  de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a salué, mardi 16 juillet, à Alger,  le rôle éminent de l’Algérie dans le processus de paix et de  réconciliation au Mali, soulignant que les dirigeants maliens sont  profondément reconnaissants à l’égard des efforts menés par la diplomatie  algérienne. 

Dans une déclaration faite à la presse, à l’issue de ses entretiens avec son homologue algérien, M. Sabri Boukadoum, au siège du ministère  des Affaires étrangères, M. Dramé a salué le rôle éminent de l’Algérie  dans « la stabilisation et la résolution de la crise malienne. 

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie malienne a rappelé le rôle  joué par l’Algérie depuis janvier 1991 dans le Pacte national malien  jusqu’à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus  d’Alger et signé en juin 2015 à Bamako.

L’Algérie en tant que président du comité de mise en œuvre de l’Accord  pour la paix et la réconciliation au Mali est un négociateur principal pour  qui la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali ne sont pas  négociables. Les dirigeants maliens sont profondément reconnaissants à  l’égard des efforts menés par l’Algérie pour la stabilisation et la  résolution de la crise malienne, a souligné encore M. Dramé.  

Affirmant que sa visite en Algérie a atteint de très bons résultats, le  ministre malien a annoncé que les deux parties ont convenu lors des  entretiens élargis aux délégations des deux pays de tenir dans les semaines à venir une réunion de la commission bilatérale chargée des questions de  déplacement et de circulation migratoire afin, a-t-il précisé, de prendre  des mesures adéquates.  

Les deux parties ont souhaité qu’il y ait un cadre juridique  algéro-malien pour prendre en charge cette question importante, a fait  savoir, en outre, le chef de la diplomatie malienne. 

A ce titre, il a annoncé la nomination prochaine d’un consul général  malien à Tamanrasset, après la nomination il y’a une semaine d’un nouvel  ambassadeur en Algérie.   

Qualifiant, à l’occasion, les relations bilatérales d’extrêmement  importantes, M. Dramé a ajouté que lors des entretiens avec son homologue  algérien, les deux parties ont abordé également « les quelques difficultés  rencontrées » dans la mise en œuvre de « certains aspects » de l’Accord pour la  paix et la réconciliation au Mali, soutenant qu’un modus-operandi a été  trouvé pour les surmonter. 

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération  internationale, qui a entamé mardi une visite de travail de deux jours à  Alger, a indiqué, aussi, être porteur d’un message du président malien,  Ibrahim Boubacar Keita, à l’intention du chef de l’Etat, Abdelkader  Bensalah, qu’il devra lui transmettre mercredi lors d’une audience. 

Notons que le déplacement du chef de la diplomatie malienne en Algérie  intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de  M. Boukadoum, lors de laquelle il avait coprésidé avec son homologue malien  la 14ème session du Haut Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien. 

Boukadoum avait présidé lors de la même visite la 3ème réunion  ministérielle du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la  réconciliation au Mali, dont l’Algérie assure la présidence.

Entretiens entre M. Boukadoum et son homologue malien Tiébili Dramé

Publié Le : Mardi, 16 Juillet 2019

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu mardi à Alger avec son homologue malien, Tiébilé Dramé, qui effectue une visite de deux jours en Algérie, durant laquelle il remettra un message du président Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

 

Les entretiens élargis aux membres des deux délégations se déroulent au siège du ministre des Affaires étrangères.

Arrivé dans la matinée à Alger, M. Dramé a été accueilli à l’aéroport international Houari-Boumediene par M. Boukadoum. 

Dans une déclaration à la presse, le ministre malien a indiqué être porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

« Nous allons continuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako entre les chefs de la diplomatie des deux pays », a-t-il notamment dit, faisant part de la volonté des pays de « renforcer davantage leurs relations bilatérales ».

Les discussions porteront aussi sur l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus lancé en 2014, sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie avait été le chef de file.

La visite à Alger de M. Dramé permettra également aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de M. Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a co-présidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

M.Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

Le ministre malien des Affaires étrangères en visite de travail à Alger

Publié Le : Mardi, 16 Juillet 2019

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, a entamé mardi une visite de travail de deux jours à Alger, durant laquelle il discutera des relations bilatérales et du processus de paix au Mali.

M.Dramé a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

Dans une déclaration à la presse, le ministre malien a indiqué être porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

« Nous allons continuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako entre les chefs de la diplomatie des deux pays », a-t-il déclaré, relevant que les deux parties veulent « renforcer davantage leurs relations bilatérales ».

Les discussions porteront aussi sur l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus lancé en 2014, sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie est chef de file.

La visite à Alger de M. Dramé permettra également aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, de M. Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien.

M.Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger.

Le ministre des AE du Mali en visite à Alger

16/07/2019

Le ministre Malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, a débuté mardi, une visite de deux jours à Alger, durant laquelle il s’entretiendra avec ses interlocuteurs Algériens des relations bilatérales et de l’avancée du processus de paix dans son pays.

Accueilli par son homologue, Sabri Boukadoum, il a indiqué être porteur d’un message du président Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.

Durant sa visite, il a annoncé qu’il allait avoir des discussions, entamées précédemment à Bamako, sur les relations liant le Mali à l’Algérie, dont il a considéré qu’elles méritaient d’être davantage renforcées, ainsi que sur des questions régionales « d’intérêt commun ».  

Il a également fait savoir que ses entretiens traiteront, en outre, de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, un processus initié, en 2014, sous la conduite d’une médiation  internationale, dont l’Algérie a été le chef de file.

A noter que le déplacement à Alger de M. Dramé intervient après celui effectué au Mali par M. Boukadoum et durant lequel il a pris part aux aux travaux de la 3ème Session du Comité bilatéral stratégique Algéro-Malien.

Visite du MAE malien en Algérie à partir de mardi

Publié Le : Lundi, 15 Juillet 2019

ALGER- Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, effectuera mardi et mercredi une visite de travail à Alger, a indiqué lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dramé sera porteur d’un message du président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a précisé la même source.

Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient au lendemain de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin dernier, du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à l’occasion de laquelle il a coprésidé avec son homologue malien la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien, a ajouté la même source.

Boukadoum a présidé à l’occasion de cette même visite la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord (CSA) d’Alger, a relevé la même source, soulignant que la visite à Alger de M. Dramé permettra aux deux ministres de « poursuivre la concertation politique entre les deux pays autour des relations bilatérales et des questions régionales d’intérêt commun ».

Le Ministre des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum reçu par le Chef de l’Etat malien

Source : dia-algerie.com 19 juin 2019

La visite du Ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, au Mali a été marquée par l’audience que lui a accordée le Président Ibrahim Boubakar Keita.

Le Ministre Sabri Boukadoum a rappelé, à cette occasion, les liens historiques qui unissent l’Algérie et le Mali. Il a tenu également à réitérer l’attachement de l’Algérie à la sécurité et la stabilité de ce pays frère, en mettant l’accent sur les efforts que l’Algérie n’a cessé de fournir dans ce sens, tant au niveau bilatéral que dans le cadre de la médiation internationale quelle conduit au titre du suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation nationale au Mali.

Pour sa part, le Président Ibrahim Boubakar Keita a exprimé ses sentiments de gratitude à l’égard de ces efforts, en cette phase délicate de l’histoire du Mali, a-t-il fait observer. Il a, en outre, salué la constance de la position de l’Algérie vis-à-vis de la crise que traverse son pays, particulièrement en ce qui concerne la préservation de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali.

Le Président Keita s’est félicité de l’excellence des relations politiques entre l’Algérie et Mali en appelant à œuvrer en commun en vue de hisser les relations de coopération au même niveau.

Par ailleurs, le Ministre Boukadoum, et au titre de la médiation internationale, a présenté au Chef de l’Etat malien, un aperçu sur les travaux de la 3e session de haut niveau du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali.

LE CHEF DE L’ÉTAT INSISTE SUR LE RESPECT STRICT DE L’ACCORD

Source: L’Essor- Mali

Par Issa Dembélé 19 / 06 / 2019

En début de soirée du lundi dernier, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience une forte délégation du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger (CSA).

La délégation, conduite par le ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, comprenait aussi des représentants de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne. Ils étaient venus rendre compte des travaux de la 3è réunion de haut niveau du CSA au président Ibrahim Boubacar Keïta qui, en retour, a donné des orientations pour la suite du processus de mise en œuvre de l’Accord.

La rencontre s’est déroulée en présence du Premier ministre, Dr Boubou Cissé, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé et du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré.

Ce dernier, faisant le résumé des échanges à la presse, a indiqué que la réunion de haut niveau a permis essentiellement de faire le point de la feuille de route de mars 2018 qui servait de boussole à la mise en œuvre de l’Accord. « Elle avait recensé 21 activités, sur lesquelles une bonne partie a été réalisée», s’est réjoui le ministre Lassine Bouaré. Egalement, la réunion a été l’occasion de tracer les perspectives sous forme de « feuille de route révisée » qui se fixe comme ambition de réaliser l’essentiel des activités prévues, d’ici la fin de l’année 2019.

Au nombre de ces activités, l’amplification du processus de DDR (Désarmement, Démobilisation Réinsertion) revêt une importance capitale. Elle permettra, en effet, de « faire un pas décisif sur les questions défense et de sécurité afin d’améliorer substantiellement la situation sécuritaire dans toutes les parties du pays », a commenté Lassine Bouaré.

D’autres éléments de la feuille route révisée portent sur les questions économiques. Un aspect d’autant plus important que l’amélioration des conditions de vie des populations apparaît aujourd’hui comme le seul moyen de rendre perceptible les dividendes de la paix.

La feuille de route prend également en compte les questions de réformes institutionnelles qui, selon le ministre Bouaré, sont au cœur de l’Accord politique de gouvernance convenu entre les acteurs et dont la mise en œuvre permettra certainement de remplir des conditions favorables aux réformes prévues dans l’Accord d’Alger.

En retour, le chef de l’Etat a encouragé les acteurs à aller de l’avant et insisté sur l’engagement de l’ensemble des parties à redoubler d’efforts pour accélérer le processus. Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas manqué de rappeler qu’il tient au respect des principes fondateurs de cet Accord, à savoir la souveraineté de l’Etat, la laïcité, l’unité et les symboles qui traduisent cette unité dans tous les compartiments de l’Etat. Une heure plutôt, le chef de l’Etat avait reçu une forte délégation algérienne conduite par Boukadoum Sabri, ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire. Au menu des échanges, le renforcement de la coopération entre nos deux pays et le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

A sa sortie d’audience, le diplomate algérien a confié que cette rencontre a donné lieu à de larges discussions sur des questions de coopération. Nos deux pays, liés par la géographie et l’histoire, sont en effet déterminés à œuvrer davantage au renforcement des relations bilatérales. « Il y a un partage et un désir commun à renforcer cette coopération dans les domaines économique, politique, culturel et social », a indiqué Boukadoum Sabri.

Au-delà du cadre bilatéral, les échanges avec Ibrahim Boubacar Keïta ont aussi porté sur des questions internationales, notamment la situation qui prévaut dans la région du Sahel. Un accent particulier a été mis sur le cas de notre pays. Nul besoin de rappeler le rôle prépondérant joué par ce pays frère dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

COMITÉ BILATÉRAL STRATÉGIQUE ALGÉRO-MALIEN: LA CONTRIBUTION DE L’ALGÉRIE SALUÉE

Source: APS 19 juin 2019

BAMAKO – Le Ministre des Affaires Etrangères Sabri Boukadoum a présidé lundi à Bamako la 3ème session de haut niveau du comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali.

Cette réunion qui s’est tenue en présence des membres du gouvernement malien, des autres parties maliennes signataires de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et des membres de la médiation internationale dont l’Algérie est le chef de file.

Les participants ont passé en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents volets de l’accord et entendu la présentation des représentants du gouvernement malien sur les éléments constitutifs de la nouvelle feuille de route et de l’accord de gouvernance politique qui sera signé le 18 juin 2019 visant à accélérer la mise en œuvre des dispositions de l’accord de paix et à garantir l’appropriation par les maliens des mesures arrêtées par l’accord de paix.

Les parties maliennes signataires de l’accord ont saisi cette opportunité pour soulever les difficultés d’ordre institutionnel, politique sécuritaire et budgétaire qui ont retardé la pleine mise en œuvre de l’accord dans le délai imparti (18-24 mois après la signature de l’accord en mai 2015).

Tous les membres du CSA ont salué le rôle de l’Algérie en tant que chef de file de la médiation et de présidente du comité de suivi. Ils ont particulièrement exprimé leur appréciation pour son accompagnement des parties maliennes et les différentes formes de soutien qu’apporte l’Algérie aux parties et au peuple maliens dans cette phase délicate du processus de paix.

A cet égard le ministre des affaires étrangères du Mali a fait part de la haute appréciation de son pays pour la constance de la position de l’Algérie au regard de l’impératif respect de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali et sa contribution constructive au sein de la médiation internationale.

Tiébilé Dramé, ministre des affaires étrangères lors de la visite de son homologue algérien au Mali : « Le Mali aimerait entendre l’Algérie redire que l’Accord pour la paix, c’est le respect de l’exercice de la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire… »

Par  M.K. Diakité / Le Républicain – 18 Juin 2019

Le ministre malien des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé a demandé, hier lundi 17 juin 2019 à Bamako, aux autorités algériennes de rappeler aux différentes parties engagées dans le processus de paix au Mali que « l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, c’est le respect de l’exercice de la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire, c’est le respect des symboles de l’État malien que sont le drapeau national et l’hymne national. » Il a fait cette demande en recevant son homologue algérien Sabri Boukadoum, en visite à Bamako dans le cadre de la 14ème session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie.

Selon Tiébilé Dramé, le Mali et l’Algérie ont été « ensemble, depuis Gao, depuis la maison de Sidi Ali M’bara, devenue le quartier général de l’Algérie combattante au Mali dès 1960, jusqu’à l’Accord d’Alger. Nous sommes toujours ensemble, nous resterons ensemble »

Sabri Boukadoum, le ministre Algérien des Affaires étrangères a, pour sa part, expliqué que son pays sera toujours aux côtés du Peuple frère du Mali et que son intégrité territoriale n’est pas à discuter.

Pour rappel, le 25 mai dernier à Bamako, lors d’une réception offerte par Pierre Buyoya, le haut représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, le ministre des Affaires étrangères du Mali Tiébilé Dramé a reproché au président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) Sidi Brahim Ould Sidati, de ne pas avoir eu l’attitude qu’il devait lorsque l’hymne national du Mali a été entonné. « «L’Accord d’Alger, c’est un tout. On ne peut pas le saucissonner. L’Accord d’Alger, c’est l’Armée nationale reconstituée, en fait, ce sont les zones de développement économique, en fait, les politiques pour renforcer la réconciliation nationale et la démocratie. L’Accord d’Alger, beaucoup l’oubliant, c’est le respect de tout le territoire national, c’est le respect de l’unité nationale, c’est le respect de la forme républicaine et laïque de l’État. L’Accord d’Alger, c’est le respect du drapeau national, le respect de l’hymne national, le chant du Mali. Ou, quand le chant du Mali était entonné, au début de la cérémonie, alors que tous les diplomates et les Maliens étaient debout, avec respect et solennité, le président de la CMA, mon frère Sidi Brahim Ould était d’abord assis, ensuite il s’est levé, avec désinvolture, il avait les bras croisés. L’Accord d’Alger, c’est le respect de l’histoire nationale du Mali.», avait déclaré, haut et fort, Tiébilé Dramé.

Boukadoum effectue une visite officielle de trois jours au Mali

APS Publié Le 16 Juin 2019

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, effectue, ce dimanche, une visite officielle de trois jours au Mali, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébilé Dramé, indique le ministère dans un communiqué.

Cette visite qui « s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié, de coopération et de bon voisinage qui unissant l’Algérie et la République du Mali, permettra aux deux ministres de procéder à une évaluation exhaustive de l’état de la coopération bilatérale et de l’examen des voies et moyens de nature à la densifier davantage », précise la même source.

Elle offrira, en outre, l’occasion de « raffermir la concertation politique à travers un échange de vues sur la situation qui prévaut dans la région du Sahel et sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun ».

Au cours de son séjour à Bamako, le ministre des Affaires étrangères coprésidera avec son homologue malien les travaux de la 14e session du Comité Bilatéral Stratégique algéro-malien, souligne le communiqué.

Boukadoum présidera, également, la réunion de haut niveau des parties prenantes du processus de paix au Mali, qui sera précédée de la réunion des membres de la médiation internationale, conclut le MAE.

La MAECI malienne souligne les efforts de l’Algérie dans le parachèvement de l’accord de paix

 Publié Le : Dimanche, 17 Mars 2019

ALGER- La ministre malienne des Affaires étrangère et de la Coopération internationale, Kamissa Camara, a mis en avant, dimanche, les efforts de l’Algérie en vue de parachever la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu de processus d’Alger.

« Nous avons discuté des relations bilatérales et de tous les efforts que l’Algérie a fournis et continue de fournir pour aider le Mali à parachever la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu de processus d’Alger », a-t-elle déclaré au terme de ses entretiens avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

Pour la chef de la diplomatie malienne, les deux pays partagent des relations « historiques, familiales et fraternelles », ajoutant que « nous devons évaluer le présent et également parler de l’avenir ensemble », en évoquant tous les aspects de la coopération entre les deux pays.

Pour sa part, M. Lamamra a indiqué qu’entre l’Algérie et le Mali sont liés par « un grand destin partagé, un voisinage qui s’est étendu sur des siècles et une solidarité très active (..) qui n’a jamais fait défaut à nos deux peuples ».

Il a souligné, dans ce sillage, la qualité « très particulière » dans la relation entre les dirigeants des deux pays, précisant que les présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta « sont très proches et partagent un engagement pour le panafricanisme et une vision de la relation entre les peuples africains et le destin de nos deux nations ».

M.Lamamra a évoqué les différents mécanismes existants entre les deux pays, à savoir la grande commission mixte co-présidée par les deux Premiers ministres, un comité frontalier co-présidé par les deux ministres de l’Intérieur et un comité stratégique bilatéral qui constitue « la tour de contrôle » de ces relations, avec « une vison aussi large que possible pour des perspectives non seulement de coopération, mais aussi de contribution à une véritable intégration sous-régionale ».

M.Lamamra a indiqué, par ailleurs, que les chefs d’Etat et de gouvernement en Afrique attachent l’importance pour que la jeunesse « soit véritablement un acteur clé et privilégié du développement durable » , soutenant que « c’est pour la jeunesse que nous travaillons ».

Bedoui reçoit la ministre malienne des Affaires étrangères

Publié Le : Dimanche, 17 Mars 2019

ALGER – Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a reçu dimanche, la ministre malienne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Kamissa Camara, qui effectue une visite officielle en Algérie dans le cadre des rencontres périodiques de concertation, de dialogue et de bon voisinage qu’entretiennent les deux pays, indiquent les services du Premier ministre dans un communiqué.

L’audience s’est déroulée en présence du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ajoute la même source.

La ministre des AE et de la coopération Internationale du Mali prochainement à Alger

Publié Le : Vendredi, 15 Mars 2019

ALGER- La Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali,  Mme Kamissa Camara, effectuera une visite officielle en Algérie, les 16 et 17 mars 2019, à l’invitation de M. Ramtane Lamamra, vice- Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, indique jeudi un communiqué du ministère.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des excellentes relations d’amitié, de coopération et de voisinage qu’entretiennent l’Algérie et le Mali. Elle permettra aux deux parties de procéder à une évaluation de l’état de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger, précise la même source.

Le séjour de Mme Kamissa Camara à Alger offrira également l’occasion de procéder à un examen de la coopération bilatérale et des voies et moyens d’approfondir les échanges économiques et commerciaux en vue de donner une plus grande dimension au partenariat algéro-malien.

Il sera, aussi, une occasion pour les deux ministres de perpétuer la tradition de concertation entre l’Algérie et le Mali sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, conclut le communiqué.

Messahel mardi à Bamako porteur d’un message du Président Bouteflika

Publié Le : Lundi, 28 mai 2018

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, effectuera, à partir de mardi, une visite de travail de deux jours à Bamako, porteur d’un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, indique Lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre des Affaires étrangères coprésidera avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, la 13ème session du Comité bilatéral stratégique.

Par ailleurs, M. Messahel présidera une réunion ministérielle du Comité de suivi de la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger.

Au cours de cette visite, le ministre des Affaires étrangères aura également l’occasion de s’entretenir avec de Hauts responsables maliens sur l’état des relations bilatérales et les perspectives du renforcement de la coopération entre les deux pays.

Algérie-Mali: 13ème session du Comité bilatéral stratégique

Publié Le : Mardi, 29 Mai 2018

BAMAKO- Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a coprésidé mardi à Bamako, avec son homologue malien, Tieman Hubert Coulibaly, la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien.   

Cette session, qui intervient à la suite de celle tenue à Alger en juillet 2017, s’inscrit dans le cadre de la concertation bilatérale régulière et traduit « la volonté des hautes autorités algériennes et maliennes de consolider davantage les liens historiques de fraternité, de solidarité et de coopération qui existent entre les deux pays ».

A l’ouverture des travaux de cette session, les deux ministres ont souligné « l’attachement des Présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keïta au renforcement des relations historiques de fraternité et de solidarité qui unissent l’Algérie et le Mali, ainsi que leurs hautes instructions de tout mettre en œuvre afin de maintenir et d’amplifier la dynamique positive qui caractérise la coopération entre les deux pays ».

Les deux parties se sont félicitées des avancées enregistrées en matière de mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et sont convenues de poursuivre la concertation à ce sujet. 

Elles ont constaté une dynamique nouvelle marquée par « une plus grande appropriation du processus de mise en oeuvre par les parties maliennes », en soulignant qu’il s’agit « d’un développement positif à encourager et à consolider davantage ».

Les délégations des deux pays ont également passé en revue la situation dans la région, notamment les défis communs que constituent le terrorisme, le crime organisé et la migration irrégulière, en réitérant leur engagement à la lutte contre ces fléaux.

Les deux parties ont procédé à une évaluation de l’état de la coopération et ont passé en revue les différentes actions de cette coopération, notamment dans le domaine des infrastructures, de l’énergie, de l’enseignement supérieur, de la formation et de la justice. 

Dans ce cadre, elles sont convenues de poursuivre leurs efforts communs en vue de « consolider davantage et de diversifier la coopération bilatérale ». Un communiqué conjoint sanctionnera la visite de travail du chef de la diplomatie algérienne au Mali.

Messahel transmet un message du président Bouteflika à son homologue malien

Publié Le : Mardi, 29 Mai 2018

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, porteur d’un message du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, a été reçu mardi à Bamako par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

Messahel a transmis au Président Keïta un message de fraternité et de solidarité du Président Bouteflika par lequel le Chef de l’Etat « réitère son engagement personnel et celui de l’Algérie en vue du renforcement des relations bilatérales et du parachèvement du processus de stabilisation et de retour entier de la sécurité et du développement au Mali« .

Le Président Malien a, de nouveau, exprimé « sa vive gratitude et ses remerciements sincères au Président Bouteflika en mettant en relief son engagement personnel et ses efforts inlassables en vue d’accompagner les maliens sur la voie de la stabilisation et du développement socio-économique ».

Il a également fait part de sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et des avancées considérables enregistrées dans divers domaines de coopération. Il s’est également dit satisfait des avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, dont le troisième anniversaire a été célébré le 15 mai dernier dans une atmosphère marquée par la détermination des acteurs maliens à aller de l’avant et à poursuivre leurs efforts communs en vue de sa pleine mise en œuvre au bénéfice de la stabilité et de la sécurité au Mali et dans la région dans son ensemble.

Le Ministre des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné l’attachement de l’Algérie au développent de la coopération bilatérale, à la concertation régulière avec le Mali voisin et à la poursuite des efforts tendant à faire face aux défis communs qui sévissent dans la région, notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine.

Il a, dans cette optique, indiqué que la tenue, le 29 mai, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qu’il présidera avec son homologue malien Tieman Hubert Coulibaly, viendra renforcer cette concertation que les deux pays ont toujours entretenue.

Le Président Keïta a chargé M. Messahel de transmettre à Monsieur le Président de la République ses salutations fraternelles et ses remerciements sincères pour tous les efforts consentis en soutien à la stabilisation du Mali, ainsi que ses vœux de bonheur et de progrès au peuple algérien.

Cet entretien s’est déroulé en présence du Ministre malien des Affaires étrangères Tieman Hubert Coulibaly et des Ambassadeurs des deux pays.

Messahel reçu par le Premier ministre malien

Publié Le : Mercredi, 30 Mai 2018

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu mardi à Bamako par le Premier ministre de la République du Mali, Soumeylou Boubeye Maïga.

Le Premier ministre malien a fait part de son appréciation « des efforts continus de l’Algérie en faveur de la stabilisation du Mali, et dont témoigne la visite du ministre des Affaires étrangères dans le cadre d’une visite de travail qui a permis la tenue, ce jour, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique, et qui permettra également demain, 30 mai, de tenir une réunion ministérielle du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord de Bamako ».

Il s’est, dans le même temps, félicité de la « qualité des relations bilatérales et des perspectives prometteuses du renforcement de la coopération algéro-malienne dans divers domaines ».

L’entretien a porté sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Sur ce sujet, M. Boubeye Maïga a fait part de « sa satisfaction quant aux avancées réalisées dans la mise en œuvre de l’Accord, illustrées notamment par la confiance qui s’est progressivement installée entre les parties maliennes et qui a permis au processus de mise en œuvre de connaître une dynamique positive nouvelle ».

Pour sa part, M. Messahel a réitéré « l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour accompagner les parties maliennes, qui font désormais preuve d’une plus grande appropriation, dans leur œuvre commune de l’édification de l’Etat malien, de sa stabilisation et de son développement ».

Mise en œuvre de l’Accord de paix : poursuivre le processus de stabilisation du Mali

Publié Le : Jeudi, 31 Mai 2018

BAMAKO – Le Ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a participé, mercredi à Bamako, dans le cadre de sa visite de travail au Mali, à une rencontre du Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) avec le Secrétaire Général des Nations unies, Antonio Guterres.

Le Ministre des Affaires étrangères a pris part à cette réunion en sa qualité de Président du CSA de Haut niveau et de Chef de File de la Médiation internationale.

Cette réunion qui intervient dans le contexte de la toute première visite du Secrétaire Général de l’ONU au Mali a été une occasion renouvelée pour poursuivre le processus de stabilisation du Mali sur la base de la mise en œuvre de l’Accord de paix que l’Algérie a facilité.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre des Affaires étrangères a indiqué que ‘‘l’Algérie continuera de respecter ses engagements en relation avec la construction de la paix, la stabilisation et le développement économique au Mali. Son soutien au peuple malien frère constitue un des éléments fondamentaux de sa politique extérieure, et ce, conformément à l’engagement et à la volonté de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Mali et, d’une manière plus générale, dans toute la zone du Sahel’’.

Dans cette même optique, il a mis en exergue l’importance à accorder à l’instauration de la confiance entre les parties maliennes et leur appropriation de tout le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Pour sa part, le Premier Ministre malien Soumeylou Boubeye Maïa a fait le point sur l’état de la mise en œuvre de l’accord de paix en mettant un accent particulier sur les avancées considérables enregistrées dans ce cadre, notamment la confiance qui s’est établit progressivement entre les parties maliennes et qui a permis à plusieurs actions de mise en œuvre de se concrétiser.

Le Secrétaire Général, quant à lui, a rendu hommage à l’Algérie pour ses efforts en faveur de la stabilisation au Mali et qui ont permis à l’Accord de paix de voir le jour. Il a, dans le même temps, longuement plaidé en faveur d’une mise en œuvre entière de l’accord de paix qui reste la seule option pour les parties maliennes de sortir définitivement de la crise que connaît le Mali depuis maintenant des années.

Cette réunion s’est déroulée dans une atmosphère cordiale qui reflète, à la fois, l’intérêt que porte la communauté internationale à la mise en œuvre de l’accord de paix en tant que seule issue de la crise actuelle au Mali, et la confiance qui existe maintenant entre les parties maliennes ainsi que la plus grande appropriation qui caractérise leur attitude vis-à-vis de l’Accord de paix.

Algérie-Mali-ONU : hommage du Secrétaire Général de l’ONU à l’Algérie

31/05/2018

Le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a rendu mercredi à Bamako un hommage appuyé à l’Algérie qui a déployé d’importants efforts ayant permis aux parties maliennes de s’unir autour de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA), et qu’elle continue à déployer de manière déterminante dans cette phase de mise en œuvre.

Guterres a rendu cet hommage à l’Algérie dans son allocution d’ouverture lors de la rencontre qu’il a eue, mercredi à Bamako avec, les membres du Comité de suivi de CSA, issu du processus d’Alger.

Il a également loué les efforts de l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, lesquels contribuent à l’éradication de ce phénomène notamment dans la zone sahélo-saharienne.

Abordant la situation en général au Mali, le Secrétaire Général des Nations Unies, tout en se félicitant de la confiance qui s’installe progressivement entre les parties maliennes et qui constitue l’une des réalisations les plus tangibles de l’Accord de paix, s’est dit satisfait de voir les différentes parties maliennes signataires réunies dans une même  salle et parlant d’une seule voix.

Radio Algérienne

Messahel reçu par le Président de la République du Mali

29/05/2018 – 10:41

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en visite officielle au Mali, a été reçu, par le Président de la République Mali, Ibrahim Boubacar Keita, auquel il a transmis un message de fraternité et de solidarité du Président de la République Abdelaziz Bouteflika.

«J’ai transmis le message du président de la République Abdelaziz Bouteflika à son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita », a tweeté mardi matin Abdelkader Messahel.

Dans ce message le Chef de l’Etat « réitère son engagement personnel et celui de l’Algérie en vue du renforcement des relations bilatérales et du parachèvement du processus de stabilisation et de retour entier de la sécurité et du développement au Mali ».

Le Président Malien a, de nouveau, exprimé « sa vive gratitude et ses remerciements sincères au Président Bouteflika en mettant en relief son engagement personnel et ses efforts inlassables en vue d’accompagner les maliens sur la voie de la stabilisation et du développement socio-économique ».

Il a également fait part de sa satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et des avancées considérables enregistrées dans divers domaines de coopération. Il s’est également dit satisfait des avancées réalisées dans le cadre de la mise en £uvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, dont le troisième anniversaire a été célébré le 15 mai dernier dans une atmosphère marquée par la détermination des acteurs maliens à aller de l’avant et à poursuivre leurs efforts communs en vue de sa pleine mise en œuvre au  bénéfice de la stabilité et de la sécurité au Mali et dans la région dans son ensemble.

Le Ministre des Affaires étrangères a, pour sa part, souligné l’attachement de l’Algérie au développent de la coopération bilatérale, à la concertation régulière avec le Mali voisin et à la poursuite des efforts tendant à faire face aux défis communs qui sévissent dans la région, notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine.

Il a, dans cette optique, indiqué que la tenue, le 29 mai, de la 13ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qu’il présidera avec son homologue malien Tieman Hubert Coulibaly, viendra renforcer cette concertation que les deux pays ont toujours entretenue.

Radio Algérienne

 

Mali: Messahel réaffirme l’engagement de l’Algérie à poursuivre sa coopération multiforme

Publié Le : Samedi, 14 Octobre 2017

BAMAKO -Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a réaffirmé samedi à Bamako l’engagement et la détermination de l’Algérie à poursuivre la coopération multiforme avec le Mali « pour l’accompagner dans ses efforts visant à accélérer sa sortie de la crise qu’il endure ». 

« Au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui attache du prix à voir, notamment, le Mali, un pays très cher à son c£ur, triompher de la crise qu’il traverse depuis quelques années, je tiens à réaffirmer, solennellement, l’engagement et la détermination de l’Algérie à poursuivre sa coopération multiforme avec le Mali pour l’accompagner dans ses efforts visant à accélérer sa sortie de la crise qu’il endure », a déclaré M. Messahel lors de la Conférence régionale sur la Sécurité dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, qui se tient dans la capitale malienne.

Le ministre a souligné que sa présence à cette conférence « témoigne de l’engagement de l’Algérie aux côtés du peuple malien frère et des autres pays de la sous-région et de sa volonté d’apporter sa contribution pour favoriser une lutte plus efficace contre le terrorisme et la criminalité organisée transfrontalière et une éradication, au plus tôt, de ces fléaux qui font obstacle au retour total et définitif de la paix, de la sécurité, et de la stabilité et hypothèquent le développement de notre voisinage immédiat ».

« Le Mali est, de toute évidence, le pays frère et voisin qui se trouve, ces toutes dernières années, davantage confronté à une situation difficile, à l’origine de la grave détérioration de la situation sécuritaire dans le pays », a-t-il relevé, affirmant que « la mobilisation sans précédent de la communauté internationale, dont l’Algérie, pour accompagner le Mali dans ses efforts, en faveur de la construction de la paix et de la stabilité, à travers une coopération dense et multiforme, a produit des résultats satisfaisants indéniables et incitant à l’optimisme, comme en atteste l’évolution récente du Processus de mise en œuvre de l’Accord de Bamako pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, qui a prévalu en dépit des contrariétés qui ont pu jalonner sa voie ».

Selon le ministre des Affaires étrangères, « pour rechercher de nouveaux modes d’action, explorer de nouvelles voies, affiner la stratégie et mobiliser des instruments nouveaux et plus adéquats permettant davantage d’efficacité pour obtenir les résultats recherchés, il était impératif donc que l’ensemble des acteurs dans la zone du Sahel dialoguent, se concertent, conjuguent leurs efforts et mutualisent leurs moyens, l’hydre à laquelle ils livrent bataille étant la même »

Concernant la conférence régionale, M. Messahel a indiqué qu’elle a pour objectif fondamental « l’évaluation globale » de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest et l’élaboration d’une nouvelle stratégie collective en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans le Sahel, ajoutant que ses conclusions « ne manqueront pas d’impacter positivement les efforts en cours pour venir à bout de ces fléaux dangereux, pour les pays qui en souffrent et pour tous les pays de la région ».

L’expérience algérienne en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme présentée

A l’occasion de cette rencontre, le ministre Messahel a présenté aux participants l’expérience algérienne en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. 

A cet égard, il a indiqué que les résultats « hautement positifs » enregistrés par l’Algérie dans cette lutte « constituent le centre d’intérêt d’un grand nombre de pays avec lesquels nous entretenons une coopération dense, mutuellement bénéfique, et font de l’Algérie l’un des six pays les plus sûrs dans le monde, comme le reconnaissent, d’ailleurs, de nombreux experts en la matière, comme l’Institut Gallup qui en fait état dans son dernier rapport daté du mois d’août 2017 ».

« L’intérêt et la considération de nos partenaires pour notre expérience et notre engagement, aux plans régional et international, en matière de lutte contre le terrorisme se sont traduits, notamment, par la désignation du Président Bouteflika, par ses pairs africains comme Coordonnateur de la prévention de l’extrémisme violent et de la lutte contre le terrorisme en Afrique », a-t-il rappelé.

« Cette désignation, témoignage du respect dont jouit le Président Bouteflika auprès de ses pairs africains pour son engagement sincère et indéfectible en faveur de toutes les causes africaines »

« Cette désignation, témoignage du respect dont jouit le Président Bouteflika auprès de ses pairs africains pour son engagement sincère et indéfectible en faveur de toutes les causes africaines », a-t-il souligné, ajoutant qu’elle « repose sur la riche expérience et l’expertise développées par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et sur son engagement sincère et assumé afin qu’aucun autre peuple, en Afrique et ailleurs, ne vive la tragédie imposée au peuple algérien par ce fléau, durant les années quatre-vingt-dix ».

Messahel rappelé que le président Bouteflika, « animé d’une volonté irrépressible d’apporter une contribution effective à la mise en place d’une stratégie visant à éradiquer sur notre continent le terrorisme et la violence, devenues des menaces de portée globale », a présenté, un Mémorandum sur les perspectives de la prévention et de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique, qui a été adopté à l’unanimité, lors du dernier Sommet de l’Union africaine (UA), en juillet de l’année en cours.

Messahel a précisé que « cet important document préconise sept axes fondamentaux autour desquels s’articulera la mission du Coordonnateur de la prévention de l’extrémisme violent et de la lutte contre le terrorisme en Afrique ».

Il s’agit, a-t-il expliqué, du développement de l’architecture africaine de lutte contre le terrorisme, le développement et l’enrichissement des normes africaines de lutte contre le terrorisme, la vigilance par rapport aux combattants terroristes étrangers et leur retour ou mouvements à destination de l’Afrique, le resserrement et le tarissement des multiples sources de financement du terrorisme, la lutte contre la radicalisation et les politiques de déradicalisation, la promotion des cadres politiques, institutionnels et judiciaires pour favoriser la démocratie, la bonne gouvernance, les droits de l’homme, la justice sociale, le développement socio-économique et l’Etat de droit et enfin l’intensification de la coopération bilatérale, régionale et internationale dans la lutte contre le terrorisme.

« Les éléments définis dans le Mémorandum susmentionné sont constitutifs d’une stratégie novatrice pour une réponse collective à la menace terroriste. Ils trouvent naturellement un écho au sein des riches débats menés dans le cadre des travaux de cette conférence relatifs à l’évaluation globale de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest, d’une part, et l’élaboration d’une Plateforme collaborative pour renforcer la lutte contre le terrorisme et les autres fléaux ravageurs que connaît cette région », a noté le ministre, précisant que la démarche proposée « offre une nouvelle opportunité pour l’Algérie et tous les pays africains d’£uvrer ensemble à l’éradication du terrorisme sur toute l’étendue du continent ».

Par ailleurs, le ministre a fait remarquer que l’Algérie, « appartenant à une région marquée par une grande turbulence, notamment, par des crises en évolution dans son voisinage immédiat, est consciente que, dorénavant, le règlement de la crise en Libye donnerait de la visibilité à la stabilisation de toute la région et permettrait d’appréhender efficacement la lutte contre le terrorisme et ses connexions en raison des liens avérés entre les groupes existant en Libye et leurs prolongements dans la sous-région, y compris le Groupe terroriste Boko Haram au Nigeria ». 

Messahel a conclu son intervention en réitérant la « ferme volonté » et la « totale disponibilité » de l’Algérie « pour œuvrer au renforcement de sa coopération avec le Mali, l’ensemble des pays de notre continent et les autres partenaires dans le monde, pour faire échec au terrorisme et à sa politique dévastatrice de la terre brûlée, et relever les grands défis communs qui sont les nôtres ». 

Messahel s’entretient à Bamako avec son homologue malien 

Publié Le : Samedi, 14 Octobre 2017 16:00   

ALGER -Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu samedi à Bamako, avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, en marge des travaux de la Conférence régionale sur la sécurité dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, qui se tient dans la capitale malienne, indique un communiqué du ministère.

L’entretien « a porté sur les relations bilatérales et les voies et moyens de leur renforcement et leur diversification », précise la même source, ajoutant, qu’à ce titre, les deux ministres ont mis en exergue « l’importance de mettre à profit l’ensemble des mécanismes bilatéraux qui existent entre les deux pays afin d’explorer les opportunités qui s’offrent de part et d’autre ».

Les discussions « ont également porté sur le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ainsi que sur les difficultés rencontrées dans ce cadre ».

Les deux ministres ont, par ailleurs, « abordé l’objet principal de la Conférence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’abrite la capitale malienne Bamako, à savoir la sécurité dans le Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest, notamment à la lumière des défis auxquels est confrontée la région, tels que le terrorisme et le crime organisé », indique le communiqué.

« La question de la migration a aussi été abordée et les discussions s’y rapportant ont permis aux deux ministres de dégager une vision commune tout en mettant l’accent sur la nécessité de maintenir la concertation entre les deux pays, notamment dans leur lutte contre la migration clandestine », conclut la même source. 

Messahel transmet un message du Président Bouteflika à son homologue malien

Publié Le : Dimanche, 15 Octobre 2017

BAMAKO – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a été reçu samedi par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keïta, auquel il a transmis les sentiments de fraternité et d’estime du président de la République Abdelaziz Bouteflika, ainsi que son message portant sur la volonté de renforcer les relations bilatérales et la concertation sur les questions régionales.

Le Président Keïta a tenu à réitérer  sa gratitude au Président Bouteflika, pour son engagement personnel et ses efforts pour accompagner les maliens sur la voie du dialogue en vue de retrouver la paix et la stabilité dans le pays.

Il s’est, par la suite, félicité de la qualité des liens bilatéraux et du saut qualitatif qui leur a été imprimé depuis sa visite à Alger en mars 2015, tout en marquant l’intérêt qu’il porte au renforcement de la coopération entre les deux pays. Il s’est également félicité de la participation algérienne à la prochaine édition de la Foire internationale de Bamako, en qualité d’invité d’honneur.

Le Président Keïta a, par ailleurs, abordé la situation dans son pays et dans la région, tout comme la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a mis un accent particulier sur les défis auxquels est confrontée la région en soulignant la nécessité d’une concertation accrue entre les deux pays pour y faire face.

Pour sa part, M. Messahel, qui effectue une tournée dans les capitales de certains pays du Sahel, a renouvelé l’engagement de l’Algérie à poursuivre la coopération avec le Mali en vue d’accompagner les frères maliens dans leur quête de stabilité et pour sortir de la crise que connaît le pays. Il s’est, par la même occasion, félicité du niveau atteint dans la mise en œuvre des décisions issues de la dernière session de la Haute Commission mixte algéro-malienne, tenue en novembre 2016 à Bamako.

Le message du Président de la République a également porté sur la situation dans la région. A ce titre, M. Messahel a évoqué les différentes menaces dans la zone du Sahel notamment le terrorisme, le crime organisé et la migration clandestine, sur lesquelles une concertation régulière entre les deux pays est nécessaire.

Le Président malien a chargé le ministre Abdelkader Messahel de transmettre ses salutations fraternelles et ses sentiments d’estime et de considération au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L’entretien s’est déroulé en présence du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.

Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord du Mali: tenue à  Alger de la 12eme session vendredi et samedi 

Publié Le : Vendredi, 28 Juillet 2017

ALGER- L’Algérie abritera vendredi et samedi la 12eme session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le Nord du Mali, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 

La rencontre sera co-présidée par le ministre des Affaires étrangères,  Abdelkader Messahel et son homologue malien, Abdoulaye Diop. 

Cette réunion, qui intervient après celle qui a eu lieu à Bamako, le 12  juin 2016, « permettra de procéder à une évaluation de la situation au Nord  Mali et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la  paix et la réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, signé en 2015 », souligne la même source.

Elle sera, également, mise à profit pour « faire le point sur l’état  d’avancement de la coopération bilatérale et examiner les voies et moyens  de son renforcement et son élargissement au profit des deux pays ».

Mohamadou Diarouraga, Haut Responsable auprès du Président malien, Ibrahim  Boubacar Keita, pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la  réconciliation au Mali, issu du Processus d’Alger, « sera également présent  à Alger, porteur d’un message du Président malien au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika », note le communiqué.

L’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali

Publié Le : Samedi, 29 Juillet 2017   

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a affirmé vendredi à Alger, que l’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali pour retrouver sa sécurité et sa paix, appelant les Maliens à « s’approprier » le processus de paix du pays.

« L’Algérie continuera à être un partenaire loyal du Mali et des Maliens », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue d’une audience accordée à son homologue malien, Abdoulaye Diop, dans le cadre de la 12ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien qui se tient à Alger.

Messahel a ajouté avoir évoqué avec M. Diop, la nécessité pour les Maliens de « s’approprier ce processus qui est le leur car l’avenir du Mali est entre les mains des Maliens », soulignant que l’Algérie « continuera à contribuer à ce que cette notion d’appropriation soit une réalité », estimant qu’il n’y point alternative au dialogue et à la réconciliation nationale.

« Nous sommes engagés à accompagner le Mali dans ce processus », a insisté M. Messahel, ajoutant qu’il « y a des responsabilités de l’ONU, celles des autres  partenaires du Mali, mais, il faut avoir un même agenda, celui de  préserver l’unité, l’intégrité territoriale et nationale du Mali », précisant que l’Algérie « encourage les Maliens à ce que le dialogue soit inclusif et qu’il se base sur la mise en œuvre de l’Accord de Bamako, issu du processus d’Alger ».

Il a indiqué, dans ce sens, qu’un accord « n’est valable que s’il y a eu sa mise en œuvre qui reste liée à la volonté des partenaires et des signataires », plaidant à cet effet, pour un rapport de « confiance » entre les parties prenantes qui ne peut s’instaurer que s’il « y a un dialogue réel inter-maliens ».

Par ailleurs M. Messahel a indiqué avoir abordé avec M. Diop les questions liées au terrorisme, à la contrebande, au crime organisé, à la migration clandestine.

Au plan bilatéral, il a défendu le principe d’une réelle coopération bilatérale fondée sur un caractère multiforme.

De son côté, le responsable malien  » a salué le rôle important de l’Algérie dans le processus de paix au Mali », estimant que « qu’elle qu’en soit la grandeur du rôle de l’Algérie, elle ne pourra pas faire ce que les Maliens doivent faire »,

Notant que le Comité bilatéral stratégique algéro-malien  « constitue une chance pour les deux pays de trouver un cadre de concertation qui reflète la spécificité de leurs relations », M. Diop a déclaré que l’Algérie « n’est pas un pays ordinaire pour le Mali », exprimant le vœu que « l’Algérie, sous le leadership du président Abdelaziz Bouteflika qu’on appelle  affectueusement ‘Abdelakder le Malien’ », continue à travailler avec le Mali dans l’intérêt des deux pays notamment pour la partie malienne afin qu’elle puisse  » tourner les pages sombres traversées ces dernières années ».

Faisant une évaluation de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, M. Diop a affirmé qu’il « y a eu des avancées appréciables, mais il y a aussi beaucoup de difficultés », estimant que les autorités maliennes « sont déterminées à mettre en œuvre cet accord de façon intégrale pour amener la sécurité pour les maliens, et faire en sorte que cette sécurité puisse être bénéfique à ceux qui sont autour de nous ».

Sur le plan bilatéral, M. Diop a appelé les hommes d’affaires algériens et maliens, activant dans différents secteurs, à « créer des liens physiques pour développer les infrastructures et les économies des deux pays voisins et faire en sorte que les richesses et potentialités dont regorgent l’Algérie et le Mali, puissent bénéficier plus aux populations ».

Tebboune reçoit le Haut représentant du président malien pour l’application de l’accord d’Alger

Publié Le : Samedi, 29 Juillet 2017

ALGER – Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, samedi, Mahamadou Diagouraga, Haut représentant du président de la République du Mali pour l’application de l’accord d’Alger, porteur d’un message du président Ibrahim Boubacar Keita au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, indique un communiqué des services du Premier ministre.

L’entretien, qui s’est tenu à l’issue de la 12e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien, a permis d’aborder « l’évolution de la situation dans ce pays frère ainsi que les conditions de mise en œuvre des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger », précise la même source.

Après avoir salué les « avancées » enregistrées en la matière, le Premier ministre a tenu à « assurer ses interlocuteurs du soutien indéfectible de l’Algérie pour la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays frère et ami », tout en émettant le vœu de voir « tous les efforts consentis par toutes les parties engagées aboutir, au plus vite, au bénéfice de  toutes les composantes du peuple malien ainsi que de l’ensemble de la sous-région ».

La rencontre a, par ailleurs, été l’occasion, pour les deux parties, d’évoquer « l’évolution des relations bilatérales et de la coopération multidimensionnelle ainsi que les attentes des responsables des deux pays, telles qu’exprimées à l’occasion de la tenue de la réunion du Comité bilatéral stratégique », ajoute le communiqué.

L’entretien a eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Fin des travaux de la 12ème Session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien

Par kibaru Publié 1 Août 2017

Du vendredi 28 juillet au samedi 29 juillet 2017, les locaux du ministère algérien des Affaires Étrangères, ont abrité les travaux de la 12ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien.

Une rencontre coprésidée par Abdelkader MESSAHEL et son homologue malien Abdoulaye Diop.

Cette rencontre a permis de procéder à une évaluation de la situation au Nord du Mali et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Elle a également été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement de la coopération bilatérale et examiner les voies et moyens de son renforcement et son élargissement au profit des deux pays.

Il est à souligner que l’Inspecteur général Mahamadou DIAGOURAGA, Haut Représentant du Président de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, était présent à Alger, porteur d’un message du Président malien à son homologue algérien, Abdelaziz BOUTEFLIKA.

Visite de MM. Lamamra et Messahel à Bamako / Réunion de haut niveau sur le processus de paix 10 février 2017

KOULOUBA : LE PRÉSIDENT IBRAHIM BOUBACAR KÉÏTA A REÇU M. RAMTANE LAMAMRA, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE L’ALGÉRIE

Par Diblo 13/02/2017

Le Président de la République du Mali, Chef de l’État, Ibrahim Boubacar KEITA a reçu, en début de soirée, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale de l’Algérie, SEM Ramtane LAMAMRA.

Les échanges ont essentiellement porté sur les résultats de la 2ème réunion ministérielle de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Cette rencontre à regroupé ce vendredi, les ministres des pays impliqués dans le processus de paix en cours au Mali et les groupes armés.

Les échanges ont aussi porté sur la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie.

A sa sortie d’audience, SEM Ramtane LAMAMRA a déclaré que ce fut un grand honneur pour lui d’être reçu, encore une fois, par le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA.

Il a surtout salué l’engagement personnel du Président de la République du Mali dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. M. LAMAMRA a partagé l’analyse faite par le Président de la République sur la situation sécuritaire et la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie.

LAMAMRA s’est également dit confiant pour la mise en œuvre rapide de l’accord à partir de demain, car selon lui, la réunion de haut niveau de ce matin, s’est tenue dans un cadre de confiance et d’esprit d’équipe. Il a aussi salué la participation efficace des ministres maliens impliqués dans la mise en œuvre dudit accord.

Il a en profité pour transmettre au Président Ibrahim Boubacar KÉÏTA les salutations et les vœux fraternels pour l’année 2017 du Président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz Bouteflika.

Ramtane LAMAMRA, était accompagné de M. Abdelkader MESSAHEL, ministre des Affaires étrangères, maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats Arabes.

 

11éme session du Comité bilatéral stratégique, Bamako 20 – 21 juin 2016

Les deux pays ont réaffirmé leur ferme volonté d’œuvrer de concert pour la stabilité de notre pays et de la région du Sahel. C’était lors de la 11è session du Comité bilatéral stratégique algéro malien sur le Nord.

Passer en revue l’évolution de la situation au cours des derniers mois qui a enregistré des avancées significatives et examiner la situation d’ensemble de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Tels étaient les objectifs des travaux de la 11ème session du comité bilatéral stratégique algéro malien qui se sont tenus hier au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, sous la coprésidence de Abdoulaye Diop, chef du département et de Ramtame Lamamra ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Algérie. Etaient aussi présents les ministres de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, du Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, Mahamadou Diagouraga et de l’ambassadeur du Mali en Algérie, le général Naïni Touré.

Cette session, convient-il de souligner, se tient dans un contexte marqué par : la célébration du premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord et la présence, à cette occasion, de l’ensemble des leaders des mouvements signataires ; la 9ème session du Comité de suivi de l’Accord (CSA) qui a enregistré des avancées importantes et la tenue de rencontres du Conseil de sécurité des Nations unies appelées à réexaminer le mandat de la MINUSMA.

Après le cérémonial d’ouverture, Algériens et Maliens ont, plusieurs heures durant à l’abri des oreilles et regards indiscrets, échangé sur la mise en œuvre de l’Accord et la coopération bilatérale. Ces échanges ont été sanctionnés par un communiqué dont lecture a été faite par l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, Boualem Chebihi.

Les deux parties se sont félicitées des progrès remarquables enregistrés, lors de la 9ème session du CSA, sur la question des autorités intérimaires et sur celle du Mécanisme opérationnel conjoint (MOC).

La partie algérienne, énonce le communiqué, a exprimé sa satisfaction quant aux actions menées par le gouvernement du Mali dans tous les domaines prévus dans l’Accord notamment dans les volets institutionnel, de la réconciliation nationale et de l’humanitaire.

Elle « salue, à cet égard, le leadership politique et la dédicace pour la paix du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta », poursuit le texte. Et de saluer la récente nomination de l’ambassadeur Mahamadou Diagouraga, en qualité de Haut représentant du président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord.

Selon le communiqué, la partie malienne a renouvelé sa confiance à la partie algérienne pour le processus de mise en œuvre de l’Accord, tout en saluant les efforts fournis par ce pays ami dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord.

De même, notre pays a réitéré son « attachement à la mise en œuvre de l’Accord pour laquelle elle a consenti des moyens considérables, notamment sur le plan financier ».

La partie malienne, explique le document, a informé la partie algérienne des autres initiatives prises par le gouvernement pour accélérer la cadence de l’application des différentes dispositions de l’Accord : création du cadre institutionnel de la réforme du secteur de la sécurité, poursuite des actions de développement sur le terrain, retour des réfugiés, relance des services sociaux de base, nomination et installation des gouverneurs des régions de Taoudénit et Ménaka et amorce du processus de révision de la Constitution.

A en croire l’ambassadeur Boualem Chebihi, les deux délégations ont échangé sur les défis de la paix et de la sécurité régionale en exprimant leur vive pré- occupation face à la persistance des attaques terroristes contre les forces armées maliennes, les forces internationales et les populations civiles.

Elles ont ainsi décidé d’intensifier leur coopération dans la lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, notamment dans le cadre du processus de Nouakchott.

Il ressort, en outre, du communiqué que les deux parties ont réitéré leur attachement à la mise en œuvre de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine de mettre en place une force africaine pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel.

Elles ont, à cet égard, appelé les Nations unies et la communauté internationale à apporter leur plein appui à la mise en œuvre de cette décision, précise le communiqué.

Les deux parties, selon le texte, exhortent le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre des mesures nécessaires pour renforcer le mandat de la MINUSMA.

Dans la même veine, elles appellent tous les acteurs internationaux à poursuivre l’effort de mobilisation de l’appui politique, financier et technique nécessaire pour la réussite de l’opérationnalisation de l’Accord.

Enfin, le communiqué annonce la volonté des parties malienne et algérienne de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines économique, culturel et sécuritaire.

La douzième session du comité bilatéral stratégique se tiendra à Alger à une date à convenir d’un commun accord, peut on lire dans le document.

Les deux ministres des Affaires étrangères – juste après la signature du communiqué conjoint – ont exprimé leur satisfaction.

Pour Ramtane Lamamra, le Mali est le seul pays avec lequel l’Algérie a un comité de cette nature. Cela montre, note-t-il, à quel point l’imbrication des deux pays est avancée.

Abdoulaye Diop a, de son côté, remercié le ministre Lamamra pour sa constance et son engagement personnel. « Nous, gouvernement du Mali, ferons tout pour mériter de votre confiance et celle de la communauté internationale », a-t-il conclu. M. SIDIBÉ

Lamamra reçu par le PM

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a été reçu lundi à Bamako, au deuxième jour de sa visite au Mali, par le Premier ministre malien, Modibo Keita. A l’issue de cette audience, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à la presse que les discussions ont porté sur les difficultés ayant surgit durant la première année de la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de la réconciliation nationale au Mali, ainsi que sur les moyens de faire de la deuxième année de l’Accord, « une occasion pour réaliser des résultats concrets ».

« La deuxième année de la mise en oeuvre de l’Accord issu du processus d’Alger doit être l’occasion de réaliser des résultats concrets qui auront, surtout, un impact sur la vie de tous les jours des populations du Mali », a-t-il notamment souligné, ajoutant que ces résultats doivent refléter « les engagements qui ont été librement contractés par la communauté internationale commencent à se réaliser ». M. Lamamra est arrivé dimanche à Bamako pour une visite de travail de deux jours, au cours de laquelle il co-présidera avec son homologue, Abdoulaye Diop, la 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien pour le Nord Mali.  Il se réunira, à cette occasion, avec les membres du Comité de suivi d l’Accord (CSA), présidé par l’Algérie, en vue d’évaluer l’état d’avancement dans la mise en oeuvre de cet Accord et d’identifier les moyens de dynamiser le processus. Au cours de son séjour à Bamako, le chef de la diplomatie sera reçu par les hauts responsables maliens avec lesquels il évaluera les relations de coopération entre les deux pays, à la lumière des orientations du président Abdelaziz Bouteflika et de son homologue malien El Hadj Ibrahim Boubacar Keita. APS

IFTAR À KOULOUBA : LE PRÉSIDENT IBK RÉUNIT LES PROTAGONISTES DE LA PAIX

Par bamada.net 21/06/2016

Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar KEITA a reçu en audience ce lundi 20 juin 2016 le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de la République Algérienne, Démocratique et Populaire, SEM Ramtane LAMAMRA, en visite de travail de 48 heures dans notre pays.

Cette visite de M. LAMAMRA coïncide avec le premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.

Pour les deux personnalités, cette audience a été l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger une année après son entrée en vigueur.

“Nous marquons le premier anniversaire du parachèvement de la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ; nous le marquons dans de très bonnes conditions et nous le marquons également avec beaucoup d’optimisme” dira M. LAMAMRA.

Quant au Président de la République, il est revenu sur sa vision de l’avenir du Mali qu’il envisage à la fois radieux et en paix. En droite ligne de son adresse solennelle à la nation le dimanche dernier, le Président IBK a réaffirmé à son hôte sa détermination à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord et à respecter scrupuleusement tous les engagements qui relèvent de son Gouvernement.

A l’issue de l’audience, le Chef de l’Etat a convié la délégation algérienne et les membres de la CMA et de la Plateforme à l’Iftar à la salle des Banquets du Palais de Koulouba. La rupture de jeûne a été suivie de la prière du soir au cours de laquelle les érudits et les marabouts présents ont formulé des bénédictions pour le Mali.

Il faut noter que ces retrouvailles entre l’ensemble des protagonistes de la paix se sont déroulées dans la communion et en toute convivialité. Source: Présidence

Le 1er anniversaire de la mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali marqué d’optimisme

21 Juin 2016 

Le 1er anniversaire de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est marqué dans de « bonnes  conditions » et avec  » beaucoup d’optimisme « , a affirmé, tard dans la soirée du lundi à Bamako, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

Le chef de la diplomatie algérienne, qui s’exprimait à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le Président du Mali, a souligné que l’anniversaire de l’Accord revêt un cachet « particulier » dans ce sens qu »‘il est marqué dans de bonnes conditions  et avec beaucoup d’optimisme,  dans le sens que la 1er année de l’Accord s’est terminée et durant laquelle les fondations d’une mise en oeuvre sérieuse et systématique ont été posés ».

Il s’agit, pour Lamamra, de fondations posés, « que se soit à travers les actes législatifs, réglementaires et institutionnels qui ont été pris par la République du Mali, ou à travers également des développements sur le terrain, au niveau régional et international ».

« Au moment où nous apprêtons à lancer une deuxième année dans la mise en oeuvre de cet Accord structurant pour la Nation malienne et pour la paix et la réconciliation, la sécurité et la stabilité du pays, nous avons le sentiment que nous le faisons aujourd’hui (à), avec toutes les énergies maliennes, toutes les forces qui ont été, hier, dans des rapports conflictuels et dans des rapports, parfois, de mésentente et de discorde », a ajouté le ministre algérien.

« Aujourd’hui, s’ouvrent de nouveaux horizons à la Nation malienne. Des horizons synonymes de paix, de stabilité et aussi de prospérité et de vision optimiste d’un avenir partagé par toute la nation malienne », a-t-il poursuivi.

Il a également indiqué, que lors de l’audience, le Président malien a livré sa vision de cet avenir du peuple malien, en réitérant, à cette occasion, sa détermination à aller dans le sens de la consolidation de la paix et de la stabilité.

Lamamra a souligné, en outre, que l’audience que lui a accordée le président, Ibrahim Boubacar Keita, a été  » particulièrement »  fraternelle et conviviale.

Le chef de la diplomatie algérienne est à Bamako pour une visite de travail de deux jours. Il co-présidera, dans la matinée du Mardi, avec son homologue, Abdoulaye Diop, la 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien pour le Nord Mali.

10ème réunion du Comité bilatéral stratégique, Alger 17 janvier 2016

Alger et Bamako satisfaits de l’évolution “positive” du processus de paix dans le nord du Mali

20 janvier 2016

L’Algérie et le Mali ont exprimé leur satisfaction quant à l’évolution “positive” du processus de paix dans le nord du Mali, indique lundi un communiqué conjoint à l’issue de la 10ème réunion du Comité bilatéral stratégique algéro-malien sur le nord du Mali.

“Passant en revue la situation dans ces régions (nord du Mali) au cours des derniers mois, les deux pays ont noté avec satisfaction l’évolution positive du processus de paix à la faveur de la signature les 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger”, précise la même source.

Le communiqué a été signé par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue malien, Abdoulaye Diop, en marge des travaux de la réunion de haut niveau du Comité de suivi de mise en oeuvre de l’accord de paix au Mali.

Il a été relevé, à cet égard, que des “actes concrets ont été posés dans des domaines clés, y compris celui de la sécurité et de la réconciliation avec, notamment, une absence totale d’affrontements entre les parties signataires”, ajoute le communiqué.

Les deux parties ont noté, aussi, “l’impatience, somme toute légitime, exprimée quant au rythme de la mise en oeuvre de l’Accord”.

Elles se sont félicitées de l’initiative de la convocation de la réunion consultative de haut niveau des membres du Comité de suivi de l’Accord à Alger en formulant l’espoir que cette réunion puisse “impulser la mise en oeuvre de l’Accord de manière à répondre rapidement aux attentes des populations”.

La partie malienne a tenu à réitérer “son attachement à la mise en oeuvre de l’Accord pour laquelle elle a consenti des moyens considérables notamment sur le plan financier” et “s’est engagée à continuer à tout mettre en oeuvre en vue de son application concertée, complète et diligente”.

Elle a également évoqué “une série de chantiers et d’initiatives en cours ou envisagés au titre de la période transitoire notamment en lien avec le renforcement de la confiance, la coordination de la mise en oeuvre de l’Accord, la désignation des autorités locales, la réforme institutionnelle, les préparatifs à la conférence d’entente nationale et la promotion du rapprochement intercommunautaire”.

Le Mali a renouvelé “sa confiance” à l’Algérie dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l’Accord et formulé “le souhait que l’Algérie puisse poursuivre et renforcer l’aide qu’elle apporte au Mali en la matière”.

La partie malienne a également exprimé “sa haute appréciation des efforts que ses représentants et tous les autres membres des instances de suivi de l’Accord déploient pour consolider la stabilité au Mali et s’est engagée à ne ménager aucun effort pour leur assurer les meilleures conditions possibles de travail”.

Pour sa part, la partie algérienne a, de nouveau, rendu hommage au président malien Ibrahim Boubacar Keita “pour sa perspicacité et son engagement continu en faveur du processus de paix au profit du Mali mais aussi des pays de la sous-région”.

L’Algérie a souligné “toute l’importance et l’urgence pour le gouvernement malien de parachever ses actions en cours ou envisagées dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord en étroite collaboration avec ses deux autres partenaires”.

Elle a, également, exhorté les parties prenantes “à oeuvrer pour faciliter la tâche de réunir les consensus nécessaires pour un bon et efficace fonctionnement des instances de suivi, tout en réaffirmant “l’intérêt qu’attache le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la restauration d’une paix durable au Mali et à la réalisation de la réconciliation entre les frères maliens”.

L’Algérie a réitéré “son engagement à demeurer aux côtés du Mali, jusqu’au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le pays”.

Les deux parties ont exprimé “leur vive préoccupation à l’égard de la persistance des agissements des groupes terroristes qui continuent de tenter d’entraver le processus de paix”.

Tout en condamnant ces agissements, elles ont appelé “à la plus grande vigilance et à l’accélération de la cadence de mise en oeuvre de l’Accord, seule voie à même de répondre efficacement à ces agissements”.

Compte tenu des derniers développements, les deux parties ont exprimé “le besoin pour une réflexion profonde sur les voies et moyens de renforcer et de coordonner l’action de lutte menée par les pays de la sous-région pour faire face aux activités des groupes terroristes”.

Les deux parties ont exhorté tous les acteurs internationaux “à poursuivre l’effort de mobilisation de l’appui politique, financier et technique nécessaire pour la réussite de l’opérationnalisation de l’Accord”.

Les deux parties se sont félicitées de la convocation de cette dixième session du Comité bilatéral stratégique qui sera suivi prochainement des réunions du Comité bilatéral frontalier et de la Grande commission mixte de coopération, conformément aux décisions prises par les Chefs d’Etat des deux pays lors de la visite du président Boubacar Keita à Alger en septembre 2015.

La onzième session du Comité bilatéral stratégique se tiendra à une date à convenir d’un commun accord, conclut le communiqué.

Coopération sectorielle:

MDAC / 30/1/ 2019

La coopération militaire Mali-Algérie s’évalue…

Les généraux Ibrahim Dahirou DEMBELE du Mali et OUDJANI Moustapha de l’Algérie ont codirigé les travaux de la 12e session de la coopération bilatérale militaire Mali-Algérie qui a débuté ce mardi 29 janvier 2019 au ministère de la défense et des anciens combattants (MDAC). Tous les représentants des services des armées du Mali et les attachés de défense étaient présents à cette session.  Elle était surtout axée sur deux points essentiels qui sont entre autres la coopération militaire portant sur l’état récapitulatif des activités de formation au titre du cycle 2017-2018 et le 1er cycle 2018-2019 et les perspectives pour l’année 2019-2020.

L’inspecteur général des armées a souhaité la bienvenue à la délégation algérienne et s’est dit fier du niveau de la coopération entre nos deux pays. L’Algérie reste un partenaire privilégié dans le cadre de la coopération bilatérale car elle offre pour la seule année de 2019 plus de 667 bourses de formation dont 407 pour les forces anti-terroristes et 105 pour les forces spéciales.  Pour le chef de la délégation algérienne le général-major OUDJANI, cette session traduit la volonté commune de renforcer la coopération, le bon voisinage, la lutte contre le terrorisme pour la sécurité commune.

Comité mixte de coopération militaire Mali-Algérie: l’évaluation des défis communs

Par Mohamed D. DIAWARA

Source: info-matin

10 mars 2017

La coopération militaire entre le Mali et l’Algérie se porte bien. Cela vient d’être prouvé par la tenue à Bamako de la 10è session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali-Algérie au cours de laquelle les deux pays vont passer au crible leurs domaines de coopération, ainsi qu’évaluer les acquis et les perspectives pour l’année en cours.

Les travaux de cette session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire, qui ont démarré, hier mardi dans les locaux du ministère de la Défense et des anciens combattants, se poursuivront jusqu’au vendredi prochain.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense, le général Salif KONÉ. C’était en présence du général de division Gabriel PODIOUGOU et du général-major Mustapha OUDJANI, successivement chefs de la délégation malienne et algérienne, et co-présidents de ladite session. Participent également à cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des orientations de haut commandement des Présidents Ibrahim Boubacar KEITA et Abdel Aziz Bouteflika, des attachés de défense, des officiers du cabinet et des membres du Comité mixte.

Cette session sera l’occasion pour les deux parties d’évaluer les domaines de coopération militaire et stimuler les stratégies de développement de cette coopération. L’objectif étant, selon le général-major Mustapha OUDJANI, d’insuffler une nouvelle dynamique à cette coopération et surtout d’examiner les possibilités susceptibles de renforcer la dynamique déjà enclenchée sous la clairvoyance de nos deux chefs d’Etat. Voilà pourquoi l’officier supérieur algérien a souhaité voir les efforts de coopération entre nos deux pays couronnés de succès afin de réaliser les aspirations profondes et légitimes de nos deux peuples, engagés dans un même combat : celui de la lutte contre le terrorisme, le banditisme sous toutes ses formes, pour le développement dans notre espace, la bande sahélo-saharienne.
Pour sa part, le secrétaire général du département a salué la qualité exceptionnelle des liens d’amitié et de fraternité qui unissent les peuples maliens et algériens qui ont en partage l’histoire, la géographie et la culture. Des liens qui se renforcent davantage sous le leadership des Présidents Ibrahim Boubacar KEITA et Abdel Aziz Bouteflika.

A cet égard, il a rendu un vibrant hommage à l’Algérie pour la conduite avec habileté du processus d’Alger qui a conduit à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation dans notre pays.
Le général Salif KONÉ n’a pas également mis sous silence la qualité et le leadership du voisin algérien à la tête de la médiation internationale en cette phase critique de la mise en œuvre dudit accord.
Pour le N°2 du département, cette 10è session du Comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali-Algérie est l’une des manifestations de la volonté sans cesse réaffirmée de nos deux pays à coopérer pleinement dans tous les domaines. Au nombre de ceux-ci, la revue de l’important et préoccupant dossier de la sécurité des frontières et la lutte contre toutes les formes de criminalités sévissant dans la région.

De ce fait, il a profité de l’occasion pour remercier l’Algérie pour les efforts consentis au profit des forces armées maliennes à travers les multitudes places pédagogiques gratuites, la fourniture de matériels et d’équipement militaires et surtout l’assistance médicale apportée aux blessés ainsi que la formation récemment en terre algérienne, de deux compagnies de l’Armée de terre dans le domaine de la lutte antiterroriste.

Une transition toute trouvée pour le général Salif KONÉ pour insister sur le fait que le défi du terrorisme et celui de la criminalité transfrontière, auxquels le Mali et l’Algérie sont confrontés, incombent aux deux pays de mutualiser leurs moyens en vue d’y apporter une réponse appropriée. Pour ce faire, a-t-il noté, une nouvelle dynamique dans la coopération bilatérale entre les 2 armées est une obligation pour endiguer dans la bande sahélo-saharienne le fléau du banditisme, du trafic de drogue, de l’apparition de nouvelles formes de menaces et du terrorisme transnational sans oublier la multiplicité des crises internes.

L’occasion était opportune, pour le général KONÉ de réitérer la détermination des Forces armées maliennes et les plus hautes autorités du Mali à renforcer davantage cette coopération militaire profiteuse pour le Mali et l’Algérie.

En nourrissant l’espoir que cette coopération couronnera de succès, il a exhorté les deux parties à une évaluation exhaustive des activités de coopération de l’année 2016 afin de soumettre à la hiérarchie des propositions pour l’année en cours qui répondront aux attentes des deux parties pour le bénéfice de notre coopération militaire.

 MDAC 7/3/2017

Coopération Militaire

L’Algérie et le Mali jaugent leur coopération militaire

Pour adapter leurs liens de coopération militaire aux défis de l’heure, les hiérarchies militaires algériennes et maliennes se retrouvent pour la 10ème fois à Bamako pour évaluer la coopération afin de déceler les failles à corriger. Les travaux d’évaluation qui dureront 4 jours ont été ouverts, le 6 mars 2017, sous la présidence du Secrétaire Général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Général Salifou Koné.

La coopération militaire Algérie-Mali se porte bien. Le Comité Mixte de Suivi de la Coopération militaire et technique entre les deux pays en est un réel baromètre de cette bonne santé. La rencontre qui se tient régulièrement répond au souci constant des initiateurs de la rendre bénéfique aux deux pays à savoir : l’Algérie et le Mali. Et, c’est pour respecter cette tradition que les membres du comité sont en conclave depuis le 6 mars 2017 au ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Durant 4 jours, ils passeront en revue tous les domaines de la coopération. Des dossiers de la sécurité des frontières, du terrorisme et de la lutte contre toutes les formes de criminalités sévissant dans la région meubleront ces 04 jours de travaux. Selon le chef de la délégation algérienne, le Général-Major Mustapha Oudjani, cette rencontre traduit la volonté des deux pays d’insuffler à leurs relations militaires une nouvelle dynamique en se conférant la dimension et la portée substantielles qu’elles exigent. « La tenue de cette 10ème session répond à des soucis d’orientation de haut commandement de nos deux armées en vue d’évaluer et stimuler le développement de notre relation militaire», a expliqué Mustapha Oudjani.

Dans son discours d’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du ministère de la Défense, le Général. Salifou Koné a mis un accent particulier sur la vitalité de la coopération militaire Algéro-malienne qui, selon lui, se renforce davantage sous le leadership des présidents Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Kéïta. Comme fruits de cette coopération, il a cité l’habilité de la conduite de l’Algérie dans le processus inter maliens qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et la formation en Algérie de deux compagnies de l’Armée de terre dans le domaine de la lutte antiterroriste. « C’est dire que la coopération militaire entre nos deux pays s’inscrit dans le cadre d’une solidarité agissante et tangible pour le bénéfice de nos armées et de nos populations. Il a exhorté le comité à procéder à une évaluation exhaustive des activités de coopération de l’année 2016 afin de nous soumettre des propositions pour l’année en cours qui répondront aux attentes des deux parties pour le bénéfice de notre coopération militaire bilatérale ».

2° Cl Youssouf Z. KEITA

Coopération sécuritaire : Le DG de la gendarmerie en Algérie

Par L’Indicateur du Renouveau – Date: 17 Novembre 2016

Le commandant de la gendarmerie nationale algérienne, le général-major Menad Nouba s’est entretenu mardi à Alger avec le directeur général de la gendarmerie nationale malienne, le colonel-major Satigui dit Moro Sidibé, sur les moyens de coopération en matière de lutte contre la criminalité organisée transnationale.

Les deux parties ont examiné les moyens de « renforcement de la coopération dans le domaine de la lutte contre la criminalité organisée transnationale, notamment en matière de formation en vue de consolider les capacités de lutte contre les nouvelles formes de criminalité, particulièrement dans les zones frontalières propices aux activités illicites.

La visite officielle de trois jours du directeur général de la gendarmerie nationale malienne en Algérie s’inscrit dans le cadre de la « consolidation des relations existantes entre les deux institutions respectives à travers les échanges de visites », a indiqué un communiqué du commandement de la gendarmerie nationale.

Elle permettra également de donner une « impulsion à la coopération bilatérale à l’image des relations historiques qu’entretiennent les deux pays ».

Le directeur général de la gendarmerie nationale malienne et la délégation l’accompagnant ont reçu au niveau de la salle des opérations des explications détaillées sur la gestion du système d’information et de communication du commandement.

La délégation malienne visitera durant son séjour en Algérie plusieurs structures et unités relevant de la gendarmerie nationale à l’instar de l’Institut national de criminalistique et criminologie (INCC) (Bouchaoui), le détachement spécial d’intervention à Mahelma et l’Ecole supérieure de la gendarmerie nationale (Zéralda). Le but étant de s’enquérir des moyens et opportunités d’échange et de formation.

Avec APS

Source: L’Indicateur du Renouveau

Le général de corps d’Armée Gaïd Salah reçoit le chef d’état-major général des Armées maliennes

26/11/2015 – 19:08

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu en audience jeudi au siège de l’état-major de l’ANP, le général de division, Mahamane Touré, chef d’état-major général des Armées maliennes, a indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

Cette rencontre « a été une opportunité pour les deux parties d’aborder l’état de la coopération militaire bilatérale et les questions d’intérêt commun et d’échanger les points de vue sur les problèmes d’actualité », a ajouté la même source.

En cette occasion, le chef d’état-major général des Armées maliennes a rendu visite à l’Ecole supérieure de guerre à Tamentfoust, l’établissement d’habillement et des articles de couchage à Kharrouba et l’établissement de rénovation du matériel aéronautique à Dar El Beïda (Alger), a fait savoir le communiqué.

Le général de division, Mahamane Touré, effectue une visite officielle en Algérie, en compagnie de hauts cadres de l’armée malienne.

APS

Coopération.. Le Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes en visite en Algérie

Dans le cadre des relations de coopération militaire algéro-malienne, le Général de Division MAHAMANE Touré, Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes, effectue une visite en Algérie à compter du 25 novembre 2015.

En cette occasion, le Chef d’Etat-Major Général des Armées Maliennes aura des entretiens, au siège de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, avec le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, au cours desquels, les deux parties examineront l’état de la coopération militaire bilatérale, aborderont les questions d’intérêt commun et échangeront les analyses et points de vue sur les problèmes d’actualité.

Mali/Algérie : la “fructueuse coopération militaire” au centre d’une rencontre à Bamako

Le Mali entretient une « fructueuse coopération militaire » avec la République algérienne. C’est en tout cas ce qu’a indiqué, le 2 mars 2015, le secrétaire général du ministère malien de la défense et des anciens combattants à l’ouverture d’une réunion d’un comité mixte de suivi d’un accord de coopération militaire et technique entre le deux pays.

La huitième session du comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique Mali/Algérie se tient à Bamako, du 2 au 6 mars 2015. La rencontre réunie experts maliens et algériens en matière de défense autour des questions d’intérêts communs des deux pays. A l’origine, le cadre d’échange et d’évaluation est annuel mais la précédente cession remonte à 2011. La crise politique et sécuritaire de 2012/2013 ne prêtant pas à un tel cadre, les cessions du comité de suivi ont été interrompues durant trois ans. La septième cession s’est tenue à Alger en 2014, après que le Mali ait su organiser des élections générales en 2013 qui marque son retour à la normalité constitutionnelle.

« Aujourd’hui un autre pan de [la] stabilité [du Mali, Ndlr] se déroule en terre algérienne à travers les négociations d’accords de paix qui baliseront l’environnement sécuritaire des régions septentrionales », note le secrétaire général du ministère de la défense. Avant d’ajouter : « C’est le lieu de remercier l’Algérie pour tous les efforts de patience, d’écoute, de persévérance et d’abnégation consentis au profit des forces armées maliennes », a-t-il souligné, citant des programmes de formations et la fourniture de matériels et d’équipements militaire et des assistances médicales aux militaires maliens.

Le comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire et technique est un cadre de travail entre experts militaires maliens et algériens de se penché sur la portée du document politique qui lie les deux pays. La délégation algérienne est conduite par le général-major, Kadaoui Adda, et comprend une demi dizaine d’autres hauts cadre de l’armée algérienne.

C’est au ministère de la défense et des anciens combattants que se tient cette rencontre, avec dans l’agenda des visites guidés dans certes certaines écoles de formation des militaires dans notre pays. L’accord qui remonte à une décennie vise à trouver des solutions idoines aux problèmes récurrents de sécuritaire dans la région sahélo-saharienne que sont, entre autres, le banditisme, le trafic de drogue, le terrorisme.

Seydou Coulibaly© AFRIBONE Le 3 Mars 2015

Mali-Algérie : Réunion du comite mixte de coopération militaire

Publié le mardi 3 mars 2015  |  L’Essor

Les travaux du comité mixte de suivi de l’accord de coopération militaire entre l’Algérie et le Mali ont démarré dimanche. La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le général Mamadou Lamine Ballo. C’était dans la salle de conférence du département en présence du chef d’Etat major général des armées, le général Mahamane Touré, du chef de la délégation algérienne, Kadaoui Adda, des attachés de défense, des officiers du cabinet et des membres du comité mixte.

Mamadou Lamine Ballo a rappelé l’importance particulière que revêt la session qui va traiter de la fructueuse coopération militaire entre notre pays et l’Algérie à travers ce comité mixte qui constitue un cadre d’échange et d’évaluation par excellence pour nos deux Etats. « Il y a de cela 4 ans, le Mali accueillait nos frères et amis algériens pour la même circonstance. Je me réjouis de l’élan repris après une brève interruption due à la crise de 2012 qui a secoué le Mali », a relevé le secrétaire général du ministère de la Défense.

L’année dernière, l’Algérie se réjouissait à travers le comité mixte, de l’issue heureuse de notre transition politique. Une réussite qui s’est traduite par l’organisation d’élections paisibles qui ont permis à notre pays de retrouver sa stabilité et de faire son retour sur la scène internationale. Aujourd’hui, un autre pan de cette stabilité se consolide en terre algérienne à travers les négociations d’accord de paix qui baliseront l’environnement sécuritaire des régions septentrionales.

Le général Mamadou Lamine Ballo a donc remercié l’Algérie pour ses efforts consentis au profit des forces armées maliennes, la fourniture en mai 2014 de matériels et équipements militaires sans compter l’assistance médicale apportée aux blessés.

Les crises internes à répétition, le banditisme, le trafic de drogue, l’apparition de nouvelles formes de menaces et de terrorisme transnational dans la bande sahélo-saharienne nous obligent à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale entre nos deux armées. « A cet égard, je voudrais réitérer notre ferme détermination et notre disponibilité totale et celles des plus hautes autorités de notre pays à renforcer davantage cette coopération militaire mutuellement avantageuse », a souligné Mamadou Lamine Ballo.

L’officier supérieur a souhaité voir nos efforts de coopération couronnés de succès afin de réaliser les aspirations profondes et légitimes de nos deux peuples engagés dans un même combat. Celui de la lutte contre le terrorisme, le banditisme sous toutes ses formes, pour le développement dans notre espace : la bande sahélo-saharienne.

S.DOUMBIA

4éme session de la Commission Mixte de sécurité Algéro-Malienne, 23 janvier 2019

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur plaide pour une coopération efficace et commune

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a présidé ce mercredi 23 janvier 2019 l’ouverture des travaux de la 4eme session de la commission mixte de sécurité Algéro-Malienne avec son homologue Malien, le Secrétaire Général du Ministère de la sécurité et de la protection civile, Monsieur Aser Kamate.

Dans son allocution d’ouverture Monsieur le Secrétaire Général a salué la qualité des relations liant les deux pays, et la nécessité de les développer et renforcer conformément aux instructions de son Excellence le Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika. Monsieur Salah-Eddine Dahmoune a également évoqué la propagation du crime organisé transfrontalier, ce qui fait que la sécurité de la région commune est primordial et requiert une coopération efficace et commune, mais aussi la mobilisation de tout les moyens pour la lutte contre ce fléau, tout en soulignant que la concrétisation de la sécurité et la paix au Mali est un objectif dont l’Algérie contribue et vise à réaliser, suivant les orientations de son Excellence le Président de la République, notamment à travers l’accord de paix inspiré du processus Algérien, et qui enregistre des avancées notables dan son exécution. Dans ce contexte, le Secrétaire Général a réitéré la volonté de l’Etat Algérien a accompagner l’Etat Malien dans la réalisation de cet objectif, en invitant ainsi les experts participant à cette session à étudier la possibilité de mettre en place un mécanisme technique commun pour  le suivi et la poursuite de la mise en œuvre du processus de coopération entre els deux pays pour bénéficier de l’expérience Algérienne en matière de réconciliation nationale, en impliquant tout les secteurs concernés (Ministère des Affaires Etrangères, Justice, Affaires religieuses, services de sécurité…).

D’autre part, Monsieur le Secrétaire Général a rappelé les efforts fournis par l’Algérie dans la prise en charge sanitaire des migrants illégaux, et leur rapatriement dans le respect de leurs droits et leur dignité humaine, cependant des parties utilisent ce dossier comme moyen pour toucher la stabilité de l’Algérie et ternir son image sur le plan régional et international.

Il est à souligner que l’ordre du jour de cette session englobe ; l’évaluation de la situation sécuritaire ; l’évaluation de l’état de la mise en application des recommandations retenues lors de la 3eme session du CMS ; la lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux de passeurs ; le renforcement de la coopération sécuritaire et l’échange d’expériences dans le domaine de la réconciliation nationale.

Le comité mixte de sécurité va déployer son énergie pour arriver à maîtriser totalement la ceinture frontalière d’environ 2200 km, en renforçant les mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et l’immigration illégale dans la région.

Les travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien ont débuté hier à Alger. Ce comité va s’atteler à traiter des questions d’ensemble qui ont trait aux aspects frontaliers sur le plan sécuritaire comme cela a été précisé dans la déclaration d’ouverture par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur algérien et le secrétaire général du ministère
malien de la Sécurité et de la Protection civile, Aser Kamate.

Le représentant algérien dans cette commission, Salah Eddine Dahmoune, a rappelé lors de cette réunion mixte l’attachement de «l’Algérie à coordonner avec le voisin malien sur les questions en rapport avec la sécurité, à l’image de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les narcotrafiquants», a mentionné le représentant de la partie algérienne.

Il faut dire que cette quatrième rencontre axe son travail sur la mise en oeuvre et la concrétisation des recommandations inhérentes aux accords de paix de Bamako qui ont vu le jour à l’issue de ce qui est appelé «processus d’Alger». Ce processus stipule une coordination approfondie et rigoureuse entre les deux pays sur des questions frontalières dans leur ensemble. La sécurité qui intervient en premier ordre a été abordée avec force de par la situation qui caractérise le Mali comme crise et ses retombées sur nos frontières. Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur a soulevé les lenteurs et les retards enregistrés dans la mise en oeuvre des recommandations de la commission mixte de la 3ème session de ladite commission en 2017 à Bamako.

L’immigration illégale et le réseau des passeurs qui l’organise ont été soulevés comme aspect qui nécessite une intervention urgente pour parer à ces dangers qui menacent la stabilité et la Sécurité nationale des deux pays. La partie algérienne a insisté sur «l’importance de la coopération et de la mise en place de mécanismes efficaces pour la lutte contre l’immigration illégale et ses branches criminelles activant sur les frontières algéro-maliennes», c’est une démarche qui n’a pas changé d’un iota en termes d’exigences depuis la dernière réunion du comité mixte à Bamako. L’approche algérienne se réfère aux accords du «processus d’Alger». D’ailleurs, dans ce sillage, Salah Eddine Dahmoune a rappelé que «la seule issue à la crise malienne pour la sauvegarde de son unité territoriale, de sa souveraineté et la cohésion de son peuple réside dans le processus de paix d’Alger», a-t-il rétorqué. Même si la coopération sécuritaire contribue dans la stabilisation de la situation au niveau des frontières algéro-maliennes, cela ne pourrait suffire comme cela a été rappelé par les deux hauts responsables du comité mixte. La Réconciliation nationale et le dialogue inclusif sont les seuls mécanismes pour asseoir les jalons d’une solution politique globale et consensuelle entre les parties du conflit. Dans ce sens, le représentant algérien a souligné l’importance de «l’expérience algérienne en matière de Réconciliation nationale a pu résoudre les questions politiques et sécuritaires du pays. Cette expérience doit permettre au peuple malien de trouver une issue à sa crise politique et au cycle de violence qui caractérisent le pays», a-t-il noté.

Dans le même registre, le représentant malien, Aser Kamate, a abondé dans le même sens en indiquant «saluer le rôle important de l’Algérie dans la stabilisation du Mali et plus précisément avec la mise en oeuvre des accords de paix de Bamako nés du processus d’Alger», et d’ajouter «le tout-sécuritaire ne suffit pas, la solution réside dans un dialogue politique global et la résolution des problèmes socio-économiques des Maliens», a-t-il souligné. Il faut rappeler aussi que l’Algérie à travers l’«accord d’Alger» pour la paix dans le Nord du Mali a contribué fortement dans la mise en place de structures administratives relevant de la collectivité locale et aussi la formation et la mise à niveau de la police malienne et les cadres de la Protection civile.

Le comité mixte de sécurité va déployer son énergie pour arriver à maîtriser totalement la ceinture frontalière d’environ 2200 km en renforçant les mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme dans la région, l’immigration illégale et le crime organisé.

Début à Alger des travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien

23/01/2019

Les travaux de la 4ème session du comité mixte de sécurité algéro-malien ont débuté mercredi à Alger pour discuter notamment de « l’ensemble des aspects sécuritaires ainsi que d’autres sujets comme l’administration territoriale ».

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, avait reçu mardi une délégation malienne conduite par le secrétaire général du ministère malien de la Sécurité et de la Protection civile, Aser Kamate. 

Kamate avait tenu, à cette occasion, à saluer le rôle « important » de l’Algérie dans la stabilisation du Mali, rappelant la mise en oeuvre des accords de paix de Bamako nés du processus d’Alger.

Assises de la 3ème session de la commission mixte de sécurité mali-algérie

Bamako, 27 et 28 octobre 2017

 Des recommandations fortes formulées

Par bamada.net 31/10/2017

C’est dans le cadre enchanteur de l’hôtel Massaley sis à Hamdallaye ACI 2000 que Maliens et Algériens se sont retrouvés les 27 et 28 octobre 2017 pour les assises de la 3ème session de la Commission mixte de sécurité.

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, Tiènan COULIBALY, assurant l’intérim de son collègue de la sécurité, le Général Salif TRAORE, a saisi l’occasion pour rappeler la 8ème session ministérielle du comité bilatéral frontalier (CBF) tenue à Alger du 02 au 04 mars 1999 qui a institué cette commission. Monsieur COULIBALY n’a pas manqué de souligner la volonté affichée des deux Etats de tenir cette 3ème session après la première tenue les 16 et 17 novembre 1999 à Bamako et la deuxième, les 25 et 26 avril 2006 à Alger. ‘’Les défis immenses auxquels nous devons faire face nécessitent une coopération plus poussée pour pouvoir les relever. Il y a lieu aussi d’examiner la possibilité d’étendre la coopération aux organes du département de la sécurité qui n’ont, jusqu’ici pas de relations directes avec leurs homologues algériens notamment l’Office Central des Stupéfiants, dans le cadre de la lutte contre la drogue’’, dira le Ministre. 

Quant au chef de délégation algérienne, par ailleurs Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, des collectivités locales, et de l’aménagement du territoire Salah Eddine DAHMANE, il témoignera de toute sa satisfaction de voir se tenir à Bamako cette session qui marque aussi la reprise des rencontres d’échanges fructueux entre le Mali et la République algérienne démocratique et populaire.

Après deux jours de travaux, des recommandations fortes ont été formulées consignées dans un document final signé par les deux parties. Salah Eddine DAHMANE, côté algérien et Aser KAMATE Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile pour la partie malienne. Parmi les recommandations, on peut noter, la mise en place d’un comité d’experts pour l’évaluation de l’état actuel des postes frontaliers existants et l’étude d’une éventuelle création de nouveaux postes, la mise en place d’un mécanisme de coopération pour lutter notamment contre les réseaux de passeurs et la traite d’êtres humains.

Autres recommandations, la mise à contribution de la mission consulaire malienne à Tamanrasset dans la gestion des flux migratoires, la tenue à Alger avant la fin de l’année 2017, d’une rencontre entre les experts des deux institutions de police en vue d’établir le programme de formation découlant des thématiques susmentionnées ou encore, le renforcement de la coopération en matière de contrôle des produits chimiques entrant dans la fabrication des explosifs.

La partie malienne a aussi émis le souhait de continuer d’être accompagnée techniquement et matériellement par la partie algérienne.

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA PROTECTION CIVILE 

Algérie-Mali : L’Algérie disponible à assister le Mali dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les régions du nord

Publié par DKNews le 28-10-2017

  

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune, a réitéré, lors de la 3ème commission mixte de sécurité algéro-malienne, tenue vendredi et samedi à Bamako, la disponibilité de l’Algérie à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les régions nord du Mali, indique le ministère dans un communiqué.

Dans une allocution, M. Dahmoune a salué les efforts consentis par les signataires de l’Accord d’Alger pour la paix dans le nord du Mali, en réitérant «la disponibilité de son département ministériel à assister la partie malienne dans la reconstitution de la base de données de l’état civil dans les 5 régions du nord Mali», précise le ministère.

Dahmoune, qui était accompagné d’une délégation composée de cadres du ministère de l’Intérieur et des représentants du ministère de la Défense nationale ainsi que ceux de la Direction générale de la Sûreté nationale, a également mis l’accent sur «l’importance de la coopération et de la mise en place de mécanismes efficaces pour la lutte contre l’immigration illégale et ses branches criminelles activant sur les frontières communes».

Dans ce contexte, il a évoqué la nécessité d’«adopter une approche globale et concertée afin d’améliorer la sécurisation au niveau des frontières et contrecarrer les risques et menaces pesant sur la bande frontalière».

D’autre part, M. Dahmoune a souligné que la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «a été et reste une plateforme au service des droits de l’homme qui a permis de préserver des vies et ramener la stabilité».

Par ailleurs, les participants à cette session, présidée par le ministre de la Défense malien et qui a vu la participation du secrétaire général du ministère de la sécurité et de la protection civile malien ainsi que de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako, «ont examiné les mécanismes et les actions de coopération déjà mis en place entre les deux départements ministériels et les moyens de leur renforcement, notamment dans le domaine de la formation policière et de la sécurisation des frontières».

A l’issue de cette 3ème session, la commission mixte de sécurité «a conclu une série d’accords relatifs à la coopération sécuritaire en matière de formation signés par les deux parties».

En marge de cette commission mixte de sécurité algéro-malienne, M. Dahmoune a eu une entrevue avec le ministre malien de la décentralisation et de la fiscalité locale, Alhassane Ag Hamed Moussa, durant laquelle «les deux parties ont abordé le sujet de la coopération multilatérale entre les deux pays».

Il a exhorté M. Alhassane Ag Hamed Moussa «a exprimé les besoins de son département en matière de formation», tout en soulignant «la disponibilité du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire à collaborer dans tous les domaines, notamment ceux relatifs à la consolidation de la fiscalité locale, l’aménagement du territoire, et à la décentralisation».

 Visite du ministre de la sécurité et de la protection civile en Algérie

11 au 14 février 2017

 Une coopération sécuritaire historique à fortifier

mercredi 15 février 2017

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Salif TRAORE a séjourné en République Algérienne Démocratique du 11 au 14 février 2017 où il était porteur d’un message du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEÏTA à son homologue Abdel Aziz BOUTEFLIKA.

Après son audience avec le Premier Ministre algérien Abdel Malik SELLAL, le Général Salif TRAORE a eu plusieurs rencontres, notamment avec son homologue Nourredine Bedoui avec qui, il a été question de la dynamisation de la Coopération sécuritaire entre les deux pays.

Le Ministre malien s’est également entretenu avec le Ministre d’Etat algérien des Affaires étrangères Lamtane Lamrane. Au menu de cette rencontre, l’accord de paix issu du processus d’Alger.

Avec le Ministre des Affaires Maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, il a surtout été question de la coopération transfrontalière en matière de lutte contre le terrorisme. Plusieurs infrastructures ont été visitées par la délégation malienne parmi lesquelles :

– l’Institut National de Criminologie et de criminalistique de la Gendarmerie Nationale ;

– le Centre de Commandement et de Contrôle de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et l’unité nationale d’Instruction et d’Intervention de la Protection Civile.

Des déjeuners, des dîners et des visites touristiques ont meublé le voyage du Ministre Salif TRAORE en Algérie.

Il s’agit du déjeuner offert en l’honneur du Ministre par Nourreddine Bedoui, de celui offert par le Général Major Abdelghani HAMEL, Directeur Général de la Sûreté Nationale , du dîner offert par Abdel Kader ZOUKH, Wali d’Alger, du dîner offert par Mustapha El Habiri, Directeur Général de la Protection Civile et enfin du dîner offert  par Monsieur Moussa GHALAÏ, Wali de Tipasa.

Au chapitre des visites touristiques, la délégation malienne s’est rendue au musée de Tipasa, au Parc archéologique et au Mausolée Royal de Mauritanie.

Le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a promis d’envoyer dans les meilleurs délais, une équipe technique à Alger dans le but d’évaluer les besoins spécifiques des forces de sécurité maliennes en matière de coopération sécuritaire.

 

12e session du Comité frontalier algéro-malien

les 1er et 2 juin 2016 à Bamako

Algérie-Mali : Bedoui copréside avec son homologue malien à Bamako la 12e session de la Commission frontalière bilatérale 

Algérie Presse Service, le 01 – 06 – 2016

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, présidera avec le ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga, jeudi à Bamako (Mali), les travaux de la 12 session de la Commission frontalière bilatérale algéro-malienne. 

La rencontre « entre dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment la coopération sécuritaire, la promotion des régions frontalières, la facilitation de la circulation des personnes et la coopération décentralisée », a précisé mercredi un communiqué du ministère.
M. Bedoui qui se rendra mercredi à Bamako sera accompagné des walis d’Adrar et de Tamanrasset, ainsi que de représentants d’autres secteurs ministériels.

 

12e session du Comité frontalier algéro-malien tenue les 1er et 2 juin 2016 à Bamako

BAMAKO – Les travaux de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien ont été sanctionnés, jeudi à Bamako, par un communiqué commun dans lequel les deux parties se sont félicitées de la coopération étroite entre les deux pays, en appelant à développer davantage les régions frontalières.

La 12ème session de ce comité a été tenue sous la coprésidence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga.

Dans le communiqué commun, les deux parties ont salué et confirmé l’élargissement de la composante du Comité bilatéral frontalier aux deux régions de Taoudenit et de Ménaka nouvellement créées.

Les deux pays ont convenu aussi de la relance des concertations entre les Walis et les Gouverneurs des régions concernées. A ce titre, une rencontre est prévue en décembre 2016 en Algérie à Adrar ou à Tamanrasset.

Les deux parties vont tenir la 13ème session de ce Comité en Algérie au courant de l’année 2017, à une date qui sera arrêtée de commun accord, d’après le communiqué commun.

Elles ont rappelé avec satisfaction la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et se sont félicitées ensuite de la coopération « étroite, développée autour de la promotion de la cause de la paix et de la réconciliation au Mali à travers la mise en œuvre de cet Accord ».

Elles ont également souligné « l’importance d’adapter leurs actions de coopération dans la zone frontalière aux objectifs de l’accord ».

La partie malienne a réitéré la reconnaissance du Mali pour le rôle joué par l’Algérie sous l’égide du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, dans la promotion de la paix et la réconciliation au Mali.

Quant à la partie algérienne, elle « a réitéré l’engagement de l’Algérie à rester au côté du Mali en l’accompagnant dans ses efforts pour consolider la paix et la réconciliation nationale ».

Les deux ministres ont exprimé leur « vive préoccupation devant la persistance des menaces sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne d’appartenance commune notamment les phénomènes du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée qui mettent en péril la stabilité des Etats et la cohésion des sociétés dans cette région déjà confrontée aux vulnérabilités liées notamment au climat ».

Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de « la conjugaison des efforts pour lutter efficacement contre ces menaces », ajoute la même source.

Lors de cette réunion, les deux délégations ont procédé à un examen approfondi de la coopération bilatérale frontalière dans les domaines prioritaires de l’agriculture, de l’élevage, et de la pêche, des échanges commerciaux, de l’énergie, des mines, des transports et des travaux publics, de l’industrie, de l’habitat et de l’urbanisme.

Les secteurs des PTIC, de la santé, de l’éducation, de la culture et des sports, du tourisme et de l’artisanat, des ressources en eau, de la formation professionnelle, des affaires religieuses, de l’administration territoriale, de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, ont été également examinés lors de cette réunion, précise-t-on.

SourceAPS

 

Bedoui reçu à Bamako par le premier ministre malien 

Publié dans Algérie Presse Service le 02 – 06 – 2016

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a été reçu jeudi à Bamako par le premier ministre malien, Modibo Keïta.

 L’entretien s’est déroulé en présence du ministre malien de l’Administration territoriale, Idrissa Maïga, de l’ambassadeur algérien auMali, Boualem Chebihi et de l’ambassadeur malien à Alger, Nainy Touré.

Bedoui a indiqué dans une déclaration à la presse que la rencontre a été l’occasion de « souligner le rôle de l’Algérie dans l’accompagnement du gouvernement et du peuple maliens en vue de concrétiser la charte de paix et de réconciliation nationale en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et d’œuvrer à assurer la périodicité de ces rencontres à même de permettre la concrétisation des conventions conclues par les deux pays ».

Le ministre a souligné que les entretiens entre les deux parties ont permis « d’évaluer ce qui a été réalisé lors des travaux de la 11e session du Comité frontalier algéro-malien tenue à Alger en juin 2011″ et d’évoquer les « perspectives de coopération entre les deux pays notamment dans les domaines sécuritaire, de lutte antiterrorisme et économique et les voies et moyens de développer la coopération pour la promotion des zones frontalières, ainsi que la question de la circulation des personnes ».

Bedoui se trouve à Bamakodans le cadre des travaux de la 12e session du Comité frontalier algéro-malien.

Le président malien reçoit Noureddine Bedoui

Publié le vendredi 3 juin 2016 APS

BAMAKO-Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta a reçu jeudi à Bamako, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre malien des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop, le ministre l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga, et l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, ainsi que l’ambassadeur du Mali à Alger, Nainy Touré.

Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, M. Bedoui a indiqué avoir « transmis » au président malien les salutations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et « sa ferme volonté et détermination » à continuer à accompagner le gouvernement et le peuple maliens dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015, et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d’une médiation internationale, dont l’Algérie a été le chef de file.

Bedoui a indiqué que le président malien l' »a chargé » à son tour de transmettre ses salutations au président Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que cette rencontre était également une occasion pour « examiner les mécanismes de mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali ».

Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé « la volonté de l’Algérie de concrétiser les grandes lignes de cet accord auquel le président de la République, Abdelaziz Bouteflika accorde un intérêt particulier ».

La rencontre a été une occasion pour informer le président malien des décisions prises lors de la 12e réunion du comité frontalier algéro-malien, notamment en ce qui concerne le développement commun des frontières et la nécessité d’intensifier la coopération bilatérale pour préserver la sécurité et la stabilité dans la région confrontée à de graves menaces terroriste ».

Bedoui a saisi cette occasion pour « informer » le président de la république malien des décisions prises conjointement avec l’administration régionale du mali concernant « l’échange d’expertises dans le domaine sécuritaire et de la formation entre les appareils de police et de la protection civile » des deux pays, ainsi que « les mécanismes de mise en œuvre de ces décisions entre les ministères de l’Intérieur des deux pays ». 

COMITÉ BILATÉRAL FRONTALIER ALGÉRO-MALIEN

Sécurité au Sahel : la coopération indispensable

La 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte, hier à Alger, sur fond de débats sur la situation sécuritaire de la sous-région du Sahel, conjuguée à la crise libyenne.

Conjointement présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et son invité malien, le général Kafougouna Koné, ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, cette rencontre a été présentée, en effet, comme une opportunité pour renforcer davantage la coopération sécuritaire et permettre un meilleur développement de la région frontalière.

“Il ne pourra y avoir de développement sans la sécurité ni de sécurité sans le développement”, a argué M. Ould Kablia, tout en mettant en avant la volonté des deux parties d’œuvrer à renforcer la coopération dans des domaines tous azimuts pour aboutir à cette fin. Appréhendant le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne, M. Ould Kablia appelle à “plus de vigilance, plus de concertation, plus de sacrifices, plus de solidarité et plus de coopération” entre l’Algérie et le Mali. Ceci, explique-t-il, afin de “prévenir la montée de l’insécurité et de la menace sur la stabilité des États de la sous-région, plus particulièrement avec la prolifération d’armes de toutes sortes”. Cette mission, dit-il, échoit au Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc), réunissant l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie. Néanmoins, la présente session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien, dont les travaux se poursuivront aujourd’hui et demain, consacrera un de ses ateliers à la coopération sur la sécurité et la libre circulation des personnes dans la zone frontalière. Les trois autres ateliers, indique le ministre, seront consacrés à la coopération dans des domaines diversifiés dont l’économie, le social, l’agriculture et la santé. À ce titre, M. Ould Kablia rappellera l’engagement de l’Algérie à accompagner le pays voisin dans son développement, notamment à travers le don de 10 millions de dollars qui vient d’être décidé par le président Bouteflika au profit du Mali. Cette enveloppe, précise le ministre, est destinée au financement de certains projets de développement dans les trois villes frontalières maliennes, en l’occurrence Kidal, Tombouctou et Gao.

Le ministre malien ne manque pas de souligner l’importance “d’intensifier les relations de confiance” entre les deux pays. Le général Kafougouna s’est dit, par ailleurs, “hautement réconforté” par “les résultats probants” de la coopération entre l’Algérie et le Mali, réalisés notamment, durant les cinq dernières années, suite aux accords paraphés lors de la dernière session du Comité bilatéral frontalier, tenue en 2007, à Alger.

11e session de la commission frontalière bilatérale algéro-malienne : Une volonté partagée de faire avancer la coopération bilatérale

PUBLIE EL MOUDJAHID LE : 12-07-2011

L’Algérie et le Mali, confrontés au double défi du développement et de la sécurité, n’ont pas cessé ces dernières années d’afficher une volonté partagée de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale, déjà ancienne et diversifiée dans plusieurs domaines et secteurs d’activité, soulignent les observateurs de l’évolution de la situation dans la sous-région. La tenue lundi de la 11e session de la commission frontalière bilatérale traduit cette détermination des deux pays et atteste d’une évolution positive des relations algéro-maliennes. La lutte antiterroriste dans la région du Sahel a toujours constitué un axe stratégique dans cette coopération qui s’est concrétisée par la signature de plusieurs accords bilatéraux entre les deux pays voisins. Cette évolution s’est notamment matérialisée par les échanges de visites de part et d’autre et la tenue de réunions mixtes à Alger et à Bamako. C’est dans cette perspective que la Grande commission mixte algéro-malienne se réunira en septembre prochain à Alger.

La réunion s’inscrit dans le cadre habituel des rencontres périodiques entretenues par les deux pays frontaliers.

Face aux problèmes que connaît la région, aggravés par les derniers développements en Libye, les deux pays sont plus que jamais appelés à renforcer leur coopération pour faire face aux menaces de tous bords qui pèsent sur le vaste espace sahélo-saharien.

C’est dans cette optique que l’Algérie a assumé, à plusieurs reprises, un rôle de médiateur entre le gouvernement malien et les mouvements de la rébellion Touaregs dans le nord du Mali, en abritant des pourparlers entre les deux parties, couronnés par la signature de l’Accord d’Alger en 2006.

Parallèlement à cela, l’Algérie a de tout temps œuvré pour aider au développement de ce pays, notamment la région du nord (Gao, Tombouctou, Kidal) que l’organisation terroriste Al Qaida utilise comme zone de repli.

L’Algérie, qui a toujours plaidé pour que la lutte antiterroriste soit accompagnée d’actions pour le développement en faveur des populations locales, a, en mai dernier, fait don de 10 millions de dollars au gouvernement malien.

Ce don est destiné au financement de projets de développement retenus au profit de ces régions déshéritées, se rapportent notamment aux domaines de l’hydraulique, de la santé et de la formation professionnelle.

Cette aide est venue entériner les décisions prises lors des travaux de la Commission bilatérale frontalière algéro-malienne, tenue en juin 2009 à Bamako et qui ont été sanctionnés par l’adoption de plusieurs projets de proximité.

Il s’agit concrètement de la construction et de l’équipement de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chacun des gouvernorats du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins.
 Garantir la stabilité dans la région du Sahel

Ould Kablia «Le Mali et l’Algérie appelés à jouer un rôle primordial»

Le redéploiement du terrorisme vers la sous-région du Sahel, imbriqué à la criminalité transnationale organisé, exhorte le Mali et l’Algérie à jouer « un rôle primordial » pour garantir la sécurité de la région frontalière, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia. « Le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne imbriqué à la criminalité transnationale organisée, appelle nos deux pays à jouer un rôle primordial, pour la garantie de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité de nos deux peuples, en particulier dans la région frontalière », a indiqué, M. Ould Kablia, à l’ouverture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien. Il a affirmé, dans ce cadre, que les difficultés politiques et la situation d’instabilité « tragique » que connaît la Libye, « incitent à plus de vigilance, plus de concertation, plus de sacrifices, plus de solidarité et plus de coopération », pour, a-t-il expliqué, prévenir la montée de l’insécurité et de la menace à la stabilité des Etats de la sous-région, « plus particulièrement avec la prolifération inquiétante d’armes de toutes sortes ».

Il a souligné, à ce titre les efforts consentis par l’Algérie « pour une prise en charge volontaire, dynamique et courageuse de cette question par les pays de la sous-région, dans le cadre du droit international et du respect de la souveraineté des Etats ». Le ministre a estimé, à ce sujet, que la première initiative « commence à donner ses fruits » avec la création du Comité d’état-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset, par les pays du champ (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie). « Cette initiative qui a été renforcée par une meilleure coordination en matière de renseignements, ne manquera pas de donner des résultats positifs à la mesure des aspirations des populations de nos deux pays à la paix, la sécurité, la stabilité et la prospérité », a-t-il encore expliqué. Affirmant que les objectifs « fondamentaux » de cette coopération frontalière résident dans « la promotion du développement et de la sécurité des zones frontalières, il a estimé, dans ce sillage, que le développement et la sécurité étaient deux domaines « indissociables ». Soutenant, en outre, que le Comité bilatéral frontalier « a enregistré des résultats appréciable dans divers domaines de la coopération bilatérale », M. Ould Kablia, a cité, à ce titre, « le renforcement de la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes ». Il a également cité, dans le même contexte, le renforcement de la coopération entres les services de sécurité frontaliers, la circulation des personnes et des biens, la coopération entre les walis et les gouverneurs frontaliers, ainsi que l’organisation de courants d’échanges d’expériences entre villes frontalières par le jumelage.

Parmi les résultats de cette coopération, il a aussi cité les échanges de biens dans le cadre du troc frontalier qui a connu un « bond considérable », la coopération commerciale, agricole et culturelle, ainsi que la participation aux foires et expositions au niveau des zones frontalières des autorités locales frontalières et des opérateurs économiques des deux pays. Il a souligné, par ailleurs, que la 11e session du Comité « permettra d’élargir le champ de la coopération vers de nouveaux domaines tels que la protection de l’environnement, et de la biodiversité, les travaux publics, la santé, les postes et les technologies de l’information et de la communication, ainsi que le secteur de l’habitat et de l’urbanisme ». M. Daho Ould Kablia a rappelé, à cette occasion, les neuf projets de développement qui seront implantés à Gao, Kidal et Tombouctou, au Mali, en plus du projet de liaison téléphonique avec la fibre optique, envisagé par l’Algérie au niveau de la frontière commune aux deux pays.

La crise libyenne et la sécurité à nos frontières

«La possibilité de circulation d’armes aux frontières algériennes un peu exagérée» affirme le ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a estimé lundi à Alger que la possibilité de circulation d’armes en grand nombre aux frontières algériennes, du fait de la crise libyenne, a été «un peu exagérée». «Je pense que la rumeur disant qu’il y a des armes qui circuleraient en grand nombre au niveau des frontières, du fait de la crise libyenne, a été exagérée un peu», a déclaré M. Ould Kablia à la presse, en marge des travaux du Comité bilatéral frontalier algéro-malien.  «Nos frontières sont sécurisées et il existe très peu de chances que des armes de cette nature puissent être introduites dans notre pays», a-t-il enchaîné à ce propos. Il a souligné, par ailleurs, la constance de la position algérienne vis-à-vis de la crise en Libye, en réitérant la volonté de l’Algérie de «ne pas interférer» dans cette crise. «Nous n’interférons pas dans cette crise (…) et nous ne souhaitons que le bonheur pour le peuple libyen», a-t-il martelé. A une question sur une récente et nouvelle accusation d’un responsable du Conseil national de transition libyen (CNT) sur une prétendue implication de l’Algérie dans l’acheminement de mercenaires vers la Libye, le ministre de l’Intérieur s’est contenté de répondre : « Tout ce que dit le CNT sur l’Algérie se retournera probablement contre lui ».

Kafougouna Koné «Nos deux pays doivent faire face aux obstacles du développement des zones frontalières»

Les deux pays « doivent répondre aux questions qui freinent les élans de développement durable » dans leur espace frontalier, a estimé lundi à Alger le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales du Mali, M. Kafougouna Koné. M. Kafoungouna, a souligné que la présente session « se tient à un moment où les deux pays doivent poursuivre l’effort déjà entamé pour répondre aux questions majeures persistantes qui freinent les élans de développement durable » dans l’espace frontalier commun aux deux pays.

Il a estimé que les travaux de cette session « devront être empreints d’une forte volonté de dynamiser et d’intensifier les relations de confiance entre les deux pays », de structurer et de consolider « au mieux » leur cadre de coopération, et de faire avancer les grands projets structurants pour les économies du Mali et de l’Algérie.

Le ministre malien a invité, à ce titre, les deux délégations à s’engager dans des réflexions « approfondies » afin, a-t-il dit, d’aboutir à des propositions et recommandations « à la hauteur des aspirations profondes » des populations frontalières des deux pays. « L’heure est à la concertation permanente, à la compréhension mutuelle et à l’engagement indéfectible pour venir à bout de nos défis communs », a-t-il estimé, à ce propos. M. Kafoungouna a affirmé, en outre, que le gouvernement du Mali « appréciait à sa juste dimension », les efforts de l’Algérie dans le financement de projets de développement dans les régions du nord du Mali, à savoir Gao, Tombouctou et Kidal.

Clôture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien 

Publié dans Algérie Presse Service le 13 – 07 – 2011

ALGER- La 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien a pris fin mercredi à Alger après trois jours de travaux sur des résultats jugés positifs par les deux parties. 
Le ministre algérien de l’Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, ont procédé pendant la cérémonie de clôture, à la signature d’un procès verbal sanctionnant les travaux de ce comité, ouverts le lundi.

Quatre sous-commissions bilatérales spécialisées, dédiées notamment à la coopération économique, à la coopération administrative, socioculturelle et sportive, à la coopération agricole, sanitaire, environnementale et du développement durable, ainsi que la sous-commission chargée des questions relevant de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, ont soumis leurs recommandations au comité.

Dans un communiqué, sanctionnant ces travaux, les deux délégations ont relevé avec « satisfaction les résultats positifs » obtenus, notamment, en ce qui concerne les volets relatifs à la coopération bilatérale en matière de circulation des personnes et des biens, de coopération entre les services de sécurités frontaliers, et de coopération entre les walis et gouverneurs frontaliers.

La coopération commerciale, agricole et culturelle et la coopération sécuritaire et de prévention de la criminalité constituaient aussi un motif de satisfaction des deux parties. 

Alger et Bamako satisfaits de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la prévention contre la criminalité

Insistant sur la nécessité d’appliquer les accords conclus entre les deux pays

Publié dans El Khabar le 14 – 07 – 2011

Le ministre de l’intérieur et des collectivités locales Daho Ould Kablia a souligné la « qualité des relations bilatérales entre les deux pays », indiquant que « le Mali est un pays ami et constitue le plus grand soutien de l’Algérie dans la région sahélo-saharienne ». Ould Kablia a également précisé que « La maîtrise de la circulation des personnes et de l’exode des populations dans la région est un facteur de stabilité et de sécurité dans ces zones frontalières ». 

Le ministre de l’intérieur a déclaré avant-hier lors de la clôture des travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien, que l’Algérie et le Mali ont réitéré leur engagement à échanger leurs expériences respectives dans le cadre des réformes politiques et administratives. M Ould Kablia a déclaré à la presse en marge de la cérémonie de clôture, que « le Mali préparait aussi des projets de loi relatifs aux partis politiques, aux associations, et une révision de la Constitution ainsi que des élections présidentielles pour l’été de l’année prochaine ». M Ould Kablia a précisé dans une déclaration rapportée par l’APS que « Nous avons présenté à la partie malienne des documents relatifs aux réformes structurelles engagées par l’Algérie », considérant que c’était « aux autorités maliennes de choisir, dans le projet de réforme préconisé en Algérie, ce qui est conforme à leur situation politique et sociale ». Le ministre a indiqué dans le même contexte que la partie malienne s’était engagée à remettre à l’Algérie des documents contenant leurs projets dans le cadre des réformes politiques, dans un proche avenir. S’agissant des recommandations de la sous-commission dédiée à la question de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens, installée lors des travaux de la 11ème session du Comité bilatéral frontalier, le ministre a précisé que les deux parties avaient insisté sur la nécessité d’appliquer les accords existants entre les deux Etats et qui se rapportent à cette question », estimant que « La maîtrise de la circulation des personnes et de l’exode des populations dans la région est un facteur de stabilité et de sécurité dans ces zones frontalières ». Les travaux de la 11e session du Comité bilatéral frontalier algéro-malien ont été jugés positifs les responsables des deux pays. Le ministre algérien de l’Intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, ont dans ce contexte procédé à la signature d’un procès verbal sanctionnant les travaux de ce comité, relatif à quatre sous-commissions bilatérales spécialisées, dédiées notamment à la coopération économique, à la coopération administrative, socioculturelle et sportive,agricole, sanitaire, environnementale et du développement durable, ainsi que la sous-commission chargée des questions relevant de la sécurité et de la libre circulation des personnes et des biens. Sur le volet du développement, le ministre de l’intérieur a assuré que la politique de décentralisation menée par les deux pays renforcera les efforts fournis « au profit des populations des régions frontalières ». Les deux délégations ont dans un communiqué, relevé avec « satisfaction les résultats positifs » obtenus, notamment, dans la coopération bilatérale en matière de circulation des personnes et des biens, entre services de sécurit
és frontaliers et entre walis et gouverneurs frontaliers. Les deux parties ont par ailleurs fait part de leur satisfaction de la coopération commerciale, agricole et culturelle et la coopération sécuritaire et de prévention de la criminalité. 

10e session du comité bilatéral frontalier

Algérie – Mali

R I Publié dans Liberté le 21 – 11 – 2007

La 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte hier à Alger, en présence de M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, et du général de division Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Le Comité bilatéral frontalier algéro-malien a été institué par un protocole d’accord signé à Adrar (sud de l’Algérie) par les ministres de l’Intérieur des deux pays, le 16 février 1995. Il a pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, Adrar et Illizi, côté algérien, et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, côté malien.

 Il est chargé également de promouvoir des projets de développement sociéconomiques pour les régions frontalières, organiser et faciliter la circulation des personnes et des biens au niveau de la bande frontalière, et œuvrer à la sécurisation de la zone frontalière. Il a également pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, d’Adrar et d’Illizi du côté algérien et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, du côté malien.

La 9e session de ce comité, co-présidé par les ministres de l’Intérieur des deux pays, s’est tenue, rappelle-t-on, en janvier 2004 à Bamako.

Le général de division, Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, est arrivé hier àAlger pour prendre part à ce rendez-vous régulier, dont les travaux ont débuté lundi au niveau des experts.

Il a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari- Boumediene par M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, chargé des Collectivités locales.

La coopération algéro-malienne peut jouer un rôle mobilisateur 

Ouverture de la 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien

R N Publié dans Le Maghreb le 21 – 11 – 2007

La 10e session du comité bilatéral frontalier algéro-malien s’est ouverte mardi à Alger, en présence de M. Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, et du général de division Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Le ministre délégué chargé des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a affirmé que la coopération frontalière algéro-malienne peut jouer un rôle mobilisateur dans le renforcement des relations entre les deux pays. M. Ould Kablia a indiqué que la coopération bilatérale frontalière « traduit la ferme volonté des chefs d’Etat des deux pays, en l’occurrence les présidents Abdelaziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré, de faire du renforcement de la coopération et de la concertation bilatérales, un axe stratégique des relations entre le Mali et l’Algérie ». Rappelant que la 9ème session qui s’est tenue en 2004 à Bamako a permis de « tracer les lignes directrices d’un raffermissement des liens de la coopération bilatérale », le ministre a relevé « avec satisfaction » la « concrétisation de résultats positifs indéniables », notamment en matière de circulation des personnes et des biens, de coopération entre les services de sécurité frontaliers et de coopération commerciale, agricole et culturelle. Le domaine de la lutte anti-acridienne a été également, de l’avis du ministre, un « symbole révélateur de l’intensité de la coopération frontalière bilatérale, au cours des trois dernières années ». La poursuite de la réalisation de la route transsaharienne constitue, a-t-il ajouté, un autre volet « primordial » de cette coopération, estimant que ce projet sera un « vecteur d’intensification des échanges commerciaux entre les régions frontalières ». A cette occasion, M. Ould Kablia a relevé le développement « remarquable » du commerce de troc frontalier qu’il conviendra, a-t-il dit, de « renforcer et de diversifier au bénéfice des populations frontalières des deux pays ». D’autre part, le ministre a souligné que « la conjugaison de nos efforts s’avère encore plus vitale quand il s’agit de faire face au phénomène du terrorisme qui ne connaît pas de frontière », ajoutant qu' »aucun pays ne peut prétendre en être à l’abri ». Au sujet de l’immigration illégale, il a estimé que la concertation et la coopération bilatérales constituent des « choix stratégiques » dans la prise en charge de ce phénomène. A ce propos, M. Ould Kablia a plaidé pour le déploiement des « efforts nécessaires » à même de « renforcer la coopération bilatérale multiforme » et « densifier les relations d’amitié et de solidarité » entre les deux pays. Cela constitue, a-t-il poursuivi, un « rempart commun sûr à la mesure de l’ampleur des défis et de la gravité des menaces et au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité dans toute la sous-région ». Pour sa part, M. Kafougouna Kone, ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, a indiqué que le comité bilatéral frontalier « s’affirme plus que jamais dans un cadre de concertation approprié au sein duquel les autorités des deux pays débattent des questions liées à l’amélioration des conditions de vie des populations résidant dans les zones frontalières communes ». Ce comité « a pour objet, non seulement de raffermir les relations d’amitié et de fraternité existant entre les deux peuples, mais aussi de maintenir et de renforcer la coopération bilatérale », a-t-il expliqué. Evoquant les problèmes de sécurité, le ministre malien a estimé qu’il s’agit d’une question « qui perturbe dangereusement la libre circulation des personnes et des biens dans notre espace frontalier et compromet inéluctablement toute volonté de développement ». C’est la raison pour laquelle, a-t-il insisté, « il nous apparaît nécessaire, aujourd’hui, de mesurer le chemin parcouru et de prendre des décisions mieux adaptées et des mesures plus rigoureuses dans la perspective d’une coopération économique et sécuritaire plus dynamique », en vue d’assurer, a-t-il indiqué, une « meilleure intégration de nos populations frontalières ». Le Comité bilatéral frontalier algéro-malien a été institué par un protocole d’accord signé à Adrar (sud de l’Algérie) par les ministres de l’Intérieur des deux pays, le 16 février 1995. Il a pour mission de renforcer la coopération bilatérale frontalière entre les wilayas de Tamanrasset, Adrar et Illizi, côté algérien, et les régions de Kidal, Gao et Tombouctou, côté malien. Il est chargé également de promouvoir des projets de développement socio-économiques pour les régions frontalières, organiser et faciliter la circulation des personnes et des biens au niveau de la bande frontalière, et oeuvrer à la sécurisation de la zone frontalière. 

Ensemble contre l’insécurité et l’ingérence

REUNION DU COMITE FRONTALIER ALGERO-MALIEN

Ali TITOUCHE Publié dans L’Expression le 21 – 11 – 2007

L’Algérie a joué un grand rôle de médiation qui a conduit, après tant d’incidents tragiques sur la zone frontalière, à la proclamation d’une trêve, respectée par les rebelles touareg et l’armée malienne. 
Les choses sérieuses ont commencé! Les travaux du Comité bilatéral frontalier algéro-malien se sont ouverts, hier, à Alger. Les discussions, si importantes, faut-il le dire, ont tourné autour de la sécurisation de la frontière et le développement des régions frontalières, en application des Accords «de paix» d’Alger, signés, en juillet 2006, entre le gouvernement de Bamako et les rebelles touareg.
La 10e réunion du Comité frontalier est destinée, cette fois-ci, à renforcer la coopération entre les régions frontalières des deux pays qui abritent l’essentiel des populations touarègues. Il s’agit, plus précisément, de booster, sur des bases nouvelles, la locomotive de la coopération entre les régions algériennes de Tamanrasset, Adrar et Illizi, et maliennes de Kidal, Gao et Tombouctou.
Le comité est chargé, entre autres, de promouvoir des projets de développement socioéconomiques pour les régions frontalières, d’organiser et de faciliter la circulation des personnes et des biens et de sécuriser la zone frontalière, exposée depuis quelque temps à une véritable tempête d’insécurité. La 10e session de ce Comité, ouverte, hier, a été présidée conjointement par le ministre délégué algérien aux Collectivités locales, Daho Ould Kablia, et le ministre malien de l’Administration territoriale et des Collectivités locales, le général Kafougouna Kone. Les deux hommes ont exprimé, hier, «la détermination des chefs d’Etat des deux pays, en l’occurrence les présidents Abdelaziz Bouteflika et Amadou Toumani Touré, de faire du renforcement de la coopération et de la concertation bilatérales, un axe stratégique des relations entre le Mali et l’Algérie». Cette dixième session du Comité frontalier algéro-malien intervient dans un moment particulier marqué par les craintes persistantes de représailles sur la bande frontalière. Jusqu’à septembre dernier, date de la proclamation de la trêve, l’armée malienne et les rebelles touareg du nord du Mali se livraient à une bataille sans merci, en violation des Accords «de paix» d’Alger, signés en juillet de l’année dernière. L’Algérie a joué un grand rôle de médiation qui a conduit, après tant d’incidents tragiques, à la proclamation d’une trêve, respectée jusqu’ici par les deux parties au conflit. Durant le même mois (septembre), l’Algérie et le Mali avaient déboursé une cagnotte de l’ordre de 1,15 milliard de francs CFA (1,75 million d’euros) destinée à mettre en application lesdits accords (Alger 2006). Ceux-ci prévoient, pour rappel, le renoncement des rebelles touareg à la lutte armée et le développement des régions de Kidal, Gao et Tombouctou qui abritent l’essentiel des populations touarègues. Pour une première mise sur rails de ces accords, le Mali avait débloqué quelque 650 millions de francs CFA, tandis que l’Algérie s’est engagée sur une cagnotte de 500 millions de francs CFA. Le ministre délégué aux Collectivités locales a clairement affiché la couleur: «La conjugaison de nos efforts s’avère encore plus vitale quand il s’agit de faire face au phénomène du terrorisme qui ne connaît pas de frontières». Quant à l’immigration illégale, Daho Ould Kablia a estimé que la concertation et la coopération bilatérales constituent des «choix stratégiques» dans la prise en charge de ce phénomène. Il est clair que la région sahélo-saharienne est confrontée à une sévère menace terroriste du fait des autres fléaux de la région, à savoir le trafic de drogue et des armes. D’où la nécessité d’accorder les violons aux fins de faire front à cette menace, mais aussi aux convoitises de certains pays, à l’instar des USA et de la France. Cela constitue, à en croire Daho Ould Kablia, un «rempart commun sûr à la mesure de l’ampleur des défis et de la gravité des menaces et au service de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité dans toute la sous-région». S’exprimant, lui aussi, sur la question d’ordre sécuritaire, le ministre malien a estimé qu’il s’agit d’une question «qui perturbe dangereusement la libre circulation des personnes et des biens dans notre espace frontalier et compromet inéluctablement toute volonté de développement». C’est la raison pour laquelle, a-t-il insisté, «il nous apparaît nécessaire, aujourd’hui, de mesurer le chemin parcouru et de prendre des décisions mieux adaptées et des mesures plus rigoureuses dans la perspective d’une coopération économique et sécuritaire plus dynamique», en vue d’assurer, a-t-il indiqué, une «meilleure intégration de nos populations frontalières». Pour ainsi dire, le point de la situation est fait, reste à mettre sur les rails l’application concrète des Accords d’Alger, condition sine qua non au retour à la paix dans la région sahélienne. 

Lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la contrebande

L’Algérie et le Mali affinent les axes de leur coopération

Madjid Makedhi Publié dans El Watan le 21 – 11 – 2007

L’Algérie et le Mali viennent de définir les mesures permettant la sécurisation de leurs frontières communes. 

Selon le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, le comité bilatéral frontalier algéro-malien a esquissé la trame de la coopération dans les domaines de la lutte contre le crime organisé, la contrebande, l’immigration clandestine et le terrorisme. « Les mesures décidées sont d’abord le renforcement des postes frontaliers et la surveillance par des moyens terrestres et aériens ainsi que la densification de la coopération entre les services de sécurité des deux pays »,a-t-il déclaré en marge de la 10e session dudit comité tenue, hier à Alger. Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, Daho Ould Kablia a affirmé que « la coopération frontalière entre les deux pays peut jouer un rôle mobilisateur dans le renforcement de leurs relations bilatérales ». Rappelant que la 9e session, qui s’est tenue en 2004 à Bamako (Mali), a permis de tracer les lignes directrices d’un raffermissement des liens de la coopération bilatérale, le ministre relève « la concrétisation de résultats positifs indéniable ». Des résultats qui, indique-t-il, ont été enregistrés en particulier en matière de la circulation des personnes et des biens, de la coopération entre les services de sécurité frontaliers, de la coopération commerciale, agricole et culturelle. Dans ce sens, Daho Ould Kablia note le développement remarquable du commerce de troc frontalier « qui devrait être renforcé et diversifié au bénéfice des populations frontalières des deux pays ». L’orateur a insisté, dans la foulée, sur la conjugaison des efforts des deux pays pour faire face au phénomène du terrorisme. La concertation et la coopération bilatérales constituent, selon lui, des choix stratégiques dans la prise en charge du phénomène de l’immigration illégale. Interrogé, en marge de cette réunion, sur la médiation algérienne concernant la question des Touareg maliens, le ministre précise « qu’elle sera l’un des chapitres importants inscrits à l’ordre du jour de la visite en Algérie du président malien, prévue pour le 24 novembre ». La 10e session du comité bilatéral frontalier s’est achevée par la signature d’un accord entre le ministre algérien et son homologue malien, Kafougouna Kone. 

Visite de travail à Alger du Ministre de la Justice Garde des Sceaux du Mali, les 15-16 mai 2017:

Sellal reçoit le ministre malien de la Justice

Publié Le : Mardi, 16 Mai 2017

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ALGER – Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, mardi à Alger, le ministre de la Justice, garde des Sceaux de la République du Mali, Mamadou Ismaïl Konate, indique un communiqué des services du Premier ministre.

Lors de cette rencontre, les questions liées aux relations de coopération dans le domaine judiciaire ont fait l’objet d’un « échange de vue fructueux » et les deux ministres de la Justice ont convenu, dans ce cadre, d »’approfondir les relations existantes qui, du reste, sont très bonnes, et ce, conformément aux décisions prises lors de la 12ème session de la Grande commission mixte de coopération », précise-t-on de même source.

La rencontre a, par ailleurs, permis un échange de vues sur « les priorités de l’heure, sur les mécanismes à privilégier, ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre, en commun, à l’effet de consolider les efforts des pouvoirs publics dans la prise en charge des situations socioéconomiques et humanitaires induites par le retour progressif à la paix, à la sécurité et à la stabilité » au Mali.

S’exprimant à ce sujet, et tout en mettant en avant « l’intérêt recherché à travers la conjugaison des efforts de chacune des parties », le Premier ministre a tenu à souligner « la fidélité de l’Algérie à ses principes et à ses engagements, position qui demeure une exigence de son peuple aussi bien que de ses dirigeants ».

L’entretien s’est déroulé en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh.

APS

Algérie-Mali : Signature d’un protocole de coopération dans le domaine juridique et judiciaire

Publié Le : Lundi, 15 Mai 2017

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ALGER – L’Algérie et le Mali ont signé dimanche à Alger un protocole de coopération dans le domaine juridique et judiciaire. Ce protocole a été signé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh et son homologue malien, Mamadou Ismaila Konate.

A l’issue de la cérémonie de signature, M. Louh a affirmé que ce protocole constituait « un nouveau jalon visant l’échange d’expériences et le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Mali dans le domaine juridique et judiciaire, notamment en matière d’accélération de l’exécution des commissions rogatoires ».

Le ministre a annoncé que des experts algériens devraient se rendre  ultérieurement à Bamako, en vue d’assister leurs homologues maliens dans le  processus de modernisation du secteur de la Justice, à travers  l’introduction des technologies de l’information et de la communication (TIC), y compris pour la délivrance du casier judiciaire, outre  l’organisation de sessions de formation au profit des juges antiterroristes  des deux pays et l’échange d’expériences.

Dans ce contexte, M. Louh a mis l’accent sur l’impérative mise à jour de la convention, signée entre l’Algérie et le Mali en 1983, afin de l’adapter aux nouveautés enregistrées dans le domaine juridique et judiciaire.

Il a appelé, en outre, au renforcement de la coopération bilatérale, d’autant que la situation actuelle exige « la conjugaison des efforts en vue de relever les défis sécuritaires et à leur tête la lutte contre le terrorisme et le tarissement de ses sources de financement en particulier dans la région du Sahel, ainsi que la nécessité de lutter contre la criminalité, sous toutes ses formes ».

Le Garde des Sceaux a passé en revue les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, rappelant dans ce sens les principaux volets de l’approche globale adoptée par l’Algérie en matière de lutte antiterroriste et l’importance de la coopération internationale dans ce domaine.

Louh a évoqué les étapes franchies par l’Algérie en matière de réforme et de modernisation de la Justice et l’adaptation de son système juridique avec les nouveautés enregistrées à l’échelle internationale, soulignant « le grand intérêt accordé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la consécration de ces réformes pour l’édification de l’Etat de droit ».

Le ministre malien a exprimé la disponibilité de son pays à élargir les domaines de coopération bilatérale, notamment le domaine judiciaire, et la volonté de tirer profit de l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme.

Il a également mis en avant l’importance de « la formation continue des juges antiterroristes, et des agents de la Police judiciaire et ceux de la police des frontières ». Le ministre malien a insisté, en outre, sur l’importance de la coordination et de la coopération bilatérale dans la lutte antiterroriste, préconisant « davantage de vigilance ».

Après avoir salué l’expérience « réussie » de l’Algérie dans la modernisation du secteur de la Justice, M. Mamadou a souligné « l’impact positif de cette modernisation sur la gestion des différents secteurs au Mali, notamment au volet financier ».

Accompagné du ministre de la Justice, M. Mamadou a visité le centre de  personnalisation de la puce de signature électronique où il a reçu des  explications sur le fonctionnement de cette structure et les facilités  administratives offertes au citoyen.

LA FOIRE DU MOUGGAR DE TINDOUF EST DE RETOUR – 16-22 NOVEMBRE

Le ministre du commerce Monsieur Said Djellab , a procédé hier en présence du ministre mauritanien du Commerce et du Tourisme  et Le ministre Malien du commerce à l’inauguration de la foire économique régionale d’El MOUGGAR relancée après une longue absence.

L’événement dont la dernière édition date à 1975 revit cette fois , outre la dimension africaine avec la participation d’opérateurs mauritaniens , maliens , une dimension économique stratégique visant la promotion des échanges et exportations vers les pays limitrophes sans pour autant perdre sa vocation culturelle et touristique.

Avec la participation de plus de 100 exposants , le Mouggar de Tindouf marque un retour en force et renseigne sur « l’engagement des pouvoirs publics à promouvoir les opportunités d’échanges commerciaux entre les pays voisins » avait déclaré hier Monsieur said Djellab.

Cette manifestation, tant attendue par les citoyens de la région , se poursuivra jusqu’au 22 novembre et connaitra un programme économique et culturelle riche.

Tindouf: plus de 50 participants à la manifestation économique « El-Mouggar »

 Publié Le : Mercredi, 06 Novembre 2019

TINDOUF – Plus de cinquante (50) opérateurs économiques, nationaux et étrangers, sont attendus à la manifestation économique « El-Mouggar », qui débutera le 17 novembre courant à Tindouf, a-t-on appris mercredi des services de la wilaya.

Outre la participation algérienne, sont attendus plusieurs opérateurs de pays africains, à l’instar de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali, du Niger et de la République arabe sahraouie démocratique, a-t-on annoncé.

La manifestation offre un cadre de promotion des échanges commerciaux avec les pays africains et une plateforme logistique au niveau de la wilaya de Tindouf avec toutes les conditions de stockage et de transport de marchandises, ainsi que de gestion des procédures douanières afférentes, en plus d’assurer des recettes à la commune de Tindouf, a expliqué le directeur de la Chambre de commerce et d’Industrie « Tafakoumt », Abdelaâli Zini.

Elle vise aussi à promouvoir la production nationale à l’export et à conclure des accords de coopération dans le domaine, en plus d’ouvrir aux opérateurs algériens et africains des perspectives de dynamisation de l’activité commerciale dans cette zone frontalière, comme ce fut le cas au milieu des années 70, a-t-il dit.

Cette perspective est d’autant plus confortée par l’ouverture du poste frontalier terrestre algéro-mauritanien « Chahid Mustapha Benboulaid », avec l’ambition à la fois de développer la région de Tindouf et de promouvoir les échanges commerciaux entre les pays de la région, a-t-il expliqué.

Les services de la wilaya de Tindouf ont mis en place des sous commissions en charge de l’organisation de la manifestation, et dont les préparatifs touchent à leur fin, a-t-on fait savoir.

Le site du marché hebdomadaire de la commune de Tindouf a été retenu, et son relookage est en cours, pour accueillir cette manifestation économique importante, après une absence depuis 1975.

La wilaya a mobilisé une enveloppe de 10 millions DA par la prise en charge des participants à la manifestation économique « El-Mouggar », dont les autres dépenses sont couvertes par le ministère du Commerce à travers la Société des foires et expositions (Safex), a de le wali de Tindouf, Amoumène Mermouri, dans une intervention lors des travaux de l’Assemblée populaire de wilaya.

Foire commerciale «Assihar 2019 » de Tamanrasset, le ministre du commerce, honoré

Par Malijet – Date: 12 Mars 2019

Le Ministre du Commerce et de la concurrence, Alhassane Ag Hamed Moussa accompagné d’une forte délégation malienne composée entre autres ; du directeur de l’Agence Malienne pour la Promotion des Investissements, d’un vice-président de la chambre de commerce et d’Industrie du Mali, des opérateurs économiques et des exposants, en déplacement du 09 au 11 mars 2019 à Tamanrasset en Algérie pour participer à l’ouverture officielle de la foire commerciale 《Assihar 2019》 plusieurs personnalités ont pris part à cet événement notamment les ministres en charge du commerce de l’Algérie, du Mali et du Niger et le ministre de l’Artisanat algérien.

Le Commerce avec l ‘Algérie est en effet, capital en terme d’approvisionnement des régions du nord Mali en denrées de premières nécessité voir en produits manufacturés. Cette foire permettra:

-de développer le commerce de troc qui a toujours existé entre les populations frontalières de nos deux pays frères 

-Et de booster les relations économiques et commerciales entre nos Etats.

C’est pour toutes ces raisons que je conduis cette importante délégation d’hommes et de femmes d’affaires, dont la plus part exercent dans les régions du nord du Mali a expliqué le ministre.

Avant d’ajouter que les relations d’amitié et de fraternité entre nos deux peuples sont en effet, à l’image de celles qui existent entre nos deux chefs d’État, il a  nommé les présidents Son excellence Abdelaziz BOUTEFLIKA et Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA, a indiqué le ministre Alhassane Ag Hamed MOUSSA.

Selon lui, la foire commerciale « Assihar 2019 » de Tamanrasset vient donc à point nommé pour cette relance de l’activité  commerciale, la diversification des échanges commerciaux qui,  il est sûr, iront en crescendo avec le retour graduel de la sécurité au nord du Mali, le retour des réfugiés et leur réintégration dans le tissu économique.

Par ailleurs Il est à noter que c’est la première fois que cette foire est organisée après une longue période d’interruption due à l’insécurité.

Pour terminer, il a réitéré ses sincères  remerciements au ministre algérien ainsi que la délégation malienne pour leur bonne collaboration.

Selon le ministre algérien du commerce Me. Said JELLAB, la foire Assihar est une importance capitale tant sur le plan économique, commercial et même social et que tout sera mis en œuvres pour la tenue régulière chaque année de cet événement.

Rappelons que la fin de la cérémonie a été marquée par la course des chameaux à l’honneur des invités.

Gaoussou Kanté / Source: Malijet

Echanges commerciaux sud-sud : Le Mali à l’honneur de la Foire commerciale « ASSIHAR 2019 » de Tamanrasset

Par  22 Septembre 14 Mar 2019

Alhassane Ag Ahmed Moussa

Les ministres du Commerce de l’Algérie, du Mali et du Niger ont donné le samedi 9 mars dernier le coup d’envoi des activités de la Foire commerciale « ASSIHAR 2019» de Tamanrasset qui se poursuivra jusqu’au 20 mars. A ce grand rendez-vous du donné et du recevoir, le Mali en tant que l’invite d’honneur, a été dignement représenté par le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmed Moussa, à la tête d’une forte délégation composée d’hommes et de femmes d’affaires, des opérateurs économiques, ainsi que des artisans.

Après une période d’interruption due à des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs de l’évènement, par la grâce du tout puissant, la Foire commerciale « ASSIHAR » de Tamanrasset signe son retour. Cette foire internationale se veut comme un carrefour d’échanges commerciaux, culturels et de coopération économique interafricaine.

Selon le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, ce commerce avec l’Algérie est en effet, capital en terme d’approvisionnement des régions du nord Mali en denrées de première nécessité, voire en produits manufacturés.

Cette foire permettra aussi de développer davantage le commerce de troc qui a toujours existé entre les populations frontalières de nos deux pays frères  et  booster les relations économiques et commerciales entre nos Etats a souligné Alhassane Ag Ahmed Moussa. Avant d’expliquer que « c’est pour toutes ces raisons que je conduis cette importante délégation d’hommes et de femmes d’affaires, dont la plupart exercent dans les régions du nord du Mali, pour prendre part à cette foire ».

Selon le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa, la foire commerciale « Assihar 2019 » de Tamanrasset vient donc à point nommé pour la relance de l’activité commerciale, la diversification des échanges commerciaux qui iront en crescendo avec le retour graduel de la sécurité au nord du Mali, le retour des réfugiés et leur réintégration dans le tissu économique a t-il estimé.

Il a, enfin,  réitéré ses sincères  remerciements au ministre algérien du Commerce pour son invitation et pour l’accueil, dont lui et sa délégation ont bénéficié.

A noter que l’ouverture de cette foire commerciale « ASSIHAR 2019 » de Tamanrasset a vu la participation des ministres algérien du Commerce, Me Said JELLAB et du Niger Sadou Seydou. Trois stands ont été réservés aux artisans maliens pour exposer leurs savoir-faire.

AM Touré

Relance de l’Assihar : Stratégie de développement des régions frontalières et du commerce avec les pays voisins

Maghreb : 12-03-2019

La relance de l’Assihar s’inscrit dans le  cadre de la stratégie de développement des régions frontalières et du  commerce avec les pays voisins, a indiqué dimanche à Tamanrasset le  ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge de l’ouverture de cette  manifestation internationale. 

« La relance de la manifestation internationale de l’Assihar s’insère dans  le cadre de la stratégie du gouvernement visant le développement des  régions frontalières, la réalisation de la stabilité et la sécurité sociale  et économique de la population locale, ainsi que le renforcement du  commerce avec les pays voisins », a affirmé M. Djellab. 

« Il s’agit de conférer une dimension internationale à cette manifestation  commerciale et économique qui a pour objectifs la promotion de la  coopération et des échanges commerciaux avec les pays voisins, ainsi que  l’ouverture de perspectives d’investissement aux promoteurs algériens dans  certains secteurs dont ont besoin ces pays », a-t-il ajouté. 

Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader  Benmessaoud, et les ministres du Commerce du Mali et du Niger, des hommes  d’affaires des deux pays et de l’Algérie, M. Djellab a plaidé pour la  coopération et l’échange d’expériences dans les domaines commercial,  économique et industriel avec les pays voisins, qui seront couronnés par la  signature de conventions avec ces deux pays voisins. 

« La manifestation de l’Assihar sera organisée annuellement et servira de plateforme pour l’accroissement du volume des échanges commerciaux avec les pays voisins et la promotion du commerce de troc », a souligné le ministre  du Commerce. 

Le représentant résident de la Banque Mondiale auprès de l’Algérie, M.  Demba Ba, a, de son côté, évoqué les grands challenges des échanges  commerciaux et économiques entre les pays du Sahel, avant de mettre  l’accent sur la nécessité de « booster la dynamique économique dans le cadre  de programmes et stratégies à adopter par les pays du Sahel, ainsi que la sécurisation des transferts de capitaux en tant que priorité pour la  dynamisation des échanges ». 

Le ministre nigérien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du  secteur privé, Saâdou Sidou, a évoqué, quant à lui, les relations de  fraternité et de coopération entre l’Algérie et le Niger, soulignant que  l’Assihar jouait « un rôle dans la promotion des échanges commerciaux entre  les deux pays. La relance de cet évènement contribuera à redonner un  nouveau souffle aux échanges commerciaux et économiques ». 

Le ministre malien du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmad, s’est, pour sa part, félicité des relations historiques  fraternelles entre l’Agérie et le Mali, et a appelé à promouvoir et  accroître le volume d’échanges commerciaux et économiques entre les deux  pays, avant de saluer l’important rôle territorial assumé par l’Algérie et ses efforts dans la réalisation de la stabilité et la sécurité dans la  région du Sahel. 

La manifestation de l’Assihar (Tamanrasset, 10-20 mars) regroupe quelques  85 entreprises nationales, versées dans treize secteurs d’activités, dont  l’industrie lourde et l’industrie de transformation, venues exposer une  gamme variée de produits de haute qualité, ont indiqué les organisateurs. 

Le Président-directeur général (P-dg) de la société algérienne des  expositions et de l’exportation (Safex), Tayeb Zitouni, a présenté  l’Assihar comme « une opportunité pour les entreprises économiques  nationales d’explorer des opportunités d’investissement dans les pays  voisins, notamment dans les produits qui connaissent une autosuffisance en  Algérie ». 

L’Assihar, qui a vu l’exposition d’une panoplie de produits nationaux et  d’autres importés dans le cadre du commerce de troc, se poursuivra avec  l’animation, par des universitaires et des économistes, de communications  afférentes aux voies de promotion et d’intégration économique entre les  pays du Sahel, le rôle de l’Assihar dans le développement des relations  économiques algériennes et africaines, le commerce du troc, ainsi que les  perspectives du commerce extérieur vers l’Afrique, via Tamanrasset. Le programme de cette manifestation prévoit, en marge des expositions,  diverses activités culturelles, sportives et artistiques pour animer la  scène locale durant toute la période de cette manifestation commerciale et économique internationale. 

Nassima B.

La relance de l’«Assihar» s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement des régions frontalières  et du commerce avec les pays voisins, a indiqué, hier à Tamanrasset, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge de l’ouverture de cette manifestation internationale.

El Moudjahid PUBLIE LE : 11-03-2019

«La relance de la manifestation internationale de l’Assihar s’insère dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant le développement des régions frontalières, la réalisation de la stabilité et la sécurité sociale et économique de la population locale, ainsi que le renforcement du commerce avec les pays voisins», a affirmé M. Djellab. «Il s’agit de conférer une dimension internationale à cette manifestation commerciale et économique qui a pour objectifs la promotion de la coopération et des échanges commerciaux avec les pays voisins, ainsi que l’ouverture de perspectives d’investissement aux promoteurs algériens dans certains secteurs dont ont besoin ces pays», a-t-il ajouté. Accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, et les ministres du Commerce du Mali et du Niger, des hommes d’affaires des deux pays et de l’Algérie, M. Djellab a plaidé pour la coopération et l’échange d’expériences dans les domaines commercial, économique et industriel avec les pays voisins, qui seront couronnés par la signature de conventions avec ces deux pays voisins.

La manifestation de l’Assihar sera organisée annuellement et servira de plateforme pour l’accroissement du volume des échanges commerciaux avec les pays voisins et la promotion du commerce de troc», a souligné le ministre du Commerce. Le représentant résident de la Banque mondiale auprès de l’Algérie, M. Demba Ba, a, de son côté, évoqué les grands challenges des échanges commerciaux et économiques entre les pays du Sahel, avant de mettre l’accent sur la nécessité de «booster la dynamique économique dans le cadre de programmes et stratégies à adopter par les pays du Sahel, ainsi que la sécurisation des transferts de capitaux en tant que priorité pour la dynamisation des échanges».

Le ministre nigérien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Saâdou Sidou, a évoqué, quant à lui, les relations de fraternité et de coopération entre l’Algérie et le Niger, soulignant que l’Assihar jouait «un rôle dans la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. La relance de cet événement contribuera à redonner un nouveau souffle aux échanges commerciaux et économiques». Le ministre malien du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmad, s’est, pour sa part, félicité des relations historiques fraternelles entre l’Algérie et le Mali, et a appelé à promouvoir et accroître le volume d’échanges commerciaux et économiques entre les deux pays, avant de saluer l’important rôle territorial assumé par l’Algérie et ses efforts dans la réalisation de la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel.

La manifestation de l’Assihar (Tamanrasset, 10-20 mars) regroupe quelques 85 entreprises nationales, versées dans treize secteurs d’activités, dont l’industrie lourde et l’industrie de transformation, venues exposer une gamme variée de produits de haute qualité, ont indiqué les organisateurs. Le Président directeur général (Pdg) de la société algérienne des expositions et de l’exportation (Safex), Tayeb Zitouni, a présenté l’Assihar comme «une opportunité pour les entreprises économiques nationales d’explorer des opportunités d’investissement dans les pays voisins, notamment dans les produits qui connaissent une autosuffisance en Algérie». L’Assihar, qui a vu l’exposition d’une panoplie de produits nationaux et d’autres importés dans le cadre du commerce de troc, se poursuivra avec l’animation, par des universitaires et des économistes, de communications afférentes aux voies de promotion et d’intégration économique entre les pays du Sahel, le rôle de l’Assihar dans le développement des relations économiques algériennes et africaines, le commerce du troc, ainsi que les perspectives du commerce extérieur vers l’Afrique, via Tamanrasset. Le programme de cette manifestation prévoit, en marge des expositions, diverses activités culturelles, sportives et artistiques pour animer la scène locale durant toute la période de cette manifestation commerciale et économique internationale.

EN Y CRÉANT DES POSTES FRONTALIERS QUI DEVIENDRONT DES PÔLES D’EXPORTATION VERS L’AFRIQUE

Djellab réactive le commerce de troc au Sud

Par Liberté le 02-01-2019

Cette transaction commerciale traditionnelle sera réhabilitée à l’occasion de la 9e édition de la foire d’El-Mouggar, prévue à Tindouf début février 2019.

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, veut redynamiser les activités commerciales dans les zones frontalières du pays. Le premier responsable du département du commerce compte créer un certain dynamisme, notamment dans les wilayas situées aux frontières avec les voisins africains, dans le but de mettre en place des plateformes logistiques qui faciliteront les opérations d’exportation de produits agroalimentaires et industriels. Mieux, M. Djellab souhaite faire de ces postes frontaliers de vrais pôles d’excellence dédiés à l’export. Pour cela, le ministre estime qu’un tel objectif ne nécessite pas en réalité une réflexion profonde. Pour lui, il suffit de reprendre les traditions commerciales auxquelles se sont habitués dans le passé les habitants de ces régions. C’est le cas de la foire internationale El-Mouggar de Tindouf, suspendue à cause des événements de 1975 et qui accueillait les commerçants venus des pays voisins, Niger, Mali, Mauritanie où le troc était l’une des principales activités commerciales à l’époque. Le ministre a, dans ce sens, mis en avant l’importance d’actualiser la loi régissant le commerce de troc et de relancer cette foire. M. Djellab a présidé dimanche une réunion avec des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Finances (les services des douanes, la Banque d’Algérie et les services des impôts), de l’Agriculture et du Tourisme ainsi que le secrétaire général de la wilaya de Tindouf, consacrée à la révision et à l’actualisation la loi régissant et encadrant ce type de transaction commerciale (troc) dans les wilayas frontalières. Pour cela, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de mettre à jour les listes des marchandises de troc conformément aux besoins des wilayas frontalières en vue de créer une dynamique commerciale entre les populations des wilayas frontalières et les pays limitrophes.

Il a également insisté sur la nécessité d’être au rendez-vous de la 9e édition de la foire El-Mouggar qui se tiendra à Tindouf début février 2019. M. Djellab a souligné à ce propos que cette manifestation économique ne devrait plus se limiter au concept traditionnel mais revêtir une dimension qui s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement pour la promotion des exportations hors hydrocarbures. La foire El-Mouggar doit, de nos jours, refléter, selon lui, la dynamique et la diversification économique, culturelle et touristique de l’Algérie. Autrement dit, ça ne sera plus le grand bazar d’antan. Cette démarche, a-t-il expliqué, permettra la création d’emplois dans les wilayas frontalières, qui verront incessamment la mise en place de bases logistiques devant constituer le point de départ des exportations algériennes vers les autres pays africains. Le ministre promet, dans les quelques mois à venir, une animation régulière, des manifestations multidisciplinaires au niveau des postes frontaliers qui seront installés dans les wilayas de Tindouf, Tamanrasset et Illizi. L’Algérie décide de ce fait de mettre le cap sur le continent africain. Le ministre du Commerce a souligné récemment qu’“avec la participation des entreprises nationales aux différentes foires et salons-expositions en Afrique, nous avons une idée de la présence algérienne en Afrique”. Désormais, a-t-il déclaré, “nous allons orienter les exportations hors hydrocarbures vers l’Afrique, un continent où il existe une large manœuvre de présence en termes de commerce et de partenariat interafricain”. Entre 2019 et 2020, l’Algérie prendra part à 53 salons internationaux, dont 25 en Afrique. B.  K.

La participation algérienne à la Foire Internationale de Bamako, du 13 au 29 janvier 2018

UN GRAND SUCCES, 

 L’Algérie a participé à la 12ème Edition de la Foire Internationale de BAMAKO (FEBAK 2018), en qualité de « Pays invité d’honneur » avec un pavillon de 2000 M² abritant Quatre-vingt-neuf (89) entreprises, accompagnées d’une délégation officielle conduite par notre Ministre du Commerce, M. Mohamed BENMERADI , est composée du Directeur Général du Commerce Extérieur M. DJELLAB, le Directeur Général d’ALGEX, M. CHITI et le Président Directeur Général de la SAFEX, M. ZITOUNI ainsi qu’un représentant de la CACI.

Il importe de savoir que cette 12ème édition a été organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) au niveau du « Parc des Expositions de Bamako », du 13 au 29 Janvier 2018, sous la thématique : « Partenariat Public Privé-PPP : Enjeux et Perspectives », regroupant 800 exposants d’une trentaine de pays.

Cette manifestation a été inaugurée le Samedi 13 Janvier 2018, par Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali, accompagné par le Ministre du Commerce algérien, Monsieur Mohamed Benmeradi et des hauts responsables maliens et algériens. Le président a entamé sa visite par le pavillon algérien en sa qualité d’invité d’honneur, il s’est renseigné sur la participation algérienne et il s’est assuré du bon déroulement de la manifestation.

De son côté, Monsieur le Ministre du Commerce, accompagné de son excellence l’Ambassadeur d’Algérie au Mali et les membres de la délégation algérienne, a effectué une longue visite au pavillon algérien, durant laquelle il a rencontré la totalité des exposants algériens pour s’enquérir sur la nature des produits exposés et sur également, les préoccupations des entreprises algériennes.

En marge de cette foire, le 14 Janvier 2018, une journée Algérie s’est tenue, en présence de Monsieur le Ministre du Commerce et son homologue malien ainsi qu’une importante délégation. Le programme de cette journée a comporté principalement, les discours des Ministres du Commerce des deux pays, la signature du protocole du Conseil d’Homme d’Affaires Algéro-Malien, des présentations sur les opportunités d’affaires dans les deux pays.

En parallèle des rencontres de mises en relation d’affaires BtoB, ont été organisées et animées par la CACI durant 3 jours (du 14 au 16janvier 2018), enregistrant ainsi environ 350 rencontres effectuées.

Selon les témoignages des participants et selon l’avis des médias (algériens et maliens), cette participation a connu un grand succès. Cette réussite est le fruit des efforts fournis en amont par plusieurs institutions publiques et a nécessité l’appui de plusieurs ministères notamment le Ministère du Commerce, le Ministre de la Défense Nationale, et le Ministre des Affaires Etrangère et la collaboration directe d’Air Algérie.

Pour assurer cette réussite, plusieurs institutions publiques se sont mobilisées à savoir :

  • Les services du Ministère du commerce par le biais du fond d’aide (FSPE)qui a subventionné cette participation à hauteur de 100%.
  • La SAFEX, qui a en effectué une mission préparatoire à BAMAKO, et a assuré l’acheminement des marchandises et échantillons dans les délais et en bonne état.
  • De son côté, ALGEX a été le pivot dans la préparation de cet évènement important en accompagnant les entreprises de bout en bout, à commencer par l’opération de démarchage et de recrutement des entreprises, au suivi de la billetterie bien sûr en collaboration avec Air Algérie, ainsi que les réservations d’hôtels à Bamako en collaboration avec l’Ambassade d’Algérie au Mali.

Il importe de savoir que, durant son séjour, la délégation algérienne a été reçue par Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali, en présence du Secrétaire Général de la Présidence, le Ministre des affaires étrangères et le Ministre du commerce et de la concurrence malien.

Durant cette réception, Monsieur Mohamed Benmeradi, le Ministre algérien du commerce, a réitéré la nécessité de diversifier le courant des affaires entre les deux pays qui demeurent en deçà du niveau d’excellence des relations politiques.

Pour ce faire certaine pistes de réflexion ont été débattues telles que la recherche de complémentarité industrielle, que ce soit dans le domaine de l’industrie du ciment, de l’électronique et de l’électroménager où du côté Malien, dont le potentiel économique demeure avéré pour la production du coton et de la viande.

Enfin, les deux parties se sont félicitées d’avoir dégagé cette perspective de développement des échanges qui s’inscrit aujourd’hui dans une vision commune visant l’intégration économiques entre les deux pays.

Consulter le dossier FEBAK:

Liste des entreprises/institutions algériennes participantes à la foire internationale de Bamako FEBAK 2018.

La revue de presse algériennes et maliennes.

POTENTIEL ALGERIEN A L’EXPORTATION VERS LE MALI EN 2016.

POTENTIEL ALGERIEN A L’EXPORTATION VERS LES PAYS  DE CEDEAO.

Note d’information sur les conditions d’accès au marché malien.

Fiche pays Mali .

la Revue FEBAK – Gazette malienne.

S.E.M IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA A REÇU, HIER EN DÉBUT DE SOIRÉE, LE MINISTRE ALGÉRIEN DU COMMERCE, MOHAMED BENMERADI.

 Par bamada.net 14/01/2018

 Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA a reçu, hier en début de soirée, le ministre algérien du Commerce, Mohamed BENMERADI.

Au cours de cette audience, il a été essentiellement question du renforcement de la coopération économique entre l’Algérie et le Mali.

L’Algérie est l’invitée d’honneur de la 13ième édition de la Foire Internationale de Bamako (FEBAK) dont l’ouverture sera présidée cet après-midi par le Chef de l’Etat. Le ministre BENMERADI est à la tête d’une forte délégation composée de 95 entreprises et d’une centaine d’hommes d’affaires algériens.

Source: Koulouba.com

Signature à Bamako d’un protocole d’accord portant création d’un Conseil d’affaires Algéro-Malien

Publié Le : Lundi, 15 Janvier 2018

ALGER – l’Algérie et le Mali ont signé à Bamako (Mali) un protocole d’accord portant création d’un Conseil d’affaires Algéro-Malien, a indiqué lundi un communiqué du ministère.

Le document a été paraphé, dimanche, en marge de la visite de travail qu’effectue, depuis samedi, le ministre du commerce, Mohamed Benmeradi, à Bamako, à la tête d’une délégation officielle et 89 opérateurs économiques pour participer à la Foire internationale de Bamako qui se déroule du 13 au 29 du mois en cours.

L’Algérie est invitée d’honneur à cette manifestation économique, inaugurée par le président de la république du Mali, Ibrahim Boubacar Keita.

Au lendemain de l’inauguration officielle de la 12ème édition de cette Foire, et avant l’ouverture de la journée Algérie, M. Benmeradi, a poursuivi le programme des audiences préparées à l’occasion de cette manifestation internationale, a souligné le document.

A cet effet, il a été reçu dimanche par le ministre malien des finances « qui lui a confirmé la nécessité de développer les relations économiques », a précisé le communiqué.

Lors de cette rencontre, plusieurs questions ont été abordées, liées à la garantie financière des transactions et particulièrement le volet relatif à la garantie des financements des banques maliennes portant sur les investissements algériens projetés dans le domaine énergétiques.

L’après-midi du dimanche a été consacrée à l’ouverture de la journée Algérie en présence du ministre malien du commerce durant laquelle un forum d’hommes d’affaires associant plus de deux cent opérateurs économiques algériens et maliens.

A cette occasion, les deux ministres ont prononcé des discours qui ont insisté sur la nécessité de relever le niveau actuel des échanges qui demeurent « en deçà des engagements politiques des deux Etats et des aspirations des deux peuples », a-t-on ajouté.

Dans son allocution, M. Benmeradi a fait part aux opérateurs économiques, que les discussions entamées au terme de cette visite ont permis de jeter les jalons pour développer davantage la coopération dans plusieurs secteurs d’activités pour lesquels des potentialités « importantes » existent dans les deux pays.

A la suite de l’intervention des deux ministres, un protocole d’accord portant création du Conseil d’affaires Algéro-Malien, a été signé entre les deux pays, suivi de l’ouverture des rencontres BtoB qui se dérouleront du 14 au 18 janvier 2018 en cours.

Samedi, M. Benmeradi, accompagné par son homologue malien, a été reçu en audience par le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maiga, puis par le ministre des affaires étrangères du Mali, Tièman Hubert Coulibaly, ainsi que le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, où il a fait part d’un message d’amitié du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a évoqué « l’excellence » des relations algéro-malienne, en rappelant « l’engagement de l’Algérie à renforcer cette relation ».

APS

Mali-Algérie : Un conseil des affaires des deux pays voit le jour

Malijet.co 17/01/2018 Mali-Algérie : Un conseil des affaires des deux pays voit le jour 2018-01-17

 La signature d’une convention le dimanche 14 janvier, entre la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et le directeur du commerce extérieur de l’Algérie a consacré la mise en place d’un conseil d’affaires des deux pays pour améliorer significativement les relations commerciales à la hauteur des attentes politiques. C’était en marge de la 12e édition de la Foire internationale de Bamako (Febak) qui se tient au Parc des expositions.

Au-delà des relations politiques qu’entretiennent les deux pays, les opérateurs économiques viennent d’emboiter le pas pour assainir le climat des affaires entre Alger-Bamako. L’Algérie, en qualité d’invité d’honneur à la 12e édition de la Foire internationale de Bamako, a mobilisé une importante délégation à la découverte du marché malien.

Pour magnifier cette amitié, le ministère du Commerce et de la Concurrence a organisé une journée en l’honneur de l’Algérie. Cette activité a permis au département du Commerce et ses services techniques la présentation des opportunités d’affaires dans les deux pays, des hommes d’affaires algériens présents à la Febak, le lancement d’une séance B to B du 14 au 16 janvier.

Le ministre du Commerce et de la Concurrence, Abdel Karim Konaté, a fait savoir que les hommes d’affaires maliens sont réunis pour célébrer l’Algérie et donner l’opportunité au monde des affaires d’échanger sur les offres commerciales.

“Malgré l’émergence des relations politiques, les échanges commerciaux restent en deçà. Les statistiques des échanges sont certes à la hausse ces trois dernières années. Mais il est important de dynamiser le partenariat. La signature d’un conseil d’affaires de commerce va impulser les relations. Les retombées de cette convention se feront sentir dès cette 12e édition de la Foire internationale d’exposition de Bamako. Durant une quinzaine de jours, 300 000 visiteurs seront au contact avec les Algériens…”

Le ministre du Commerce de l’Algérie, Mohamed Benmeradi, a indiqué que les marchés évoluent, la concurrence est rude et les deux pays devront s’atteler à être à la hauteur des attentes.

“Les domaines qui peuvent contribuer dans ce sens sont l’agriculture, les énergies renouvelables, les industries et la formation. Le conseil d’affaires sera une plateforme pour conjuguer les efforts afin de renforcer les acquis et améliorer davantage les opportunités…”

Le protocole d’accord, qui a permis l’opérationnalisation conseil d’affaire, a été signé la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et le directeur du commerce extérieur de l’Algérie.

La 12e édition Foire internationale de Bamako, lancée le 13 janvier, se poursuivra jusqu’au 29 janvier 2018.

Bréhima Sogoba

Source : L’Indicateur du Renouveau

FEBAK 2018, 12ème édition : l’Algérie, invitée d’honneur, arrive avec 85 entreprises

Par Le Reporter

19 Jan 2018

Le lancement de la 12ème édition de la Foire d’expositions internationale de Bamako a eu lieu samedi 13 janvier au parc des expositions, sous la présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Cette foire binaire a pour invité d’honneur l’Algérie qui, à l’occasion, est venue avec une délégation de 150 personnes en plus de 85 entreprises publiques et privées.

 L’organisation de cette foire internationale de Bamako est une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim). Selon son président, Youssouf Bathily, la Chambre de commerce et d’industrie entend faire du parc des expositions de Bamako, un centre international des affaires, fonctionnel toute l’année, et qui permettra d’abriter toutes les grandes manifestations économiques qui se tiendront à Bamako.

Pour M. Bathily, de plus en plus, le parc des expositions de Bamako est fortement sollicité. Ce qui nécessite un renforcement de ses capacités afin de lui donner sa dimension de centre international des affaires.

«Pour les autres années passées, ce sont essentiellement les opérateurs économiques de la sous-région ouest-africaine qui y prenaient part. Aujourd’hui, dira le président de la Ccim, les foires-expositions de Bamako attirent non seulement les ressortissants de notre zone, mais également ceux des pays africains, asiatiques et européens. Ce vif intérêt pour notre pays et pour nos foires a subitement montré les limites de la capacité du parc des expositions de Bamako, qui a passé de 400 à 800 exposants».

La transition était ainsi trouvée pour Youssouf Bathily de demander au président de la République de doter la Ccim d’un espace mieux adapté à la construction d’un centre international des affaires multifonctionnel dans la zone aéroportuaire pour environ 50 hectares.

Gabriel TIENOU

 12ème édition de la FEBAK : Plus de 800 exposants et de nombreuses innovations

16 janvier 2018

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a présidé le samedi 13 janvier dernier, la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition de la Foire d’Exposition de Bamako (FEBAK) avec comme invité d’honneur, l’Algérie. Dans son intervention, le Maire de la Commune V, Amadou Ouattara s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette foire. Selon lui, la présence du Chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture prouve son engagement à faire de cette foire, un des leviers du développement socio-économique du Mali. A sa suite, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali(CCIM), Youssouf Bathily a souhaité que cette année soit l’année du retour définitif de la paix au Mali. Pour lui, cette édition de la FEBAK connait d’importantes innovations. Il a fait savoir que plus de 800 exposants prennent part à cette foire. Avant d’exprimer les ambitions de la CCIM de faire de cette foire, un centre international des affaires durant toute l’année. Invité à la cérémonie, M. Germain Méba, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Etats de la CEDEAO, a souligné les efforts consentis par son organisation pour le renforcement de la coopération économique entre les Etats. Pour sa part, le ministre du Commerce algérien, M. Mohamed Ben Meradhia a rappelé l’excellente relation entre le Mali et l’Algérie, ainsi que les efforts déployés par son pays pour la stabilisation du Mali. Il a annoncé que 85 entreprises algériennes prennent part à cette foire. Toute chose qui dénote de l’importance que son pays accorde à cette foire en tant qu’invité d’honneur. Quant au ministre du Commerce Abdel Karim Konaté, il a rappelé les efforts consentis par le président de la République et le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires au Mali. Pour lui, la FEBAK est un cadre approprié pour jauger le niveau du monde des affaires. « Le Mali et l’Algérie partagent des liens séculaires d’histoire et de culture. », a précisé le ministre Konaté. La BDM-SA, sponsor officiel La BDM SA est le sponsor officiel de cette foire. Selon le Directeur Général Bréhima Amadou Haïdara, c’est une banque qui finance l’économie, les grandes entreprises, les petites entreprises. « Nous venons de lever un fonds important qui a été mis à notre disposition par un certain nombre des bailleurs de fonds pour booster le financement bancaire de ce secteur. Nous finançons aussi des particuliers qui sont aussi nos partenaires. À leur endroit, nous avons développé un certain nombre des produits qui ont été lancés au cours de l’année 2017. Ces produits leur faciliteront la vie. », a-t-il indiqué. D’après lui, la BDM SA a aussi développé un partenariat en direction de la diaspora. « C’est pour apporter notre petite pierre à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens qui sont à l’extérieur et qui sont aujourd’hui une forte préoccupation pour nos autorités nationales. Nous avons aujourd’hui développé des produits adaptés à leur situation pour que l’argent qu’ils gagnent puisse être envoyé au Mali et puisse constituer de l’épargne », a-t-il fait savoir. A en croire M. Haidara, la BDM-SA est le sponsor officiel de la FEBAK parce qu’elle finance des grandes entreprises, les PME, PMI, les particuliers et énormément les commerçants. Selon lui, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) est fidèle à ce partenariat. Il a rendu hommage au président de la CCIM et son équipe qui ont abattu un travail de titan pour que ce rendez-vous ait lieu. D Source : aBamako aBamako

FEBAK 2018 : Une redynamisation du partenariat algéro-malien à travers les échanges commerciaux

18 JANVIER 2018

Le Président de la République du Mali, SEM Ibrahim Boubacar KEITA, a présidé l’ouverture officielle de la 12ème édition de la Foire Exposition Internationale de Bamako(FEBAK), dont l’Algérie  est l’invitée d’honneur. C’était le samedi 13 janvier 2018 au Parc des Expositions de  Bamako. Ce rendez-vous biannuel de plus de deux semaines (13 au 29 janvier 2018) d’échanges commerciaux regroupe près de 800 exposants maliens et étrangers venant de plus de 30 pays dont une centaine d’entreprises industrielles qui vont nouer des relations d’affaires.

Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), la 12ème édition de la FEBAK a été lancée du 13 janvier 2018. Et c’est L’Algérie, un pays ami, qui en est  l’invitée d’honneur. Pour la circonstance, une très forte délégation de près de 150 participants et plus 95 grandes entreprises industrielles, a été conduite à Bamako par le ministre algérien en charge du Commerce, Mohamed Benmeradi.

L’occasion fut opportune pour le pays de Abdelaziz Bouteflika de réaffirmer sa volonté de consolider durablement les relations de fraternité et d’amitié qui la lie à notre pays.

A en croire Mohamed Benmeradi, ministre algérien du Commerce, cette rencontre représente une opportunité indéniable pour les opérateurs économiques algériens, du fait qu’elle constitue pour «les produits algériens une porte d’entrée privilégiée en Afrique, notamment dans les pays limitrophes au Sahel».

Ainsi, il a profité de cette lucarne pour prôner  une dynamisation plus accrue du partenariat algéro-malien dans le sens de la promotion, de la compétitivité des entreprises et de l’injection des investissements directs dans les deux pays.

 De 400  à 800 exposants cette année 

Parlant de participation d’envergure qui va booster les échanges commerciaux entre le Mali et l’Algérie, Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a indiqué que  cet engouement de l’Algérie pour le Mali est la manifestation des liens d’amitié très forts entre nos deux peuples et nos deux chefs d’Etat.

« La délégation algérienne, arrivée par vol spécial, est forte des représentants plus de 100 entreprises qui vont exposer et participer également aux rencontres B to B avec les sociétés et entreprises maliennes. Il faut également faire remarquer la participation de qualité à cette foire des unités industrielles de grandes capacités de production », a-t-il déclaré. Avant de dire que Cet enthousiasme de l’Algérie pour le Mali témoigne de l’excellence des relations entre les présidents de nos deux pays.

« Aujourd’hui, les foires expositions de Bamako attirent, non seulement les ressortissants de notre zone, mais aussi ceux des pays africains, asiatiques et européens. Ce vif internet pour notre pays et pour nos foires, a subitement montré les limites de la capacité du Parc des Expositions de Bamako, qui a passé de 400 à 800 exposants » a révélé Youssouf Bathily.

C’est  pourquoi, il n’a pas manqué de solliciter  l’appui du président de la République pour mettre à la disposition de la CCIM 50 ha dans la zone aéroportuaire pour la construction d’un centre international multifonctionnel des affaires.

Pour sa part, Abdoul Kader Konaté, ministre du Commerce et de la Concurrence et porte-parole du gouvernement, a rappelé que la FEBAK  constitue le cadre approprié permettant de tester le dynamisme et le talent du secteur privé malien et de mesurer la confiance du monde des affaires à notre pays.

«La présence massive à cette édition démontre de la plus belle manière que le Mali est un bon risque et l’une des meilleures destinations du monde des affaires en Afrique subsaharienne» a-t-il dit.

Par ailleurs, il a évoqué les mesures prises par l’Etat visent à booster la compétitivité dudit secteur et a rappelé l’adoption du cadre législatif et réglementaire du partenariat public-privé, les soutiens aux sinistrés des incendies du Marché Rose et le recasement des commerçants déguerpis et leur accès au financement…

IBK témoigne toute sa gratitude à l’Algérie

Cette participation accrue de la communauté algérienne révèle d’une marque de sympathie et d’attachement des autorités algériennes au Mali. Selon IBK, cela a été senti  par l’implication de l’Algérie dans le processus de négociations ayant abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

«Quand dans la peine, dans la difficulté, vous êtes reçus à la maison du frère comme plus qu’un frère, comme un plus que parent, je ne peux pas venir ici et m’en retourner benoîtement, sans vous témoigner cela, frères algériens» a signifié le président Keita «au nom de la vérité historique, de la fraternité et de l’histoire», a témoigné de sa reconnaissance au peuple algérien et à son président.

Partant, Ibrahim Boubacar Keïta attirera l’attention des uns et des autres sur l’intérêt d’une telle rencontre. «Quand les hommes d’affaires prennent l’habitude de se rencontrer, d’échanger, de s’informer, que je sache c’est qu’en ton pays tu possèdes ce qui peut m’être utile chez moi. Comment, en échange, je puis moi aussi t’apporter ce dont la nature m’a pourvu», a-t-il souligné avant de couper le ruban symbolique inaugural de ce rendez-vous d’affaires.

Moussa Mallé SISSOKO

FEBAK

Benmeradi au Mali à la tête d’une délégation regroupant 89 opérateurs économiques

Publié Le : Samedi, 13 Janvier 2018

ALGER- Le ministre du commerce, Mohamed Benmeradi, a effectué samedi, une visite de travail à Bamako (Mali), à la tête d’une délégation officielle et 89 opérateurs économiques pour participer à la Foire internationale de Bamako qui se déroule du 13 au 29 du mois en cours, a indiqué un communiqué du ministère.

L’Algérie est invitée d’honneur à cette manifestation économique, inaugurée par le président de la république du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a souligné la même source.

A son arrivé, M. Benmeradi, a été reçu en audience par son homologue malien où l’occasion a été donnée aux deux parties de débattre des relations économiques et commerciales et « les voies et moyens pour densifier les échanges commerciaux », a précisé le document.

A cet effet, M. Benmeradi a insisté sur « la nécessité de rehausser le niveau actuel des relations économiques à la hauteur des relations politiques ».

Par la suite, le ministre et sa délégation ont été invités à assister à l’ouverture des travaux de l’assemblée générale des chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’ouest (CDEAO) qui représente un marché de 300 millions de consommateurs.

Dans l’après-midi, M. Benmeradi, accompagné par son homologue malien, a été reçu en audience par le Premier ministre malien, Soumeylou Boubeye Maiga, ainsi que par le ministre des affaires étrangères du Mali, Tièman Hubert Coulibaly.

Durant ces rencontres, M. Benmeradi, faisant référence à la qualité des relations politiques et historiques qui unissent les deux pays, a fait part aux autorités maliennes de « la ferme » volonté de l’Algérie « d’intensifier et de renforcer » les relations commerciales et économiques qui demeurent le socle de tout développement et de la prospérité des populations des deux pays.

En fin d’après-midi, le ministre, a été reçu par le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, où il a fait part d’un message d’amitié du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a évoqué « l’excellence » des relations algéro-malienne, en rappelant « l’engagement de l’Algérie à renforcer cette relation » a conclu le communiqué.

APS

Le Président IBK a procédé le 13 Janvier 2018 au lancement officiel de la FEBAK 2018.

Foire d’exposition internationale de Bamako- FEBAK 2018 : Des affaires et lobbying autour des produits « Made in mali … »

Lundi 15 Janvier 2018

Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, a présidé, le samedi 13 janvier 2018, la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition de la Foire d’exposition Internationale de Bamako(Febak). C’était en présence des membres du gouvernement, des députés, les membres des représentations diplomatiques et des exposants venus de divers. On y notait également la présence du ministre algérien du Commerce extérieur.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme des manifestations économiques à l’étranger au titre de l’année 2018, arrêté par le ministère du commerce, l’Algérie participe actuellement à la Foire Internationale de Bamako (Mali) en qualité d’invité d’honneur, et ce du 13 au 29 du mois en cours.

Cette manifestation a été inaugurée, samedi le 13 janvier 2018, par le Président de la République du Mali, en présence du Ministre du Commerce Algérien, Monsieur Mohamed BENMERADI à la tête d’une délégation d’opérateurs économiques.

Cet  événement constitue  un  véritable  lieu  d’échange  économique  et commercial  pour les opérateurs économiques algériens participants afin d’explorer les opportunités d’affaires offertes par le marché malien  et subsaharien .

L’Algérie participe pour la première fois à la FEBAK , s’étalé sur  une surface de 1500 m² ,  le pavillon algérien regroupe quatre-vingt –dix  (90 ) entreprises qui exposent  des  produits de différent secteurs d’activités .

Source : http://safex.dz

Lancement de la FEBAK 2018

Prévue du 13 au 29 janvier, la FEBAK 2018 gagne en participation avec plus de 600 participants venant de 30 pays. L’Algérie est invitée d’honneur pour cette année.  Aussi, ce rendez-vous commercial de 13 jours est un espace d’échanges entre des acteurs économiques du Mali, d’Afrique et du monde. Pour la circonstance, la ville de Bamako va rythmer au pas des affaires et lobbying autour des produits ‘Made in mali ‘ made in Africa, europa et in Asia…. ». Que d’opportunités d’affaires pour ces divers acteurs qui accordent plus de crédit à cette 12ème édition. 

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta après avoir visité quelques stands d’exposition s’est réjoui de la présence de l’Algérie avec une forte délégation de 100 entreprises représentant différentes branches d’activités sur une surface d’exposition de 1.500 m2. Ce qui semble donner une saveur particulière à cette fête. D’autant plus qu’au-delà de la coopération qui existe entre ces pays frères, c’est une rencontre en famille dont la proximité rappelle d’inoubliables souvenirs. Ibrahim Boubacar Keïta a magnifié la belle fraternité entre le Mali. Le ministre algérien du Commerce extérieur a lui remercié les autorités maliennes pour avoir choisi son pays comme invité d’honneur. Sans s’essayer à la promotion commerciale, Mohamed Ben Maradi compte sur   sa forte délégation pour faire la promotion des produits Made ‘in Algérie’ et surtout promouvoir la coopération Algero-malienne pour l’intérêt des deux pays frères.

Mahamane Maïga 

L’Algérie invitée d’honneur de la 12ème Foire internationale de Bamako

Publié Le : Jeudi, 11 Janvier 2018

ALGER- L’Algérie sera l’invitée d’honneur de la 12ème édition de la Foire Internationale de Bamako (Mali) prévue du 13 au 29 janvier en cours, a indiqué jeudi le ministère du Commerce dans un communiqué.

Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, conduira une délégation de haut niveau qui prendra part à l’ouverture officielle de cette foire en compagnie du Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, selon la même source.

 L’Algérie participera à cette manifestation économique avec 89 entreprises représentant différentes branches d’activités sur une surface d’exposition de 1.500 m2.

En marge de cet évènement, il est prévu des rencontres entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci) et la Chambre de commerce malienne ainsi qu’un forum d’affaires entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues maliens, ajoute le communiqué.

APS 

Revue de presse du FCE

7 janvier 2018

FOIRE INTERNATIONALE DE BAMAKO AU MALI : L’Algérie en force (L’Expression) L’Algérie est l’invité d’honneur de la Foire internationale de Bamako, Febak, qui se tiendra du 13 au 29 janvier prochain au Parc des Expositions de Bamako au Mali. Pas moins de 45 exposants algériens participeront à cette manifestation économique et commerciale d’envergure africaine et internationale et plus de 42 tonnes de fret ont été déjà acheminées par les services de la Safex (Société algérienne des foires et exportations) par voie aérienne. C’est dire tout l’intérêt qu’accordent les Algériens à l’ouverture vers le marché africain. En plus de l’énorme volume affrété pour l’occasion, pratiquement tous les secteurs de la production nationale se sont impliqués. Les secteurs de l’industrie, de l’énergie, de l’agroalimentaire y seront représentés. Et pas seulement. Une grande mobilisation de toutes les parties concernées par l’opération a été constatée. Transporteurs aériens, les services des douanes, Agex, et bien sûr la Safex qui a mis en place les grands moyens pour s’assurer de la réussite de l’opération. Crise de ressources oblige, il est temps de passer de façon plus énergique à une véritable action de promotion des exportations hors hydrocarbures. Le marché africain est un des marchés importants et sûrs pour cela. «Parmi les objectifs majeurs de cet événement, apprend-on des services de la Safex, c’est de faire connaitre l’offre algérienne destinée à l’exportation.» Par ailleurs, «cette participation permettra d’augmenter la visibilité des produits nationaux». «C’est également, ajoute la même source, une «opportunité de valider le produit national face à la concurrence internationale et obtenir des aperçus et des renseignements sur le marché malien»… En marge de cette édition, il est prévu un Forum d’affaires des Chambres de commerces d’Afrique élargi aux patronats, en plus du Forum des Chambres de Commerces membres de la Chambre islamique de commerce et d’agriculture (Iccia) et de l’Assemblée générale de la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie de l’Afrique de l’Ouest (Fcciao). Ce sera l’occasion pour les operateurs nationaux de participer à des événements de réseautage prévus en marge de cet événement (Forums et rencontres B2B), présenter leurs produits et services à un public divers et rencontrer des entités commerciales clés, des acheteurs potentiels et des partenaires. En plus d’avoir mobilisé de nombreux exposants et un volume de fret conséquent par le biais de l’operateur historique des foires, la Safex, le ministère du Commerce assure une prise en charge des frais de participation incluant la location des espaces d’exposition, le montage des stands et les frais d’acheminement des marchandises à hauteur de 100% dans le cadre du Fonds spécial de promotion des exportations (Fspe). C’est dire tout l’engagement des pouvoirs publics pour l’encouragement des exportations hors hydrocarbures. Il faut souligner que malgré une situation politique compliquée en raison des nombreux tiraillements dans le nord du pays, le Mali constitue un 30 marché important pour l’Algérie qui, y trouve un tremplin stratégique pour l’accès vers le reste de l’Afrique en particulièrement l’Afrique de l’Ouest, objet de convoitises de pays européens et même de certains pays du Moyen-Orient. Le Mali constitue donc un enjeu important pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest, le pays se situant au carrefour de pays importants, comme le Niger (uranium), la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina, la Guinée et le Sénégal. En juillet dernier déjà, l’Algérie et le Mali avaient affirmé à Alger, leur volonté de hisser leurs échanges économiques à un niveau plus conséquent, sachant que ce niveau se situe à peine à un million de dollars d’exportations algériennes de médicaments et de produits électroniques et de produits alimentaires.

Le Mali, pour sa part, a exporté vers l’Algérie à peine 60 000 dollars US de produits alimentaires. C’est dire toute l’importance de cette manifestation et l’intérêt que l’Algérie lui accorde. Les opérateurs algériens ont tout le loisir d’examiner les possibilités d’échange, d’investissement et de partenariat dans les domaines de l’énergie, de l’industrie et de l’agroalimentaire. Le chargé d’affaires du Mali en Algérie avait fait état lors d’une rencontre qui s’est tenue à Alger en juillet dernier, des nombreuses opportunités qu’offrait son pays aux investisseurs avec un secteur privé dynamique et un cadre juridique favorable, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie, en assurant que «l’Algérie a sa place au Mali».

Revue de presse du FCE

FCE : 17è édition du Forum de Bamako : L’urbanisation, défis et opportunités

24 février 2017

Diner Offert par le SG de Koulouba

 

Forum de Bamako : Le chef du patronat Algérien rencontre le ministre malien de l’industrie

Par Le républicain mali – Date : 01 Mars 2017  

En marge du Forum de Bamako, le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a reçu le jeudi 23 février 2017, à son département, la délégation du forum des chefs d’entreprises de l’Algérie avec à sa tête, Ali Haddad. C’était en présence du président de la Fondation Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly et de nombreuses autres personnalités. Au cours de cette rencontre, la délégation algérienne a exposé son savoir faire dans le domaine de l’entrepreneuriat. Dans sa présentation, le chef de délégation algérienne a fait savoir que le Forum des chefs d’entreprises de l’Algérie a un chiffre d’affaire de 35 milliards de dollars et regorge 350 000 employés, plus de 3500 entrepreneurs et 4000 entreprises. Le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a mis l’accent sur l’avantage de l’industrie dans l’économie malienne. « Sans l’industrie, il n’y aura pas de création d’emploi à hauteur de souhait », a déclaré le ministre.

Dans ses mots de bienvenue, le ministre du développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim a magnifié l’excellent rapport qui existe entre le Mali et l’Algérie. Avant d’ajouter que depuis la 3èmeRépublique, il n’y avait pas un département exclusivement dédié au développement industriel au Mali. « Sans l’industrie, il n’y aura pas de création d’emploi à hauteur de souhait. Avec ce département, on peut faire beaucoup en matière de développement économique», a souligné le ministre. A sa suite le chef de la délégation Algérienne, Ali Haddah, a rappelé qu’il préside le forum des chefs d’entreprises de l’Algérie depuis 2 ans. Avant d’ajouter que le forum a un chiffre d’affaire de 35 milliard de dollars et regorge 350 000 employés, 3500 entrepreneurs et 4000 entreprises. « Nous sommes venus vous faire profiter de notre savoir faire. Nous reviendrons avec des projets qui marqueront leur impacts indéniables dans le développement économique », a promis Ali HADDAD. Aux cours des discussions, les entrepreneurs Algériens ont signalé qu’ils œuvrent dans beaucoup de secteurs tels que : l’électrification, la mécanique, l’informatique, technologie etc. « Il ne s’agit pas pour nous de venir conquérir les marchés au Mali mais pour collaborer. Le marché malien est profitable…Le secteur privé algérien a une croissance très rapide », ont-ils dit. Coté malien, les entrepreneurs à l’image de Lanfia Camara, ont mis l’accent sur la valorisation du coton. Enfin, le ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim dit avoir pris bonne note et promet d’œuvrer pour un partenariat gagnant-gagnant.

Aguibou Sogodogo

Source: Le républicain mali

Promotion du partenariat économique : Industriels algériens et maliens se rencontrent

lundi 27 février 2017   

En vue de promouvoir un partenariat gagnant-gagnant entre nos deux pays, un groupe d’industriels algériens et maliens se sont rencontrés à Bamako. C’était  le jeudi 23 février dans la salle de Conférence du Ministère du Développement Industriel, sous la présidence du Chef du département.

Etaient présents,  Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), la principale formation patronale algérienne, l’ambassadeur de l’Algérie au Mali, les représentants de l’Organisation patronale du Mali et le président fondateur du Forum de Bamako, Abdallah Coulibaly.  Cette rencontre improvisée, en marge du Forum de Bamako pour lequel étaient venus de nombreux industriels algériens, a été possible grâce  à l’abnégation du Ministre du Développement Industriel du Mali.

Le patron des patrons algériens s’est réjoui du fait que cette rencontre intervienne  quelques mois seulement après un contrat de production d’électricité entre l’Algérie et le Mali. Après sa brillante intervention, il a permis à chaque industriel algérien présent  de faire une brève  communication pour présenter les opportunités qu’offre son entreprise. Au cours de ses  présentations, la partie algérienne a unanimement  promis de promouvoir avec les industriels maliens, la coentreprise. Ce qui permettra d’implanter des filiales algériennes au Mali, avec bien sûr un transfert de technologies.

Mohamed Ag Ibrahim projette d’impulser un partenariat gagnant-gagnant entre les industriels algériens et maliens pour la promotion économique des deux Etats  voisins. « Le Mali  est le prolongement naturel sud de l’Algérie. Tout comme l’Algérie est le prolongement naturel nord du Mali », a-t-il admis. Des promoteurs du secteur industriel malien ont nourri l’intérêt d’accéder à un partenariat avec  leurs  homologues algériens. Ce fut le cas, entre autres, de Lanfia Camara qui opère dans le secteur cotonnier et de Mme Diallo, du secteur agro-industriel (fabrication de jus de fruits exclusivement malien). Antoumani N’Djaye, ancien ministre malien des  Sociétés et Entreprises d’Etat, a témoigné de l’excellence des relations  économiques de notre pays avec l’Algérie.

Qui est Ali Haddad ?

Ali Haddad est le PDG de l’entreprise de BTP ETRHB. Depuis 2014, il est aussi le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), la principale organisation patronale algérienne qui  compte plus de 4 500 entreprises pour plus de 350 000 employés avec un chiffre d’affaires de plus de 35 milliards de dollars US. Né le 27 janvier 1965 à Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Ali Haddad a longtemps cultivé un goût prononcé pour la discrétion. « Tout petit déjà, je m’asseyais au fond de la classe »,  se souvient-il.  Il se masquait le visage, lorsqu’un objectif s’intéressait un peu trop à lui.  Une époque révolue depuis le 27 novembre 2014, notamment après son accession à la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Désormais Ali Haddad, le patron des patrons algériens, communique de façon excellente.  Actuellement, les BTP, les medias, le football, l’hôtellerie et  la santé constituent son domaine d’activité.

Gaoussou M. Traoré

Pour le chef du gouvernement, Modibo Kéïta, qui a procédé à l’ouverture des travaux, la croissance des villes cessera d’être galopante si les villages deviennent des pôles de développement

«L’Afrique face à la croissance urbaine : défis et enjeux ». Les organisateurs de la 17è édition du Forum de Bamako ont choisi ce thème pour des travaux qui ont débuté hier à l’hôtel Radisson Blu. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre, Modibo Kéïta, en présence de plusieurs membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et de nombreux invités.
Dans son allocution, le président de la Fondation Forum de Bamako, Abdoullah Coulibaly s’est demandé si le thème de la rencontre n’exigeait pas naturellement, les regards croisés de multiples acteurs et spécialistes. Il a souligné ensuite que la question de l’urbanisation interpelle autant les hommes politiques, les collectivités, les acteurs socioéconomiques, les techniciens que les universitaires (géographes, urbanistes, architectes, démographes, économistes, statisticiens, planificateurs, historiens, psychologues, sociologues etc). Selon Abdoullah Coulibaly, l’urbanisation est autant l’affaire des forces de sécurité, des chefferies traditionnelles que des hommes de culte.
À sa suite, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif a jugé que le thème du forum est pertinent et d’actualité. Le chef de la MINUSMA a expliqué que selon ONU – Habitat, en Afrique subsaharienne, 62% des habitants en zone urbaine vivent dans des quartiers précaires. Pour lui, ce chiffre permet aisément d’imaginer l’allure dans laquelle nos villes se développent.

Mahamat Saleh Annadif ajoutera ensuite que l’un des défis majeurs liés à la croissance urbaine s’articule autour de la nécessité de la maîtrise de l’empreinte environnementale ou écologique que cela pourrait engendrer. « Les villes de notre continent, si rien n’est fait, deviendront la source la plus importante des gaz à effet de serre et autres matières toxiques dans le monde. Les effets néfastes sur la santé et les coûts de développement humain seront insurmontables, insupportables », a-t-il prévenu.
Pour le diplomate onusien, la question de l’environnement dans les villes n’est pas seulement une question d’argent mais aussi et surtout une question de santé publique, de sécurité, de bien-être et de dignité. « Je demeure convaincu que l’assistance qu’apporte le système des Nations unies au Mali, dans toutes ses composantes, montrera ses effets bénéfiques pour autant que l’on puisse appliquer le principe directeur qui forme la base de nos engagements mutuels en matière de protection et de gestion de l’environnement », a conclu le patron de la MINUSMA.

L’ambassadeur de la France au Mali, Mme Evelyne Decorps ajoutera que l’urbanisation du monde s’accélère à un rythme sans précédent dans l’histoire. Elle a rappelé que le monde compte aujourd’hui 7,3 milliards d’habitants dont 4 milliards vivant dans des villes et que d’ici 2050 la population urbaine devrait pratiquement doubler. Selon la diplomate française, ces quelques données indiquent que l’urbanisation sera l’un des principaux moteurs de la transformation du 21è siècle, surtout si l’on considère que 90% de cette croissance urbaine se produira dans les pays émergeants et en développement.

Opportunités prodigieuses. Pour Alain Holleville, ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, les autorités nationales et locales doivent guider l’urbanisation vers un développement durable des villes et une vie meilleure pour les populations. Pour lui, promouvoir une urbanisation réussie constitue une condition nécessaire pour répondre aux défis du développement de l’Afrique, notamment en matière de démographie, de sécurité et pour lutter contre la pauvreté. Les efforts de l’Union Européenne, selon son ambassadeur, concerneront pour le Mali et le Sahel la sécurité alimentaire, l’environnement, les modes de communication, la gouvernance, la consolidation de la paix, etc.

Pour sa part, le président du forum des chefs d’entreprise de l’Algérie, Ali Haddad a soutenu que la thématique choisie pour ce forum est d’actualité à plus d’un titre et intéresse les chefs d’entreprise au plus haut point. L’urbanisation est une tendance dominante en Afrique et notre continent affiche le taux de croissance urbaine le plus élevé au monde, a-t-il ajouté.

« Nous ne considérons pas cela comme une fragilité, car l’urbanisation rapide est un levier puissant pour une croissance économique inclusive de notre continent, pour peu que nous sachions la maîtriser. Elle offre des opportunités prodigieuses à nos entrepreneurs, une véritable source de création d’emplois et de richesses », a déclaré Ali Haddad. Il a ensuite annoncé qu’en 2019, Alger sera la première ville méditerranéenne sans bidonvilles.

Procédant à l’ouverture des travaux, le Premier ministre a tout d’abord apporté le salut et le soutien du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta aux participants du forum. Modibo Kéïta a ensuite affirmé qu’à écouter les intervenants, deux images se sont talonnées dans son esprit : c’est l’image de la ville et celle du village. Avant d’ajouter que le village est peut-être le père de la ville et que la ville est un village surmonté, sublimé.

Selon le chef du gouvernement, quand on se déplace vers la ville, c’est le corps qui y va mais le cœur et l’âme restent dans le village. Pourquoi y a-t-il cette randonnée vers les villes ? Que faudra-t-il faire, s’est interrogé le chef du gouvernement. Apportant une esquisse de réponses, le Premier ministre a admis qu’il faudra établir des binômes, examiner les causes de l’attraction des villes, en analysant les relations entre le développement de la ville et la répartition des richesses nationales.

« Si cela était, nous devrions faire de nos villages des pôles de développement et il est absolument certain aujourd’hui que le développement national ne pourra s’appuyer que sur le développement local et le développement régional, d’où la nécessité de créer des conditions pour boucler le circuit économique dans les villages », a-t-il suggéré. Dans l’analyse des situations des villes, il faut mettre l’accent sur le développement des nouvelles technologies de communication qui auront comme avantage de niveler les différences et de mettre le monde en connexion, a ensuite proposé Modibo Kéïta.

Toujours selon le chef de l’exécutif, il faut travailler à l’émergence des villes, en faisant en sorte qu’elles puissent rester humaines. Cela se faisant, le village pourrait bénéficier du support et de l’impulsion de la ville, a-t-il ajouté.

Pour le chef du gouvernement, l’énergie paraît une voie royale. Pourquoi le développement de l’énergie solaire ne permettrait pas de maintenir dans les villages des cohortes de jeunes qui sont attirés aussi par la lumière, s’est-il demandé. « Même si ça coûte cher, c’est cela aussi la porte de l’avenir. Peut-être conviendrait-il que nous puissions créer dans nos villages, dans nos hameaux des conditions permettant aux jeunes de se fixer, notamment la maîtrise de l’eau, l’irrigation, les loisirs et la formation. Pourrions-nous, dans nos villages, tenir compte du fait que l’accès aux services sociaux de base est un élément pour les y maintenir ? », s’est enfin interrogé le Premier ministre en guise de conclusion.
M. SIDIBÉ

Source : aBamako

Au Forum de Bamako, l’Algérie des entrepreneurs se lance à la conquête du marché africain

Par Bruno Fanucchi, à Bamako 01/03/2017,

La tribune

Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) algériens. (Crédits : Hady Photos)

Conduite par Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) algériens, une importante délégation était ces jours-ci à Bamako, au Mali, pour renouer avec ce pays et y prendre des contacts au plus haut niveau afin de développer des relations d’affaires.

Un peu plus d’un mois après le sommet Afrique-France de Bamako, dont il fut le principal artisan, Abdoullah Coulibaly, fondateur du Forum de Bamako, a convié du 23 au 25 février chefs d’entreprise, experts, banquiers, urbanistes et architectes, membres de la société civile à la XVIIe édition de son forum, où l’invitée d’honneur était l’Algérie et le thème de cette année « l’Urbanisation en Afrique ».

C’est en effet un défi majeur pour le continent confronté depuis quelques années à une croissance urbaine exponentielle. Tant il est vrai que – comme le souligne Ali Haddad, le « patron des patrons » algériens, « la population citadine a déjà doublé en vingt ans (passant de 237 millions d’habitants en 1995 à 472 millions en 2015) et que la population urbaine représentera 60 % de la population africaine en 2030 ». Et l’urbanisation accélérée de l’Afrique ne sera pas sans conséquences économiques… sur la vie quotidienne des Africains et les échanges commerciaux entre pays voisins.

Invitée d’honneur, l’Algérie a donc bien saisi l’opportunité de cette rencontre et de cette plateforme d’échanges pour lancer une offensive en règle de « diplomatie économique » à l’égard – pour ne pas dire à la conquête – du Mali voisin, avec lequel les relations ne furent pas toujours si simples.

« Créer un axe Paris-Alger-Bamako »

Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, et le président du FCE international, Kacem Aït Yalla, ont ainsi conduit une importante délégation algérienne au Mali, où nombre d’entrepreneurs ont visiblement décidé d’investir pour faire des affaires dans des secteurs porteurs comme l’agro-alimentaire, et tenter de contrecarrer les belles réussites du Maroc (troisième investisseur au Mali, derrière la France et l’Espagne) dont les autorités et les opérateurs économiques sont très actifs depuis plusieurs années dans toute l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique sub-saharienne.

« L’avenir de l’Algérie, c’est l’Afrique », affirme Ali Haddad qui reconnaît que jusqu’ici  l’Algérie n’était guère présente sur le plan économique en Afrique, mais qui ajoute aussitôt qu’« elle a pris conscience de la nécessité d’aller sur le marché international » et de mettre en quelque sorte les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu pendant les « années de plomb » où l’Algérie fut confrontée au terrorisme qui fit plus de 200 000 morts ,dans les années 1990.

À la tête d’une organisation qui revendique plus de 3 500 chefs d’entreprise réalisant un chiffre d’affaires de 35 milliards de dollars par an, le « patron des patrons » algériens se veut avant tout un pragmatique, prêt à faire flèche de tout bois. « Le meilleur partenaire, c’est la bonne affaire », affirme-t-il tout de go, en se disant persuadé que « l’Algérie peut aider par exemple le Mali à combattre l’exode rural » et en rappelant que « beaucoup de produits alimentaires transformés et en provenance d’Algérie sont déjà distribués au Mali, comme le concentré de tomate, le sucre, etc.

L’Algérie se positionne également dans un tout autre secteur, celui de l’énergie, indispensable et stratégique pour le développement : elle vient ainsi d’annoncer la construction au Mali de deux centrales électriques de 40 et 50 mégawatts. Les opportunités sont donc nombreuses pour les chefs d’entreprise algériens, bel et bien décidés à conquérir dans ce pays voisin des parts de marché importantes.

Créateur de l’écran plat, son comparse du FCE International, Kacem Aït Yalla, insiste pour sa part sur la nécessité de créer au plus vite « un axe entre Paris, Alger et Bamako ». Pour améliorer la rentabilité de certaines affaires et pour qu’Alger devienne ainsi un  passage incontournable dans la relance et le développement de contrats importants entre la France et l’Afrique subsaharienne. Là encore, la volonté de contrer l’activisme économique et les ambitions du Maroc apparaît évidente.

La page est donc bel et bien tournée de la guerre au Mali, où – à la suite des accords d’Alger de juin 2015, qui sont pourtant loin d’être encore pleinement appliqués – les autorités font le maximum pour relancer la machine économique et attirer les investisseurs étrangers, y compris du « grand frère » et voisin algérien.

« Il y a de bonnes affaires à faire au Mali »

Comment investir aujourd’hui au Mali ? C’est une vraie question à laquelle a tenté de répondre au cours du Forum de Bamako le ministre malien de la Promotion des investissements et du secteur privé, Konimba Sidibé. Il a ainsi énuméré une liste impressionnante de secteurs précis où les investisseurs algériens et les autres seraient à coup sûr les bienvenus, comme la transformation locale du coton (dont le Mali est avec le Burkina Faso l’un des principaux producteurs) qui ne dépasse pas actuellement les 2 % de la production, ou encore l’exportation de bétail, « alors que le Mali ne compte à ce jour qu’un seul abattoir digne de ce nom ! ».

« C’est un marché colossal », estime d’ailleurs ce ministre qui cite encore pêle-mêle les produits laitiers, le riz, la canne à sucre ou l’industrie des peaux et cuirs. Pour conclure : « Il y a de bonnes affaires à faire au Mali ».

Vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Mamadou Baab Sylla, abonde dans le même sens, tout en reconnaissant que « l’Afrique est une destination qui fait parfois peur aux investisseurs » (en raison du terrorisme mis en avant dans les médias) et que « le commerce inter-africain est encore très timide ». Mais les autorités économiques du pays s’emploient à faire bouger les lignes. Et des rencontres comme le contribuent assurément à donner une image beaucoup plus positive du pays, où un Forum d’affaires sur le thème « Investir au Mali » devrait être organisé en marge de la prochaine Foire de Bamako, à la fin de l’année.

DOSSIER FORUM AFRICAIN DES AFFAIRES ET DES INVESTISSEMENTS

ALGER 3 – 4 DDECEMBRE 2016

APRÈS LE FORUM DES AFFAIRES ALGÉRIE/AFRIQUE : CONCRETISATION DES RELATIONS D’AFFAIRES EN OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENT

Par bamada.net 22/12/2016

Le ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé, Konimba Sidibé, a rencontré, avant-hier mardi, au siège de son département, nos opérateurs économiques qui ont participé au 1er Forum d’investissement et d’affaires entre l’Algérie et l’Afrique, tenu à Alger du 3 au 5 décembre dernier.

Le but de cette séance de restitution était de s’imprégner des difficultés rencontrées durant leur séjour, de faire l’état de suivi des contacts scellés ou des projets conclus avec les investisseurs algériens. Il s’agissait aussi de rassurer les opérateurs économiques quant au soutien et à l’accompagnement du gouvernement pour la concrétisation des contrats et accords en véritables opportunités d’affaires.
Ceci est important si l’on sait que le Mali y a fortement été représenté à travers ses opérateurs économiques, des chambres consulaires et des cadres de l’administration publique.
Cette forte participation visait à nouer des partenariats, à faire des affaires avec nos frères algériens, afin de leur faire profiter de nos opportunités d’investissement. En créant, en retour, les conditions qui permettront aux opérateurs économiques maliens de profiter des investissements des hommes affaires algériens.
« Première du genre, cette initiative a été saluée par des opérateurs économiques. Car, chacun y allait de son côté après un forum », a témoigné le président du Réseau malien des Petites et Moyennes entreprises (PME), Sanou Sarr. L’entrepreneur a énuméré, en termes de difficultés rencontrées, l’absence de coordination en amont du forum entre les différents opérateurs économiques et la représentation diplomatique du Mali en Algérie. A toutes fins utiles, il a exhorté le département et les autres acteurs à une préparation des foras pour permettre aux opérateurs économiques d’en tirer le maximum de profit.

« Il ressort des comptes-rendus que des opérateurs maliens ont rencontré des hommes d’affaire algériens intéressés à travailler avec eux dans le cadre d’un partenariat », s’est réjoui le ministre Konimba Sidibé, au terme de la rencontre. Pour sa part, a-t-il promis, son département les aidera à concrétiser ces relations d’affaires en véritables opportunités d’investissement, en recevant par exemple les opérateurs algériens au ministère, à leur arrivée au Mali.

Le département pourrait aussi intervenir, au besoin, auprès des autorités algériennes pour soutenir des projets. « Nous avons, par exemple, été saisis par un opérateur économique qui demande à ce qu’on fasse une lettre aux autorités algériennes sur certains aspects », a dit le ministre.

Considérés comme les plus dynamiques de la sous-région, les opérateurs économiques maliens donnent l’impression de ne pas disposer souvent de la bonne information sur les foras d’intérêt pour le Mali, estime-t-on au ministère. Pour pallier ce déficit, le ministère entend mettre en place un cadre afin de les informer. « Des dispositions seront aussi prises, en collaboration avec l’ensemble des acteurs, pour une très bonne préparation en amont des foras auxquels participeront nos opérateurs», s’est engagé Konimba Sidibé.

Qui a informé les opérateurs économiques maliens du vote, le vendredi dernier par les députés, de la Loi sur le Partenariat public privé (PPP) ? Pour M. Sidibé, cette loi est une opportunité pour le Mali et le secteur privé. Aussi entend-il consacrer une journée entière à une large diffusion de la loi dans les milieux d’affaires.

M. TRAORé

Source : essor

PREMIER FORUM AFRICAIN D’INVESTISSEMENTS ET D’AFFAIRES : 80 MILLIARDS DE DOLLARS CHERCHENT INVESTISSEURS

Par bamada.net 07/12/2016

C’est le samedi 03 décembre 2016 que le 1er Forum africain d’investissements et d’affaires ‘’Rendez-vous d’Alger’’ a ouvert ses portes pour trois jours d’activités. C’est le Centre international de conférence (CIC) qui abrite cette rencontre qui réunit plus de 2 000 entreprises. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

Du côté malien, on notait la présence de Koniba Sidibé, ministre de la Promotion de l’investissement et du Secteur privé ; Mountaga Tall, ministre de l’Economie numérique et porte-parole du gouvernement ; une délégation de 80 opérateurs, hommes d’affaires et commerçants, sous la houlette de Mamadou Baba Sylla, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, en charge des manifestations économiques.

L’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, était au petit soin avec la délégation malienne pour lui faciliter son séjour. Il y avait en outre des chefs d’entreprises algériens et plus d’une quarantaine de pays africains qui ont répondu à l’appel d’Alger. Tous espèrent des retombées positives de ce grand rendez-vous économique.

À tout seigneur tout honneur, c’est le Premier ministre algérien qui a prononcé le premier discours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’affaires et d’investissements. Selon Abdelmalek Sellal, ce forum économique algero-africain est une volonté politique de l’Etat algérien dont le but est de développer et d’orienter les investissements dans les domaines agricoles, énergétiques, et les exportations algériennes hors hydrocarbures vers le continent africain. En effet, les relations de partenariat entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues d’une quarantaine de pays africains sont au centre de cette  rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

Pour Abdelmalek Sellal, les potentialités de l’Algérie à l’export seront présentées lors de ce forum, telles les filières agricole et agroalimentaire, et des médicaments. La rencontre est également une occasion pour mettre en avant l’attractivité de l’Algérie en tant que destination de l’investissement, a-t-il soutenu. Et d’ajouter que ce forum est une occasion qui permettra à l’Algérie de se repositionner en Afrique, en préconisant l’urgence de déployer des banques algériennes à travers des pays d’Afrique et d’ouvrir des lignes aériennes liant directement Alger à différentes capitales africaines.

De son côté, Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, a tenu à préciser que cette rencontre panafricaine ne signifie pas que l’Algérie veut investir le marché africain. «Comme son nom l’indique, c’est un forum d’investissements et d’affaires. Deux éléments qui constituent le courant d’échanges entre les pays», a-t-il précisé, tout en expliquant que par «affaires», il faut comprendre «tout ce qui permet de placer des produits algériens sur le continent». Il a évoqué un certain nombre de secteurs d’activités qui ont gagné en maturité et dans lesquels l’Algérie «est capable de placer ses produits», citant comme exemples l’industrie pharmaceutique, l’agroalimentaire et les matériaux de construction.

«L’Algérie, a-t-il affirmé, a développé un tissu industriel à même d’aller vers le continent africain avec un rapport qualité/prix très compétitif». S’agissant de l’investissement, Benabdeslem a estimé que l’Algérie «doit jouer un rôle majeur» dans ce domaine. Citant le potentiel de l’Algérie en matière d’électrification, le vice-président du FCE a suggéré que l’Algérie exploite ce potentiel et accompagne des pays africains dans ce secteur.

Le ministre Koniba Sidibé, que nous avons interrogé à la fin de la cérémonie d’ouverture, relève que les Africains ont compris que la démarche de l’Algérie est «novatrice». Une démarche qui tend vers l’écodéveloppement. D’après lui, le Mali est intéressé par le secteur agricole, un vrai potentiel pour notre pays. Mais il est plus intéressé par la question d’électricité en raison des difficultés que connaît le pays dans ce domaine.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie, Mamadou Baba Sylla, a salué l’Algérie pour l’invitation et la bonne organisation du forum. Il dit espérer beaucoup de résultats positifs des échanges entre opérateurs économiques à la faveur de ce forum. Plusieurs opérateurs économiques  maliens et même des artisans, à travers le président de la Chambre des métiers Mamadou Minkoro Traoré, Baba Seyd Baby, Djamal Nasser, en espèrent autant.

Pour l’ambassadeur d’Algérie au Mali, Boualem Chebihi, cette rencontre s’inscrit dans la volonté de l’Union africaine en terme d’intégration économique du continent. Il ajoutera qu’entre les Africains, il y a tous les ingrédients pour avoir une interaction très poussée. «Il s’agit de mettre les hommes d’affaires, les investisseurs face à face, mais positivement pour atteindre les objectifs de l’Union africaine dans le domaine économique», a-t-il poursuivi.

Après l’ouverture des travaux, il y a eu des ateliers et des plénières où les 900 chefs d’entreprises africains étaient en face de leurs homologues algériens. À notre question de savoir comment les chefs d’entreprises algériens espéraient mettre en place un partenariat gagnant-gagnant avec une Afrique qualifiée de «continent pauvre», Benabdeslem s’est référé aux propos du sous-secrétaire général des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopez, qui a révélé qu’en Afrique, 80 milliards de dollars de capitaux ne trouvent pas d’investisseurs. Car, d’un côté, il y a des pays pauvres, et de l’autre, des ressources qui ne sont pas utilisées. Le continent africain réalise des taux de croissance avoisinant 8 à 10%.

«Où va cet argent ? Il va là où il y a de la croissance et, aujourd’hui, le seul continent qui fait de la croissance, c’est bien l’Afrique», a relevé le Dr. Benabdeslem. Lequel pense que «le problème ne se pose pas en terme de financement, mais de recherche de projets à même de développer le continent».

Kassim TRAORE

Envoyé spécial à Alger

Source: Le Reporter

11èmes Journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST 11), à Oran, du 16 au 19 avril

Le ministre malien du Pétrole souhaite une présence « active » de Sonatrach dans son pays

Publié Le : Mardi, 17 Avril 2018

ALGER – Le ministre malien des Mines et du Pétrole, Tièmoko Sangaré, a fait part au ministre de l’Energie, Mustapha  Guitouni, de son souhait d’une présence « active » de Sonatrach au Mali, a indiqué mardi le ministère de l’Energie dans un communiqué.

Lors de la rencontre tenue entre M. Guitouni et son homologue malien en marge des 11èmes Journées scientifiques et techniques de Sonatrach (JST 11), organisée du 16 au 19 avril à Oran, M. Sangaré « a souligné la grande expérience de l’Algérie dans le domaine des hydrocarbures et a exprimé son souhait d’avoir des relations de coopération plus intenses et une présence active de Sonatrach au Mali », précise le communiqué.

Les entretiens entre les deux ministres ont porté sur l’examen de l’état des relations de coopération entre l’Algérie et le Mali, qualifiées de « bonnes » et « historiques », et sur les perspectives de leur renforcement dans les domaines de l’énergie, notamment les hydrocarbures (recherche et exploration au Mali), note la même source.

A cet effet, le ministre malien « a rendu un grand hommage au Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a connu le Mali durant la guerre de libération », ajoute le communiqué.

Il a également exprimé ses condoléances et celles du Président malien au peuple algérien suite au tragique crash d’un avion militaire survenu mercredi dernier à Boufarik (Blida) qui avait fait 257 morts.

Pour sa part, M. Guitouni a exprimé la disponibilité de l’Algérie à établir une coopération mutuellement bénéfique avec le Mali dans le domaine des hydrocarbures et de la formation.

Nous avons invité Sonatrach à reprendre les travaux d’exploration du pétrole et du gaz au Mali

Publié Le : Mercredi, 18 Avril 2018

ORAN – Le ministre malien des Mines et du Pétrole, Tiémoko Sangaré a souligné, mardi à Oran, qu’une invitation a été adressée à Sonatrach pour la reprise des travaux d’exploration et de forage du pétrole et du gaz dans son pays.

Dans une déclaration à l’APS en marge de la onzième édition des Journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach organisées sous le slogan « Innovation et partenariat dans le contexte de la transition énergétique », le ministre malien a déclaré « lors d’une rencontre lundi avec le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni et le Président directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, nous avons adressé une invitation à Sonatrach pour reprendre des travaux de forage du pétrole et du gaz dans le pavillon no 20 au Mali ».

La Sonatrach est liée par un contrat avec l’Etat du Mali, a-t-il rappelé, précisant que « les travaux ont été suspendus pour des raisons liées à la crise financière et nous sommes entrain de sortir de cette crise ».

Le ministre des Mines et Pétrole du Mali a indiqué, en outre, qu’il a assisté à ce rendez-vous économique avec une importante délégation en vue de relancer la coopération bilatérale dans le secteur des hydrocarbures.

Tiémoko Sangaré a appelé Sonatrach à investir au Mali pour réaliser le premier forage du pétrole et jeter les premiers jalons de la production du pétrole dans son pays.

Le ministre malien a également souligné que l’Algérie dispose d’atouts lui permettant d’être un pays leader dans le domaine des hydrocarbures, notamment dans le continent africain, ajoutant « Sonatrach est un groupe de référence et nous voulons bénéficier de son expérience ».

Mali : Coopération Mali – Algérie : DEUX CENTRALES DE 40 MW POUR KATI ET DARSALAM

22 février 2017

La réalisation de ces deux infrastructures améliorera l’offre d’électricité dans la capitale, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays

Dans un délai maximum de huit mois sortiront de terre à Kati et Darsalam (Bamako) deux centrales hybrides d’une puissance de 20 MW chacune. La signature des contrats autorisant la mise en œuvre de ces projets électriques, un partenariat entre l’Énergie du Mali (EDM sa) et la société privée « Amimer Énergie », a eu lieu lundi à Alger à l’hôtel El Aurassi. Le directeur général d’EDM sa, Dramane Coulibaly et le Président directeur général du groupe « Amimer », Amar Boukheddami, ont signé le document.

C’était en présence des ministres malien et algérien de l’Energie respectivement, Malick Alhousseini Mïga et Noureddine Boutarfa, et de l’ambassadeur du Mali à Alger, le général Naïny Touré. Le projet de réalisation de ces deux centrales électriques a été initié par le département malien en charge de l’énergie. Situant l’événement dans le contexte de mise en œuvre du programme d’urgence sociale du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, le ministre Maïga a rappelé que ces projets matérialisent l’un des deux protocoles d’accord en matière d’énergie signés lors de la 12è session de la grande commission mixte, tenue à Bamako le 3 novembre dernier. Il a précisé que les contrats signés sont une infime partie desdits protocoles qui portent sur la construction de centrales hydrides d’une puissance regroupée de 200 MW dans la partie sud du Mali et de 80 MW dans les régions du nord.

Ce programme d’urgence sociale qui est destiné à l’amélioration de l’accès géographique et financier des populations démunies est, selon le ministre Maïga, un pas important vers l’atteinte de l’objectif d’un taux d’accès à l’électricité de près de 83% à l’horizon 2030, contre 36% actuellement. Il permettra aussi de corriger le déséquilibre d’accès à l’électricité entre les zones urbaines et rurales. Car « le Kwh coûte 110 Fcfa en ville. Il est cédé à près de 2500 Fcfa en milieu rural.

L’objectif est de faire en sorte que le milieu urbain, qui bénéficie de tous les investissements, participe au recouvrement des coûts en milieu rural », a-t-il expliqué. Avant de confirmer que le soutien et l’expertise de l’Algérie qui dispose de 15 000 MW de puissance installée, seront très utiles dans la réalisation de cet objectif.

S’exprimant à la suite du ministre de l’Energie et de l’Eau, le directeur général d’EDM sa a confirmé que la réalisation de ces deux centrales améliorera l’offre d’électricité à Bamako, tout en réduisant le déficit énergétique de notre pays. Dramane Coulibaly a, parlant des projets à court terme, indiqué qu’il sera lancé très prochainement, avec la même société, les projets de réalisation de centrales hybrides de 20 MW à Sévaré, 40 à Tombouctou et 40 à Gao.

Sur la base des études de faisabilité qui tiennent compte de la croissance économique et démographique de notre pays, le PDG de « Amimer Énergy » se dit conscient de l’urgence qu’il y a à réaliser ces deux centrales. Amar Boukheddam a affirmé que le Mali peut combler son déficit électrique et exporter l’énergie dans la sous-région. Car son potentiel solaire et hydraulique est énorme et unique (luminosité sans chaleur). Il a rassuré : « Nos ingénieurs et ceux d’EDM sa se mettront à la tâche pour la mobilisation de financements extérieurs pour la réalisation de mégaprojets, dans le court terme », a indiqué Amar Boukheddam pour qui il faut faire en sorte que l’électricité soit rentable comme la téléphonie.

« Et elle le sera à partir du moment où le consommateur prépaye le produit, achète ce qu’il faut tout en permettant à l’entreprise de dégager des cash-flows, faire des bénéfices au profit du consommateur et de l’entreprise », a-t-il argumenté, en précisant que les deux ministres ont déjà donné leur accord à cet effet.

Confirmant la disponibilité de l’Algérie à accorder son soutien financier, son expertise technique et à former les techniciens maliens en gestion et maintenance des matériels, Noureddine Boutarfa, visiblement très heureux, s’est réjoui de la signature de ces contrats entre les deux sociétés, malienne et algérienne. Comme pour magnifier l’importance de ces projets en cours, il a soutenu que l’énergie est un facteur important de développement et de stabilité sociale.

« Il ne peut pas y avoir de développement sans énergie. Si on veut développer l’eau, les industries, il faut de l’énergie », a expliqué M. Boutarfa. Qui a, nom du président algérien, exhorté à « développer davantage les relations avec le Mali, un pays frère ».

Quelques heures après cette signature, techniciens maliens et algériens ont eu une séance de travail pour discuter de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une feuille de route pour la construction de la ligne de haute et basse tension nécessaire au transport et la distribution de l’énergie qui sera produite par l’ensemble des centrales qui seront réalisées dans le cadre du programme. Ces réseaux qui seront réalisés par le groupe Sonelgaz (acteur clé pour relever les défis de l’accès et son développement) en partenariat avec EDM sa, seront interconnectés aux lignes de transport et de distribution existantes au Mali. Le Président directeur général de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, s’est engagé à ouvrir aux techniciens maliens les portes de l’école de formation de son entreprise.

Envoyé spécial M. TRAORE

Source : L’Essor

Le ministre Malick Alhousseini à Alger : deux nouvelles centrales au compte de l’EDM

Malijet.co 21/02/2017 

Après l’exploit enregistré à Paris, vendredi 17 février dernier, pour le financement et la construction de la Centrale thermique de Kayes d’une capacité de 92 Mégawatts, pour un montant de 66,8 milliards de FCFA, le ministre de l’Énergie, Malick Alhousseini, a signé hier lundi pour le compte de l’Énergie du Mali (EDM Sa) avec le groupe privé algérien Amimer Énergie, un contrat en vue de la réalisation de deux centrales électriques de 40 MW au total pour un montant de 70 millions de dollars, soit 35 milliards de nos francs.

Ce contrat porte sur l’engineering et la réalisation de deux centrales électriques diesel à Darsalam et Kati d’une puissance de 20 MW chacune, nous a-t-on rapporté.

La cérémonie de signature de ces contrats s’est tenue en présence du ministre de l’Énergie, Malick Alhousseini et son homologue algérien Noureddine Boutarfa, ainsi que de responsables des deux entreprises contractantes.

Pour le ministre Malick Alhousseini, ces contrats entrent en droite ligne du projet présidentiel et la politique énergétique du gouvernement qui a adopté récemment un plan d’action visant à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides.

« Mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir ce projet et accompagner tous ceux qui naîtront de la coopération entre nos deux pays », a-t-il affirmé.

Son homologue algérien Amar Boukheddami a estimé : « Nous Africains, nous avons les capacités d’un grand nombre de projets en commun. C’est aussi dans les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de développer davantage les relations avec les pays africains notamment avec le Mali ».

S’adressant aux deux ministres, le Directeur général du groupe Amimer Énergie, Amar Boukheddami, s’est engagé à assurer dans les meilleurs délais la réalisation des deux projets.
Pour sa part, le Directeur général de la société malienne EDM, Dramane Coulibaly, a avancé que ces deux centrales permettraient de résorber une grande partie du déficit énergétique dans le district de Bamako et à Kati.

Créé en 1989, le groupe Amimer Énergie est une société par actions de droit privé d’un capital de 1,7 milliard de DA, spécialisée dans la réalisation de centrales électriques et la fabrication de groupes électrogènes, de motopompes et de moto soudeuses.

Amimer Énergie a développé ses activités de réalisation des centrales électriques depuis 2002, et ce, dans plusieurs régions dont essentiellement le sud du pays pour le compte de Sonelgaz. Elle compte deux unités de production à Béjaïa et à Blida ainsi que plusieurs filiales dans les travaux de génie civil, de maintenance des équipements de production d’énergie et un projet pour la production de transformateurs électriques.

Ce groupe privé avait déjà conclu un contrat avec le Tchad pour la réalisation d’une centrale électrique hybride de 30 MW.

Pour rappel, la Centrale thermique de Kayes-Médine qui comprendra une unité de production d’énergie constituée de 8 groupes fonctionnant tous au fuel lourd, aura une capacité de 92 MW et sera construite en BOOT (Build Own Operate and transfert) dans un délai de 16 mois pour une durée d’exploitation de 21 ans après sa mise en service.

Ces nouvelles promesses, une fois concrétisées, renforceront les capacités de la Société énergie du Mali pour faire face aux périodes soudure.

Par Sékou CAMARA

Source : info-matin

Algérie-Le groupe privé Amimer signe un contrat pour la réalisation de deux centrales électriques au Mali

Posted by: maliba24 in AccueilPolitique février 20, 2017

Le groupe privé algérien Amimer Energie a signé lundi à Alger avec la société malienne Energie du Mali (EDM) des contrats de réalisation de deux centrales électriques de 40 MW au Mali pour un montant de 70 millions de dollars.

Ce contrat porte sur l’engineering et la réalisation de deux centrales électriques diesel dans les localités maliennes de Kati et de Dar Salam d’une puissance de 20 MW chacune.

La cérémonie de signature de ces contrats s’est tenue en présence du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, et du ministre malien de l’Energie et de l’eau, Malick Alhousseini, et de responsables des deux entreprises contractantes.

S’adressant aux responsables maliens, le directeur général du groupe Amimer Energie, Amar Boukheddami, s’est engagé à assurer dans les meilleurs délais la réalisation des deux projets.

Pour sa part, le directeur général de la société malienne EDM, Dramane Coulibaly, a avancé que ces deux centrales permettraient de résorber une partie du déficit énergétique dans les localités de Kati et de Dar salam.

Ces projets, a-t-il soutenu, vont doter EDM des outils adéquats pour lui permettre d’assurer la continuité des services.

De son côté, M. Boutarfa a indiqué que par leur capacité, ces deux centrales étaient d’une puissance importante pour la région et pour le Mali.

« Nous Africains, nous avons les capacités d’un grand nombre de projets en commun. C’est aussi dans les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de développer davantage les relations avec les pays africains notamment avec le Mali », a-t-il affirmé.

Le ministre malien a souligné, quant à lui, que ces contrats entraient en droite ligne avec la politique énergétique du gouvernement de son pays qui a adopté récemment un plan d’action visant à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides.

« Mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir ce projet et accompagner tous ceux qui naîtront de la coopération entre nos deux pays », a-t-il affirmé.

Créé en 1989, le groupe Amimer Energie est une société par actions de droit privé d’un capital de 1,7 milliard de DA, spécialisée dans la réalisation de centrales électriques et la fabrication de groupes électrogènes, de motopompes et de moto-soudeuses.

En Algérie, elle a développé ses activités de réalisation des centrales électriques depuis 2002, et ce, dans plusieurs régions dont essentiellement le sud du pays pour le compte de Sonelgaz.

Elle compte deux unités de production à Bejaia et à Blida ainsi que plusieurs filiales dans les travaux de génie civil, de maintenance des équipements de production d’énergie et un projet pour la production de transformateurs électriques.

Ce groupe privé avait déjà conclu un contrat avec le Tchad pour la réalisation d’une centrale électrique hybride de 30 MW

APS

 

(Participation de l’Algérie au) 2e Edition du SIAMA : Le temple du consommer malien et du made in Mali ne désemplit pas au Parc des expositions

Par Aujourd’hui-Mali 16 Nov 2019

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a donné la semaine dernière le coup d’envoi de la 2e édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama). Durant deux semaines, les artisans maliens et ceux de plus de 10 pays vont exposer leur savoir-faire au public dans l’enceinte du Parc des expositions.

Au lancement de la 2e édition du Siama, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita avait à ses côtés le Premier ministre Boubou Cissé plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walett Intallou et ses homologues du Niger et du Burkina Faso. Le ministre sénégalais de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dam Diop, dont le pays est l’invité d’honneur de cette édition, était du nombre des invités de marque.

Cette 2e édition du Siama, qui se déroule du 7 au 21 novembre comme l’avait promis la ministre Nina Walett Intallou, est organisée par l’Assemblée permanente des chambres de métiers du Mali (APCMM), en collaboration avec les organisations professionnelles d’artisans. Elle bénéficie surtout de l’accompagnement du département de tutelle.

Les artisans, par la voix du président de l’APCMM, Mamadou Minkoro Traoré, président de la commission d’organisation, n’ont pas caché leur satisfaction quant à l’instauration de cette tribune qui permet de mettre en exergue leur savoir-faire. C’est pourquoi, ils n’ont pas manqué de remercier non seulement le président de la République mais aussi la ministre Nina Walett Intallou d’avoir eu l’idée de porter ce Salon sur les fonts baptismaux. M. Traoré a annoncé la tenue par la Fédération des organisations professionnelles d’artisans, de la Journée de la femme artisanale.

Quant à la ministre de l’Artisanat, elle rappelé dans son discours le rôle central de ce secteur d’activité dans l’économie malienne.

“L’artisanat est un maillon essentiel de notre économie, car occupant 46 % de la population active, il est aussi facteur de réconciliation et de cohésion sociale… Le Siama est également un facteur d’intégration dans nos espaces économiques tant au niveau sous-régional que régional”, a soutenu la ministre. Elle a salué le savoir-faire des artisans maliens tout en reconnaissant que des efforts doivent être faits pour le respect des normes en vue de satisfaire les exigences de la clientèle internationale et des consommateurs nationaux.

Le chef du département de l’Artisanat et du tourisme a surtout indiqué que l’un des grands challenges du Siama est de faire consommer aux Maliens le “made in Mali”. “Notre artisanat dispose de tous les atouts pour proposer des produits authentiques en valorisant les matériaux sobres mais nobles de chez nous”, a-t-elle souligné.  A l’en croire, nous devons réinventer notre artisanat, valoriser les ressources humaines, mobiliser l’énergie des talentueux et courageux femmes et hommes de ce secteur.

Elle s’est félicitée aussi de l’engouement suscité par ce Salon dont le nombre de stands est passé de 800 à la première édition à 1600 à la deuxième édition. Notons que des exposants sont venus d’Algérie, du Bénin, du Brésil, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Conakry, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, du Sénégal…

Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat du Sénégal, Dam Diop, a remercié le Mali pour le choix porté sur son pays. Il n’a pas manqué de parler de synergie d’action afin de faire face aux défis qui se posent au secteur de l’artisanat.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a aussi salué la place de l’artisanat dans notre pays et le savoir-faire de nos artisans. Après la coupure du ruban symbolique, il a visité de nombreux stands. Une visite des chefs d’institution de la République est prévue.

Kassoum Théra

MME NINA WALET INTALLOU, MINISTRE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME, A L’HONNEUR A ALGER

Posted by seydoukone  

Suite à l’invitation qui lui a été adressée par son homologue algérien, Monsieur BENMESSAOUD Abdelkader, la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Madame Nina Walet Intallou, s’est rendue à Alger du 27 au 28 août 2019, et ce, dans le cadre d’une visite officielle ayant pour but de discuter les voies et moyens de développer une coopération mutuellement bénéfique pour les deux pays.

Au cours de cette visite, il a été rappelé la volonté réelle des deux Ministres à consolider d’avantage les relations algéro-maliennes dans le domaine et du Tourisme et de l’Artisanat et de concerter les efforts des deux côtés pour la finalisation d’un cadre juridique entre les deux pays dans ces domaines.

L’opportunité de la visite a été saisie par Mme la Ministre pour adresser à la partie algérienne une invitation pour une participation de poids de l’Algérie à la Deuxième Edition du SIAMA, qui aura lieu du 07 au 21 novembre 2019 à Bamako.

Mali : Mme Nina Wallet Intalou en visite officielle à Alger : Vers un renforcement de la coopération dans le secteur de l’artisanat et du tourisme

Source: Le Challenger 6 septembre 2019

Sur invitation de son homologue algérien, Ben Messaoud Abdelkader, Mme Nina Walet Intalou, ministre de l’Artisanat et du Tourisme a effectué, du 27 au 28 août 2019, une visite officielle en Algérie. Elle était accompagnée du Directeur national de l’artisanat. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment dans le domaine de l’Artisanat et du Tourisme.

Les deux ministres ont abordé plusieurs questions importantes et instruit aux experts de deux pays de travailler rapidement à finaliser le contenu du projet d’accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Ce document sera signé au mois de novembre à Bamako. Les experts ont été chargés de réactiver l’accord de coopération sur le tourisme signé dans les années 1990 à Alger entre les deux pays. Des comités techniques seront mis en place pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord qui sera signé en novembre à Bamako dans les deux domaines. Mme Nina Walet Intalou a visité plusieurs structures et des lieux historiques de la ville d’Alger tels que l’Agence Nationale de l’Artisanat Traditionnel (ANART), le Musée et le Parc archéologique de TIPASA, le Complexe thalassothérapie de Sidi Fredj, le Musée national du Moudjahid, etc.

Mobilis obtient un accord d’attribution provisoire d’une licence 2G, 3G et 4G au Mali

APS Publié Le : Lundi, 09 Décembre 2019

ALGER – L’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis, qui avait soumissionné pour l’obtention d’une licence de télécommunications au Mali, a obtenu un accord préliminaire d’attribution provisoire d’une licence globale (2G, 3G et 4G) pour se déployer dans ce pays voisin, a annoncé lundi la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun.

« L’opérateur Mobilis vient de recevoir un écrit officiel des autorités maliennes lui notifiant que son offre technico-financière a obtenu un accord pour l’obtention d’une licence globale », a précisé la ministre sur les ondes de la chaine 3 de la Radio algérienne.

Elle a expliqué que l’opérateur avait, d’abord, présenté au Conseil des participations d’Etat, un business plan pour obtenir une licence d’opérateur de télécommunications au Mali, ajoutant que l’opérateur avait fait « le nécessaire en déposant un dossier auprès de l’Autorité de régulation malienne et qui a été étudié et examiné au même titre que d’autres soumissionnaires ».

Il s’agit d’un accord préliminaire d’attribution provisoire de la licence à l’opérateur algérien qui devra négocier les termes qui seront conclus durant les prochaines semaines afin d’ouvrir une nouvelle filiale du Groupe Télécom Algérie au Mali, a relevé la ministre, ajoutant que l’opérateur « doit se déplacer (au Mali) pour signer les documents et concrétiser les dernières démarches, notamment financières, et démarrer des travaux ».

Coopération Mali –Algérie : Le domaine des tics se renforce

L’AGETIC et l’ATS Algérie main dans la main

Le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication Porte- Parole du Gouvernement, Monsieur Mountaga Tall vient de participer à Alger à la conférence Africaine sur la gouvernance de l’Internet.

Le Ministre était également accompagné du Directeur général de l’AGETIC Hamed Salif CAMARA ; ce dernier a rendu l’utile à l’agréable. En marge de la conférence, Il a signé avec son homologue algérien d’Algérie Telecom Satellite (ATS), une convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite.

Selon Hamed Salif CAMARA, cette convention va permettre à l’AGETIC de fournir des connexions dans des zones enclavées du Mali dont l’étendue du territoire est très vaste.

La convention permettra à L’AGETIC d’établir des connexions à plusieurs sites gouvernementaux ainsi qu’aux entreprises publiques, parapubliques et privées.

A titre de rappel, l’ATS Algérie a accompagné l’AGETIC pour l’installation des VSAT afin de donner gratuitement du wifi lors du Sommet Afrique-France qui a été un succès. Il s’agissait alors d’une phase pilote du projet.

Des antennes VSAT ont été installées à l’AGETIC, dans la zone aéroportuaire, puis à l’université de Ségou.

Les universités de Bamako disposent déjà de connexion wifi.

Pour ce qui est des zones à accès difficile et ne disposant pas de réseaux électrique EDM, il est envisagé de faire fonctionner les stations VSAT à partir de sources d’énergie renouvelable, tels les panneaux solaires.

Ainsi les régions du Nord pourront bénéficier de connexions wifi dès que la situation sécuritaire le permettra.

La convention prévoit la commercialisation de la bande passante ainsi offerte, à travers l’exécution de contrats spécifiques. Il sera procédé à un transfert de compétences par la formation en Algérie d’un certain nombre d’ingénieurs de l’AGETIC par la partie algérienne.

Une coopération Sud-Sud qui fera tâche d’huile dans les annales des TIC.

SMCP (AGETIC)

Me Mountaga Tall à Alger au sujet d’Internet

COOPÉRATION ALGÉRO-MALIENNE DANS LE DOMAINE DES TIC : SIGNATURE D’UN MÉMORANDUM D’ENTENTE

Par bamada.net 16/02/2017

La Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet qui s’est tenue à Alger, à laquelle a pris part le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL, a débouché sur plusieurs décisions importantes, à savoir : la signature d’un mémorandum entre les Algériens et les Maliens aux fins de leur fournir à notre pays de l’Internet via Algérie Télécom Satellite (ATS).

La ministre algérienne de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane Houda Feraoun, a réuni, avant-hier au Centre international des conférences, de nombreux acteurs du domaine pour débattre de l’importance de la gouvernance de l’internet à l’échelle africaine.

Les trois points principaux relevés lors de cette conférence, concernant l’importance de l’internet, étaient la capacité humaine à aller plus loin dans cette technologie, les infrastructures nécessaires à renforcer la base du partenariat et enfin, avoir accès aux informations internes et externes.
Il a été également question de la sécurité et de la protection de l’utilisateur dans la toile virtuelle qui est une véritable priorité de tous les pays que ce soit pour la vie privée, les comptes bancaires et autres.
Et pour cause : pour la seule année 2016, pas moins de 50 millions de données personnelles ont été volées, contre un milliard de renseignements en 2015.

Le maillon faible reste l’utilisateur qui, pour bon nombre, gère mal, voire, jamais, le volet sécuritaire de ses comptes, que ce soit sur les boîtes e-mail ou les comptes privés des réseaux sociaux. Par exemple, sur le navigateur Google, l’utilisateur reçoit quelquefois des sms envoyés par Google, dans lesquels on lui demande de confirmer son mot de passe ; et malheureusement, des millions s’exécutent et voilà son compte ouvert aux hackers qui s’en donnent à cœur joie. D’où la nécessité pour les Africains de parler d’une seule voix pour “garantir à l’Afrique de participer en rangs serrés à la promulgation des lois sur la gouvernance de l’Internet dans le but de la mise en place de bases solides pour des lois internationales encadrant le monde virtuel.

En tout état de cause, cette conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet qui s’est tenue à Alger, à laquelle a pris part le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL, a débouché sur plusieurs décisions importantes.

Un mémorandum d’entente visant le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Mali dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, a été signé avant-hier, en marge de la conférence africaine sur la gouvernance de l’internet.

Ledit mémorandum a été signé par le ministre de la Communication, de l’information et des nouvelles technologies, Me Mountaga TALL et son homologue algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Houda-Imane Faraoun.

Le directeur général d’Algérie Télécom satellite (ATS), Mohamed Benabdelouahad, et le directeur général de l’Agence malienne des TIC, Camara Hamed Salif, ont signé, de leur côté, une Convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite dans le cadre de ce mémorandum d’entente.

De sources proches de la rencontre, cette convention, va permettre à l’Algérie «de commercialiser, pour la première fois de son histoire, de la data (internet) et la voix (téléphonie) à un autre pays». Elle permettra également la connectivité des zones enclavées du Mali et de plusieurs sites gouvernementaux, ainsi que des entreprises publiques et privées de notre pays, précisent les mêmes sources qui ajoutent que cette convention sera suivie par d’autres avec des pays du continent africain.
Outre la signature du mémorandum, il a été question aussi et surtout de l’installation du Comité de liaison de la dorsale transsaharienne à fibre optique dont la cérémonie a eu lieu en présence des ministres chargés des Technologies de l’information et de la communication de l’Algérie, du Mali, du Niger, du Tchad et du Nigeria ainsi que du représentant de la Banque africaine de développement (BAD).

Le diplomate algérien, Hmaidia Mounir, a été désigné secrétaire général de ce Comité lors de cette cérémonie qui a vu également la désignation des autres membres de cette instance régionale.

Le projet de la dorsale transsaharienne en fibre optique constitue un socle de base sur lequel pourra se greffer le développement du e-commerce, e-mobile et de l’e-administration, en diminuant les coûts d’accès à l’internet, selon un document de la Banque africaine de développement (BAD).
Le projet, qui s’inscrit dans le cadre du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement en Afrique), «a été rattaché à l’autre projet phare, en l’occurrence la route transsaharienne, en vue de connecter toutes les concentrations de populations sur son trajet par voies routières aux autres régions du pays et, au-delà, au monde », note le document distribué à la presse à l’occasion de la conférence africaine sur la gouvernance de l’internet qui s’est ouverte lundi à Alger.

Concernant les infrastructures, le projet prévoit le déploiement de la fibre optique sur les axes de la route transsaharienne interconnectant l’Algérie au nord, le Nigeria au sud et le Tchad à l’Ouest. Il s’agit d’un projet qui se déclinera en deux phases dont la première verra l’interconnexion de l’Algérie au Nigeria et au Tchad alors que la seconde comprendra le Niger et le Mali.

Par Mohamed D. DIAWARA

L’Algérie et le Mali ont signé un mémorandum de coopération TIC et une convention commerciale de fourniture de la data

Posted le février 15, 2017 par lemaliexpress in International

(Agence Ecofin) – En marge de la Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet, tenue le 13 février 2017 à Alger, l’Algérie et le Mali ont signé un mémorandum de coopération dans les technologies de l’information et de la communication (TIC). Les documents afférents à cette collaboration ont été paraphés par la ministre de la Poste et des TIC, Imane Houda Faraoun (photo), et son homologue malien, Mountaga Tall.

L’une des premières retombées de cette coopération algéro-malienne dans les TIC a été la signature, entre le directeur général d’Algérie Télécom satellite (ATS), Mohamed Benabdeouahad, et le directeur général de l’Agence malienne des TIC, Camara Hamed Selif, d’une convention commerciale en matière de fourniture d’internet par satellite.

Cette convention commerciale permettra au Mali de désenclaver plusieurs de ses régions éloignées grâce à un accès à la connectivité à haut débit. Se réjouissant de l’acquisition de ce marché Internet, Mohamed Benabdeouahad a déclaré que ce sera la première fois de son histoire que l’Algérie, à travers Algérie Telecom Satellite, « va commercialiser de la data et la voix dans un autre pays ».

En prélude à la Conférence africaine sur la gouvernance de l’Internet, la ministre des télécoms, Imane Houda Faraoun, avait dévoilé les ambitions du pays de fournir son expertise dans les télécoms à plusieurs nations africaines. Elle avait présenté le groupe Algérie Telecom comme la tête de pont de cette stratégie d’expansion du pays dans les marchés africains.

Muriel Edjo

Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine : Examen du rapport de gouvernance de l’internet

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman Houda Feraoun, a pris part, hier à Bamako (Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

 EL MOUDJAHED PUBLIE LE : 17-09-2016

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman Houda Feraoun, a pris part, hier à Bamako (Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

Les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union africaine, prévu en janvier 2017, précise la même source.

Ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux, notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique.
Il s’agit également de la transition de la gérance financière et, enfin, le forum sur la gouvernance de l’internet. Un atelier sera dédié, lors de cette rencontre, à la cyber-sécurité, indique le communiqué, qui rappelle que la convention de l’Union africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23e sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue à Malabo (Guinée équatoriale) le 27 juin 2014. Cependant, son entrée en vigueur nécessite la ratification, au moins de 15 États africains.

Le Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC a pour mission de gérer plusieurs grands projets dont la relance du projet satellitaire (RASCOM), la création de la radio et de la télévision panafricaines, les questions liées au développement des services postaux en Afrique, la gouvernance de l’internet ainsi que la stratégie de la communication de l’agenda 2063. Le bureau du CTS-CTIC comprend, outre le Mali (région Afrique de l’Ouest, président) qui assure la présidence pour deux ans depuis décembre 2015, la Tanzanie (région de l’Est, 1er vice-président), le Gabon région d’Afrique centrale, 2e vice-président) l’Algérie (région Afrique du Nord, 3e vice-président) et l’Afrique du Sud (région Afrique australe, rapporteur).

Cérémonie d’ouverture de la Première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC

Bamako, le 16 septembre 2016

La première session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé de l`UA sur la Communication et les TIC s`est tenue à l`Hôtel Radisson, en présence du Ministre M. Mountaga Tall.

Algérie-Mali : volonté de développer la coopération dans le domaine des TIC

Déclaration de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, à l’issue d’un entretien avec le ministre malien de l’Economie numérique de l’information et de la communication, Mountaga Tall. Photo-APS

ALGER – L’Algérie et le Mali ont exprimé, samedi à Alger, leur volonté de donner une « nouvelle dynamique » à leur coopération dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

« Il y a une volonté commune des deux pays à donner une nouvelle dynamique à leur coopération bilatérale dans ce domaine pour contribuer à la réalisation du développement durable dans les deux pays », a déclaré à la presse la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, à l’issue d’un entretien avec le ministre malien de l’Economie numérique de l’information et de la communication, Mountaga Tall.

Elle a souligné que le renforcement de cette coopération « ‘doit être bénéfique non seulement au niveau bilatéral, mais aussi au niveau continental, en matière de développement durable, compte tenu du rôle central que peut jouer ce secteur pour atteindre cet objectif ».

La rencontre a permis aux deux parties d’aborder les moyens de développer leur coopération dans les différentes technologies, notamment la fibre optique, la monétique, la technologie satellitaire, ainsi que les start-up, à travers la formation et l’encadrement des jeunes entrepreneurs qui « constituent une force pour le développement économique », a précisé la ministre.

Elle a souligné, dans ce cadre, « la nécessité pour chaque pays d’œuvrer à créer toutes les conditions nécessaires aux compétences nationales pour qu’elles restent dans leurs pays respectifs afin d’y contribuer à leur développement au lieu d’aller à l’étranger ».

Pour sa part, M. Tall a mis en avant « la volonté des secteurs des deux pays de renforcer leur coopération et la hisser au niveau de l’excellence des relations bilatérales algéro-maliennes au plus haut niveau ».

« Il nous appartient de porter au niveau de nos missions la qualité de ces relations », a-t-il affirmé.

« Les projets d’avenir sont nombreux et nous avons observé une très grande disponibilité et une volonté très claire de l’Algérie à partager et à mutualiser au-delà de toute considération financière ou mercantile, mais dans le cadre des relations entre les deux peuples », a-t-il relevé.

 

Feraoun à la réunion du Comité Technique Spécialisé de l’Union Africaine 

Algérie Presse ServicePublié dans Algérie Presse Service le 16 – 09 – 2016

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Télécommunication, Houda Imène Feraoun, prend part vendredi à Bamako(Mali), à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC), indique un communiqué du ministère.

 Les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union Africaine prévu en janvier 2017, précise la même source.

Ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique.

Il s’agit également de la transition de la gérance financière et enfin le forum sur la gouvernance de l’internet.

Un atelier sera dédié, lors de cette rencontre à la cyber-sécurité, indique le communiqué qui rappelle que la convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23ème sommet de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) tenue à Malabo (Guinée Equatoriale) le 27 juin 2014.

Cependant son entrée en vigueur nécessite la ratification, au moins de 15 Etats Africains.
Le Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC a pour mission de gérer plusieurs grands projets dont la relance du projet satellitaire (RASCOM), la création de la radio et de la télévision panafricaine, les questions liées au développement des services postaux en Afrique la gouvernance de l’internet ainsi que la stratégie de la communication de l’agenda 2063.

Le bureau du CTS-CTIC comprend, outre le Mali (région Afrique de l’ouest, président) qui assure la présidence pour deux ans depuis décembre 2015, la Tanzanie (région de l’est, 1er vice-président), le Gabon région d’Afrique centrale, 2ème vice-président) l’Algérie (région Afrique du nord, 3ème vice-président) et l’Afrique du Sud (région Afrique australe, rapporteur).

 

Houda Feraoun participe à la réunion du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC)

Par HAMID ABBASSEN Le 07/06/17

La ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Télécommunication, Houda Imène Feraoun, prend part à la réunion ministérielle de la session extraordinaire du Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’Union Africaine sur la Communication et les TIC (CTIC) qui se tient depuis hier à Bamako (Mali).

Ainsi, les participants à cette rencontre examineront le projet de déclaration relative à la gouvernance de l’internet qui sera soumise pour adoption au sommet de l’Union Africaine prévu en janvier 2017. Selon la même source, ce projet de déclaration s’inscrit dans le cadre de la gestion durable de l’espace numérique devant consacrer l’internet comme levier de développement socio-économique dans le plein respect des droits fondamentaux notamment le respect de la vie privée et de la liberté d’expression en ligne, explique le communiqué.

La thématique de la gouvernance de l’internet, telle que traitée dans le projet de la déclaration, se décline en cinq axes, à savoir les principes de la gouvernance de l’internet, la participation de l’Afrique dans la gouvernance de l’internet, l’internet dans le cadre de l’agenda du développement en Afrique. Il s’agit également de la transition de la gérance financière et enfin le forum sur la gouvernance de l’internet.

Un atelier sera également dédié, lors de cette rencontre à la cyber-sécurité, indique le communiqué qui rappelle que la convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données personnelles a été validée lors du 23ème sommet de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) tenue à Malabo (Guinée Equatoriale) le 27 juin 2014.

Formation professionnelle : Le Mali et l’Algérie signe un partenariat

Publié le lundi 3 avril 2017 L’Essor

Le ministre algérien de la en charge de la formation professionnelle, Mebarki Mohamed a séjourné la semaine dernière dans notre pays dans la cadre de la deuxième session du Comité technique mixte de coopération Mali-Algérie dans le domaine de la formation professionnelle. Vendredi, il a co-présidé avec son homologue malien Mahamane Baby, à l’hôtel Radisson Blu, la cérémonie d’ouverture des travaux. Les deux ministres ont, tous les deux, salué, dans leur allocution respective, l’excellence et l’exemplarité des relations entre le Mali et l’Algérie, deux pays « unis par l’histoire et la géographie ».

Aussi, se sont-ils engagés à raffermir davantage ces relations, notamment dans le domaine riche et varié de la formation professionnelle en mettant un accent particulier sur la reconversion/adaptation dans les métiers et secteurs porteurs pour les économies nationales des deux pays. Il est important de développer dans ce cadre la coopération Sud-Sud dans la mesure où « les deux pays partagent les mêmes préoccupations relatives aux questions de chômage, d’insertion des jeunes, de qualification et d’inadéquation entre la formation et l’emploi », ont-ils justifié en substance. C’est ce qui explique d’ailleurs la visite des deux ministres, dans l’après-midi, à l’Assemblée permanente des Chambres de métiers du Mali (APCM) et sur les chantiers de BTP de Tabacoro. Les échanges ont porté sur le partage d’expériences dans ces deux secteurs, mais aussi, sur les voies et moyens devant permettre, à l’avenir, de faire face aux difficultés et de relever les défis liés à la formation professionnelle, en particulier au Mali. Auparavant, dans la matinée, les ministres Baby et Mebarki avaient tenu à assister personnellement à quatre présentations des experts maliens, ayant porté successivement sur le secteur de la formation professionnelle, l’Institut national d’ingénierie de formation professionnelle (INIFORP), le Fonds d’appui à la Formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et le Centre de formation professionnelle de Missabougou. Ces présentations ont permis à la délégation algérienne de s’imprégner des réalités de notre pays en matière de formation professionnelle, dans tous ses aspects institutionnels et administratifs, pédagogiques et techniques, avec des similitudes et des différences, permettant de s’inscrire dans une dynamique partenariale où l’assistance technique et la mutualisation des compétences occupent une place de choix.

Source : CCOM/MEFP


L’ETAPE DE LA PRIMATURE

Avant de quitter notre pays, le ministre algérien a été reçu en audience par le Premier ministre Modibo Keita. Les deux personnalités ont eu l’occasion de parler de l’état de la coopération bilatérale. Ils ont précisément parlé d’échanges culturels, scientifiques et politiques dans le cadre d’une coopération fructueuse entre les deux pays amis et frères. Les deux personnalités ont évoqué la coopération en terme de formation d’enseignements professionnel. Les axes de coopération que les deux parties ont retenu ont été soumis au Premier ministre, notamment l’octroi par l’Algérie de bourses d’études à de jeunes Maliens dans les différentes spécialités, dans les centres et instituts nationaux algériens. L’échange dans le cadre de tout ce qui est ingénierie, formations des formateurs et échange de programme et le jumelage entre les établissements algériens et les établissements de formation professionnel au Mali ont été également évoqués ; en particulier entre établissements frontaliers. Ici, un effort est en train de se mettre en place pour la formation des formateurs et pour les échanges qu’il faut développer entre les établissements frontaliers algériens et ceux du nord du Mali.

DOUMBIA

 

Comité bilatéral sectoriel de coopération Mali-Algérie: un accord de jumelage entre l’INIFORP et l’INFEP

Avr 04, 2017Mariam KEITA0

Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Mahamane BABY, et son homologue algérien, Mohammed MEBARKI, ministre de la Formation et de l’enseignement professionnel, ont présidé les 31 mars et 1er avril dernier, l’ouverture et la clôture de la deuxième session du comité bilatéral sectoriel de coopération dans le domaine de la formation professionnelle, à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. À l’issue desdits travaux, les deux pays ont procédé à la signature d’une convention de coopération entre l’INIFORP (Institut national d’ingénierie et de formation professionnelle) du Mali et l’INFEP (Institut national de la formation et de l’enseignement professionnel) de l’Algérie.

L’ouverture et la clôture des travaux ont enregistré, outre les deux ministres, la présence, côté algérien, de l’Ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire, Boualem CHEBIHI ; du directeur national de la formation et de l’enseignement professionnel de l’Algérie ; la directrice générale de l’INFEP, etc.

Du côté malien, on notait la présence des membres du cabinet du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle ; les directeurs des structures et programmes relevant du MEFP, notamment, le FAFPA, l’APEJ, l’ANPE, l’ONEF, l’INIFORP, etc.

La coopération entre le Mali et l’Algérie dans le domaine de la formation professionnelle se porte bien. Pour preuve, les travaux de la 2e session du comité technique mixte dans le domaine de la formation professionnelle, tenue les 31 mars et 1er avril 2017 ont abouti à la signature d’une convention de coopération entre les deux pays qui partagent déjà plusieurs domaines de coopération.

De même, la tenue de cette 2e session traduit la volonté des plus hautes autorités de nos deux pays de hisser le niveau de coopération dans tous les domaines afin de favoriser le développement des deux pays.

Elle a été une occasion pour les deux parties de s’informer mutuellement sur les spécificités, mais aussi, et surtout sur les complémentarités des systèmes de formation professionnelle en vigueur dans chacun des deux États.

Ainsi, après la tenue de la première session du comité du 16 au 21 janvier 2016 en Alger, c’était le tour de Bamako d’accueillir les acteurs de la formation professionnelle des deux pays.

À l’ouverture des travaux, le ministre Mahamane BABI a confirmé l’excellence de la coopération entre les deux pays.

« Votre présence personnelle à nos côtes dénote de l’intérêt que vous accordez au développement des compétences des ressources humaines, singulièrement celles des jeunes qui constituent le capital le plus important pour nos pays, en termes de ressources, et un levier inalliable pour le développement économique et social de nos Etats », affirme le ministre BABY.

Selon lui, bien que cette coopération soit à ses débuts, le comité technique sectoriel mixte enregistre des résultats éloquents. Pour illustrer ses propos, il a cité, en exemple, les nombreuses bourses de formation professionnelle offertes chaque année par le gouvernement algérien dans les filières de pointe, en lien avec les besoins de l’économie malienne.

De son côté, le ministre algérien, Mohammed MEBRAKI, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la coopération séculaire entre les deux pays « les relations entre le Mali et l’Algérie sont des relations d’amitié et de fraternité », déclare MEBARKI.

Selon chef de la délégation algérienne, cette visite s’est soldée par des résultats à la hauteur des objectifs attendus, notamment à travers l’élaboration du programme d’actions 2017-2018. Avec l’adoption de ce programme, a-t-il expliqué, les deux confortent leur arsenal juridique qui ne manquera pas de donner une nouvelle impulsion à ce partenariat. Ils ont profité de l’occasion pour poser de nouveaux jalons à cette coopération qui se veut exemplaire.

Outre l’accueil de stagiaires, cette coopération vise à développer les axes suivants, à savoir : la formation et perfectionnement des formateurs ; l’échange de programmes et de documentations technique ; le jumelage des établissements de formation et d’enseignement professionnel des deux pays.

La cérémonie de clôture a été essentiellement marquée par la signature d’un accord de jumelage entre l’INIFORP et l’INFEP. Ce jumelage couvrira notamment les axes de partenariat, l’ingénierie pédagogique, l’ingénierie de formation et les instruments de pilotage.

À l’issue de cette signature, le directeur des études et de la coopération du ministère algérien de la Formation et de l’enseignement professionnel, Asdine BRAHIMI, a souligné que la coopération entre le Mali et son pays dans le domaine de la formation professionnelle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Selon lui, pour atteindre les objectifs de paix et de stabilité, il est nécessaire de relancer l’économie malienne. Pour ce faire, il est indispensable de mettre à la disposition des acteurs économiques des cadres et ouvriers qualifiés répondants aux besoins des entreprises.

Rendez-vous est pris en 2018 à Alger pour la tenue de la troisième session comité bilatéral sectoriel de coopération.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Comité mixte Mali-Algérie : Bamako accueille la 2ème session

Les ministres malien et algérien en charge de la formation professionnelle ont co-présidé, ce vendredi 31 mars 2017, à l’hôtel Radisson Blu, l’ouverture des travaux consacrés à la 2è session du Comité technique mixte bilatéral dans le domaine de la Formation professionnelle.

Le ministre malien, M. Mahamane BABY, et son homologue algérien, le professeur Mohamed MEBARKI, ont tous les deux salué, dans leur allocution respective, l’excellence et l’exemplarité des relations entre le Mali et l’Algérie, deux pays « unis par l’histoire et la géographie ».

Aussi, se sont-ils engagés à raffermir davantage ces relations, notamment dans le domaine riche et varié de la formation professionnelle en mettant un accent particulier sur la reconversion/adaptation dans les métiers et secteurs porteurs pour les économies nationales des deux pays.

Il est important de développer dans ce cadre la coopération Sud-Sud dans la mesure où « les deux pays partagent les mêmes préoccupations relatives aux questions de chômage, d’insertion des jeunes, de qualification et d’inadéquation entre la formation et l’emploi », ont-ils justifié en substance.

C’est ce qui explique d’ailleurs la visite des deux ministres, dans l’après-midi, à l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers du Mali (APCM) et sur les chantiers de BTP de Tabacoro.

Les échanges ont porté sur le partage d’expériences dans ces deux secteurs, mais aussi, sur les voies et moyens devant permettre, à l’avenir, de faire face aux difficultés et de relever les défis liés à la formation professionnelle, en particulier au Mali.

Auparavant, dans la matinée, les ministres BABY et MEBARKI ont tenu à assister personnellement à quatre (04) présentations des experts maliens, ayant porté successivement sur le secteur de la formation professionnelle, l’Institut national d’Ingénierie de Formation professionnelle (INIFORP), le Fonds d’Appui à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) et le Centre de Formation professionnelle de Missabougou.

Ces présentations ont permis à la délégation algérienne de s’imprégner des réalités de notre pays en matière de formation professionnelle, dans tous ses aspects institutionnels et administratifs, pédagogiques et techniques, avec des similitudes et des différences, permettant de s’inscrire dans une dynamique partenariale où l’assistance technique et la mutualisation des compétences occupent une place de choix.    

A signaler que le ministre MEBARKI et la délégation qui l’accompagne ont été reçus en audience, en compagnie de l’Ambassadeur d’Algérie au Mali, SE Boualem CHEBBIHI, par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Modibo KEITA. Ce dernier a renouvelé sa « haute appréciation de la qualité de la coopération bilatérale entre le Mali et l’Algérie », notamment dans le domaine de la formation professionnelle, avant de souligner l’effort consenti par l’Algérie dans l’esprit des relations séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays. 

Source : CCOM/MEFP

 

ALGÉRIE-MALI : SIGNATURE D’UN PROGRAMME DE COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Par Bamada.net 23/01/2016

 La formation professionnelle et l’insertion des jeunes au cœur des discussions Mebarki-Baby.

La mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, dans son volet relatif à la formation professionnelle et à l’insertion des jeunes, a été au cœur de l’entretien ayant réuni dimanche, à Alger, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, et son homologue malien, Mahamane Baby.
“Nous avons parlé des questions qui concernent la mise en œuvre de l’accord de paix dans son volet lié à la formation professionnelle et l’insertion des jeunes”, a déclaré le ministre malien à la presse, à l’issue de son entretien avec M. Mebarki.

Le ministre malien a déclaré avoir abordé avec M. Mebarki les questions liées à la coopération dans le domaine de la formation professionnelle, précisant que les discussions ont porté essentiellement sur la mise en place d’un comité mixte de suivi des accords unissant les deux pays.

“Nous avons également évoqué tout ce que nous pouvions faire en matière de formation des formateurs”, un axe qui, a-t-il dit, constitue “une priorité pour nous”.

De son côté, M. Mebarki a relevé la nécessité de “former la ressource humaine” pour le Mali, considérant que cela constitue “un soutien à tous les efforts de paix et de réconciliation menés dans ce pays frère et voisin”.

Il a fait état, à ce propos, de plus de 250 jeunes maliens effectuant des stages de formation actuellement en Algérie.

“Il faut donner à ces jeunes l’espoir de se former, de se construire des métiers et des perspectives pour s’intégrer dans la société sans aucun problème”, a-t-il soutenu.

Source : APS/Cellule de communication du MEFPJCC

Le Ministre Malien des Sports, Monsieur Jean Claude SIDIBE au COA

Publié par le coa.dz 21 novembre 2018

Le Ministre Malien des Sports, Monsieur Jean Claude SIDIBE a effectué une visite au siège du Comité Olympique et Sportif Algérien le 21 Novembre 2018.

 Le Ministre malien   a été reçu par Monsieur Mustapha BERRAF, Président du COA accompagné des championnes olympiques Hassiba BOULMERKA, Nouria BENIDA MERAH et la Judokate Soraya HADDAD en présence des membres du Comité Exécutif de l’instance olympique.

Le premier point de sa visité a été le Tribunal Arbitral des Réglementents des Litiges Sportifs ensuite, la délégation malienne a assisté à une présentation sur l’historique du COA suivi d’un film sur les médaillés olympiques algériens.

Le Ministre Malien des Sports a ensuite été reçu en audience par le Président du COA, Monsieur BERRAF, l’occasion pour les deux hommes d’évoquer l’état des relations sportives entre les deux pays ainsi que les voies et moyens de leur renforcement.

Ensuite, la délégation malienne s’est dirigée au siège du Musée et de l’Académie olympiques et Sportifs algériens à Sidi M’hamed.  

وزير الرياضة المالي يختتم زيارته للجزائر بتفقد الثانوية الرياضية بدرارية

 

Fin de la mission du ministre des Sports en Algérie : Bilan : 150 bourses de formation sur 3 ans et six terrains de football bientôt couverts de gazon synthétique

Publié le samedi 4 octobre 2014 / L’Indépendant

L’Algérie vient d’octroyer au ministère des Sports 150 bourses sur trois ans. Il s’agit des bourses de moyenne et longue durée en graduation et post-graduation, spécialisation et perfectionnement dans différents domaines sportifs. Ce n’est pas tout. Dans le domaine du football, l’Algérie offrira au Mali six terrains gazonnés. Il s’agit bien du gazon synthétique. C’est ce qui ressort du document dénommé « Programme exécutif 2014-2017 signé, le 1er octobre, entre le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et son homologue algérien, Mohammed Tahmi.


Fin de la mission du ministre des Sports en Algérie

Echange de documents entre le ministre des sports et son homologue algérien
Décidément, le ministre des Sports Housseini Amion Guindo est très heureux aujourd’hui. Après avoir obtenu du Venezuela des bourses d’études sportives (150), il vient de frapper un autre grand coup en Algérie.

En vue de redynamiser la coopération sportive algéro-malienne, Housseini Amion Guindo, à la tête d’une forte délégation vient de séjourner en Algérie, du 28 septembre au 2 octobre. Cette visite, qui a vu la participation des représentants de plusieurs fédérations sportives maliennes (football, basket-ball….) a été une réussite totale. De l’avis de certains participants, cette mission restera longtemps dans les annales de la coopération sportive entre les deux pays. Elle a permis aux représentants des fédérations maliennes d’exprimer leurs besoins à la partie algérienne.

Pour concrétiser ce partenariat, un document a été signé, le 1er octobre dernier, entre le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo et son homologue algérien, Mohammed Tahmi.

La formation des formateurs, entraineurs et arbitres, l’appui dans le domaine de la détection, la formation et le suivi des jeunes talents, l’appui technique et matériel entre les fédérations sportives, l’organisation des visites de travail et d’échanges en matière de management et gestion du sport…. Voilà les grandes lignes de ce nouveau partenariat entre le Mali et l’Algérie.

Ainsi, dans le cadre de la formation, l’Algérie s’est dite prête à offrir 150 bourses au Mali. Il s’agit des bourses de formation de moyenne et longue durée en graduation et post-graduation, spécialisation et perfectionnement dans différentes spécialités sportives. L’Algérie s’engage aussi à gazonner (gazon synthétique) six terrains de football dans différentes localités du Mali. Cela à raison de deux terrains par an. Ce n’est pas tout. Le renforcement de la coopération en matière scientifique liée au sport, l’échange d’expertise dans la maintenance et la gestion des infrastructures sont aussi des axes très importants dans ce partenariat.

Au cours de cette visite, tout le monde a trouvé son compte comme ce fut le cas de l’athlétisme, le karaté, le taekwondo, l’escrime et le handball. Les représentants de ces fédérations ont eu des engagements de partenariat de la part de leurs homologues algériens. D’ores et déjà, la sélection malienne de handball est invitée aux festivités commémoratives de la Révolution algérienne, le 1er novembre prochain. Des experts algériens sont aussi attendus pour animer des stages de formation d’entraîneurs et d’arbitres dans le domaine du handball.

« Je pense que nous devons aller au-delà du partenariat entre nos deux gouvernements pour mieux intégrer nos peuples et rapprocher nos populations. Le sport doit être la première phase de notre engagement en faveur de cette intégration » dira Housseini Amion Guindo.

Après avoir félicité Poulo pour cette belle initiative de se rendre en Algérie avec une forte délégation, le ministre des Sports de l’Algérie dira que « son souhait est les sportifs maliens et algériens soient des frères et des amis et non des rivaux sur les pelouses, les scènes ou les arènes d’Afrique et du monde ».
ABH

 

Coopération : signature d’un programme exécutif algéro-malien en matière de sport 

Publié dans Le Temps d’Algérie le 01 – 10 – 2014

Un programme exécutif de coopération dans le domaine du sport a été signé mercredi au siège du Comité olympique (COA) à Alger par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi et son homologue du Mali, Housseini Amion Guindo.

 L’Accord portant sur trois années (2014-2017), prévoit notamment une formation au profit de jeunes maliens au niveau des écoles et instituts en Algérie, ainsi qu’une autre formation de courte durée pour les encadreurs sportifs de proximité. La reconversion d’anciens sportifs maliens en entraîneurs est également citée dans le programme exécutif.

« Au Mali, nous souffrons d’un manque énorme en matière de ressources humaines. Le programme signé entre les deux parties permettra, chaque année, à 30 jeunes étudiants maliens de suivre une formation. Sur trois années, ils seront 90 jeunes à profiter de la riche expérience algérienne. Cela nous aidera à renforcer le volet encadrement », s’est réjoui le ministre malien des sports, à l’issue de la signature du contrat.

« J’ai accompagné notre équipe nationale de football à l’occasion de son match face à l’Algérie en éliminatoire de la CAN-2015 et j’ai discuté avec le ministre des Sports algérien sur les opportunités de coopération sportive entre les deux pays. Deux semaines après, nous avons reçu une invitation pour concrétiser le programme exécutif. Cela donne une idée sur les liens forts entre l’Algérie et le Mali« , a-t-il encore noté.

Durant son séjour à Alger, la délégation malienne conduite par le ministre des sports et composée de présidents et représentants de 19 fédérations sportives, a visité plusieurs installations dont le stade du 5 juillet (en rénovation), celui deBaraki (en chantier), le Lycée sportif de Draria, l’Institut national de la médecine sportive ainsi que l’Institut supérieur des sciences et technologies du sport (Aïn Bénian).
Le Programme exécutif favorise également une coopération dans le domaine des infrastructures.

« Six stades au Mali, à raison de deux chaque année, seront couverts en gazon artificiel. Nous partons bien inspirés d’Algeren prévision de ce que nous comptons réaliser au Mali« , a fait savoir Amion Guindo, annonçant que le Mali « a été invité à une semaine sportive et culturelle prévue en Algérie le mois de décembre prochain ».

De son côté, Tahmi a souligné l’importance de ce programme qui sera bénéfique pour le sport dans les deux pays.

« J’espère que nous arriverons à concrétiser pleinement cet accord. Le Mali est un pays voisin et frère. Une collaboration efficace nécessite l’implication des Fédérations et c’est ce que nous avons fait justement. Je remercie le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), chef de fil du sport national, pour les efforts consentis en vue de donner une belle image du sport dans notre pays », a-t-il dit.

Des responsables des Fédérations maliennes de football, basket-ball, boxe, handball, athlétisme volley-ball, natation, cyclisme ont été du voyage à Alger.

La délégation malienne quittera Alger jeudi en fin d’après midi, à destination de Bamako

La formation au centre des entretiens Tahmi-Amion Guindo

Algérie-Mali

Horizons Publié dans Horizons le 30 – 09 – 2014

La coopération algéro-malienne en matière de formation des ressources humaines a constitué le thème central des entretiens entre le ministre des Sports, Mohamed Tahmi et son homologue malien, Housseini Amion Guindo, hier à Alger. Le ministre des Sports malien, en visite de travail en Algérie, a déclaré à l’issue de sa rencontre avec Tahmi : « Notre discussion a tourné essentiellement autour du volet de la formation, car c’est surtout cela qui nous fait défaut au Mali ». « Nous sommes venus à Alger avec une délégation comportant entre autres les représentants de 19 fédérations sportives maliennes, afin d’instaurer des liens d’échange et de coopération avec l’Algérie », a-t-il affimé. « Je suis heureux que le rapprochement entre nos deux peuples se soit fait à travers le sport », a ajouté Guindo. De son côté, Tahmi a considéré que le fait que son homologue malien se soit personnellement déplacé pour participer à cette mission « prouve l’intérêt qu’accorde ce pays voisin au projet d’échange avec l’Algérie » et surtout « la volonté conjointe du Mali et de l’Algérie de développer au mieux leurs rapports de coopération dans le domaine du sport ». « La priorité, en plus de la formation de différents encadreurs, est de développer et de diversifier les rapports d’échange entre les différentes fédérations, car la coopération entre l’Algérie et le Mali ne doit pas se limiter aux visites officielles », a insisté Tahmi. Le protocole de coopération entre l’Algérie et le Mali, qui sera signé aujourd’hui, se matérialisera dès le mois de décembre prochain par l’invitation du Mali à participer à « la semaine olympique » prévue à Ghardaïa

 

Le ministre Housseini Amion Guindo à Alger

Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, est arrivé ce dimanche 28 septembre 2014 aux environs de 6h locales, soit 5 h T.U) à Alger (Algérie), où il conduit une forte délégation d’une vingtaine de membres.

À sa descente d’avion, le ministre a été accueilli non seulement par les responsables de l’ambassade du Mali à Alger, mais aussi par son homologue M. Mohamed Tahmi (ministre des Sports) et Mustapha Berraf, le président du Comité olympique algérien. En plus des membres du cabinet et des responsables de l’Institut national de le Jeunesse et des Sports (INJS) et de la Directrice du Lycée Sportif Ben Oumar Sy de Kabala, la délégation ministérielle est composée des représentants de certaines fédérations sportives nationales (football, basket-ball, athlétisme, volley-ball, taekwondo, natation, judo, karaté et disciplines associées, handball, escrime et boxe) et de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali (AJSM).

Cette visite vise à réchauffer la coopération sportive entre le Mali et l’Algérie. À l’issue de ce séjour, il est attendu des bourses de formation dans tous les domaines du sport, des appuis en termes de préparation, d’infrastructures et d’équipements…en fonction des besoins clairement exprimés par les fédérations concernées. Il est aussi prévu des échanges d’expérience par rapport à la gestion et à la rentabilisation des infrastructures sportives. On se rappelle que, à l’occasion du match Algérie-Mali (seconde journée des éliminatoires de la CAN 2015, 1-0 en faveur des Fennecs) du 10 septembre dernier, les deux ministres s’étaient rencontrés et avaient décidé de franchir un nouveau palier dans leur coopération en matière de sports. «Les conditions sont réunies pour que cette rencontre porte les fruits escomptés car, dans les jours à venir, une délégation malienne séjournera à Alger pour finaliser des dossiers de partenariat relatif à la formation et à l’octroi de bourses d’études sportives à nos sportifs comme ce fut récemment le cas avec le Venezuela», avait déclaré le ministre Guindo, à son retour à Bamako.

Les Comités nationaux olympiques au cœur du partenariat

Réaffirmant son ambition de mettre l’accent sur la formation pour booster la pratique et la gestion du sport malien dans toutes les disciplines, le ministre des Sports avait donc promis qu’une délégation allait vite revenir à Alger pour concrétiser la volonté ainsi exprimée au cours de cette rencontre de reprise de contact. Ce qui est chose faite aujourd’hui avec cette visite de cinq jours (28 septembre-2 octobre 2014) dont l’enjeu n’est plus à souligner. Il est utile de noter que le partenariat sportif est déjà dynamique entre les deux pays, notamment entre les deux Comités nationaux olympiques et sportifs. On se rappelle ainsi que c’est l’Algérie qui s’était chargée du transport (aller/retour) de la délégation malienne à la seconde édition des Jeux Africains de la Jeunesse (JAJ), que Gaborone (Botswana) a abrité du 22 au 31 mai 2014. Le Mali s’y était classé 9e sur 54 pays au classement général avec huit médailles dont une d’or. Cette action de solidarité, initiée par le Comité olympique algérien (COA) avec le soutien du gouvernement algérien, précisément du Ministère des Sports, avait déjà permis de raffermir davantage «les relations fraternelles qui existent entre les sportifs et les peuples des deux pays voisins». Mais, déjà, le Mali était l’invité d’honneur de la 10e édition de la «Semaine Olympique Sport Sud» que la ville de Tamanrasset avait abrité du 26 décembre 2013 au 2 janvier 2014. C’est donc un partenariat qui ne cesse de se bonifier au fil des mois dans la fraternité et la solidarité pour le grand bonheur des sportifs ainsi que des responsables des deux pays.

Moussa BOLLY

Depuis Alger, en Algérie

Le reporter

  

Mali : COMMUNIQUE DE PRESSE

Coopération sportive Mali-Algérie Visite de travail de la délégation ministérielle

30 septembre 2014

Lors de sa dernière visite à Alger dans le cadre du match éliminatoire de la Can 2015, le ministre des Sports avait eu une séance de travail avec son homologue algérien au sujet des questions bilatérales entre nos deux pays. Ce qui avait permis aux deux parties d’évoquer «les voies et moyens à même de renforcer les relations de coopération dans le domaine du sport».

Au cours de cette séance de travail, il avait été convenu de faire une deuxième visite en Algérie pour finaliser les documents. À cet effet, le ministre Housseiny Amion Guindo, accompagné des membres de son Cabinet, de son service technique ainsi que des représentants des fédérations sportives respectives, effectuera une visite de travail et d’amitié en Algérie le 29 septembre.

Ceci est une opportunité pour dynamiser et approfondir la coopération dans le domaine des sports entre les deux pays. C’est le souhait le plus ardent de Mohammed Tahmi, ministre algérien des Sports.

La délégation malienne séjournera à Alger pour finaliser des dossiers de partenariat relatifs à la formation, aux besoins en équipements, mais aussi en infrastructures.

Le ministre entend ainsi mettre l’accent sur la formation pour booster la pratique et la gestion du sport malien dans toutes les disciplines.

La délégation ministérielle regagnera Bamako le 3 octobre 2014.

 

 

 

 

 

Echange de manuscrits au centre d’une rencontre entre Mihoubi et son homologue malienne

Publié Le : Mercredi, 18 Avril 2018

ALGER – Le thème de la formation et l’échange de manuscrits entre l’Algérie et le Mali a été au centre d’une rencontre mardi à Alger entre le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi et son homologue malienne, Ndiaye Ramatoulaye Diallo.

A l’issue de cette rencontre, la ministre malienne de la Culture a déclaré que « les bibliothèques des manuscrits maliens seront mises à la disposition du peuple algérien frère » pour lui permettre de découvrir leur contenu notamment ce qui a trait à l’histoire commune des deux pays.

La ministre malienne, en visite en Algérie dans le cadre de la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur au 4e salon international de la créativité (17-21 avril), a rappelé la valeur de ces anciens manuscrits qui remontent au 13e siècle et ont été préservés en dépit des attaques terroristes, a-t-elle dit.

Les terroristes ayant fait incursion à Tombouctou en 2012, avaient menacé de bruler les bibliothèques qui conservent les anciens manuscrits islamiques.

Elle a salué, par ailleurs, la coopération culturelle entre les deux pays et la volonté des deux parties de la renforcer davantage, exprimant la disposition de son pays à tirer profit de l’expérience algérienne dans différents domaines de l’art à l’image du cinéma, du théâtre et du ballet.

Concernant la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur au salon, la ministre malienne a remercié l’Algérie pour ce choix, ajoutant que la présence malienne à cette manifestation était remarquable et diversifiée. La délégation malienne compte plusieurs écrivains, poètes et artistes à l’instar du compositeur Cheick Tidiane Seck et ce rendez-vous permettra à faire connaître l’art et la littérature malienne auprès du public algérien, a-t-elle dit.

Pour sa part, le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, a fait état d’un programme pour redynamiser la coopération culturelle entre l’Algérie et le Mali à l’avenir, lequel concerne l’élargissement des domaines de coopération et d’échange, outre un autre programme de formation au profit des créateurs maliens en matière de théâtre, de la musique et du patrimoine.

A cette occasion, le ministre a réaffirmé que cette volonté de renforcer la coopération et les échanges culturels, démontre que les relations culturelles entre les deux pays sont « au beau fixe ».

 

Ouyahia reçoit la ministre malienne de la Culture 

Publié Le : Mardi, 17 Avril 2018

ALGER- Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a reçu mardi à Alger, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture de la République du Mali, qui effectue une visite de travail en Algérie, indique un communiqué de presse des services du Premier ministre.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, ajoute la même source.

Le Président de la République du Mali reçoit les félicitations du 12ème Khalife général mondial de la Tariqa Tidjaniya

Par Dieudonné Tembely

13 septembre 2018

S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, a reçu ce 13 septembre, M. Abderraouf Tidjani adepte de la Tariqa Tidjaniya. Il était porteur d’un message du 12ème Khalife général mondial de la Tariqa Tidjaniya, le Cheick Sidi Ali Blaarabi.

Sans révéler le contenu de ce message adressé au Chef de l’Etat. Mais, il dira qu’il est venu transmettre au Chef de l’Etat «les bénédictions du Khalife général. Cela en faveur de la paix, de la stabilité et de la réussite du Mali. Et aussi des félicitations pour sa réélection pour un second mandat à la magistrature suprême du Mali.»

L’envoyé spécial rappela l’accueil réservé par le Mali et le Président de la République au 12ème Khalife général mondial de la Tidjaniya. C’était le 9 février 2017, à l’approche de la prière d’El Fitr à la Villa des Hôtes du Mali. Une première visite au Mali du Khalife général. A l’issue de laquelle, accompagné des représentants de la Confédération nationale de la Tidjaniya au Mali, le Président IBK a reçu des mains du 12ème Khalife général mondial de la Tidjaniya un chapelet. Ce qui est plein de signification religieuse, particulièrement pour les adeptes de Tidjani de la Salatoul Faty, du Djawaratoul Kemali.

Le Président de la République était touché par ce geste d’un vénéré Homme d’Allah. Une prière accompagnée de la Salatoul Faty avait alors été faite. Cette prière était pour le Président de la République, pour la stabilité et la paix définitive au Mali.

 

Koulouba : Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA a reçu en audience le 12ème Khalifa générale de la tariqa Tijaniya

Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA a reçu, cet après-midi, en audience une délégation de la tariqa Tijaniya, conduite par son 12ème Khalif général, Sidi Ali BEL ARABY d’Algérie.

Il était accompagné de Cheick Beidy TALL, président de l’Association des Tidjanites pour l’Appel à l’Islam (ATA-ISLAM) et 1er Vice-président de la Confédération Nationale de la Tijaniya au Mali (CONFENAT). 

Cheick Sidi Ali BEL ARABY a déclaré que sa délégation était venue rendre une visite de courtoisie au Président de la République, Ibrahim Boubacar KÉÏTA, Chef de l’État. Il a qualifié cette rencontre de très fructueuse et a expliqué qu’ils ont parlé, avec le Chef de l’État, de paix et de la stabilité au Mali.
Un échange de cadeaux entre les deux personnalités s’en est suivi.

Le Président de la République s’est dit très ému de ce geste courtois et fidèle, venant de Cheick Sidi Ali BEL ARABY.

Présidence 

Relations parlementaires:

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb a réitéré, dimanche, la détermination de l’Algérie à poursuivre les efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité au Mali et préserver l’intégrité de son territoire et l’unité de son peuple, a indiqué un communiqué de l’APN.

Lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur de la république du Mali à Alger, Nany Touré, M. Bouchareb a mis en avant “la détermination de l’Algérie à poursuivre les efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité au Mali et préserver l’intégrité de son territoire et l’unité de son peuple”, rappelant, à cet égard, “la plateforme adoptée à Tamanrasset pour faire face au terrorisme et au crime organisé dans la région et les résultats positifs de l’accord de paix issu du processus d’Alger”.

“L’Algérie ne ménagera aucun effort pour prêter assistance à ce pays voisin, tant en matière de construction des capacités et de formation des étudiants qu’en matière d’appui financier et logistique nécessaire”, a-t-il ajouté.

M.Bouchareb a passé en revue avec “satisfaction les relations bilatérales marquées par le rapprochement, le bon voisinage et le respect mutuel”, et ce à la faveur de “plusieurs dénominateurs communs, particulièrement l’emplacement géographique où les deux pays partagent des frontières sur une distance de 1374 km”, ce qui a fait du Mali, a-t-il rappelé, “un prolongement africain de la révolution algérienne durant laquelle le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika avait pour nom de guerre Abdelkader El Mali”.

L’ambassadeur du Mali a insisté, pour sa part, sur “les liens historiques et géographiques qui lient les deux pays”, mettant en exergue le rôle de l’Algérie dans “le renforcement des capacités de développement du Mali à travers la coopération civile et militaire et la formation des étudiants maliens”.

Il également appelé à “valoriser la coopération parlementaire et dynamiser les deux groupes d’amitié”, d’autant que le Mali “constitue une dimension stratégique pour l’Algérie”.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué “les relations bilatérales et les perspectives de leur consolidation ainsi que les voies de coordination et de concertation entre l’APN et l’assemblée nationale du Mali”, mettant l’accent sur l’impératif de conforter leurs relations à la faveur de la dynamisation des deux groupes d’amitié parlementaire”.

APS

 

Le président de l’APN réitère la détermination de l’Algérie à poursuivre les efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité au Mali

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb a réitéré, dimanche 30 décembre 2018, la détermination de l’Algérie à poursuivre les efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité au Mali et préserver l’intégrité de son territoire et l’unité de son peuple.

Lors de l’audience qu’il a accordée à l’ambassadeur de la république du Mali à Alger, Nany Touré, M. Bouchareb a mis en avant « la détermination de l’Algérie à poursuivre les efforts pour instaurer la sécurité et la stabilité au Mali et préserver l’intégrité de son territoire et l’unité de son peuple », rappelant, à cet égard, « la plateforme adoptée à Tamanrasset pour faire face au terrorisme et au crime organisé dans la région et les résultats positifs de l’accord de paix issu du processus d’Alger ».

« L’Algérie ne ménagera aucun effort pour prêter assistance à ce pays voisin, tant en matière de construction des capacités et de formation des étudiants qu’en matière d’appui financier et logistique nécessaire », a-t-il ajouté.

Bouchareb a passé en revue avec « satisfaction les relations bilatérales marquées par le rapprochement, le bon voisinage et le respect mutuel », et ce à la faveur de « plusieurs dénominateurs communs, particulièrement l’emplacement géographique où les deux pays partagent des frontières sur une distance de 1376 km », ce qui a fait du Mali, a-t-il rappelé, « un prolongement africain de la révolution algérienne durant laquelle le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika avait pour nom de guerre Abdelkader El Mali ».

L’ambassadeur du Mali a insisté, pour sa part, sur « les liens historiques et géographiques qui lient les deux pays », mettant en exergue le rôle de l’Algérie dans « le renforcement des capacités de développement du Mali à travers la coopération civile et militaire et la formation des étudiants maliens ».

Il également appelé à « valoriser la coopération parlementaire et dynamiser les deux groupes d’amitié », d’autant que le Mali « constitue une dimension stratégique pour l’Algérie ».

Lors de cette rencontre, les deux parties ont évoqué « les relations bilatérales et les perspectives de leur consolidation ainsi que les voies de coordination et de concertation entre l’APN et l’assemblée nationale du Mali », mettant l’accent sur l’impératif de conforter leurs relations à la faveur de la dynamisation des deux groupes d’amitié parlementaire ».

Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale  chargé du suivi des relations avec le Conseil de la nation, le Gouvernement et les autres instances constitutionnelles, Abdelkader Hadjoudj a présidé mercredi 4 avril 2018 l’installation du groupe parlementaire d’amitié  algéro-malien.

Lors de la cérémonie d’installation, M. Hadjoudj a fait état de « la convergence des points de vue entre les deux pays sur les questions d’intérêt commun, notamment celles relatives à la paix, à la sécurité et au développement », saluant les résultats et les recommandations de la dernière session de la grande commission mixte de coopération algéro-malienne tenue à Bamako portant sur la  » coopération et la relance du développement dans  les régions frontalières en vue de réaliser la stabilité ».

Hadjoudj a appelé à réactiver le rôle du groupe parlementaire d’amitié en matière d' »approfondissement des relations de fraternité et de coordination entre les parlements des deux pays concernant les questions communes lors des conférences des Unions interparlementaires régionales et internationales outre le renforcement de la diplomatie parlementaire, l’échange des visites et d’expériences ainsi que la coordination des positions ».

Pour sa part, l’ambassadeur de la République de Mali en Algérie, Naini Touré, a salué « les relations fraternelles solides qui lient les deux pays », mettant en avant « le rôle constructif et stratégique de l’Algérie dans le renforcement des potentialités de développement et institutionnelles du Mali. Il a souligné également sa contribution multiformes à la résolution de la crise politique et sécuritaire qu’a connu le pays durant les dernières années à travers le processus de paix et de réconciliation ainsi que son rôle dans la réalisation de la sécurité et la stabilité dans la région Sahel et l’Afrique ». 

La visite du président de l’Assemblée nationale du Mali, Issaka Sidibé, en Algérie a été une occasion pour renforcer et consolider les relations entre les deux pays.

Durant son séjour à Alger, le premier responsable du Parlement malien s’est entretenu avec les présidents des deux chambres du Parlement algérien et a rencontré de hauts responsables de l’Etat. Accompagné d’une importante délégation, I. Sidibé a eu des entretiens avec le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould Khelifa. A ce titre, il s’est félicité des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, saluant, à cette occasion, le rôle de l’Algérie dans les négociations, en contribuant de «manière effective» aux efforts ayant abouti à la signature de cet accord. Il a également rendu hommage au Président Bouteflika pour ses efforts dans le rétablissement de la paix au Mali à travers l’unification des rangs, indiquant que l’Accord d’Alger représente pour le peuple malien un pas vers «un avenir meilleur et prospère». Issaka Sidibé a appelé la communauté internationale à suivre l’exemple de l’Algérie pour aider son pays à surmonter cette épreuve, d’autant plus que «la sécurité de la région et du continent tout entier reste tributaire de la sécurité au Mali». Il a ajouté que le Mali «commence à goûter à la paix et avoir du répit en ce qui concerne les relations entre les différentes parties maliennes, en dépit des escarmouches enregistrées par moments». Le responsable malien a indiqué, en outre, que ses discussions avec Ould Khelifa ont porté sur plusieurs sujets relatifs au renforcement de la coopération bilatérale algéro-malienne.

Il a exprimé la reconnaissance de son pays aux efforts consentis par l’Algérie, notamment en faveur du retour de la stabilité au Mali et la préservation de son unité. Par ailleurs, le responsable malien s’est dit «fier» des relations historiques privilégiées liant les deux pays depuis des décennies,  tout en appelant au renforcement de la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine économique et la formation des étudiants, des cadres et fonctionnaires de l’Assemblée nationale du Mali en coordination avec le Parlement algérien.

De son côté, le président de l’APN a affirmé que la sécurité de l’Algérie est liée à celle du Mali, qui constitue un pôle pour ses voisins sahéliens, précisant que l’Algérie «est optimiste quant à l’avenir du Mali en tant que pays unifié et serein». Il a ajouté que l’aboutissement, en coordination avec la communauté économique pour le développement des Etats d’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO) et l’Union africaine à l’Accord d’Alger en mai 2015, a constitué un fondement pour la réconciliation qui a évité au Mali et à la région tout entière les menaces des groupes terroristes qui veulent financer leurs activités par l’argent des rançons et du trafic de drogues. Ould Khelifa a salué par la même occasion la qualité des relations historiques et géographiques étroites unissant les deux pays, ajoutant qu’il s’agit de facteurs à même d’assurer le succès des visites échangées par les responsables des deux pays en faveur de la promotion de la coopération bilatérale. Abordant les questions régionales et internationales, le président de l’APN a indiqué que l’Algérie, qui soutient le gouvernement d’union nationale en Libye, n’a jamais cessé d’appeler à la réconciliation nationale initiée par le président de la République et qui a été couronnée de succès, soulignant que la persistance du conflit exposera la Libye à la division. Pour sa part, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé la disponibilité de l’Algérie à soutenir les efforts consentis pour assurer la sécurité et la stabilité au Mali. Lors de son entretien avec le président de l’Assemblée nationale du Mali,  A. Bensalah a rappelé que l’Algérie suit «avec intérêt» l’évolution de la situation dans ce «pays frère», soulignant sa disposition à soutenir les efforts consentis par l’Etat malien pour assurer la sécurité et la stabilité dans le pays.

Cette entrevue s’inscrit, dira-t-il, dans le cadre de la concertation permanente entre les deux pays liés par des relations historiques et représente une opportunité pour définir la dimension parlementaire dans le soutien des relations politiques et économiques, notamment après la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au Mali et sanctionnée par la signature de 13 accords de coopération. Bensalah a salué «la bravoure dont ont fait preuve les frères maliens en adoptant le dialogue pour résoudre le problème sécuritaire qu’a connu la région du Nord, précisant à cet effet, que «le rétablissement de la sécurité après une effusion de sang «n’est pas chose aisée et il est important de traiter la situation avec beaucoup de patience et de discernement». Il a rappelé également la démarche adoptée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour assurer le retour de la sécurité et de la stabilité et garantir la prospérité et la vie digne du peuple algérien à travers des réformes initiées tous azimuts depuis 1999.

T.B.

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, ont présenté dimanche à l’ambassade du Mali à Alger les condoléances de l’Algérie suite à l’attaque terroriste ayant ciblé l’hôtel Radisson Blu dans la capitale malienne, Bamako.

« C’est avec une profonde affliction que j’ai appris la nouvelle de l’attentat terroriste qui a ciblé l’hôtel Radisson Blu dans la capitale Bamako faisant plusieurs morts », a écrit Ould Khelifa dans le registre de condoléances de l’ambassade malienne.

« L’Algérie condamne énergiquement cet acte criminel et exprime au peuple malien frère son entière solidarité », a souligné le président de l’APN.

« En cette douloureuse circonstance, je ne peux qu’exprimer au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du gouvernement et du peuple algériens et en mon nom personnel, mes condoléances les plus attristées et toute ma compassion avec le peuple et le gouvernement maliens », a-t-il poursuivi.

« Nous demeurons confiants quant à la capacité du peuple malien à mobiliser toutes ses forces pour surmonter cette épreuve », conclut M. Ould Khelifa.

Aps

Mohamed Djemai, vice-président de l’Assemblée chargé de l’activité extérieure et M. Belkacem Bellabes, président de la commission des Affaires étrangères, ont présidé l’installation du groupe d’amitié Algérie-Mali et cela en présence de M. l’ambassadeur du Mali en Algérie et le représentant du ministère des Affaires étrangères.

La présidence du groupe d’amitié est revenue à M.Brahim Touahria, du FLN.

Algérie / Mali : Installation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Mali 

APS Publié dans La Tribune le 01 – 07 – 2013

Le groupe d’amitié parlementaire Algérie-Mali a été installé lundi à l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays. Le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté de l’APN, Belkacem Belabbes, qui présidait l’installation du groupe d’amitié parlementaire Algérie-Mali, a salué les relations excellentes entre les deux pays, rappelant l’importance des les élargir à d’autres domaines. Il a souligné, à ce propos, le rôle de ce groupe dans le renforcement du rapprochement des deux institutions législatives qui contribueront, a-t-il dit, à enrichir cette relation particulière entre les deux pays frères. Le président du groupe, Ibrahim Touahria, a évoqué les positions immuables de l’Algérie aux côtés du peuple malien et son appel à recourir à toutes les voies diplomatiques afin de trouver une solution pacifique à la crise à travers la politique de réconciliation nationale. L’ambassadeur malien à Alger, Boubacar Karamoko Coulibaly, a salué l’installation du groupe et le rôle de l’Algérie dans le soutien de son pays dans le cadre des efforts de l’Union africaine (UA) ou de celui des relations bilatérales.